1er mouvement :
L1 : D'emblée je souligne que « J’avais remarqué » → plus-que-parfait : exprime l’antériorité par rapport au récit. Et « marquais-je » → imparfait : temps du récit.
Le début du texte est marqué par le registre tragique.
Le narrateur (Des Grieux) exprime, avec le recul, l’idée d’un destin inévitable qui l’a conduit à sa perte amoureuse.
- Exclamations → « Hélas ! » (l.1)
- Regret et remords → « Hélas ! (…) mon innocence » (l.1-2)
- Idée de fatalité → Le hasard de la rencontre devient inévitable et tragique.
Egalement, « j’aurais porté » → conditionnel passé : exprime le regret et l’irréel du passé.
→ Des indications sur la cadre spatio-temporel renforcent l’effet de réel et situent l’action :
- Lieu : « Amiens » (l.1), « cette ville » (l.3)
- Temps : « la veille » (l.2)
- Détails concrets : « le coche », « l’hôtellerie »
→ Ces éléments ancrent la scène dans la vie quotidienne et montrent le hasard de la rencontre.
→ Insistance sur le hasard : « Nous n’avions pas d’autre motif que la curiosité » (l.5-6).
Suite a cette rencontre → Ami de Des Grieux (l.4), disparaît vite du récit car toute l’attention de Des Grieux se tourne vers Manon. En effet la rencontre avec la jeune fille semble avec perturber le chevalier.
→ La promenade de Des Grieux et Tiberge est reléguée au second plan (participe présent).
→ Importance de l’arrivée du coché (passé simple) : action principale.
→ Verbe de mouvement « nous le suivîmes » (l.4) → Le destin les pousse à la rencontre.
J'ai remarquer que Manon se distingue par :
- Sa jeunesse
- Sa beauté
- Son comportement inattendu : « elle s’arrêta » (l.6), elle reste seule sous les yeux de Des Grieux.
→ Les autres personnages « se retirèrent aussitôt » (l.6) → Création d’un tête-à-tête propice à la naissance de l’amour.