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TROUBLES DE L’ÉQUILIBRE ET DE LA MARCHE CHEZ LA PERSONNE ÂGÉE

1. Les chutes chez la personne âgée

Définitions

  • Selon l’OMS : fait de se retrouver involontairement sur le sol ou dans une position inférieure à celle de départ.
  • Fréquence :
  • 30 % des personnes > 65 ans tombent chaque année.
  • 50 % des personnes > 85 ans.
  • Un tiers des chuteurs retombent dans l’année.
  • Conséquences :
  • 10-20 % : traumatiques (fractures, hématomes).
  • 20-30 % : syndromes post-chute (immobilisation, anxiété).
  • 125 000 hospitalisations et 10 000 décès par an en France chez les > 65 ans.

Conséquences physiques et psychologiques

  1. Physiques :
  • Fractures (hanche, poignet, vertèbres).
  • Hématomes, plaies.
  • Déclin fonctionnel et dépendance.
  1. Psychologiques :
  • Syndrome post-chute (peur de tomber, isolement social).
  • Dépression et anxiété.

Marqueurs de fragilité

  • Réduction de l’autonomie fonctionnelle.
  • Multiplication des hospitalisations.
  • Risque accru d’institutionnalisation (40 % des motifs).


2. Étiologie des chutes

Facteurs intrinsèques

  1. Liés au vieillissement :
  • Réduction de la force musculaire.
  • Déficits neurosensoriels (vision, audition).
  • Troubles de la marche et de l’équilibre.
  1. Pathologies associées :
  • Neurologiques : AVC, Parkinson, neuropathies.
  • Orthopédiques : arthrose, déformations podologiques.
  • Cardiovasculaires : hypotension orthostatique, syncope.
  • Métaboliques : dénutrition, hypoglycémie.
  1. Iatrogénie :
  • Polymédication (> 5 médicaments).
  • Psychotropes, antihypertenseurs, diurétiques.

Facteurs extrinsèques

  • Environnement inadapté : tapis, escaliers, éclairage insuffisant.
  • Chaussures inappropriées.
  • Obstacles domestiques.

3. Diagnostic des troubles de l’équilibre et de la marche

Anamnèse

  • Contexte de la chute : localisation, moment, activité.
  • Symptômes précurseurs : vertige, faiblesse, perte de conscience.
  • Historique : fréquence des chutes, conséquences physiques et psychologiques.

Examen clinique

  • Évaluation neurologique : réflexes, coordination, sensibilité.
  • Examen ostéoarticulaire : recherche d’arthrose, déformations.
  • Évaluation cardiovasculaire : hypotension orthostatique, rythme cardiaque.
  • Test visuel et auditif : déficites sensoriels.

Tests fonctionnels

  1. Timed Up and Go Test : > 10 secondes = risque accru.
  2. Appui unipodal : < 5 secondes = indicateur de faiblesse musculaire.
  3. Stop Walking When Talking Test : évaluation de la double tâche.

4. Prise en charge et prévention

Approche multidisciplinaire

  1. Médicale :
  • Révision des traitements (éviter la polymédication).
  • Correction des déficits sensoriels (lunettes, audioprothèses).
  1. Rééducation fonctionnelle :
  • Renforcement musculaire.
  • Exercices d’équilibre.
  1. Adaptation environnementale :
  • Éclairage suffisant.
  • Élimination des obstacles.
  • Installation de barres d’appui.

Prévention secondaire

  • Identification des patients à risque.
  • Éducation des patients et de leur entourage.
  • Surveillance régulière (suivi médical, kinésithérapie).




TROUBLES DE L’ÉQUILIBRE ET DE LA MARCHE CHEZ LA PERSONNE ÂGÉE

1. Les chutes chez la personne âgée

Définitions

  • Selon l’OMS : fait de se retrouver involontairement sur le sol ou dans une position inférieure à celle de départ.
  • Fréquence :
  • 30 % des personnes > 65 ans tombent chaque année.
  • 50 % des personnes > 85 ans.
  • Un tiers des chuteurs retombent dans l’année.
  • Conséquences :
  • 10-20 % : traumatiques (fractures, hématomes).
  • 20-30 % : syndromes post-chute (immobilisation, anxiété).
  • 125 000 hospitalisations et 10 000 décès par an en France chez les > 65 ans.

Conséquences physiques et psychologiques

  1. Physiques :
  • Fractures (hanche, poignet, vertèbres).
  • Hématomes, plaies.
  • Déclin fonctionnel et dépendance.
  1. Psychologiques :
  • Syndrome post-chute (peur de tomber, isolement social).
  • Dépression et anxiété.

Marqueurs de fragilité

  • Réduction de l’autonomie fonctionnelle.
  • Multiplication des hospitalisations.
  • Risque accru d’institutionnalisation (40 % des motifs).


2. Étiologie des chutes

Facteurs intrinsèques

  1. Liés au vieillissement :
  • Réduction de la force musculaire.
  • Déficits neurosensoriels (vision, audition).
  • Troubles de la marche et de l’équilibre.
  1. Pathologies associées :
  • Neurologiques : AVC, Parkinson, neuropathies.
  • Orthopédiques : arthrose, déformations podologiques.
  • Cardiovasculaires : hypotension orthostatique, syncope.
  • Métaboliques : dénutrition, hypoglycémie.
  1. Iatrogénie :
  • Polymédication (> 5 médicaments).
  • Psychotropes, antihypertenseurs, diurétiques.

Facteurs extrinsèques

  • Environnement inadapté : tapis, escaliers, éclairage insuffisant.
  • Chaussures inappropriées.
  • Obstacles domestiques.

3. Diagnostic des troubles de l’équilibre et de la marche

Anamnèse

  • Contexte de la chute : localisation, moment, activité.
  • Symptômes précurseurs : vertige, faiblesse, perte de conscience.
  • Historique : fréquence des chutes, conséquences physiques et psychologiques.

Examen clinique

  • Évaluation neurologique : réflexes, coordination, sensibilité.
  • Examen ostéoarticulaire : recherche d’arthrose, déformations.
  • Évaluation cardiovasculaire : hypotension orthostatique, rythme cardiaque.
  • Test visuel et auditif : déficites sensoriels.

Tests fonctionnels

  1. Timed Up and Go Test : > 10 secondes = risque accru.
  2. Appui unipodal : < 5 secondes = indicateur de faiblesse musculaire.
  3. Stop Walking When Talking Test : évaluation de la double tâche.

4. Prise en charge et prévention

Approche multidisciplinaire

  1. Médicale :
  • Révision des traitements (éviter la polymédication).
  • Correction des déficits sensoriels (lunettes, audioprothèses).
  1. Rééducation fonctionnelle :
  • Renforcement musculaire.
  • Exercices d’équilibre.
  1. Adaptation environnementale :
  • Éclairage suffisant.
  • Élimination des obstacles.
  • Installation de barres d’appui.

Prévention secondaire

  • Identification des patients à risque.
  • Éducation des patients et de leur entourage.
  • Surveillance régulière (suivi médical, kinésithérapie).



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