B. L'Empire byzantin
- L'empereur byzantin
Héritier de l'empereur romain d'Orient, l'empereur byzantin n'est plus appelé imperator mais basileus ("roi" en grec). Il est sacré et considéré comme le représentant de Dieu sur terre ce qui fait de l'Empire byzantin une théocratie , il a un pouvoir presque illimité : il gouverne le pays , dirige l'armée et contrôle l'Eglise. On le vénère et on se prosterne devant lui (rituel de la proskynèse). Dans l'Empire byzantin, le grec a remplacé le latin comme langue administrative.
Constantinople, avant appelé Byzance , est la capitale. L'Empereur y réside ainsi que le patriarche (le chef de l'Eglise byzantine). Située au carrefour de grandes voies maritimes, c'est une très grande ville marchande.
- La chrétienté orthodoxe
Les chrétiens de l'Empire byzantin (d'Orient) partagent les même croyances que les chrétiens d'Occident mais leurs pratiques s'éloignent de plus en plus : ils vénèrent des images saintes les icônes, les prêtres peuvent se marier et les saints ne sont pas fêtés les même jours.
La tension grandit entre le Pape, qui siège à Rome et qui se veut le chef de toute l'Eglise et le patriarche de Constantinople, qui accepte de moins en moins sa tutelle. En 1054, c'est le schisme. L'Eglise orthodoxe du patriarche se sépare de l'Eglise catholique du pape.
- Les pertes territoriales de l'Epire byzantin
Après une période d'apogée sous l'empereur Justinien (527-565), le territoire de l'Empire byzantin se réduit peu à peu. Il subit d'abord les invasions des peuples voisins : arabes, slaves, bulgares. Au XIe siècle, les Normands fond la conquête de la Sicile et du sud de l'Italie et les Turcs commencent à s'emparer des régions orientales de l'empire (Asie mineure).