• inscription sur les listes électorales: Rapport entre le nombre d'électeurs inscrits sur les listes électorales et le nombre d'électeurs potentiels 

-taux d'inscription sur les listes électorales en %: ..........................................................................

• participation électorales: comportement électoral consistant pour une personne inscrite sur les listes électorales à choisir de voter au court d'une élections données.

-taux de participation électorale en % : ............................................................................

• abstention: comportement électorale qui consiste pour une personne inscrite sur les listes électorales à choisir de ne pas voter au court d'un scrutin donné.

-taux d'abstention en % :.........................................................................

• variables sociales ou sociologiques: elles désignent le sexe, le niveau de diplôme, l'âge, la catégorie sociales, la configuration sociale... Et vont être de nature à influencer toute ou partie des manières de faire, de penser et d'agir.

• compétence politique: sentiment que les individus ont de connaitre et de comprendre la vie politique et de pouvoir donner leurs avis sur les débats politiques.

• variables contextuelles: ensemble des éléments du contexte politique qui influence la participation électorale tel que le type d'élection, les enjeux politiques et l’offre électorales (qui se présente).

• le vote sur enjeu: l'électeur détermine son choix électoral en fonction du contexte de l'élection et des enjeux aux quels il apporte de importance (chômage, pouvoir d'achat, immigration...).

• appartenances sociales: caractéristiques sociologiques des électeurs (l'âge, le sexe, la catégorie sociale, l'appartenance religieuse...) ayant un pouvoir explicatif sur leurs choix électoraux.

• volatilité électorale: le fait pour l'électeur de modifier son comportement électoral en changeant de vote d'un scrutin à l'autre ou en passant du vote à l'abstention ( et inversement) c'est ce qu'on appelle le vote/abstention intermittent(e).

• identification politique: phénomène par lequel un individu se considère appartenir et soutient un parti ou un camps.

C'est l'électeur potentiel qui peut voter. Pour etre un électeur potentiel il faut:

1. avoir 18 ans
2. avoir la nationalité française
3. détenir la totalité de ses droits civiques et politiques

Il a deux solutions:

1. participer au scurtin
2. ne pas participer, CAD s'abstenir

Le vote suppose l'adhésion des citoyens à la communauté politique. Cette adhésion peut se constater par la participation électorale. Cette participation peut être plus ou moins forte selon le type d'élection. Forte pour les élections présidentielles et faible pour les élections européennes.

Le défaut d'adhésion à la communauté politique peut s'expliquer par deux comportement: abstentionnisme ou me défaut d’inscription sur les listes électorales.

La participation électorale peut être expliquer plus ou moins par des variables sociales.

Portrait de l'abstentionniste systématique:

• jeune 18 ans / 29 ans
• peu ou pas de diplôme
• ouvrier ou employé

Ainsi nous pouvons voir que la participation ou l'abstentionnisme systématique de l'individu est en fonction du degrés de l'intégration sociale. Selon le post occupé par l'individus, son âge, son sexe, le type de travail, la participation à des associations diverses. L'individus va donc renforcer plus ou moins sa probabilité de participation aux élections. A l'inverse, une situation d’expulsion sociale ou de chômage va fragiliser le lien politique.

Ainsi, le taux d'abstentions systématiques seront d'autant plus fort que le niveau de diplôme est faible et que les individus sont en situation de fragilité économique (chômage...). On peut les qualifier d'abstentionnistes "hors du jeu politique": leur intérêt pour la politique est faible ou nul, leur problèmes individuels prennent le pas sur leur questions politiques, collectives et publiques. De plus leur faible dotation en capital culturel les amène à se sentir politiquement incompétent pour participer au vote: ils ont le sentiment d'une faible compétence politique.

La plus ou moins grande dotation en capital culturel détermine chez l'individus une certaine considération de sa compétence politique avec un sentiment d'une plus ou moins grande légitimité dans ses jugement et dans ses opinions politiques.

Individus fortement doté en capitale culturel --> sentiment de compétence politique.

Explication de variables contextuelles:

• le type d'élection: présidentielle, municipale, législative, européenne
• la personnalité des candidats: charisme, expérience, capacité oratoire, art de convaincre...
• programme politique et la conjoncture économique

Variables contextuelles incitent les électeur à participer au vote: certains candidats peuvent porter des questions sur le chômage, l'immigration, le pouvoir d'achat, le taux du SMIC ...Ce qui peut engager une électeur qui traditionnellement s'abstient d'aller voter (se sont les électeurs les plus fragiles économiquement et socialement qui s'abstiennent le plus).

Le type d'élection influence aussi la plus ou moins grande probabilité de la participation: le taux de participation est beaucoup plus élevé au élection présidentielle qu'au européenne.

Ainsi la participation ou l'abstention peuvent être le résultat f'un choix individuel en fonction du contexte de l'élection. C'est ce qu'on appelle le vote sur enjeu.



Depuis les années 80, on observe une augmentation de la participation versus l'abstention intermittente ce qui signifie que la question du contexte et de l'autonomie de l'électeur prend plus ou moins d'importance.

• Les abstentionnistes sont le plus souvent des abstentionnistes intermittents: on les appelle les abstentionnistes "dans le jeu politique" par opposition à l'abstention systématique "hors du jeu politique".
• L'abstention dans le jeu politique est du au mécontentement de l'électeur sur les offre politique. Il va donc utiliser l'abstention intermittent pour se faire entendre.
• L'abstentionniste systématique en revanche exprime un désintérêt pour la politique et se trouve en rupture avec le monde politique.

Pour bien caractériser le clivage gauche/droite on peut se référer à ses deux grandes dimensions:

1. Le libéralisme économique: L'individu apporte une grande importance au fonctionnement du marché, tout ce qui empêche le marché de s'auto-réguler est non optimal. exemple: Le salaire minimum, le chômage
2. Le libéralisme culturel: se caractérise par une plus ou moins grande tolérance par rapport à des modes de vie différent sur des questions de diversité. Exemple: le mariage pour tous, adoption homoparentale, migration

Pendant la socialisation primaire l'individu va intérioriser une matrice de disposition politique. Lors de l'enfance l’influence de la famille dans la transmission des normes et des valeurs politiques va être très importante: elle va participer à la construction des futures attitudes politique de l'individu. De plus selon la catégorie sociales d'appartenance de la famille et de la dotation en capitale économique et culturel, certaines valeurs politiques seront transmisses et vont conditionner en toute ou partie la nature du vote du futur adulte.

1. Électeur de droit:

• peut pratiquer d'avantage la religions catholique
• exerce une profession de chef d'entreprise ou dans le secteur privé

1. Électeurs de gauche:

• peut être moins pratiquant à a religions
• peut appartenir à la fonction publique
• pas ou peu diplômé

Au regard de l'importance de la volatilité électorale depuis la fin des années 80 on peut se demander si les appartenances sociales de l’électeur sont toujours pertinents pour expliquer le vote

Depuis la fin des années 90 plusieurs signaux lors des élections révéleraient un électeur de plus en plus autonome, imprévisible, capable d'aller voter à un tour et pas à l'autre: on constate l'augmentation vote intermittent signe d'une volatilité électorale.

Déclin de l'identification politique.

On observe entre la fin des années 90 le déclin de l'identification idéologique au clivage gauche/droite.

Peut-être ce déclin est lié à la croissance du vote sur les enjeu: l'électeur prendrait le temps de regarder/ analyser le programme des candidats sur des enjeux qu'il considère comme fondamentaux (chômage, pvr d'achat, l'environnement..). Au-delà de son identification partisane. On peut relier ses nouveaux comportement politiques à la montée d'un électorat plus instruit, mieux informé, moins fidèle aux lignes fixées par les partis politiques. On aussi expliquer cette volatilité du fait d'électeurs peu politisés, moins informés sur les différentes offres politiques. Les électeurs les plus stables sont plus diplômé.