Zone de Texte: Montée en compétence TRAVAUX SOUS TENSION (TST)

Table des matières

IV. Travaux sous tension sur les installations électriques basse tension mesure de prévention mises en œuvre NF C18-505-2-3 : prescriptions particulières pour les opérations sur les batteries d'accumulateurs stationnaires : 21

B. Définition : 22

C. Principe d’organisation du travail : 23

V. Référentielle de formation aux travaux sous tension sur des installations électriques en basse tension (ORG TST) 23

A. Présentation général : 23

B. Cahier de charges des formations initiales des travaux sous tension sur les véhicules ou les engins à motorisation thermique, électrique ou hybride ayant une énergie embarquée : 25

C. Cahier des charges module TST : Travaux sous tension sur les installations électriques industrielles et tertiaires . 26

I. Généralités TST Norme NF C18-505-1

I. Domaine d’application :

Mise en application de la norme NF C18-505-1 généralité de la TST suite au decret du 07/04/2021 pour une mise en application de la norme au 30/06/2023.

II. Les différentes norme TST :

NF C18-505-1 : généralités TST

NF C 18-505-2-1 : TST véhicule et engins a motorisation thermique ; électrique ; hybride

NF C 18-505-2-2 : TST en basse tension sur les installations industriels et tertiaires

NF C 18-505-2-3 : TST en basse tension sur des batterie d’accumulateur stationnaires

Sans les prescriptions de la NF C18-505-1 aucun TST ne peut être effectuer

III. Relation de la TST par rapport à la règlementation :

Décret 2010 : L’employeur définit et met en œuvre les mesures de prévention de façon à supprimer ou a default à réduire autant qu’il est possible le risque d‘origine électrique :

1) Art. R. 4544-4. Du code du travail : Les travaux sont effectués hors tension sauf s’il ressort de l’évaluation des risques que les conditions d’exploitation rendent dangereuse la mise hors tension ou en cas d’impossibilité technique : justificatif de la TST par l’employeur

2) Art. R. 4544-8 du code du travail : Pour la réalisation du TST l’employeur met en œuvre les mesure de prévention qui comprennent compte tenu de l’évaluation des risques :

Responsabilité de l’employeur :

ü La définition des modes opératoires appropriés

ü Le choix des équipements de travail appropriés au conditions et caractéristiques des travaux ainsi que les EPI et les vêtements de travail appropriés aux risques et aux conditions dans lesquelles les travaux sont effectué

ü Ces mesures sont conformes aux normes homologué dans l’arrêté du 07/04/2021 par le ministère du travail et de l’agriculture

ü Arrêté du 07/04/2021 fixant les modalités de réalisation des travaux sous tension sur les installations électriques dans le domaine de la basse tension et les références des normes applicables en TST

A. Définition des termes :

· Nettoyage sous tension : opération sous tension ayant pour seul objectif la mise en état de propreté d’une installation sous tension par élimination des particules, poussières et oxydant pouvant nuire à son bon fonctionnement. Lorsqu’une phase de nettoyage est intégrée a des travaux sous tension, elle doit etre concidéré comme étant du TST et non du nettoyage sous tension

· Shuntage : opération consistant a raccorder un élément conducteur en parallèle d’un appareil, d’un fusible, d’une barrette ou d’une portion d’installation qui permet le remplacement ou le retrait de l’appareil, du fusible ou de la barrette ou le sectionnement de la portion de l’installation, sans interrompre le transit du courant

· Zone d’évolution : volume crée par les gestes volontaires ou involontaires de chaque operateur avec ses outils équipements et matériels pour l’opération concerné

· Dispositif (pour travaux sous tension) élément matériel ou assemblage de ces éléments prévus pour réaliser une fonction requise qui a été spécialement conçus ou adaptée essayé et entretenue pour des travaux sous tension

· Equipement de travail TST : les équipements de TST comprennent les outils, les dispositifs et les équipements. Un équipement TST doit répondre a des critères électriques, mécaniques et a des contraintes utilisations d’utilisation

· Outil a main isolant : matériels fabriqué essentiellement ou totalement en matériaux isolant a l’exception d’inserts en matériaux conducteur qui sont utilisé pour le renforcé mais sans partie accessible

· Outil à main isolé : outil a main réalisé en matériaux conducteur recouvert totalement ou partiellement de matériaux isolants

· Outils à main hybride : outil à main réalisé en matériaux isolant comportant des parties conductrices accessible dans la tête de travail

· Protecteur : rigide ou souple en matériaux isolant et utilisé pour recouvrir de façon amovible les parties conductrices de manières à prévenir tout risque de contact fortuit

· Nappe de propreté : dispositif permettant de déposer proprement les matériels et outillages pou une phase de travail sous tension

B. Les documents (définition) :

· Autorisation de travail sous tension (ATST) : document écrit ou sous forme dématérialisé a durée limité par lequel le chef d’établissement autorise un chargé de travaux a exécuté sous tension un travail défini dans les conditions précises de date et de lieu.

Cette autorisation de travail sous tension doit comprendre :

1) L’identité de l’émetteur et du récepteur

2) La date et l’heure du début des travaux

3) Le lieu d’exécutions des travaux et ses limites

4) La nature des travaux

5) Les dispositions particulières d’exploitation

6) La durée prévisible des travaux

Un avis de fin de travail doit lui être associé avec une possibilité d’associé un avis d’interruption de travail, un avis de restitutions successives ou de remplacement du chargé d’exploitation ou du chargé de travaux.

· Instruction de travaux sous tension (ITST) : document écrit ou sur support dématérialisé ayant pour objet de remplacer sous certaines conditions une ATST en cas de travail répétitif ou de remplacer tout ou partie d’une demande de travail sous tension d’un ordre de travaux sous tension (OTST) ou d’une ATST

· Ordre de travaux sous tension (OTST) : document sous forme écrit ou sur support dématérialisé par lequel un employeur donne un ordre de travail sous tension a un chargé de travaux pour faire exécuté des travaux sous tension

IV. Principe d’organisation du travail :

1) Sur une installation électrique qui dépend de la norme NF C18510 les travaux sous tension doivent être dirigé par un chargé de travaux habilité B2T ou B2N sur équipement électrique qui dépend de la norme NF C18550 les travaux sous tension doivent être diriger par un chargé de travaux habilité B2TL :

ü Les exécutant pour le TST qui dépendent de la norme NF C18510 B1T ou B1N

ü Les exécutant pour le TST qui dépendent de la norme NF C18550 doivent être habilité B1TL

ü Les exécutant doivent être placé sous la responsabilité et la conduite d’un chargé de travaux

A. Etude préparatoire :

Tout travail sous tension fait l’objet d’une étude préparatoire validée par l’employeur cette étude vise notamment à :

ü Délimiter les phases de travail sous tension

ü Estimer leur faisabilité

ü Définir les moyens matériels nécessaires

ü Définir le nombre et la qualification des operateurs

ü Préciser les modes opératoires et toutes conditions d’exécution

ü Tenir compte des conditions d’environnement.

2) Relations entre le chargé de travaux, l’employeur, et le chef d’établissement

B. Travail non répétitif :

Zone de Texte: Employeur Zone de Texte: Chef d’établissement

Zone de Texte: Ordre de travaux sous tension (OTST) Zone de Texte: Autorisation de travail sous tension (ATST)

Zone de Texte: Avis de fin de travail

Zone de Texte: B2T/B2TL
- Début des travaux
- Fin des travaux

C. Travail répétitif :

Zone de Texte: Employeur Zone de Texte: Chef d’établissement

Zone de Texte: Instruction de travail sous tension (ITST) seul Zone de Texte: Ordre de travaux sous tension (OTST)+ ITST

Et/ou

Zone de Texte: Modalité fixées en amont Zone de Texte: B2T/B2TL
- Début des travaux
- Fin des travaux

Zone de Texte: Informe la fin des travaux

Zone de Texte: Avis de fin de travail

Si la nature des travaux à réaliser ne peut être connue avant l’opération, ou que la méthode de travail ne peut pas être définie en amont. Dans ce cas l’ordre de travaux sous tension associé a ITST peut être permanent mais le chargé de travaux doit être en possession d’une demande de travaux qui vaut autorisation d’accès (bon de travail, ordre de service etc.) de son employeur précisant l’opération, le lieu, et l’équipement concerné par la demande. La décision finale doit être confirmée par le chargé de travaux après évaluation, tracée et enregistrée

D. Information a transmettre au cours des travaux sous tension :

ü Impossibilité de réaliser les travaux sous tension :

Si le chargé de travaux se rend compte que le travail ne peut être réalisé sous tension il en informe son employeur. Le chef d’établissement doit être prévenue dans les forme fixées préalablement.

ü Modification du schéma électrique relatif à l’installation ou au véhicule/engin :

Toutes modifications provisoires ou définitive du schéma électrique doit être prévue lors de la préparation du travail et de l’analyse de risques. Si au cours des travaux sous tension une modification s’avérait nécessaire celle-ci ne pourrait être réaliser qu’après l’accord du chef d’établissement et la réalisation d’une nouvelle préparation de travail prenant en compte les risques liés à cette modification

ü Accident : Le chargé de travaux doit immédiatement prévenir son employeur et le chef d’établissement en cas d’accident

ü Interruption de travail : En cas d’interruption de travail le chargé de travaux informe le chef d’établissement de l’état de l’installation

ü A la fin des travaux le chargé de travaux informe le chargé d’exploitation de la fin des travaux (voir tableaux ci-dessus)

V. Préparation de la zone de travail et identification de l’installation ou du véhicule/engin :

Chaque opération de travaux sous tension doit faire l’objet en amont d’une préparation du travail et d’une analyse de risque

A. Avant tout travail :

Le chargé de travaux doit avoir reçu les informations nécessaires ci-après a l’exécution de ce travail et à la prévention des risques associés

1) Avant de commencer le travail le chargé de travaux doit avoir en sa possession :

ü Le résultat de l’étude de faisabilité préalable

ü La justification des travaux sous tension par le chef d’établissement ou son représentant

ü L’identification de l’installation ou du véhicule/engin

ü La nature du travail et les moyens particuliers à mettre en œuvre

ü L’environnement, les possibilités d’accès ou de stationnement

ü Les conditions ou les schéma d’exploitation

ü La coordination des travaux l’ors quelle est nécessaire pour des chantiers importants ou séparer

B. A son arrivé le chargé de travaux

Doit :

ü Identifier l’installation ou le véhicule/engin sur lequel doit avoir lieu le travail

ü Devenir et délimiter la zone de travail

ü Valider ou non l’analyse du travail à réaliser et les mesures de prévention associée en tenant compte :

- Du travail sous tension à réaliser et son mode opératoire associé

- Des caractéristiques de l’installation électrique ou du véhicule/engin

- De l’environnement électrique

- Des moyens en personnels et en équipement dont il dispose

S’il ne peut valider l’analyse du travail à réaliser et les mesure de prévention associées, le chargé de travaux doit prévenir le chargé d’exploitation et ne peut commencer le travail sous tension

2) Information des exécutant

Avant tout commencement ou reprise du travail le chargé de travaux doit réunir ses exécutant et leur précisé :

- La zone de travail et ses limites

- L’ordre de succession des phases de travail et les mode opératoires associées

- Les conditions de mise en œuvre des équipements qui vont être utilisés

Il doit en outre préciser le rôle de chacun, s’assurer que chacun a bien compris l’ensemble de l’opération et s’assurer que les opérateurs ne risquent pas d’être perturbés par des éléments extérieur (téléphone, baladeur, oreillettes etc.)

3) Aménagement de la zone de travail : le chargé de travaux doit :

- S’assurer que l’emplacement de la zone de travail garantit des positions stable et ergonomiques aux exécutant

- Définir l’emplacement des équipements de travail nécessaire au déroulement correct de l’opération

- S’assurer que la surface de pose des équipements de travail est propre et ne risque pas de dégrader les caractéristiques électriques de ces derniers

- Mettre en place des éléments de balisage pour empêcher les tiers d’accéder a la zone de travail

- S’assurer que l’éclairage est suffisant y compris en cas d’interruption de l’éclairage du poste de travail. Le cas échéant prévoir un éclairage complémentaire indépendant

- Mettre en place les moyens de protections collective nécessaire pour mettre hors de portée les pièces nue sous tension sur lesquelles n’a pas lieu directement le travail

- C’est dispositions visent notamment a interposer des écrans et/ou isoler au moyen de nappes isolantes, de capuchons isolants ou de protecteurs

4) Vérification des outils, dispositifs, et équipements de travail :

Une vérification des outils, des dispositifs et des équipements doit être effectuer sur place avant le travail. Cette vérification a pour finalité de s’assurer que les outils, les dispositifs, et les équipements peuvent remplir leur fonction en toute sécurité et porte sur :

- La propreté

- L’absence de détérioration apparente (fissure, déformation, usure etc.)

- Le bon fonctionnement mécanique

- Pour les outils isolants ; isolés ou hybride, le bon état apparent des parties isolantes

- Dispositions des outils sur une nappe de propreté

- Pour les nappes isolantes l’absence de perforation ou de déchirure affectant la totalité de l’épaisseur des matériels isolants épais souple ou rigide

- Pour les protecteur souples ou rigide en matériau isolant l’absence d’amorce de déchirure de craquelure ou de perforation

- Pour les gants isolant l’absence de perforations ou de déchirure même minime selon les préconisation fabricant.

En cas de défectuosité du matériels, les outils, dispositifs, et équipement de travail n’ayant pas satisfait à la vérification doivent être immédiatement identifiées et retires de l’utilisation.

- Pour la vérification, de l’outils, dispositifs et équipement remis à un opérateur doivent être vérifier par l’opérateur lui-même avant le début des travaux. La vérification des autres outils, dispositifs, et équipements doivent être effectuée sous la responsabilité du chargé de travaux

C. Pendant les travaux :

1) L’analyse de risque doit tenir compte des conditions atmosphérique sur le lieu de travail

2) Les travaux sous tension sont strictement interdits sur :

- Sur tout appareil participant à une consignation en cours ou une mise hors tension en cours d’une installation électrique ou d’un véhicule

- Dans les zone ou existe un risque d’explosion (ATEX)

3) Le chargé de travaux doit :

- Pendant toute la durée des travaux sous tension le chargé de travaux doit assurer pendant les phases de travail sous tension la surveillance permanente et la coordination des actions des opérateurs en veillant à ce que ceux-ci ainsi que les aides éventuellement non habilités aux TST respectent les instructions qui les concernent.

Il doit notamment s’assurer que ces personnes :

ü Ont bien compris leur rôle

ü S’informent mutuellement des actions qu’ils vont entreprendre

4) Pour les opérateurs exécutant un travail sous tension, ils doivent être habilité a minima B1T/B1N pour les installation électrique et B1TL sur un véhicule/engin :

- Appliquer les instructions reçues du chargé de travaux

- Veiller à sa propre sécurité tout en participant à la prévention des risques

- Utiliser les équipements de travail et de protection individuelle et les matériels adaptés au travail à réaliser

- S’informer des actions que ses coéquipiers vont entreprendre et leur communiquer les siennes

5) Changement pendant le déroulement des travaux sous tension : en cas de difficulté nécessitant une modification du déroulement du travail le rendant nettement différent de ce qui avait été initialement prévu le chargé de travaux doit :

- Faire interrompre momentanément le travail en cours

- Demander aux opérateurs de quitter leur poste de travail

- Procéder a une nouvelle analyse

- Faire connaitre aux opérateurs ses nouvelles décisions

- Si le changement concerne le chargé de travaux, le nouveau chargé de travaux doit :

ü Informer les operateurs

ü Prendre connaissance du chantier avant de reprendre celui-ci

ü En aviser le chef d’établissement

6) Disposition en cas d’interruption du travail : lorsqu’une opération de travaux sous tension doit être interrompue de manière durable et imprévue le chargé de travaux doit :

- En aviser le chef d’établissement

- Vérifier que les pièces conductrices nues sous tension sont maintenues a des distances suffisantes tant du point de vue constructif que pour la sécurité des tiers

- Vérifier la bonne fixation des protections isolantes (habillage, nappage, capuchons) ainsi que les dispositifs de shuntage

- Si l’interruption entraine un abondons de l’opération le chargé de travaux doit en plus :

ü Faire terminer les phases opératoires en cours

ü Prendre les dispositions nécessaires pour assurer la sécurité de l’opération vis-à-vis des tiers

ü Remettre l’avis d’interruption de travail sous tension au chef d’établissement

7) Avant la reprise du travail après une interruption, le chargé de travaux doit analyser l’opération à reprendre au même titre qu’une nouvelle opération et prendre éventuellement de nouvelles dispositions. Il s’assure en particulier du bon état des dispositifs mis en place au moment de l’interruption et il doit disposer de l’avis de reprise du travail. Il donne aux membres de son équipe toutes les informations et directives nécessaire a la reprise du travail

VI. Règles de base concernant l’exécution de travaux sous tension :

A. Délimitation des phases de travail sous tension :

1) Travaux sur des conducteurs nus et sur les pièces nues : la phase de travail sous tension débute dès lors qu’un operateur s’approche avec ou sans outil a moins de 30 cm des conducteurs nus et des pièces nues sous tension. La fin d’une phase de travail sous tension est l’instant où l’opérateur s’éloigne de plus de 30 cm des pièces nues sous tension lorsque l’opération est achevée

2) Travaux sur les conducteurs isolés : le début d’une phase de travail sous tension est a l’instant ou l’opérateur entame ou perfore l’isolant d’un conducteur ou entre en contact avec un raccord, dont le degré de protection est inferieur a IP2X ou IPXXB. La fin d’une phase de travail sous tension est l’instant où l’opérateur a terminé de reconstituer l’isolant du dernier conducteur et de poser le dernier raccord qui lui est associé.

B. Dispositions à prendre pour éviter les électrisations :

1) L’opérateur doit toujours se considérer comme conducteur et sans équipement particulier au potentiel de la terre

2) Principe pour l’opérateur : l’opérateur doit maintenir au cours de son travail ou de ses déplacements une distance de 30 cm entre les parties non isolées de son corps et :

- Les pièces nues sous tension sur lesquelles il travail

- Toutes les pièces conductrices manipulées ou non se trouvant à l’intérieur de la DMA avec lesquelles il peut entrer en contact.

Afin d’éviter toutes électrisation doit appliquer les dispositions suivantes :

- Dans le cas de travail au contact, l’opérateur utilise des gants isolant et maintient les parties non isolées de son corps au-delà de la DMA par distance dans l’air ou par isolation. L’opérateur doit tenir compte des pièces sous tension sur lesquelles il ne travaille pas directement et qui font partie de sa zone de travail et s’en protéger en respectant les conditions ci-après

3) Dispositions suivant la méthode de travail au contact : La méthode utilisée pour réaliser des travaux sous tension en basse tension est la méthode de travail au contact.

Pour appliquer la méthode du travail au contact, l’opérateur, doit prendre en compte les gestes volontaires et involontaires, à ce titre, il doit avoir revêtu des gants isolants pour venir avec ceux-ci en contact des pièces nues sous tension sur lesquelles il doit travailler directement ou par l’intermédiaires d’un outil. S’il y’a un risque de présence de pièces nues sous tension dans sa zone d’évolution, le chargé de travaux doit éliminer par des dispositifs de protection isolantes.

C. Dispositions à prendre pour éviter les court-circuit :

1) Un court-circuit est provoqué par le contact entre deux pièces à potentiel fixées différents il peut être créé :

- En manipulant un outil qui comporte une partie métallique non isolée

- En déplaçant des pièces conductrice nues

- En démontant ou en confectionnant un raccord ou un autre élément

- En nettoyant des pièces sous tension

- En effectuant une connexion déconnexion

- En créant une continuité entre deux potentiels fixés différent

2) Au cours de son travail l’opérateur doit prendre les dispositions pour que :

- Aucune pièces nues à potentiel fixé ne puisse entrer en contact avec une autre pièce un potentiel fixé différent

- Aucune pièces conductrice a potentiel flottant ne puisse entrer e contact simultanément avec deux pièces conductrice nues a des potentiels fixés différents

- Aucun court-circuit ne puisse se produise lors de l’opération

- Un outil présentant des partie conductrice non isolées est considéré comme une pièces nue conductrice a potentiel flottant

3) Principe pour l’opérateur :

· L’analyse de risque :

- L’opérateur doit analyser le risque de contact en fonction :

ü Des dimensions des pièces conductrice nues manipulées

ü Des parties non isolées des outils isolés ou hybrides

ü Des possibilités et de l’amplitude de déplacement de ces pièces

ü De ses propre gestes et déplacement

· Protection contre les contacts : le principe de base est de ne travailler que sur un potentiel à la fois. Après avoir analysé les risques de court-circuit, l’opérateur pour s’en protéger doit isolée dans sa zone d’évolution les masses, tous les potentiels flottant ou fixes de l’installation ou de véhicule/engin autre que le potentiel sur lequel il doit travailler. L’isolation se fait par nappage ou par habillage a l’aide de nappes isolantes, protecteurs etc.

· Suppression d’une fixation mécanique d’une pièce conductrice ou d’un conducteur :

Avant de supprimer la fixation d’une pièce conductrice ou d’un conducteur, l’opérateur doit tenir compte des conséquences et des risques mécaniques dus au poids ou aux contraintes (rupture d’une connexion, chute, déplacement, déformation) après suppression ou modification de la fixation mécanique l’opérateur doit :

ü Isoler les parties conductrices devenant accessibles

ü Maitriser leur mouvement pour éviter de provoquer un court-circuit. Le respect de cette conditions conduit à isoler par exemple les deux extrémités créées par le sectionnement d’un conducteur

4) Conditions générales applicables aux connexions et au déconnexions de circuit :

· L’opérateur doit disposer :

- D’un espace et de visibilité suffisants pour pouvoir effectuer des gestes précis et direct

- Prendre en compte les contraintes mécaniques des pièces à déplacer et s’assurer que rien ne fait obstacle au mouvement prévu

- Que les distances dans l’air entre la pièce à connecter ou à déconnecter et les autres potentiels soient suffisantes pour qu’il n’y ait aucun risque d’amorçage

- Contrôler que la partie d’installation à connecter ne sera pas à l’origine d’un court-circuit

- Si l’intensité de la charge est supérieure au seul des normes TST, la connexion ou déconnection doit être réaliser a l’aide d’un appareil de coupure inséré ou mis en parallèle du circuit ayant les caractéristique suffisantes

· Emplacement du pont de déconnexion :

- L’emplacement du pont de déconnexion doit être choisi a une distance suffisante des autres pièces a potentiel fixé différent de manière a faciliter :

ü La matrice du mouvement des pièces libérées mécaniquement

ü La reconstitution éventuelle de l’isolement des extrémités créées par la déconnexion

· Processus de déconnexion : Pour effectuer une déconnexion d’un circuit l’opérateur doit :

ü Séparer l’une de l’autre les deux parties déconnecter le plus rapidement possible afin de minimiser le phénomène d’arc électrique

ü Dans le cas où le circuit est en charge il doit mettre en place un circuit en dérivation comprenant un appareillage de coupure permettant la continuité d’un circuit entre ces deux parties ou respecter les prescriptions définies dans les norme TST

· Opération préliminaire :

Le chargé de travaux doit s’assurer que les circuit a connecter ne sont pas en court-circuit et que la connexion n’en provoque pas elle-même il doit s’en assurer

ü Soit par continuité visuelle

ü Soit par le schéma et ses repérages

ü Soit par des mesurages

Avant de réaliser la connexion le chargé de travaux doit s’assurer que le circuit qu’il connecte est capable d’écouler l’intensité durant le régime transitoire et le régime permanent

· Shuntage et déshuntage : avant de raccorder un dispositif de shuntage le chargé de travaux doit s’assurer que les pièces réunies par ce dispositif sont au même potentiel et sont en phase pour le courant alternatif ou au même potentiel et de la méme polarité s’il s’agit de courant continue :

ü Visuellement si le tronçon a shunter est entièrement visible du poste de travail

ü Par identification (concordance de phases ou de polarité)

ü Par mesurage

Les câbles et accessoires servant au shuntage d’un circuit doivent être dimensionnés pour assurer le transit permanent du courant pendant la durée de l’opération. Si le chargé de travaux doit shunter un appareil de protection (fusible ou disjoncteur) le dispositif de shuntage doit comporter une protection équivalente. Avant d’ouvrir un dispositif de shuntage le chargé de travaux contrôle visuellement le circuit concerné par le shuntage

5) Travaux sur un matériel ou un équipement :

· Etat apparent : Le travail sur un matériel ou un équipement est autorisé uniquement s’il est en bon état apparent, c’est-à-dire si on ne constate pas d’anomalie de détérioration d’échauffement ni de bruit. Des cas particuliers peuvent néanmoins exister suivant les norme TST

· Démontage d’un capot, d’une paroi, d’un panneau, ou l’ouverture d’une armoire ou d’un coffret : Avant de démonter un panneau, une paroi ou le capot d’un appareil ou l’ouverture d’une armoire ou d’un coffret donnant l’accès à des pièces sous tension, l’opérateur doit vérifier qu’aucun objet posé sur l’appareil ou en contact avec lui ne risque par sa chute éventuelle de provoquer un court-circuit ou un risque d’électrisation avant démontage d’un capot conducteur l’opérateur doit prendre en compte le risque de court-circuit et d’électrisation qui peut être engendré par la dépose de ce capot

· L’état intérieur de l’appareil : dès l’ouverture, l’opérateur doit s’assurer l’emplacement des pièces nues et le bon état du matériel permettent le travail sous tension

· Incidence des efforts sur les conducteurs et les bornes : avant de libérer de sa fixation un appareil ou un élément d’appareil, l’opérateur doit s’assurer que les efforts occasionnés sur les conducteurs et les bornes de raccordement ne risquent pas de provoquer un court-circuit ou un défaut d’isolement. Pour éviter ce risque il peut être nécessaire de déconnecter les conducteurs avant de libérer cette fixation mécanique. Il est recommandé de connecté les conducteurs après la fixation mécanique de l’appareil quand les condition d’accessibilité le permette

VII. Les équipements de travail et de protection :

A. Protection de l’opérateur :

1) Protection contre les risques d’électrisation : Les opérateurs au contact doivent se prémunir des effets dus au risque d’électrisation et porter des gants isolants de classe 00 ou de classe 0 norme des gants : NF EN 60903 2004

2) Protection contre le risque de court-circuit : l’opérateur doit porter a minima :

- Vêtements de travail recouvrant les parties exposées du corps, non propagateur de la flamme et adapté aux valeurs de court-Circuit présumées

- Un écran facial adapté pour la protection individuelle oculaire et facial voir annexe A. attention particulière a la continuité de la protection avec les vêtements de travail et la visière

- Des sur gants de cuir siliconés portés sur des gants isolants ou des gants isolants en matériaux composites lorsqu’un risque de blessure mécanique existe

- Une attention particulière doit être portée pour la continuité de la protection entre les gants et le vêtement (manchette) et la visière et les vêtements (encolure fermée)

3) Maintient en l’état : Tout équipement et outil TST doivent être maintenu en bon état et de fonctionnement en tenant compte des instructions sur la notice du fabricant. Tout outillage n’ayant pas satisfaction a la vérification doit être écarté et doit faire l’objet de la vérification

4) Avant d’entreprendre le travail l’opérateur doit procéder a la vérification de son matériel et de ses EPI

5) Contrôle périodique : tout équipements doit être contrôlé périodiquement. Cette périodicité est définie par l’employeur en adéquation avec le fabricant. En absence d’instruction une périodicité de 1 an est recommandée. Tout contrôle périodique doit être effectuer par une personne désignée par l’employeur et qualifié et fait l’objet d’un enregistrement. Tout équipements n’ayant pas satisfait à un contrôle doit être retirer immédiatement en vue de sa réparation ou rendu impropre à son utilisation initiale

6) Modification : Aucune modification ne doit être effectuer sur un équipement TST sauf dispositions contraire prévue dans la notice par le fabricant

7) Rangement ou transport : Les équipements TST doivent être préalablement nettoyé et rangés aux emplacement prévus à ces effets. Pour le transport les équipements doivent être transporté immobilisé pour éviter toutes détérioration

II. Prescription particulières pour les véhicule et engins a motorisation thermique, électrique et hybride (NF C18-505-2-1)

A. Domaine d’application :

1) La norme NF C18-505-2-1 entre en application à partir du 30 juin 2023

2) Elle s’applique sur tous les véhicule /engin thermique hybride ou électrique

3) Sont considéré comme travaux sous tension :

· Tout travaux effectué au contact de la PNST qui présente une différence de potentiel nominal supérieur à 60V DC

· Opération réalisé sur des batterie d’accumulateur (traction, service et servitude) qui présente une capacité supérieure à 275Ah quelques soit la tension

4) Les opération TST visent à :

· Assemblage des éléments ou de batterie afin de constituer le pack de batterie

· La pose ou la dépose des éléments ou de la batterie du véhicule ou engin

· Remplacement d’un ou des éléments de batterie ou composants

· Entretient des bornes, des liaisons nues ou du corps de la batterie

· Désassemblage d’un coffre ou d’un pack de batterie

5) Sont exclue de la norme les opérations TST sur des véhicule dégradé (accidenté, noyée, brulés)

B. Définition :

1) Barrette : dispositif amovible dont la déconnexion permet d’assurer la séparation

2) Coffre : réceptacle d’éléments d’accumulateur qui permet d’assurer une protection des chocs mécanique

3) Générateurs statique d’énergie : système de production d’énergie embarqué (éléments photovoltaïque, pile à combustion, super condensateur)

4) Pack, pack de batterie : coffre fermé extractible ou non contenant d’éléments d’accumulateur et pouvant inclure : des circuits électriques, de protection mécanique ou électromécanique

C. Principe d’organisation de travail

1) La phase de nettoyage sous tension est intégrée aux travaux sous tension. Elle doit être considéré comme des travaux sous tension

2) Les titres d’habilitation qui comporte B1T, B2T permets l’exécution de travaux de nettoyage sous tension sur les batteries

3) Dans le secteur de l’après-vente, l’ordre de travail sous tension peut être inclus dans l’ordre de réparation

4) Les modifications de l’équipement électrique du véhicule/engin doivent suivre les préconisations constructeur ou celle définies par le chef d’établissement

5) Les opérations de nettoyage de batteries nécessitent en outre :

· Du matériel de nettoyage : chiffon, dispositif en fibre abrasives adaptés aux bornes des batteries et aux éléments de liaison (barrettes, ponts etc.)

· Des produits de nettoyage : prescrits par le fabricant et compatibles avec les batteries (bornes, enveloppe, etc.)

· Un vêtement de travail adapté dans le cas du nettoyage de batteries dont l’électrolyte est acide ou basique

6) Le travail sous tension ne peut etre entrepris ou achevé que si le lieu de réalisation des opérations est :

· Abrité des précipitations et des ruissèlements

· Stabilisé et stable

· Sous atmosphère non confiné

7) La phase de nettoyage sous tension est intégrée aux travaux sous tension. Elle est considérée comme une opération des travaux sous tension.

D. Règles de base concernant l’exécution des travaux sous tension

1) La connexion/déconnexion doit être réaliser hors charge selon les prescriptions de la norme a l’exception des éléments de mesures ou de signalisations

2) Il convient de respecter les couples de serrage des connexions préconisées par le constructeur ou le fabricant

E. Equipements de travail et de protection

1) Les moyens utilisés, tels que les appareils de levage, doivent être adaptés au risque électrique lié à l’exécution des travaux sous tension.

2) Il convient de prendre des dispositions complémentaires lors du travail sur les batteries pour éviter les autres risques :

· Le risque d’explosion :

- En limitant les frottements et les frictions des outils sur la batterie, source d’électricité statique et pouvant créer une étincelle

- En s’assurant que les nappes isolantes ou protecteurs posés pour isoler une pièces nue sous tension en créent pas une atmosphère confiné susceptible d’entrainer un risque d’explosion

· Les risques chimiques : l’opérateur port, selon la nature des travaux et l’état apparent de la batterie des équipements de protection chimique complémentaire

· Les risques liés a :

- La manipulation : port manuel de charges lourdes, ripage d’outils lors du déblocage d’éléments oxydés ou déformés

- La manipulation : levage et déplacements de charges lourdes à l’aide de moyens techniques : chèvre, élingue, chariot, palan, crochet, etc.

F. Les différentes opérations TST sur les véhicules et engins :

1) Les opérations TST sur les véhicules/ engins sont les suivantes :

· Assembler des éléments ou batteries d’accumulateurs pour constituer un pack de batteries

· Déposer du véhicule le ou les packs batteries ou batteries

· Poser à bord du véhicule le ou les packs batteries ou batteries

· Remplacer un ou des éléments de batterie ou des composants

· Entretenir les bornes, liaisons nues ou le corps de batterie

· Désassembler un coffre ou un pack batteries

2) Pour l’ensemble des opérations, l’opérateur est équipé d’un vêtement de travail (blouse ou cotte et d’EPI (chaussure de sécurité, gant isolant et sur gant, ou gant isolant en matériaux composite et écran facial

III. Travaux sous tension sur les installations électriques basse tension mesure de prévention mises en œuvre NF C18-505-2-2

A. Domaine d’application :

1) La norme NF C18-505-2-2 s’applique sur les installation permanente ou temporaire de type :

· Bâtiments a usage professionnel

· Bâtiments a usage commercial

· Etablissement recevant du public

· Etablissement industriels

· Etablissement agricoles et horticoles

· Bâtiments préfabriqué

· Chantiers, fêtes foraines, foires, expositions et autres installation temporaires

· Marina

· Installations d’éclairages extérieur privé ou public n’ayant pas de neutre commun avec les ouvrages de distribution publique et les équipements associé.

2) La norme NF C18-505-2- s’applique sur des circuits avec des caractéristique supérieur a :

· Tension minimal a 500V en alternatif et maximum 1000V

· Tension minimum a 750V en continue et maximum 1500V

· Au circuit protégé en amont contre les court-circuit supérieur a 63A en alternatif et 32A en courant continue

· Ou aux circuit supérieur avec un diamètre de câble supérieur à 10mm² en cuivre et 16mm² aluminium

3) Ces limites s’appliquent :

· Aux installations électriques, y compris les circuits terminaux et les matériels raccorder de façon fixe

· Aux canalisations et aux équipements de communication et de technologie d’information de contrôle/commande et de signalisation

· Les opérations concernées sont limitées aux cas suivants :

- Réalimentation d’une partie d’installation par un départ issu de la même source.

- Réalimentation d’une partie d’installation par un depart issu d’une source différente

- Remplacement d’un appareillage BT sans continuité de service

- Connexion/déconnexion d’un circuit

- Remplacement d’un appareillage BT avec continuité de service

- Shuntage d’un appareillage BT sans interrupteur

- Shuntage d’un appareillage ou d’une partie de l’installation BT avec interrupteur.

- Dépose d’un dispositif de shuntage d’un appareil ou d’une partie de l’installation BT

- Nettoyage manuel par balayette, pinceau, chiffon ou brosse

4) La norme NF C18-505-2-2 ne s’applique pas aux travaux sous tension effectués par méthode a distance et au potentiel, ni par la méthode au contact sur :

- Les sources génératrice d’électricité notamment alternateurs, batteries d’accumulateur

- Les matériels, les installations et les signalisations ferroviaires

- Les installations et les équipements mobiles ou embarqué ne participant pas a la productions d’énergie

- Les ouvrages de transport et de distribution publique d’énergie électrique et leurs annexes Les installations d’éclairage public ayant un neutre commun nu ou isolé ou une installation EP intégré dans une torsade distribution ou selon la convention d’exploitation un support commun avec les ouvrages de distribution publique

- Installation de mine et de carrières

- Les circuits alimentés en courant alternatif a des fréquences supérieur a 400Hz

- Nettoyage sous tension réalisé par cryogénie, soufflage, aspiration, projection de particules

B. Définition :

1) Brouillard épais : le brouillard est dit épais si la visibilité est réduite de façon dangereuse pour la sécurité notamment lorsque le chargé de travaux ne peut pas distinguer nettement les opérateurs de son équipe ainsi que les pièces nue sous tension sur lesquelles ou à proximité desquelles ils doivent travailler

2) Précipitation atmosphérique : chutes de pluie, de neige ou de grêle, la présence de bruin, d’embruns, ou de givre sont des précipitations atmosphériques. Elles sont dites peu importantes lorsqu’elles ne gênent aucun operateur sinon elles sont dite importante

3) Vent violent : le vent est dit violent lorsqu’il empêche l’opérateur d’utiliser ses outils avec la précision requise ou remet en cause la stabilité

C. Principes d’organisation :

1) L’accès a l’installation doit être délivré par le chef d’établissement ou son délégataire

2) Tableau 1 page 10 de la 18505-2-2

En cas de :

Facteur de risques conséquences

Déroulement :

Précipitations atmosphérique peu importantes :

Les prescriptions atmosphérique sont dite peu importantes lorsqu’elle ne gênent aucun opérateur dans le cas contraire elle sont dites importantes

1) Dégradation des qualités diélectrique des outils et des équipements

2) Ruissèlement

3) Humidité

A condition d’être abrité des précipitations ou des ruissellement le travail peut être entrepris ou achevé.

Si ces conditions ne sont pas remplies, le travail ne doit pas être entrepris et si le travail est en cours il doit être interrompu et l’installation ou le matériel doivent être mise en sécurité

Précipitations atmosphériques importants ou brouillard épais

1) Précision des gestes

2) Dégradation des qualités diélectrique des outils et des équipements

3) Ruissellement

4) Humidité

5) Manque de visibilité

Le travail ne doit pas être entrepris

Le travail peut être achevé à conditions d’être abrité des précipitations ou des ruissellements et d’avoir un éclairement suffisant.

Si ces conditions ne sont pas remplies il doit être interrompu et l’installation mise en sécurité

Vent violent

1) Précision du geste

2) Stabilité au poste de travail

Le travail ne doit pas être entrepris

Si le travail est en cours il doit être interrompus et l’installation mise en sécurité

Orage

1) Choc de foudre

2) Surtension

A l’extérieure travail ne doit pas être entrepris et s’il est en cours il doit être interrompus et l’installation ou le matériel doivent être mise en sécurité

A l’intérieur le travail peut être entrepris ou achevé si l’installation n’est pas alimenté par des ouvrages ou installations aériens

Amplitude thermique

Température extrêmes (hautes ou basses)

1) Dégradation du matériel et des matériaux isolants

2) Etat physique de la personne

3) Manque de précision dans les gestes par gène vestimentaire

4) Temps d’exposition au conditions climatiques

Le travail ne doit pas être entrepris

Si le travail est en cours, il doit être interrompu et l’installation mise en sécurité

3) Avant une déconnexion/connexion, le chargé de travaux doit s’assurer que :

- L’intensité qui circule dans le circuit est inférieur aux seuil définit dans le tableau ci-après

- Les circuits à connecter a ou à déconnecter sont alimentés par le ou les méme source ou transformateur. Dans le cas contraire l’ouverture ou la fermeture des circuits doivent se faire dans le cas d’une phase de travail hors tension et avec les équipements appropriés

4) Les opérations de connexion/déconnexion manuelles d’un circuit, c’est-à-dire sans appareillage prévue a cet effet sont réalisées hors charge sauf impossibilité :

- Dans le cas où la mise hors charge ne peut être obtenue, la connexion déconnexion peut être réalisée en charge aux conditions suivantes :

1. Le circuit est protégé en amont contre les court-circuit

2. Le courant à interrompre ou à établir est inférieur aux limites et conditions indiquée dans le tableau ci-dessous :

Valeur Tension

Intensité MINI

Intensité max

500 V AC MAX

63A par sectionnement, par déconnexion de conducteur en fil isolé sur des bornes isolées nécessitant le denudage des conducteur

750 V DC MAX

32A par sectionnement, par déconnections ou connections en fils isolées

Pour les bornes à perforation d’isolants ou a clips, suivre les préconisations du constructeur. En l’absence de préconisation la valeur est 0A

Dans les autres cas la connexion ou la déconnexion doivent être réalisées après un shuntage par un dispositif d’interruption protégé intégrant une protection compatible avec le circuit concerné

5) Ouverture d’un conducteur neutre : Lorsque le neutre sert de protection (PEN) l’ouverture est interdite dans les autres cas le neutre doit être ouvert en dernier

6) Pour la connexion d’un conducteur neutre il doit être connecté en premier

D. Equipements de travail et de protections :

1) En complément des dispositions, le port du casque électriquement isolant à écran facial intégré et le tapis de dimension minimal de 1m sur 60cm sont imposé

IV. Travaux sous tension sur les installations électriques basse tension mesure de prévention mises en œuvre NF C18-505-2-3 : prescriptions particulières pour les opérations sur les batteries d'accumulateurs stationnaires :

A. Domaine d’application :

1) Operations de connexion/déconnexion hors charge ainsi que les opérations de nettoyage des bornes et connectique d’accumulateurs stationnaires ou de batteries monoblocs dont :

1. Les bornes ou la connectique ne respectent pas l’IP2X

2. Et la tension nominale de la chaine dépasse 60V en courant continue

3. Ou la capacité totale dépasse 275Ah

4. Ou de section de conducteur supérieur à 10mm² CU et 16mm² AL

2) La norme traite des opérations suivantes :

· Opération d’installation d’une nouvelle batterie d’accumulateurs

· Opérations de remplacement ou de maintenance d’un accumulateur d’une batterie

· Opération de mise en parallèle de chaine de batterie d’accumulateurs

· Opérations de connexion/déconnexion pour le remplacement ou l’ajout d’un constituant de l’installation en courant continue limité au premier organe de coupure

· Opération de nettoyage de la connectique d’accumulateur

· La partie de l’installation concerné est limité :

1. Jusqu’aux bornes aval du premier tableau ou coffret de distributions

2. Jusqu’aux bornes des équipements en cas d’absence de tableau ou de coffret de distributions

· La Méthode de travail retenue est le travail au contact de la pièce nue sous tension

· Limite des normes :

B. Définition :

1) Accumulateur : une fonctionnelle de base, constituant en un assemblage d’électrode, d’électrolyte, de conteneur, de bornes et généralement de séparateur, qui est une source d’énergie électrique obtenue par transformation direct d’énergie chimique et qui est conçu pour être rechargé électriquement

2) Batterie d’accumulateurs : un ou plusieurs accumulateurs équipés des dispositifs nécessaires pour l’emploi, par exemple boitier, bornes, marquage et dispositifs de protection

C. Principe d’organisation du travail :

1) Dispositions à prendre pour éviter les court-circuit : Pour se prémunir de tout risque de court-circuit lors de la connexion avant de raccorder deux bornes d’accumulateurs différents dont les autres bornes sont déjà raccordées, il est nécessaire de vérifier que la différence de potentiel entre les deux points à raccorder est égale a zéro avant de les connecter. Cette mesure ou vérification doit être réalisée au moyen d’un dispositif ou appareil adaptées.

2) Connexion/déconnexion d’un circuit : Les opérations de connexion/déconnexion d’un circuit sans dispositif approprié doivent être réaliser hors charge

3) Prévention des risques d’explosion : Sur tout type d’accumulateur existe une possibilité de dégagement gazeux en particulier d’hydrogéné et d’oxygéné, y compris ponctuellement dans les éléments utilisant la technologie a recombinaison gazeuse. Afin de prévenir les risques d’explosion dus au dégagement gazeux, les opérateurs doivent :

- Se prémunir de tout risque d’électricité statique en :

1) Evacuant leur charge électrostatique avant l’accès et en cours d’opération, hors de la zone de travail, par exemple en entrant en contact avec une masse métallique raccordée à la terre de manière certaine

2) Limitant tout frottement ou toute friction des outils, équipements ou matériels sur la batterie

3) S’assurer que la pose de nappes isolantes ne crée pas une poche de confinement susceptible de créer une atmosphère explosive

4) Avant toute intervention dans un local batterie, dont les accumulateurs sont de technologie ouverte, l’opérateur doit s’assurer du bon fonctionnement de la ventilation du local et de sa capacité de renouvellement d’air ou de l’extraction

5) Appliquer les règles de la zone ATEX et de l’utilisation des outils spécifique

V. Référentielle de formation aux travaux sous tension sur des installations électriques en basse tension (ORG TST)

A. Présentation général :

1) Les formations aux travaux sous tension sont mises en œuvre par des centres de formation agrée par le ministère du travail conformément au décret 2016-1318 a compter du 1^er janvier 2018. Les formations aux travaux sous tension concernent 3 domaine :

· Travaux sous tension sur les véhicules ou les engins a motorisation thermique, électrique, hybride ayant une énergie embarqué

· Travaux sous tension sur les installation industrielles et tertiaires

· Travaux sous tension sur les batteries d’accumulateurs stationnaires.

Pour chaque domaine un référentiel définit le contenu et les moyens nécessaire a la réalisation des formation initiales et recyclage

2) Objectif de formation : formation permettent de former les travailleurs aux travaux sous tension conformément aux normes de la série NF C18-505 sur les installations électriques en basse tension

3) Les prérequis de formation conditionnent la participation du travailleur a la formation et sont définies dans l’annexe 2 de l’arrêté du 21 novembre 2016 :

- Installation industrielles et tertiaires :

1. Avoir été formé et habilité comme exécutant, chargé de travaux ou chargé d’intervention général pour réaliser des travaux hors tension sur des installations industriels et tertiaires

2. Effectuer de manière régulière, depuis un au moins, des travaux électriques hors tension en adéquation avec son habilitation sur des installations industriels ou tertiaires (TGBT, armoire divisionnaire, armoire de puissance ou de commande)

3. Ne pas avoir fait l’objet d’une suspension d’habilitation pour non-respect des prescriptions régissant ces opérations lors de l’examen annuel de son titre d’habilitation

- Véhicule ou engins mobile a motorisation thermique, électrique, ou hybride ayant une énergie embarquée ou batteries d’accumulateur stationnaire :

1. Les opérations de pose et de dépose de pack de batterie : une expérience professionnelle d’au moins six mois dans l’activité de la maintenance ou de la réparation ou de la fin de vie du véhicule ou de l’engin

2. Les opérations de dépannage sur des packs de batteries : une expérience professionnelle d’au moins six mois dans le domaine des travaux électriques hors tension.

- L’ensemble des pré requis de formation doit être vérifier en début de formation.

- L’employeur s’engage à mettre à disposition du stagiaire les équipements de protection individuelle et les vêtements de travails adaptés aux travaux pratique

4) Evaluation : l’évaluation comprend deux parties :

1. Partie théorique : un questionnaire pour évaluer les savoirs sur la réglementation aux TST sur les installations électriques et les connaissances liées à la prévention du risque électrique. Le questionnaire est un QCM de 20 questions avec 4 réponses possibles, il est constitué de 4 questions sur les rôles et responsabilité, 3 questions sur les documents nécessaires, 10 questions sur le matériels et équipements, et 3 questions sur les zones et environnement

2. Partie pratique : Lors des mises en situations, le formateur du centre de formation TST IE évalue individuellement chacun des stagiaires sur les savoirs faire. Il consigne et justifie ses observations sur une grille d’évaluation tout au long du module de formation sur les base des items suivant :

- Prendre en compte et analyser l’opération a réaliser

- Préparer le travail et définir les moyens

- Aménager la zone de travail

- Gérer le risque d’électrisation

- Gérer le risque de court-circuit

- Réaliser des opérations TST suivent le mode opératoire approprié

- Maitriser l’utilisation des EPI et des mesures de protections collectives

- Assurer l’exécution du travail et l’encadrement de l’exécutant

- Interrompre et reprendre une opération TST en situation normal de travail

- Interrompre une opération TST présentant une difficulté technique ou matérielle

- Clôturer l’opération

3. Une grille d’évaluation est présente en annexe 2

4. A l’issue de chaque module formation, le centre de formation délivre au travailleur et a son employeur un avis de formation mentionnant les compétences acquises ou non acquises. Il doit mentionner un des deux avis suivant :

- Avis positif : le travailleur a acquis les compétences pour réaliser en sécurité des travaux sous tension dans le domaine visé

- Avis négatif : Le travailleur n’a pas acquis les compétences nécessaires pour réaliser en sécurité des travaux sous tension dans le domaine visé.

- Ces avis peuvent être complété par un paragraphe permettant de mentionner des points d’attention a destinations de l’employeur. Un modèle d’avis est proposé en annexe 3

B. Cahier de charges des formations initiales des travaux sous tension sur les véhicules ou les engins à motorisation thermique, électrique ou hybride ayant une énergie embarquée :

1) Les pré requis : l’employeur s’engage par écrit à inscrire en formation les travailleurs qui satisferont aux conditions suivantes :

- Avoir au moins 18 ans

- Avoir une formation initiale ou continue en électrotechnique

- Effectuer une mesure à l’aide d’un multimètre

- Effectuer un serrage au couple

- Pour les opérations de pose et de dépose de packs de batterie, une expérience professionnelle d’au moins 6mois dans l’activité de la maintenance ou de la réparation ou de la fin de vie du véhicule ou de l’engin.

- Pour les opérations de dépannage sur les packs de batterie une expérience professionnelle d’au moins six mois dans le domaine des travaux électrique hors tension

- Avoir été formé et habilité pour des opérations des domaines telles que les opérations hors tension selon les prescriptions de la norme NF C 18-550

- L’organisme de formation doit disposer de la lettre d’engagement signée par l’employeur en début de formation

- La vérification des pré requis technique est effectuer en début de stage, elle conditionne la poursuite de la formation

- La participation a la formation nécessite d’être en possessions des équipements de protections individuelle et vêtements de travail adaptés au travaux visés. Le centre de formation doit préciser les équipements en amont de la formation

2) Les objectifs de fin de formation sont :

- Assembler des éléments ou batteries d’accumulateurs pour constituer un pack de batteries

- Poser ou déposer le ou les packs de batteries du véhicules

- Remplacer un ou des éléments de batteries ou de composants

- Entretenir les bornes, liaison nues ou le corps de la batterie

- Désassembler un coffre ou un pack batterie

3) Les objectifs généraux sont :

- Exploiter et compléter les documents relatifs aux opérations demandées

- S’assurer de la faisabilité des travaux sous tension

- Analyser la situation de travail et vérifier l’adéquation des moyens dont il dispose

- Matérialiser et aménager la zone de travail afin d’assurer sa sécurité et celle des tiers

- Identifier et réaliser les travaux sous tension en sécurité

- Maitriser le mode opératoire défini et les gestes associés

- Interrompre la phase de travail en cas de difficulté technique ou matérielle non prévue dans le mode opératoire

- Gérer les interruptions de travail

- Clôturer les travaux sous tension et rendre compte au chef d’établissement et a son employeur selon les modalités définies

4) Contenue de la formation :

1. Chaque session admettra un nombre maximum de 4 stagiaires et un nombre maximum de 2 stagiaires par poste. Un exercice théorique et pratique permet de vérifier les pré requis attendus

2. La formation comporte au minimum :

- Un apport théorique sur la réglementation : norme NF C18-550, NF C18-505-1 et NF C18-505-2-1

- Un apport théorique traitant de la préparation et de l’identification des installations

- Les exercice pratique suivants : nettoyer et réaliser des connexions déconnexions et changer un éléments d’une batterie avec gestion d’une interruption de travail pour apprivoisement ou difficulté technique

- L’organisme de formation doit prévoir en outre une interruption volontaire ou non et la reprise d’une opération TST et le changement de rôles des stagiaires (chargé de travaux et exécutant)

- Pour l’interruption de travail, l’organisme de formation simule une difficulté technique ou matériels nécessitant l’arrêt de l’opération en cours par le candidat

3. La durée de la formation initiale est de 3 jours soit 21 heures

5) Le plateau technique :

1. Pour les véhicules sur chaque postes 1 packs batteries Li-ion ou équivalent complet de tension supérieur à 60V ou de capacité supérieur a 275Ah

2. Pour les engins : La moitié des postes sont équipé d’un pack de batterie traction plomb opérationnel dont la tension est de 24V 48V ou plus avec une capacité d’au moins 275Ah et l’autre moitié à partir de janvier 2026 d’un pack batterie engin Li-ion ou équivalent composé de plusieurs cellules et de son système de contrôle BMS d’une tension supérieure à 60V ou d’une capacité supérieur a 275 Ah avec un minima un pack de chaque batterie. Il doit être complété pour chacun d’un dispositif permettant de recharger les batteries pour les engins, d’un kit de balisage, un ensemble de matériels et outillage pour les travaux sous tension visés, nappe isolantes, appareille de mesure, VAT, outils isolés comprenant clés pour serrage au couple, d’un dispositif de levage avec des sangles non conductrice adaptées et des documents de références pour les TST, normes, livret technique des batteries.

C. Cahier des charges module TST : Travaux sous tension sur les installations électriques industrielles et tertiaires

1) Objectifs de la formation :

- Réalimenter une partie d’installation par un départ issu de la même source ou d’une source différentes

- Remplacer un appareillage BT sans continuité de service

- Shunter un appareillage BT ou une partie d’installation avec ou sans interrupteur

- Déposer un dispositif de shuntage d’un appareil ou d’une partie d’installation BT

- Nettoyer manuellement avec une balayette, un pinceau, un chiffon ou une brosse dans le cadre d’une opération TST

2) Pré requis de formation :

- Avoir au moins 18 ans

- Avoir une formation initiale ou continue en électrotechnique

- Avoir été formé et habilité comme exécutant, chargé de travaux, ou chargé d’intervention général pour réaliser des travaux hors tension sur des installation industrielles et tertiaires

- Effectuer de manière régulière depuis un an au moins des travaux électriques hors tension en adéquations avec son habilitation sur des installations industrielles ou tertiaires

- Ne pas avoir fait l’objet d’une suspension d’habilitation pour non-respect des prescriptions régissant ces opérations lors de l’examen annuel de son titre d’habilitation

- L’organisme de formation dispose de la lettre d’engagement signée par l’employeur en début de formation

- La vérification des pré requis de formation est effectuer en début de formation, elle conditionne la poursuite de la formation

- La participation à la formation nécessite d’être en possession des équipements de protection individuelle et des vêtements de travail adaptés aux travaux visée. Le centre de formation précisera en amont de la formation la liste des EPI et des vêtements de travail nécessaire

3) La durée de la formation initiale est de 4 jours ou de 28 heures

4) Objectifs de fin de formation :

- Exploiter et compléter les documents relatifs aux opérations demandées

- S’assurer de la faisabilité des travaux sous tension

- Analyser la situation de travail et vérifier l’adéquation des moyens dont il dispose

- Matérialiser et aménager la zone de travail afin d’assurer sa sécurité et celle des tiers

- Identifier et réaliser les travaux sous tension en sécurité

- Maitriser le mode opératoire défini et les gestes associés

- Interrompre la phase de travail en cas de difficulté technique ou matérielle non prévue dans le mode opératoire

- Gérer les interruptions de travail

- Clôturer les travaux sous tension et rendre compte au chef d’établissement et a son employeur selon les modalités définies

5) Contenue de la formation :

1. Chaque session admet un nombre maximum de 8 stagiaires et un nombre maximum de 2 stagiaires par poste de travail

2. Un exercice théorique et pratique permet de vérifier les pré requis de formation attendus

3. La formation comporte au minimum :

- Un apport théorique sur la réglementation : norme NF C18-505-1 et NF C18-505-2-1

- Un rappel théorique de la norme NF C18-510 traitant de la préparation et de l’identification des installations

- Les exercice pratique suivant :

· Remplacer un appareillage BT sans maintien de la continuité de service

· Remplacer un appareillage BT avec un maintien de la continuité de service

· Réalimenter l’armoire utilisée au cours de la 1 er mise e situation a partir d’une autre alimentation sur un jeu de barres nécessitant l’utilisations d’un comparateur de phases

4. L’organisme de formation doit prévoir en outre une interruption volontaire ou non et la reprise d’une opération TST et le changement de rôles des stagiaires (chargé de travaux et exécutant)

5. La durée de formation est de 28 heures ou 4 jours

6) Modalité d’évaluation et de validation du module :

1. Le plateau technique : chaque poste de travail :

· Est alimenté en triphasé avec un minimum un jeu de barres nues dont les départs principaux sont raccordés en amont par un autre jeu de barre et en aval par des conducteur d’une section sup a 25mm²

· Est au minimum protégé en amont par un dispositif différentiel a haute sensibilité in a 30mA et d’un dispositif limiteur de courant assurant la protection du stagiaire et complété par une signalisation visuel

· Est représentatif d’un environnement industriel et tertaire complexe. Le poste de travail est equipé d’au moins 3 depart principaux d’intensité nominal de 125A ou plus (de type modulaire et moulé) et de depart secondaires

· Comporte une ou plusieurs inversion de raccordements

· Est equipé d’un ensemble de materiel et outillage adaptées aux mise en situation

· Dispose des documents de références pour le TST IE (normes, etc.)

D. Cahier des charges travaux sous tension sur les batteries d’accumulateurs stationnaires

1. Ce module de formation vise a faire acquerir les savoirs et savoir-faire, définis dans les normes NF C18-505-1 et NF C 18-505-2-3 pour realiser des travaux sous tension sur les batteries d’accumulateurs stationnaires : Il permet de preparer a l’habilitation T en BT pour :

· Installer et raccorder une nouvelle chaine de batterie

· Remplacer un accumulateur de tension sup a 12V sur une chaine de batterie

· Realiser une mise hors charge l’insertion d’un organe de coupure avec shunts sur l’alimentation d’une chaine de batteries

· Realiser une mise en paralléle de chaine de batteries d’acumulateurs

· Nettoyer manuellement les accumulateurs et les liasons

· Ajouter ou remplacer un constituant de l’installation courant continue

2. L’employeur s’engage par ecrit a inscrire en formation les travailleurs qui satisfont aux conditions suivantes :

· Avoir au moins 18 ans

· Avoir une formation initiale ou continue en éléctrotechnique

· Avoir été formé a l’habilitation électrique pour des opérations hors tension du domaine

· Avoir une expérience professionnelle d’au moin 1 an dans le domaine des travaux electrique hors tension

3. L’organisme de formation dispose de la lettre d’engagement signée par l’employeur en début de formation

- La verification des prérequis technique est effectuée en debut de stage elle conditionne la poursuite de la formation

- La participation a la formation necessite d’etre en possetion des equipement individuelle et vetement de travail adaptés aux travaux visés

- Le centre de formation précisera en amont du stage la liste des EPI et vetements de travail necessaire

4. Objectifs pédagogique :

1) Exploiter et completer les documents relatifs aux opérations demandées

2) S’assurer de la faisabilité des travaux sous tension

3) Analyseer la situation de travail et verifier l’adequation des moyens dont il dispose

4) Materialiser et aménager la zone de travail afin d’assurer sa securité et celle des tiers

5) Identifier et realiser les travaux sous tension en securité

6) Maitriser le mode opératoire défini et les gestes associés

7) Interompre une opération TST en cours lors de l’apparition d’une difficulté technique ou materielle non prévue dans le mode opératoire

8) Gerer les interuption de travail

9) Cloturer les travaux sous tension et rendre compte au chef d’tablisement et a son emplyeur selon les modalités définies

5. Contenue de la formation :

1) Chaque session admet un nombre maximum de 8 stagiaires avec un nombre maximum de 2 personnes par poste de travail

2) Un exercice théorique et pratique permet de vérifier les prerequis

3) La formation comport au minimum :

- Un apport théorique sur la réglementation : normes NFC-510 chap 8 NF C 18-505-1 et NF C18-505-2-3

- Les exercices pratiques suivant :

· Installer et raccorder 4 elements de batteries d’accumulateurs et realiser une mise en parraléle de chaines de batteries d’accumulateurs

· Nettoyer et remplacer un accumulateur de tension sup a 12V sur une chaine de batteries

· Realiser une mise hors charge par l’insertion d’un organe de coupure avec shunts sur l’alimentation d’une chaine de batterie

· L’organisme doit prévoir les conditions pour realiser une interuption volontaire ou involontaire et la reprise d’une operation TST et les changements de roles des stagaires entre chargé de travaux et exécutant

· Le module complémentaire est realiser dans la continuté du module principal. Il doit comporter au minimum un exercice pratique pour remplacer un constituant de l’installation en courant continu en amont de la chaine de batterie ou en ajouter un au dela du pont de raccordement sur le jeu de barre en courant continue

4) La durée de formation est de 3 jours ou 21 heures et avec le module complementaire 3,5 jours ou 25 heures

6. Plateau technique : Le plateau technique sera composé de poste de travail représentatifs des installations rencontrées danns le monde professionnel avec deux configurations différentes :

- Baie d’energie composée d’un onduleur et un ensemble de batterie a connexion non IP2X répartis sur 2 niveaux d’une tension sup a 120V et d’une capacité sup a 32Ah

- Une chaine de batteries d’un local batterie au sol ou en surélévation d’une tension sup a 48V avec des accumulateurs d’au moins 50Ah posé avec des bornes de raccordmeent non IP 2X dont la connectique permet la pose d’un dispositif de shuntage normalisé pour le TST

- Chaque poste de travail doit étre equipé de materiel et outillage pour les travaux sous tension :

· Nappes et éléments de protection NF C18 425

· Appareils de mesure et VAT

· Outils isolé dont clef pour serrage au couple

· Materiels de shuntage (embouts liasons, boitier interupteur)

· Tapis isolants

- Dispose des documents pour les TST IE

- Pour le module complementaire 4 poste de travail permettant le remplacement ou l’ajout d’un constituant de l’installation en courant continue

E. Referenciel des formations recyclages

1. Objectif du recyclage : le recyclage a pour objectif de contribuer au maintien des compétences TST IE des travailleurs déjà formés et habilités dans le domaine des travaux sous tension concerné

2. Public concerné : tout travailleur habilité aux travaux sous tension en basse tension dans le domaine des installations electriques.

3. Pre requis de formation : le travailleur a suivi une formation initiale : Le titre d’habilitation T dans le domaine concerné conditionnera l’accés au module de recyclage

4. Objectif du recyclage : Le stage de recyclage permet une remise a niveau des connaissances et des compétences des salariés notamment vis-à-vis des ecarts constatés par l’employeur

5. Les modules de recyclagess sont mis en eouvre sur les sites des organismes agrées par le ministére du travail. Les modules comprennd dans l’ordre :

1) Un premier exercice pratique et un QCM en vue de détecter et de recenser les ecarts

2) Une seance pédagogique visant a corriger les ecarts recensés en s’appuyant sur les textes réglementaires

3) Une deuxieme exercice pratique destiné a verifier l’assimulation des action correctives

4) Une séance pédagogique sur l’accidentologie tirée du retour d’experience du domaine concerné

6. La durée de formation recyclage devra étre a minima conforme au durée ci-dessous :

1) 14 heures sur le TST vehicule et engins

2) 14 heures sur le TST installation industrielles et tertiaires

3) 14 heures sur le TST batteries d’accumulateurs stationnaires

7. Validation apres recyclage : a l’issue de chaque formation, le centre de formation délivre au travailleur et a son employeur un avis de formation mentionnant les compétences acquises ou non acquises celui-ci notifie un des deux avis suivants :

1) Avis positif : le travailleur a maintenu ses compétences pour réaliser en securité des travaux sous tension dans le domaine visé

2) Avis negatif : le travailleur n’a pas maintenu ses compétences pour réalise en securité des travaux sous tension dans le domaine visé

3) Ces avis peuvent étre complétés par un paragraphe permettant de mentionner des points d’attentiona destination de l’employeur

Zone de Texte: Montée en compétence TRAVAUX SOUS TENSION (TST)

Table des matières

I. Généralités TST Norme NF C18-505-1. 3

I. Domaine d’application : 3

II. Les différentes norme TST : 3

III. Relation de la TST par rapport à la règlementation : 3

A. Définition des termes : 4

B. Les documents (définition) : 4

IV. Principe d’organisation du travail : 5

A. Etude préparatoire : 5

B. Travail non répétitif : 6

C. Travail répétitif : 7

D. Information a transmettre au cours des travaux sous tension : 8

V. Préparation de la zone de travail et identification de l’installation ou du véhicule/engin : 8

A. Avant tout travail : 8

B. A son arrivé le chargé de travaux . 8

C. Pendant les travaux : 10

VI. Règles de base concernant l’exécution de travaux sous tension : 11

A. Délimitation des phases de travail sous tension : 11

B. Dispositions à prendre pour éviter les électrisations : 11

C. Dispositions à prendre pour éviter les court-circuit : 12

VII. Les équipements de travail et de protection : 14

A. Protection de l’opérateur : 14

II. Prescription particulières pour les véhicule et engins a motorisation thermique, électrique et hybride (NF C18-505-2-1) 15

A. Domaine d’application : 15

B. Définition : 15

C. Principe d’organisation de travail 16

D. Règles de base concernant l’exécution des travaux sous tension . 16

E. Equipements de travail et de protection . 16

F. Les différentes opérations TST sur les véhicules et engins : 17

III. Travaux sous tension sur les installations électriques basse tension mesure de prévention mises en œuvre NF C18-505-2-2. 18

A. Domaine d’application : 18

B. Définition : 19

C. Principes d’organisation : 19

D. Equipements de travail et de protections : 21

A. Domaine d’application : 21