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Troubles de l'attachement

Signes cliniques d’une problématique d’attachement

Chez les jeunes enfants :

- Pleurs excessifs

- Rejet du contact physique

- Perturbations du sommeil

- Évitement du contact visuel

- Besoin de contrôle

- Crises de colères


Chez l’adolescent :

- Faible estime de soi

- Opposition à l’autorité

- Difficultés scolaires

- Agressivité et violence

- Difficulté à discerner le bien du mal


Quels enjeux cette théorie peut apporter dans les approches thérapeutiques ? - L’alliance thérapeutique

I.                Définition de l’attachement


L’attachement c’est quoi ? 

Besoin social de : rentrer en relation avec autrui et de protection et sécurité.

Base interne de sécurité : nécessaire pour s’ouvrir au monde et à la socialisation.

Sécurité donnée par : à la fois les figures d’attachement attentives aux besoins et protections. Puis, grâce à tout ce qu’on a appris dans l’enfance, basé sur nos cmpts rassurants. 

Modèle interne opérant : les représentations mentales qu’on a de soi et des autres qu’on a pu former grâce à nos figures d’attachement, influencent nos interactions futures. 

Un bon attachement permet : d’unifier le besoin de protection, la régulation émotionnelle et les processus de mentalisation. 


Le rôle du parent : 

Réponse de façon prévisible, 

+ Cohérente

+ Chaleureuse aux cmpts,

+ Besoins, 

+ Et manifestations affectives de l’enfant

= permet une relation sécurisante avec lui. 


Sensibilité du parent : 

-        Détection des signaux.

-        Interprétation juste.

-        Réponse appropriée.

-        Réactivité rapide. 


Besoin primaire de l’enfant : la réassurance. 


Signes d’attachement chez l’adulte :

-        = permet une relation sécurisante avec lui.: modèle de soi et autres positif (+ +)

-        Préoccupé : modèle de soi négatif et autres positifs (- +).

-        Détaché : modèle de soi positif et autres négatifs (+ -).

-        Craintif : modèle de soi négatif et autres négatifs (- -).

Comment le système d’attachement se déclenche-t-il en réponse à une menace chez le sujet ?

Ø  Si perception d’une menace ® activation du sys. d’attachement dans une situation de stress ++. 

Ø  Réponse face à cette menace ® stratégies d’attachement : hyperactivation ou désactivation ® permettant de réguler les émotions. 


Hormones impliquées dans le processus d’attachement, circuit de la peur et du plaisir ?

Ø  Ocytocine ® confiance, empathie, générosité, sexualité, social et réactivité aux stress. 

Ø  Vasopressine ® régulation des cmpts sociaux et reproductifs : impact sur la formation des liens affectifs. 


Attachement prénatal

Liens entre :

Ø  Attachement prénatal et post-natal.

Ø  Qualité d’attachement prénatal et DPP chez la femme.

Ø  Attachement pdt la grossesse et impact sur le dvp néonatal : ↘ compétences cognitives et sociales du bébé. 

+ Le type d'attachement d'un parent pendant la grossesse prédit celui du bébé après un an.


II.              Troubles de l’attachement


Lien entre événements traumatiques et développement des troubles de l'attachement : 

Ø  Expériences d’adversité (violences, négligences et stress)

Ø  Critères objectifs (code pénal) et subjectifs (perception et gravité) = influence sur la perception des relations et environnement de l’enfant.

Ø  Traumatismes.

Ø  Environnement insécurisant. 


Troubles de l’attachement : 

Signes précurseurs, 

® Chez l’enfant : 

-        Pleurs ++ sans raison identifiées. 

-        Rejet contact physique. 

-        Sommeil perturbé. 

-        Ne fixe pas l’interlocuteur dans les yeux. 

-        Besoin de contrôle ++.

-        Crises de colères ++.


® À l’adolescence :

-        Faible estime de soi. 

-        Opposition à l’autorité.

-        Difficultés scolaires. 

-        Agressivité, violences (verbales & physiques).

-        Limites entre bien et mal floues. 


Qu'est-ce qui caractérise la désorganisation de l'attachement ?

-        Manque de protection de la part des parents. 

-        Parents maltraitants.


Désorganisation de l'attachement = conflit entre les systèmes d'attachement et de défense, perturbant les stratégies de contrôle émotionnel et la capacité de mentalisation. Conflit entre le besoin de proximité et la peur de la perdre


Phobie de l’attachement = Peur de la proximité émotionnelle et du lien affectif.

Phobie de la perte d’attachement : Peur de l’abandon ou de l’éloignement. 


Troubles de l’attachement (en lien avec traumatisme ou facteurs de stress) : 

  • Trouble de l’adaptation : symptomes émotionnels ou cmpts en réponse à un facteur de stress identifiable + détresse excessive ou altération importante du fonctionnement. 
  • Désinhibition du contact social : approche excessive et inappropriée d’inconnus, cmpts familiers, Ø de réticence ® qu’on retrouve chez des enfants carencés en soins ou changements fréquents de figures d’attachement. 
  • Trouble réactionnel de l’attachement : comportements de sociabilité́ indiscriminée et d’attachement désinhibé́. Affection excessive et inappropriée envers des gens lambda.
  • PTSD

 

Troubles du non-attachement : 

  • Retrait émotionnel (=trouble réactionnel de l’attachement).
  • Sociabilité indiscriminée (trouble de l’engagement social désinhibé). 


III. Les ≠ thérapies en lien avec l’attachement


Thérapies parents-enfants

Unité parents-enfants en psychiatrie : cadre sécurisant pour restaurer les interactions d'attachement perturbées par des pathologies mentales. But : soutien du processus de devenir parent et la création de liens sécurisants. 


Intervention Canadienne (Tarabulsy) : améliorer la sécurité relationnelle et régulation émotionnelle + travailler sur la sensibilité des parents envers leur enfant. Intervention de courte durée (6-12 rencontres). Objectifs : la compréhension des signaux de l’enfant et l’adaptation des réponses parentales.

 

Attachement et violences conjugales :

-        Impact des violences : stress ++, besoin accru d'attachement, mais les parents sont incapables de répondre, menant à une insécurité d'attachement.

-        Troubles de l'attachement : La violence conjugale affecte les besoins psychologiques, affectifs, et sociaux de l’enfant, créant des conflits de loyauté et de protection.

-        Thérapie parents-enfants en contexte de violences conjugales : 

Þ    Soutient les mères dans leur rôle parental. 

Þ    Renforce la relation mère-enfant. 

Þ    Favorise la régulation émotionnelle pour améliorer l'attachement.


Thérapies pour les enfants

-        Objectifs : Atténuer les effets du trauma, améliorer la régulation émotionnelle de l’enfant et de la famille, et activer les ressources internes et externes de l’enfant pour une stabilisation durable.

-        Ressources internes : Ce que tu as déjà en toi pour aller mieux ou encore ce que tu peux faire seul par exemple : souvenirs agréables, qualité, confiance en soi, croyances qu’on a de nous-même, capacité d’affirmation, compétence en régulation émotionnelles, lieu-sûr (sentir, entendre et ressentir, pour se connecter à son lieu sûr + Donner un nom au lieu sûr (l’idée étant d’avoir le mot déclencheur du lieu sur)).

Ressources externes : Figure d’attachement, activités : sport, jeux, lecture, dessin, musique, manger…

 Fenêtre de tolérance : État optimal pour gérer les émotions, entre hyperactivation (angoisse) et hypoactivation (déconnexion).

-  Stabilisation : Respiration diaphragmatique, cohérence cardiaque. 


Approche Belge (Seron) : 

- Travail sur l’expression des émotions, le corps, narratif (attribution de sens aux évènements). 

- Compréhension de la dynamique dans lequel on était pris.

- Estime personnelle. 


Outils pour travailler les émotions et l’estime de soi :

-        Outils pour les émotions : Ribambelle, bulles de bandes dessinées, boîte à colère, roue de la colère, pêche aux émotions.

-        Outils pour la dynamique relationnelle : Livre des contes, Body mapping, génogramme imaginaire.

-        Outils pour l’estime de soi : Cahier des habiletés, lettre à soi-même.

-        Outils pour le récit : Ligne de vie, jeu de l’oie systémique.

 

Thérapies pour adolescents

-        Sécurité de l’adolescent : La continuité de l'attachement, la régulation émotionnelle, et les relations positives avec les figures d'attachement sont essentielles.

-        Éléments clés : Capacité cognitive, autonomie, relations amicales et amoureuses.

-        Thérapies :

Þ    Hospitalisation séquentielle : Préserve l'exploration personnelle tout en travaillant sur les troubles de l'attachement.

Þ    Thérapies de groupe et familiales : Prise en compte des relations familiales, autoévaluation des représentations d'attachement, travail avec les sous-systèmes familiaux.

Þ    Groupes thérapeutiques parents/enfants : Soutient les dynamiques familiales, y compris la relation avec les pères.

Styles d'attachement chez l'enfant


Troubles de l'attachement

Signes cliniques d’une problématique d’attachement

Chez les jeunes enfants :

- Pleurs excessifs

- Rejet du contact physique

- Perturbations du sommeil

- Évitement du contact visuel

- Besoin de contrôle

- Crises de colères


Chez l’adolescent :

- Faible estime de soi

- Opposition à l’autorité

- Difficultés scolaires

- Agressivité et violence

- Difficulté à discerner le bien du mal


Quels enjeux cette théorie peut apporter dans les approches thérapeutiques ? - L’alliance thérapeutique

I.                Définition de l’attachement


L’attachement c’est quoi ? 

Besoin social de : rentrer en relation avec autrui et de protection et sécurité.

Base interne de sécurité : nécessaire pour s’ouvrir au monde et à la socialisation.

Sécurité donnée par : à la fois les figures d’attachement attentives aux besoins et protections. Puis, grâce à tout ce qu’on a appris dans l’enfance, basé sur nos cmpts rassurants. 

Modèle interne opérant : les représentations mentales qu’on a de soi et des autres qu’on a pu former grâce à nos figures d’attachement, influencent nos interactions futures. 

Un bon attachement permet : d’unifier le besoin de protection, la régulation émotionnelle et les processus de mentalisation. 


Le rôle du parent : 

Réponse de façon prévisible, 

+ Cohérente

+ Chaleureuse aux cmpts,

+ Besoins, 

+ Et manifestations affectives de l’enfant

= permet une relation sécurisante avec lui. 


Sensibilité du parent : 

-        Détection des signaux.

-        Interprétation juste.

-        Réponse appropriée.

-        Réactivité rapide. 


Besoin primaire de l’enfant : la réassurance. 


Signes d’attachement chez l’adulte :

-        = permet une relation sécurisante avec lui.: modèle de soi et autres positif (+ +)

-        Préoccupé : modèle de soi négatif et autres positifs (- +).

-        Détaché : modèle de soi positif et autres négatifs (+ -).

-        Craintif : modèle de soi négatif et autres négatifs (- -).

Comment le système d’attachement se déclenche-t-il en réponse à une menace chez le sujet ?

Ø  Si perception d’une menace ® activation du sys. d’attachement dans une situation de stress ++. 

Ø  Réponse face à cette menace ® stratégies d’attachement : hyperactivation ou désactivation ® permettant de réguler les émotions. 


Hormones impliquées dans le processus d’attachement, circuit de la peur et du plaisir ?

Ø  Ocytocine ® confiance, empathie, générosité, sexualité, social et réactivité aux stress. 

Ø  Vasopressine ® régulation des cmpts sociaux et reproductifs : impact sur la formation des liens affectifs. 


Attachement prénatal

Liens entre :

Ø  Attachement prénatal et post-natal.

Ø  Qualité d’attachement prénatal et DPP chez la femme.

Ø  Attachement pdt la grossesse et impact sur le dvp néonatal : ↘ compétences cognitives et sociales du bébé. 

+ Le type d'attachement d'un parent pendant la grossesse prédit celui du bébé après un an.


II.              Troubles de l’attachement


Lien entre événements traumatiques et développement des troubles de l'attachement : 

Ø  Expériences d’adversité (violences, négligences et stress)

Ø  Critères objectifs (code pénal) et subjectifs (perception et gravité) = influence sur la perception des relations et environnement de l’enfant.

Ø  Traumatismes.

Ø  Environnement insécurisant. 


Troubles de l’attachement : 

Signes précurseurs, 

® Chez l’enfant : 

-        Pleurs ++ sans raison identifiées. 

-        Rejet contact physique. 

-        Sommeil perturbé. 

-        Ne fixe pas l’interlocuteur dans les yeux. 

-        Besoin de contrôle ++.

-        Crises de colères ++.


® À l’adolescence :

-        Faible estime de soi. 

-        Opposition à l’autorité.

-        Difficultés scolaires. 

-        Agressivité, violences (verbales & physiques).

-        Limites entre bien et mal floues. 


Qu'est-ce qui caractérise la désorganisation de l'attachement ?

-        Manque de protection de la part des parents. 

-        Parents maltraitants.


Désorganisation de l'attachement = conflit entre les systèmes d'attachement et de défense, perturbant les stratégies de contrôle émotionnel et la capacité de mentalisation. Conflit entre le besoin de proximité et la peur de la perdre


Phobie de l’attachement = Peur de la proximité émotionnelle et du lien affectif.

Phobie de la perte d’attachement : Peur de l’abandon ou de l’éloignement. 


Troubles de l’attachement (en lien avec traumatisme ou facteurs de stress) : 

  • Trouble de l’adaptation : symptomes émotionnels ou cmpts en réponse à un facteur de stress identifiable + détresse excessive ou altération importante du fonctionnement. 
  • Désinhibition du contact social : approche excessive et inappropriée d’inconnus, cmpts familiers, Ø de réticence ® qu’on retrouve chez des enfants carencés en soins ou changements fréquents de figures d’attachement. 
  • Trouble réactionnel de l’attachement : comportements de sociabilité́ indiscriminée et d’attachement désinhibé́. Affection excessive et inappropriée envers des gens lambda.
  • PTSD

 

Troubles du non-attachement : 

  • Retrait émotionnel (=trouble réactionnel de l’attachement).
  • Sociabilité indiscriminée (trouble de l’engagement social désinhibé). 


III. Les ≠ thérapies en lien avec l’attachement


Thérapies parents-enfants

Unité parents-enfants en psychiatrie : cadre sécurisant pour restaurer les interactions d'attachement perturbées par des pathologies mentales. But : soutien du processus de devenir parent et la création de liens sécurisants. 


Intervention Canadienne (Tarabulsy) : améliorer la sécurité relationnelle et régulation émotionnelle + travailler sur la sensibilité des parents envers leur enfant. Intervention de courte durée (6-12 rencontres). Objectifs : la compréhension des signaux de l’enfant et l’adaptation des réponses parentales.

 

Attachement et violences conjugales :

-        Impact des violences : stress ++, besoin accru d'attachement, mais les parents sont incapables de répondre, menant à une insécurité d'attachement.

-        Troubles de l'attachement : La violence conjugale affecte les besoins psychologiques, affectifs, et sociaux de l’enfant, créant des conflits de loyauté et de protection.

-        Thérapie parents-enfants en contexte de violences conjugales : 

Þ    Soutient les mères dans leur rôle parental. 

Þ    Renforce la relation mère-enfant. 

Þ    Favorise la régulation émotionnelle pour améliorer l'attachement.


Thérapies pour les enfants

-        Objectifs : Atténuer les effets du trauma, améliorer la régulation émotionnelle de l’enfant et de la famille, et activer les ressources internes et externes de l’enfant pour une stabilisation durable.

-        Ressources internes : Ce que tu as déjà en toi pour aller mieux ou encore ce que tu peux faire seul par exemple : souvenirs agréables, qualité, confiance en soi, croyances qu’on a de nous-même, capacité d’affirmation, compétence en régulation émotionnelles, lieu-sûr (sentir, entendre et ressentir, pour se connecter à son lieu sûr + Donner un nom au lieu sûr (l’idée étant d’avoir le mot déclencheur du lieu sur)).

Ressources externes : Figure d’attachement, activités : sport, jeux, lecture, dessin, musique, manger…

 Fenêtre de tolérance : État optimal pour gérer les émotions, entre hyperactivation (angoisse) et hypoactivation (déconnexion).

-  Stabilisation : Respiration diaphragmatique, cohérence cardiaque. 


Approche Belge (Seron) : 

- Travail sur l’expression des émotions, le corps, narratif (attribution de sens aux évènements). 

- Compréhension de la dynamique dans lequel on était pris.

- Estime personnelle. 


Outils pour travailler les émotions et l’estime de soi :

-        Outils pour les émotions : Ribambelle, bulles de bandes dessinées, boîte à colère, roue de la colère, pêche aux émotions.

-        Outils pour la dynamique relationnelle : Livre des contes, Body mapping, génogramme imaginaire.

-        Outils pour l’estime de soi : Cahier des habiletés, lettre à soi-même.

-        Outils pour le récit : Ligne de vie, jeu de l’oie systémique.

 

Thérapies pour adolescents

-        Sécurité de l’adolescent : La continuité de l'attachement, la régulation émotionnelle, et les relations positives avec les figures d'attachement sont essentielles.

-        Éléments clés : Capacité cognitive, autonomie, relations amicales et amoureuses.

-        Thérapies :

Þ    Hospitalisation séquentielle : Préserve l'exploration personnelle tout en travaillant sur les troubles de l'attachement.

Þ    Thérapies de groupe et familiales : Prise en compte des relations familiales, autoévaluation des représentations d'attachement, travail avec les sous-systèmes familiaux.

Þ    Groupes thérapeutiques parents/enfants : Soutient les dynamiques familiales, y compris la relation avec les pères.

Styles d'attachement chez l'enfant

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