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Uvéites

Définition

Uvéite
L'uvéite est une inflammation de l'uvée, la couche intermédiaire de l'œil qui comprend l'iris, le corps ciliaire et la choroïde.

Les différentes formes d'uvéites

Les uvéites sont classées en fonction de leur localisation anatomique.

On distingue principalement :

  • Les uvéites antérieures impliquent l'iris et parfois le corps ciliaire (aussi appelées iridocyclites).
  • Les uvéites intermédiaires affectent principalement le corps ciliaire et la périphérie de la rétine.
  • Les uvéites postérieures touchent la choroïde et la rétine.
  • Les panuvéites concernent l'ensemble de l'uvée.

Causes et facteurs de risque

On distingue souvent les uvéites infectieuses des uvéites non-infectieuses (idiopathiques, MAI ou traumatiques)

Symptômes et diagnostic

Les symptômes de l'uvéite varient selon la forme et la gravité de la maladie. Ils peuvent inclure une douleur oculaire, une rougeur, une BAV, des myodésopsies (mouches volantes), et une photophobie. Le diagnostic repose sur un examen ophtalmologique complet, complété par des examens complémentaires comme la tomographie en cohérence optique, des angiographies, ou des analyses de laboratoire pour identifier d'éventuelles causes sous-jacentes.

Uvéites antérieurs

Formes les plus fréquentes

Clinique : Œil rouge, BAV et douleurs profondes d'intensité modérée avec irradiation sus-orbitaire.

Lampe à fente : injection ciliaire périkératique, transparence cornéenne normale, myosis relatif, +/- adhérences inflammatoires (synéchies iridocristaliennes ou postérieurs) responsable de déformation pupillaire (visible à la dilatation ++), phénomène de Tyndall (protéines / c inflammatoires dans l'humeur aqueuse), précipités rétro-cornéens (rétrodescemétiques) fin ou granuleux orientent le diagnostic.

Examen du segment postérieur SYSTÉMATIQUE par l'étude du vitré et du FO pour dépister une uvéite postérieur associée.

Enquête étiologique :

  • SpA et terrain HLA B27 + : première cause d'uvéite antérieur aiguë, synéchies et hypopion ++ récidivante et à bascule mais de bon pronostic !
  • Uvéite herpétique : cause infectieuse la + fréquente, suspectée devant ATCD d'herpès occulaire, d'uvéite hypertonique ou atrophie sectorielle de l'iris.
  • Arthrite juvénile idiopathique : principale cause d'uvéite anterieur chez l'enfant, souvent chronique et complications fréquentes.
  • Sarcoïdose : dépôts rétrodescemétiques granulomateux + nodules iriens, souvent associées à uvéite postérieur (panuvéite)
  • Behçet : uvéite antérieur récidivante à hypopion souvent associée à une atteinte postérieur type hyalite ou vascularite rétinienne.
  • Cyclite chronique de Fuchs : uvéite à ŒIL BLANC, non synéchiante, avec précipités rétro-cornéens spiculés, souvent compliquée de cataracte et glaucome.
  • Sd de Posner-Schlossman : crises glaucomato-cyclitiques récurentes et violentes (hypertensives), origine virale

Uvéites postérieurs

Atteintes de la choroïde (choroïdite) ou de la rétine (rétinite) ou les deux associées.

La gravité réside dans le risque d'atteinte maculaire, vasculaire ou papillaire irrémédiable.

Si uniquement postérieur : ŒIL BLANC ++

Clinique : myodésopsies et BAV sont les symptômes les + fréquents.

Paraclinique : FO après dilatation permet la confirmation diagnostique et faire l'inventaire des lésions/complications.

Enquête étiologique :

  • Toxoplasmose : rétinochoroïdite toxoplasmique = étiologie d'uvéite la + fréquente ! Le plus souvent acquise (peut être congénitale) risque de récidive tout au long de la vie.
  • Infections postérieurs à herpès virus : rares mais GRAVES, nécroses rétiniennes aiguës à HSV ou à VZV souvent bruyantes avec oeil rouge douloureux + rétinites à CMV possibles chez les ID.
  • Syphilis : tableaux divers.
  • Bartonellose : neurorétinite (image d'étoile maculaire)
  • Toxocarose : rare ++ contact des chiens/chats et enfants, granulome rétinien.
  • Rickettioses : rétinites multifocales.
  • Sarcoïdose et Behçet
  • Attention au sujet âgé chez qui un tableau de hyalite dense doit faire évoquer un lymphome occulo-cérébral primitif (prélèvement vitréen)

Traitement de l'uvéite

Le traitement de l'uvéite antérieure (ou composante antérieure d'une panuvéite) repose sur :

  • traitement local SYSTEMATIQUE : collyres mydriatiques (traitement ou prévention des synéchies postérieures) et collyres corticoïdes (+ pommade pour la nuit)
  • Traitement de l'infection ou PEC globale de la maladie causale.

Un suivi ophtalmologique régulier est essentiel pour adapter le traitement et prévenir les complications potentiellement graves.


Uvéites

Définition

Uvéite
L'uvéite est une inflammation de l'uvée, la couche intermédiaire de l'œil qui comprend l'iris, le corps ciliaire et la choroïde.

Les différentes formes d'uvéites

Les uvéites sont classées en fonction de leur localisation anatomique.

On distingue principalement :

  • Les uvéites antérieures impliquent l'iris et parfois le corps ciliaire (aussi appelées iridocyclites).
  • Les uvéites intermédiaires affectent principalement le corps ciliaire et la périphérie de la rétine.
  • Les uvéites postérieures touchent la choroïde et la rétine.
  • Les panuvéites concernent l'ensemble de l'uvée.

Causes et facteurs de risque

On distingue souvent les uvéites infectieuses des uvéites non-infectieuses (idiopathiques, MAI ou traumatiques)

Symptômes et diagnostic

Les symptômes de l'uvéite varient selon la forme et la gravité de la maladie. Ils peuvent inclure une douleur oculaire, une rougeur, une BAV, des myodésopsies (mouches volantes), et une photophobie. Le diagnostic repose sur un examen ophtalmologique complet, complété par des examens complémentaires comme la tomographie en cohérence optique, des angiographies, ou des analyses de laboratoire pour identifier d'éventuelles causes sous-jacentes.

Uvéites antérieurs

Formes les plus fréquentes

Clinique : Œil rouge, BAV et douleurs profondes d'intensité modérée avec irradiation sus-orbitaire.

Lampe à fente : injection ciliaire périkératique, transparence cornéenne normale, myosis relatif, +/- adhérences inflammatoires (synéchies iridocristaliennes ou postérieurs) responsable de déformation pupillaire (visible à la dilatation ++), phénomène de Tyndall (protéines / c inflammatoires dans l'humeur aqueuse), précipités rétro-cornéens (rétrodescemétiques) fin ou granuleux orientent le diagnostic.

Examen du segment postérieur SYSTÉMATIQUE par l'étude du vitré et du FO pour dépister une uvéite postérieur associée.

Enquête étiologique :

  • SpA et terrain HLA B27 + : première cause d'uvéite antérieur aiguë, synéchies et hypopion ++ récidivante et à bascule mais de bon pronostic !
  • Uvéite herpétique : cause infectieuse la + fréquente, suspectée devant ATCD d'herpès occulaire, d'uvéite hypertonique ou atrophie sectorielle de l'iris.
  • Arthrite juvénile idiopathique : principale cause d'uvéite anterieur chez l'enfant, souvent chronique et complications fréquentes.
  • Sarcoïdose : dépôts rétrodescemétiques granulomateux + nodules iriens, souvent associées à uvéite postérieur (panuvéite)
  • Behçet : uvéite antérieur récidivante à hypopion souvent associée à une atteinte postérieur type hyalite ou vascularite rétinienne.
  • Cyclite chronique de Fuchs : uvéite à ŒIL BLANC, non synéchiante, avec précipités rétro-cornéens spiculés, souvent compliquée de cataracte et glaucome.
  • Sd de Posner-Schlossman : crises glaucomato-cyclitiques récurentes et violentes (hypertensives), origine virale

Uvéites postérieurs

Atteintes de la choroïde (choroïdite) ou de la rétine (rétinite) ou les deux associées.

La gravité réside dans le risque d'atteinte maculaire, vasculaire ou papillaire irrémédiable.

Si uniquement postérieur : ŒIL BLANC ++

Clinique : myodésopsies et BAV sont les symptômes les + fréquents.

Paraclinique : FO après dilatation permet la confirmation diagnostique et faire l'inventaire des lésions/complications.

Enquête étiologique :

  • Toxoplasmose : rétinochoroïdite toxoplasmique = étiologie d'uvéite la + fréquente ! Le plus souvent acquise (peut être congénitale) risque de récidive tout au long de la vie.
  • Infections postérieurs à herpès virus : rares mais GRAVES, nécroses rétiniennes aiguës à HSV ou à VZV souvent bruyantes avec oeil rouge douloureux + rétinites à CMV possibles chez les ID.
  • Syphilis : tableaux divers.
  • Bartonellose : neurorétinite (image d'étoile maculaire)
  • Toxocarose : rare ++ contact des chiens/chats et enfants, granulome rétinien.
  • Rickettioses : rétinites multifocales.
  • Sarcoïdose et Behçet
  • Attention au sujet âgé chez qui un tableau de hyalite dense doit faire évoquer un lymphome occulo-cérébral primitif (prélèvement vitréen)

Traitement de l'uvéite

Le traitement de l'uvéite antérieure (ou composante antérieure d'une panuvéite) repose sur :

  • traitement local SYSTEMATIQUE : collyres mydriatiques (traitement ou prévention des synéchies postérieures) et collyres corticoïdes (+ pommade pour la nuit)
  • Traitement de l'infection ou PEC globale de la maladie causale.

Un suivi ophtalmologique régulier est essentiel pour adapter le traitement et prévenir les complications potentiellement graves.

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