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Une Charogne - Baudelaire

  • La charogne est remplacée par la périphrase “les formes” ou par la métaphore “ébauche” 

Le poète compare la charogne au dessin d’une peinture car il lui permet, en parlant d’elle, qu’elle ne disparaisse jamais réellement comme elle le fait devant ces yeux 

 

D. Retour à une réalité prosaïque (v33-v36) 

 

  • Retour à une réalité plus pragmatique → complément circonstanciel de lieu → “derrière les rochers” 
  • Contraste avec ce qui précède → charogne rendu belle face à la chienne qui veut juste la manger 
  • Le verbe “nous” et le participe présent “épiant” → la chienne regarde le couple et la charogne 

 

III. Le "memento mori" adressée à la femme aimée : la poésie comme trace de la moralité humaine

A. Adresse à la femme aimée et rappelle qu'elle mourra : contraste entre ces apostrophes pleines d'affection et comparaison de la femme à l'horreur du cadavre (v37-v44) 

 

  • Série d’apostrophes hyperboliques à la femme aimée “étoile de mes yeux”, “soleil de ma nature”, “mon ange”, “ma passion” + Déterminant → “mon”, “ma” + Exclamation → “la reine des grâces” + Insistance → pronom → “vous” 
  • Adverbe → “et pourtant” → Comparaison de la femme aimée avec la charogne pour lui rappeler sa mort prochaine (memento mori) + Confirmation avec le “oui” 
  • Comparaison à l’aide de rimes et de diérèses → “passion” et “infection” → le poète semble prendre du plaisir en insistant sur cette comparaison 

 

B. Erotisation de la mort (v45-47) 

 

  • Transformation de l’action de pourrir par un acte charnel → subordonnée relative → “qui vous mangera de baisers” 

 

C. Oubli de la femme et célébration des pouvoirs du poète qui peut rendre les choses mortelles immortelles (v48-v50) 

 

  • Retour à la première personne → “je” → retour au poète et oubli de la femme → il lui demande de dire aux larves qu’elle croisera quand elle sera morte, que le souvenir de la femme qu’elle était et de l’amour que lui portait Baudelaire sont conservés grâce à l’écriture 
  • Expression → “forme et essence divine” → les pouvoirs du poète sont divin


Conclusion :


En détournant le thème habituel de la promenade amoureuse, Baudelaire surprend le lecteur et transforme une scène choquante en un poème à la fois étrange et beau. Grâce à des images fortes et originales, il décrit la décomposition d’un cadavre de manière presque artistique. Il montre ainsi que même ce qui est laid ou répugnant peut devenir matière à poésie. À travers cette charogne, il nous pousse à réfléchir sur le temps qui passe, la mort, mais aussi sur la force de la poésie. Car si le corps meurt, le souvenir, lui, peut survivre grâce à l’art. Ce poème est donc une méditation sur la mort, mais aussi un hommage au pouvoir éternel de la création poétique. Cette réflexion sur la mort et le pouvoir de la poésie fait écho au sonnet « Quand vous serez bien vieille » de Pierre de Ronsard, où le poète invite sa muse à penser à lui lorsqu’elle sera vieille et oubliée. Là aussi, l’écriture devient un moyen de défier le temps et de préserver la mémoire de l’amour par la poésie.







Une Charogne - Baudelaire

  • La charogne est remplacée par la périphrase “les formes” ou par la métaphore “ébauche” 

Le poète compare la charogne au dessin d’une peinture car il lui permet, en parlant d’elle, qu’elle ne disparaisse jamais réellement comme elle le fait devant ces yeux 

 

D. Retour à une réalité prosaïque (v33-v36) 

 

  • Retour à une réalité plus pragmatique → complément circonstanciel de lieu → “derrière les rochers” 
  • Contraste avec ce qui précède → charogne rendu belle face à la chienne qui veut juste la manger 
  • Le verbe “nous” et le participe présent “épiant” → la chienne regarde le couple et la charogne 

 

III. Le "memento mori" adressée à la femme aimée : la poésie comme trace de la moralité humaine

A. Adresse à la femme aimée et rappelle qu'elle mourra : contraste entre ces apostrophes pleines d'affection et comparaison de la femme à l'horreur du cadavre (v37-v44) 

 

  • Série d’apostrophes hyperboliques à la femme aimée “étoile de mes yeux”, “soleil de ma nature”, “mon ange”, “ma passion” + Déterminant → “mon”, “ma” + Exclamation → “la reine des grâces” + Insistance → pronom → “vous” 
  • Adverbe → “et pourtant” → Comparaison de la femme aimée avec la charogne pour lui rappeler sa mort prochaine (memento mori) + Confirmation avec le “oui” 
  • Comparaison à l’aide de rimes et de diérèses → “passion” et “infection” → le poète semble prendre du plaisir en insistant sur cette comparaison 

 

B. Erotisation de la mort (v45-47) 

 

  • Transformation de l’action de pourrir par un acte charnel → subordonnée relative → “qui vous mangera de baisers” 

 

C. Oubli de la femme et célébration des pouvoirs du poète qui peut rendre les choses mortelles immortelles (v48-v50) 

 

  • Retour à la première personne → “je” → retour au poète et oubli de la femme → il lui demande de dire aux larves qu’elle croisera quand elle sera morte, que le souvenir de la femme qu’elle était et de l’amour que lui portait Baudelaire sont conservés grâce à l’écriture 
  • Expression → “forme et essence divine” → les pouvoirs du poète sont divin


Conclusion :


En détournant le thème habituel de la promenade amoureuse, Baudelaire surprend le lecteur et transforme une scène choquante en un poème à la fois étrange et beau. Grâce à des images fortes et originales, il décrit la décomposition d’un cadavre de manière presque artistique. Il montre ainsi que même ce qui est laid ou répugnant peut devenir matière à poésie. À travers cette charogne, il nous pousse à réfléchir sur le temps qui passe, la mort, mais aussi sur la force de la poésie. Car si le corps meurt, le souvenir, lui, peut survivre grâce à l’art. Ce poème est donc une méditation sur la mort, mais aussi un hommage au pouvoir éternel de la création poétique. Cette réflexion sur la mort et le pouvoir de la poésie fait écho au sonnet « Quand vous serez bien vieille » de Pierre de Ronsard, où le poète invite sa muse à penser à lui lorsqu’elle sera vieille et oubliée. Là aussi, l’écriture devient un moyen de défier le temps et de préserver la mémoire de l’amour par la poésie.






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