Indications de la Mycostatine en pédiatrie
Classe pharmacologique et mécanisme d'action
La Mycostatine appartient à la classe des antifongiques polyènes.
Son mécanisme d'action repose sur sa capacité à se lier à l'ergostérol, un composant essentiel des membranes cellulaires fongiques. Cette liaison altère la perméabilité de la membrane, provoquant la fuite des composants cellulaires et finalement la mort de la cellule fongique.
Contre-indications et effets secondaires
La Mycostatine est contre-indiquée chez les patients ayant une hypersensibilité connue à ce médicament ou à ses composants.
Les effets secondaires peuvent inclure des nausées, des vomissements, de la diarrhée, et rarement, des réactions allergiques. Il est également important de surveiller les enfants pour toute réaction indésirable inattendue, surtout s'ils prennent d'autres médicaments.
Surveillance, posologie et voie d'administration
La posologie de la Mycostatine en pédiatrie dépend de l'âge de l'enfant et de la sévérité de l'infection. Toutefois, elle est généralement administrée par voie orale sous forme de suspension.
En badigeonnage 4 à 6 fois par jour après les tétées. Utilisable en dessous de 4 mois contrairement au Daktarin
Suspension buvable 100 000 UI/ml
Les professionnels de santé doivent surveiller les signes d'efficacité et l'absence d'effets secondaires, ajustant la dose si nécessaire pour atteindre l'effet thérapeutique désiré tout en minimisant les risques. Il est crucial de respecter les doses prescrites et la durée de traitement indiquée pour éviter la résistance fongique.