Le suffrage censitaire sous la Restauration (1815-1830)
La Monarchie de Juillet (1830-1848)
La Monarchie de Juillet, instaurée après la révolution de 1830 ( les trois glorieuses), conduisit à des réformes du système électoral. Le suffrage censitaire fut maintenu mais le seuil de cens fut abaissé, tout comme l’age minimum élargissant légèrement le corps électoral. Cette période vit le règne de Louis-Philippe Ier qui se voulait 'roi des Français' plutôt que 'roi de France', symbole d'une monarchie plus ouverte aux aspirations bourgeoises tout en restant éloignée des idéaux pleinement démocratiques.
La Deuxième République et l'instauration du suffrage universel masculin (1848)
Avec la révolution de 1848 en fevrier, la Deuxième République fut proclamée, initiant l'une des plus grandes transformations du droit de vote en France: l'instauration du suffrage universel masculin. Ce système abolissait les critères de cens, permettant à tous les hommes de plus de 21 ans de voter, sans considération de richesse ou de statut social. Ils peuvent élire les députés et le président de la République. En 1850, l’assemblée nationale restreint le suffrage universel masculin en imposant 3 ans de residance dans une meme commune (exclusion des ouvriers). Ces changement marqueront un tournant dans l'histoire politique française, en reflétant un réel désir de souveraineté populaire et d'égalité politique.
Le Second Empire (1852-1870)
Sous le Second Empire de Napoléon III, bien que le suffrage universel masculin ait été retenu, le système électoral était largement manipulé par le pouvoir pour s'assurer du soutien populaire à l’empereur. Les candidatures officielles, soutenues par le gouvernement, dictaient souvent les résultats. Malgré l'apparence d'un suffrage universel, les instruments de pouvoir limitaient la liberté véritable de choix des électeurs. Les citoyens subissent des pressions au moment de voter.