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Voltaire, Candide, chapitre 19 (1759)

Définition

Voltaire
Philosophe et écrivain français du XVIIIe siècle, figure majeure du siècle des Lumières.
Candide
Conte philosophique publié en 1759, qui raconte les aventures de Candide et constitue une satire de l'optimisme.
Chapitre 19 du Candide
Ce chapitre raconte les déboires de Candide à Surinam, la rencontre avec l'esclave noir, et la critique des injustices de la traite négrière.

Contexte historique et littéraire

Au XVIIIe siècle, l'Europe est en pleine période des Lumières, un mouvement intellectuel qui prône la raison, le progrès scientifique et la critique des superstitions. Voltaire, l'un des plus illustres représentants de ce mouvement, utilise ses écrits pour dénoncer l'injustice, critiquer la religion, et promouvoir la tolérance et la justice. « Candide » s'inscrit dans cette logique, utilisant le conte pour masquer une critique acerbe de la société de son époque.

Analyse du chapitre 19

La satire de l'optimisme

Dans le chapitre 19, Voltaire continue de critiquer l'optimisme leibnizien, un courant de pensée qui soutient que notre monde est le meilleur des mondes possibles. Les mésaventures de Candide en Surinam, notamment l'escroquerie dont il est victime, illustrent les absurdités et les injustices du monde, que Voltaire se plaît à relever pour contredire cet optimisme naïf.

La critique de l'esclavage

Un passage frappant du chapitre est la rencontre de Candide avec un esclave noir mutilé. Cette tranche narrative est une critique évidente de la traite négrière, du colonialisme et des conditions déplorables imposées aux esclaves. Voltaire utilise la compassion de Candide pour mettre en lumière l'hypocrisie de la société qui prône la liberté tout en maintenant de telles pratiques.

Les figures de style

L'ironie

L'ironie est omniprésente dans le chapitre 19. Voltaire l'utilise pour mettre en évidence le contraste entre les idéaux de justice et de liberté proclamés par l'Europe des Lumières et la réalité cruelle de l'exploitation coloniale. Par exemple, le discours absurde du négociant Vanderdendur sur la bonté chrétienne accentue cette ironie, renforçant la critique volterienne de l'hypocrisie sociale et religieuse.

La dérision et la caricature

Voltaire se sert également de la dérision pour ridiculiser les personnages et les systèmes qu'il critique. Le personnage de Vanderdendur est une caricature de l'avare sans scrupules, symbole des travers du capitalisme mercantile. De même, les situations absurdes auxquelles Candide est confronté soulignent le ridicule des 'raisons' de l'esclavage et d'autres injustices.

A retenir :

Dans le chapitre 19 de 'Candide', Voltaire poursuit sa critique de l'optimisme en confrontant son personnage principal à des injustices flagrantes, comme l'esclavage et la corruption. Il utilise l'ironie et la dérision pour dénoncer l'hypocrisie et les incohérences des valeurs européennes des Lumières, en particulier face à la traite négrière. Ce chapitre illustre la capacité de Voltaire à mêler humour et indignation pour faire passer des messages philosophiques et politiques forts.

Voltaire, Candide, chapitre 19 (1759)

Définition

Voltaire
Philosophe et écrivain français du XVIIIe siècle, figure majeure du siècle des Lumières.
Candide
Conte philosophique publié en 1759, qui raconte les aventures de Candide et constitue une satire de l'optimisme.
Chapitre 19 du Candide
Ce chapitre raconte les déboires de Candide à Surinam, la rencontre avec l'esclave noir, et la critique des injustices de la traite négrière.

Contexte historique et littéraire

Au XVIIIe siècle, l'Europe est en pleine période des Lumières, un mouvement intellectuel qui prône la raison, le progrès scientifique et la critique des superstitions. Voltaire, l'un des plus illustres représentants de ce mouvement, utilise ses écrits pour dénoncer l'injustice, critiquer la religion, et promouvoir la tolérance et la justice. « Candide » s'inscrit dans cette logique, utilisant le conte pour masquer une critique acerbe de la société de son époque.

Analyse du chapitre 19

La satire de l'optimisme

Dans le chapitre 19, Voltaire continue de critiquer l'optimisme leibnizien, un courant de pensée qui soutient que notre monde est le meilleur des mondes possibles. Les mésaventures de Candide en Surinam, notamment l'escroquerie dont il est victime, illustrent les absurdités et les injustices du monde, que Voltaire se plaît à relever pour contredire cet optimisme naïf.

La critique de l'esclavage

Un passage frappant du chapitre est la rencontre de Candide avec un esclave noir mutilé. Cette tranche narrative est une critique évidente de la traite négrière, du colonialisme et des conditions déplorables imposées aux esclaves. Voltaire utilise la compassion de Candide pour mettre en lumière l'hypocrisie de la société qui prône la liberté tout en maintenant de telles pratiques.

Les figures de style

L'ironie

L'ironie est omniprésente dans le chapitre 19. Voltaire l'utilise pour mettre en évidence le contraste entre les idéaux de justice et de liberté proclamés par l'Europe des Lumières et la réalité cruelle de l'exploitation coloniale. Par exemple, le discours absurde du négociant Vanderdendur sur la bonté chrétienne accentue cette ironie, renforçant la critique volterienne de l'hypocrisie sociale et religieuse.

La dérision et la caricature

Voltaire se sert également de la dérision pour ridiculiser les personnages et les systèmes qu'il critique. Le personnage de Vanderdendur est une caricature de l'avare sans scrupules, symbole des travers du capitalisme mercantile. De même, les situations absurdes auxquelles Candide est confronté soulignent le ridicule des 'raisons' de l'esclavage et d'autres injustices.

A retenir :

Dans le chapitre 19 de 'Candide', Voltaire poursuit sa critique de l'optimisme en confrontant son personnage principal à des injustices flagrantes, comme l'esclavage et la corruption. Il utilise l'ironie et la dérision pour dénoncer l'hypocrisie et les incohérences des valeurs européennes des Lumières, en particulier face à la traite négrière. Ce chapitre illustre la capacité de Voltaire à mêler humour et indignation pour faire passer des messages philosophiques et politiques forts.
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