Chapitre 2 : Conception socio-économique du travail et de l'emploi
Capitalisme et rapport salarial
=> Approche socio-économique : étudier les spécificités de la relation et du rapport salarial et articulation relations marchandes/non marchandes.
I/ Principes d'une approche socioéconomique ou institutionnaliste
L’institutionnalisme porte sur l’étude du rôle des institutions pour comprendre les phénomènes économiques. Un certain nombre d’auteurs depuis 40 ans ont tenté d’intégrer l’institutionnalisme à la théorie économie standard (Douglas North, Wiliamson) ? Institutionnalisme standard ou radical.
Ici refus d'isoler faits économiques et faits sociaux.
Objet de l’analyse économique : étudier le Kisme, il est une forme particulière d’économie tout comme les économies féodale ou antique. Echange, production et répartition des richesses et des ressources entre individus et groupes socio-économiques différents. On va étudier l'ensemble des facteurs historiques et logiques.
> 4 principes méthodologiques :
Il y a 3 conséquences à ça :
# il y a un phénomène économique implique des phénomènes sociaux :
Hypotèse :quand échange = pour un marché il y a une nécessité d’une Puissance Publique, car l’Etat institue et protège les droits de propriété privée + régule le marché = règles de droits, ainsi que des normes de comportements socialement validées ( confiance, loyauté)
Résultat : le Kisme dans les sociétés occidentales est un système économique d’accumulation des richesses (K) et d'ordre politiquement juridique avec état de droit. domination plus ou moins importante de l’ordre économique sur l’ordre politico-juridique avec des relations complexes entre les 2. mode d’articulation particulier entre économie et société qui s’exprime dans une tendance à l’autonomisation de la logique économique + contre tendance pour ne pas trop automiser l'économie.
#2. Les institutions (formelles et informelles) sont une variable explicative fondamentale des phénomènes économiques :
-Elles traduisent les relations intimes entre économie et société.
-Elles encadrent et structurent les interactions entre des individus différents/inégaux qui sont en situation de coopération et en conflit. elles permettent de délimiter les droits et les devoirs des individus, les actions autorisées, attendues et non voulues, en délimitant les espaces de libertés, et de contraintes
-Kisme poussé à son paroxysme entraine beaucoup de problèmes donc des phénomènes à contre-courants vont parfois aller vers plus d’équité ou de justice sociale. Il repose sur un ensemble d’institutions qui forment système à un moment donné du temps
#3. Historicité des phénomènes économiques :
il n’y a pas de loi économique universelle qui fonctionnerait en tout temps et en tous lieux. Ainsi, selon les périodes historiques et les territoires le fonctionnement des fondements du Kisme économique est différent et va évoluer. De même que les institutions que ce modèle va sous-tendre ne sont pas forcément identiques.
Ici c'est l'individu comme un être social, il se construit par l'apprentissage des règles. Il est a la recherche d'intérêt individuel de sécu, liberté, égalité... Avec un comportement routinier et stratégique. Il ne cherche pas l'action optimale mais satisfaisante il n'est pas un ordinateur qui calcul !
On considère ici que la compréhension de chaque phénomène nécessite de prendre en compte une double causalité, celle qui vient des individus mais en posant l’antériorité (règle de société)de la causalité.
Ils sont situés dans le temps (spécificité de chaque période historique) et dans l’espace (spécificité de chaque fonctionnement national). on met l’accent sur les valeurs éthiques, il y a une dimension normative à l’analyse sociale. Les valeurs, l’éthique impactent les phénomènes socio-économiques.
RQ : théorie du Kisme devient célébre en UE à partir des 2000's mais reste écrasé par la théorie d'éco standard.
II/ Rapport salarial, institutions et déterminants de l'emploi
La notion de Rapport Salarial : rapport social au cœur du capitalisme fondé sur le salariat
Il y a 3 niveaux emboîtés et interdépendants de compromis sociaux :
Echange de la force de L sur le marché du L (contrat), usage de la force de L dans l’E, et + généralement modalités de reproduction sociale (ou de protection sociale) du salariat.
La spécificité de la relation : Le contrat de L ne prédétermine pas l’usage de la force de L ou organisation ; celui-ci dépend de l’organisation/du management du L et du renouvellement implicite du consentement des 2 parties à poursuivre la relation. et dépend également des opportunités alternatives existantes pour chaque partie.
Une relation asymétrique : : pouvoirs inégaux, dépendance économique et subordination juridique des salariés. intérêts toujours potentiellement conflictuels mais nécessité de coopération.
Asymétrie de pouvoirs de décision propre au Kisme qui forme les différentes classes sociales. Cette asymétrie prend une forme selon laquelle les salariés sont en position de dépendance économique. et salarié surbodonné juridiquement à l'employeur car hierarchie ( peu d'influence)
Le capital humain est indissociable de la personne et n'est pas concentré en quelques mains contrairement au capital économique.
=> Institutions et règles du rapport salarial : compromis sur les modalités de la relation salariale (le couple contribution / rétribution) et de la répartition du risque économique. régulé par un ensemble de règles et d’institutions qui ont pour but d’éviter l’incertitude qui sont inhérentes à la relation.
Il y a donc toujours des modalités de protection fortes pour la partie faible --> L’employé.
Les règles sont produites par différents acteurs et selon différentes procédures mais avec un ordre hiérarchique :
Les grands déterminants de l'emploi : une logique "keynesienne"
> Tous les grands auteurs ayant étudié le Kisme (Keynes étant le + connu) défendent une idée opposée à la théorie économique standard :
Le niveau et la structure de l’emploi d’une économie ne dépendent pas de l’offre et la D de L sur le marché du L étant donnée les asymétries institutionnelles, mais elles dépendent des décisions unilatérales des E en fonction de leurs besoins en main-d’œuvre ! Primauté de la demande de travail !
• Niveau macro : agrégation des décisions individuelles des E ? niveau global d’emploi d’une économie
• Niveau micro : les besoins en main d’œuvre sont la résultante d’un ensemble de facteurs influençant l’activité de l’E et ses décisions.
=> Anticipations sur le niveau d’activité économique, sur le coût salarial réel et l’évolution de la productivité, Critères de gestion, Anticipation sur le taux d’intérêt.
• Niveau méso : les décisions des E influencent la structure de l’emploi, au sein de la théorie de la segmentation de Piore et Doeringer
=> ce sont les décisions de l’E qui segmentent ce marché du L. 2 segments :
segment primaire (caractère favorable) les E développent un ensemble de règles qui structurent la carrière et la progression des rémunérations des salariés via la mobilité interne = Marché interne du L. et la segment secondaire (défavorable)alimente les emplois des E n’ayant pas développé ces marchés internes.
Les auteurs du niveau méso mettent en évidence une gestion différenciée de l’emploi par l’E. cette différenciation des emplois a pour conséquences une différenciation des Leurs et des critères d’embauche. Primaire favo la main d'oeuvre qualifié et ancienneté tout en rejeté les autres et ceux sans ancienneté donc les jeunes ( naissance d'une inégalité) !
III/ Les mutations du travail et de l’emploi dans le capitalisme financier actuel : une nouvelle « grande transformation »
On va étudier ça par la méthode historique et apréhender la période actuelle sous le Kisme.
Du capitalisme fordiste au capitalisme financier globalisé : grandes lignes de mutation
=> Kisme Fordisme 60's par des institutionnalistes et Boyer.
Ici on a un cercle vertueux de la croissance ( page 29)
Il est fondé sur un système de production et de consommation de masse induisant un fort taux de croissance et reposant sur de puissants mécanismes de régulation macro-économique et sociale.
Avec une production de masse ( production en oligopole sectorielle sous forme taylorienne et fordienne ( forte hiérarchie) Consommation de masse ( croissance régulière et demande de bien standardisés) Régulation ( compromis social avec arbitrage profit /salaire, hausse salaire en contre parti d'un travail sans plainte).
> développement de protection sociale "politique éco keynesienne" pour le pleine emploi après 45. CDI
> Norme d'emploi fordiste :
Le 1er risque que le patronat ait accepté est celui lié à l’hygiène et sécurité.
Travail avec relation bilatérale, réglementation collectives, mobilité sociale intergénérationnel, réduction de la pauvreté.
Le fordisme est une période à ne pas idéaliser : elle a été décrite de déqualification du L, de pénibilité pour les Leurs les – qualifiés. Cette standardisation de la production a également causé des gros dommages environnementaux de par sa grande croissance.
=>Vers un capitalisme financier globalisé
C'est un modèle va devenir contre-productif donc il va y avoir un ralentissement de la production.
Avec des changements externes, une transformation de la D, des consommateurs, notamment la D devient plutôt une D de produits de qualité et de diversification des biens.
Ces transformations sont en lien avec un autre changement : le changement technologique accéléré avec l’éruption très rapide et massive des NTIC. Logique d’innovation permanente.
une remise en cause du mode de production fordiste pour un nouveau modèle productif. A la logique de production de masse va se substituer un modèle de production flexible, càd capable d’adaptation rapide voire en temps réel aux fluctuations de la D tant qualitative que quantitative.
?
4 caractéristiques du modèle de production flexible :
=> Libéralisation des mouvements de marchandises et de capitaux et concurrence mondiale exacerbée
cad choix politique et stratégie des grands groupes qui commence 60's et se simplifier dans 70's
Accélération de la libéralisation à 2 cause :
o Accroissement des politiques libérales dans les années 70, FMI et action gouvernementales? Thatcher et Reagan
o La stratégie des grands groupes industriels et financiers va de + en + définir leur stratégie à l’échelle mondiale
Il y aura là concurrence coût/qualité par le mondialisation et donc fordisme totalement dépassé.
=> Transfert du pouvoir économique des managers aux actionnaires
Poids des marchés financiers sur le fonctionnement de l’économie ? objectif prioritaire des firmes = rendre maximale la valeur actuelle/immédiate pour l’actionnaire de son portefeuille de titres financiers. On est sur une rentabilité à court terme et sur fond propre ou valeur actionnariale. Instabilité financière qui a changé la gouvernance des entreprises. Baisse partage valeur ajoutée pour les salariés.
=> une conséquence économique : croissance faible et instable
Le Kisme financier remet au goût du jour l’instabilité macroéconomique, avec beaucoup de variations et une certaine récurrence des crises financières.
Implications sur le rapport salarial : transformation travail et problème d'emploi
=> implication sur le contenu et l'organisation du travail
1) enrichissement du travail
Le travail c'est cognitif et intellectuel, autonome et polyvalent ( détail p32) +++ après le fordisme.
les contraintes sont industrielles, évènementielles, marchandes, hiérarchiques et l'intensité du travail.
2) Organisation du travail + fléxible et + décentralisée
grâce à la relative reconstruction de hiérarchie cad pyramidale à râteau.
l’histoire du Kisme est composée de phase d’intensification et de rationalisation du L, dont la caractéristique est l’enrichissement du L car le L les + simples vont être mécanisés. Cependant, il y a également des fortes contraintes qui se développent au L, dans un contexte de changement permanent du périmètre des E et des modes d’ajustements (emploi).
=> Implications sur l'emploi et le chômage
1) Nouveau modèle productif et nouvelle gouvernance
gestion de l’emploi par les E marquée par :
2) Effritement de la norme d’emploi fordiste
C’est une conséquence des changements structurels du Kisme aujourd’hui, mouvement de remise en cause de l’unicité de la norme d’emploi fordiste. c'est pas la fin du salariat et instabilité de l'emploi mais érosion du statut salarial et enraciement d'inéga entre les caté travailleurs.
Cause : Chômage de masse, rareté emploi, faible négociation car forte demande. baisse stabilité emploi, dualisation du salariat.
début années 80 : baisse stabilité de l'emploi, accroissement licenciement, emploi précaires, insécurité emploi, fléxibilité horaires imposé inéga temps de travail, dualisation du salarit dualisation CDI et emploi précaire.
=> Chômage structurel lié à la nouvelle logique de fonctionnement du Kisme
Croissance éco faible. Or, l’emploi dépend beaucoup de la croissance économique, importante récurrence des licenciements, la faiblesse des embauches, la stagnation du marché du L et le développement des emplois précaires. Tout cela entretient le niveau de croissance.
crise du compromis social. Les droits sociaux sont associés au CDI à temps plein. L’assurance chômage couvre de moins en moins de chômeur
C'est le chômage structurel : celui des iné profondes et durables avec climat insécurité.
=> Implications sur le contrat social
=> Des solutions
Chapitre 2 : Conception socio-économique du travail et de l'emploi
Capitalisme et rapport salarial
=> Approche socio-économique : étudier les spécificités de la relation et du rapport salarial et articulation relations marchandes/non marchandes.
I/ Principes d'une approche socioéconomique ou institutionnaliste
L’institutionnalisme porte sur l’étude du rôle des institutions pour comprendre les phénomènes économiques. Un certain nombre d’auteurs depuis 40 ans ont tenté d’intégrer l’institutionnalisme à la théorie économie standard (Douglas North, Wiliamson) ? Institutionnalisme standard ou radical.
Ici refus d'isoler faits économiques et faits sociaux.
Objet de l’analyse économique : étudier le Kisme, il est une forme particulière d’économie tout comme les économies féodale ou antique. Echange, production et répartition des richesses et des ressources entre individus et groupes socio-économiques différents. On va étudier l'ensemble des facteurs historiques et logiques.
> 4 principes méthodologiques :
Il y a 3 conséquences à ça :
# il y a un phénomène économique implique des phénomènes sociaux :
Hypotèse :quand échange = pour un marché il y a une nécessité d’une Puissance Publique, car l’Etat institue et protège les droits de propriété privée + régule le marché = règles de droits, ainsi que des normes de comportements socialement validées ( confiance, loyauté)
Résultat : le Kisme dans les sociétés occidentales est un système économique d’accumulation des richesses (K) et d'ordre politiquement juridique avec état de droit. domination plus ou moins importante de l’ordre économique sur l’ordre politico-juridique avec des relations complexes entre les 2. mode d’articulation particulier entre économie et société qui s’exprime dans une tendance à l’autonomisation de la logique économique + contre tendance pour ne pas trop automiser l'économie.
#2. Les institutions (formelles et informelles) sont une variable explicative fondamentale des phénomènes économiques :
-Elles traduisent les relations intimes entre économie et société.
-Elles encadrent et structurent les interactions entre des individus différents/inégaux qui sont en situation de coopération et en conflit. elles permettent de délimiter les droits et les devoirs des individus, les actions autorisées, attendues et non voulues, en délimitant les espaces de libertés, et de contraintes
-Kisme poussé à son paroxysme entraine beaucoup de problèmes donc des phénomènes à contre-courants vont parfois aller vers plus d’équité ou de justice sociale. Il repose sur un ensemble d’institutions qui forment système à un moment donné du temps
#3. Historicité des phénomènes économiques :
il n’y a pas de loi économique universelle qui fonctionnerait en tout temps et en tous lieux. Ainsi, selon les périodes historiques et les territoires le fonctionnement des fondements du Kisme économique est différent et va évoluer. De même que les institutions que ce modèle va sous-tendre ne sont pas forcément identiques.
Ici c'est l'individu comme un être social, il se construit par l'apprentissage des règles. Il est a la recherche d'intérêt individuel de sécu, liberté, égalité... Avec un comportement routinier et stratégique. Il ne cherche pas l'action optimale mais satisfaisante il n'est pas un ordinateur qui calcul !
On considère ici que la compréhension de chaque phénomène nécessite de prendre en compte une double causalité, celle qui vient des individus mais en posant l’antériorité (règle de société)de la causalité.
Ils sont situés dans le temps (spécificité de chaque période historique) et dans l’espace (spécificité de chaque fonctionnement national). on met l’accent sur les valeurs éthiques, il y a une dimension normative à l’analyse sociale. Les valeurs, l’éthique impactent les phénomènes socio-économiques.
RQ : théorie du Kisme devient célébre en UE à partir des 2000's mais reste écrasé par la théorie d'éco standard.
II/ Rapport salarial, institutions et déterminants de l'emploi
La notion de Rapport Salarial : rapport social au cœur du capitalisme fondé sur le salariat
Il y a 3 niveaux emboîtés et interdépendants de compromis sociaux :
Echange de la force de L sur le marché du L (contrat), usage de la force de L dans l’E, et + généralement modalités de reproduction sociale (ou de protection sociale) du salariat.
La spécificité de la relation : Le contrat de L ne prédétermine pas l’usage de la force de L ou organisation ; celui-ci dépend de l’organisation/du management du L et du renouvellement implicite du consentement des 2 parties à poursuivre la relation. et dépend également des opportunités alternatives existantes pour chaque partie.
Une relation asymétrique : : pouvoirs inégaux, dépendance économique et subordination juridique des salariés. intérêts toujours potentiellement conflictuels mais nécessité de coopération.
Asymétrie de pouvoirs de décision propre au Kisme qui forme les différentes classes sociales. Cette asymétrie prend une forme selon laquelle les salariés sont en position de dépendance économique. et salarié surbodonné juridiquement à l'employeur car hierarchie ( peu d'influence)
Le capital humain est indissociable de la personne et n'est pas concentré en quelques mains contrairement au capital économique.
=> Institutions et règles du rapport salarial : compromis sur les modalités de la relation salariale (le couple contribution / rétribution) et de la répartition du risque économique. régulé par un ensemble de règles et d’institutions qui ont pour but d’éviter l’incertitude qui sont inhérentes à la relation.
Il y a donc toujours des modalités de protection fortes pour la partie faible --> L’employé.
Les règles sont produites par différents acteurs et selon différentes procédures mais avec un ordre hiérarchique :
Les grands déterminants de l'emploi : une logique "keynesienne"
> Tous les grands auteurs ayant étudié le Kisme (Keynes étant le + connu) défendent une idée opposée à la théorie économique standard :
Le niveau et la structure de l’emploi d’une économie ne dépendent pas de l’offre et la D de L sur le marché du L étant donnée les asymétries institutionnelles, mais elles dépendent des décisions unilatérales des E en fonction de leurs besoins en main-d’œuvre ! Primauté de la demande de travail !
• Niveau macro : agrégation des décisions individuelles des E ? niveau global d’emploi d’une économie
• Niveau micro : les besoins en main d’œuvre sont la résultante d’un ensemble de facteurs influençant l’activité de l’E et ses décisions.
=> Anticipations sur le niveau d’activité économique, sur le coût salarial réel et l’évolution de la productivité, Critères de gestion, Anticipation sur le taux d’intérêt.
• Niveau méso : les décisions des E influencent la structure de l’emploi, au sein de la théorie de la segmentation de Piore et Doeringer
=> ce sont les décisions de l’E qui segmentent ce marché du L. 2 segments :
segment primaire (caractère favorable) les E développent un ensemble de règles qui structurent la carrière et la progression des rémunérations des salariés via la mobilité interne = Marché interne du L. et la segment secondaire (défavorable)alimente les emplois des E n’ayant pas développé ces marchés internes.
Les auteurs du niveau méso mettent en évidence une gestion différenciée de l’emploi par l’E. cette différenciation des emplois a pour conséquences une différenciation des Leurs et des critères d’embauche. Primaire favo la main d'oeuvre qualifié et ancienneté tout en rejeté les autres et ceux sans ancienneté donc les jeunes ( naissance d'une inégalité) !
III/ Les mutations du travail et de l’emploi dans le capitalisme financier actuel : une nouvelle « grande transformation »
On va étudier ça par la méthode historique et apréhender la période actuelle sous le Kisme.
Du capitalisme fordiste au capitalisme financier globalisé : grandes lignes de mutation
=> Kisme Fordisme 60's par des institutionnalistes et Boyer.
Ici on a un cercle vertueux de la croissance ( page 29)
Il est fondé sur un système de production et de consommation de masse induisant un fort taux de croissance et reposant sur de puissants mécanismes de régulation macro-économique et sociale.
Avec une production de masse ( production en oligopole sectorielle sous forme taylorienne et fordienne ( forte hiérarchie) Consommation de masse ( croissance régulière et demande de bien standardisés) Régulation ( compromis social avec arbitrage profit /salaire, hausse salaire en contre parti d'un travail sans plainte).
> développement de protection sociale "politique éco keynesienne" pour le pleine emploi après 45. CDI
> Norme d'emploi fordiste :
Le 1er risque que le patronat ait accepté est celui lié à l’hygiène et sécurité.
Travail avec relation bilatérale, réglementation collectives, mobilité sociale intergénérationnel, réduction de la pauvreté.
Le fordisme est une période à ne pas idéaliser : elle a été décrite de déqualification du L, de pénibilité pour les Leurs les – qualifiés. Cette standardisation de la production a également causé des gros dommages environnementaux de par sa grande croissance.
=>Vers un capitalisme financier globalisé
C'est un modèle va devenir contre-productif donc il va y avoir un ralentissement de la production.
Avec des changements externes, une transformation de la D, des consommateurs, notamment la D devient plutôt une D de produits de qualité et de diversification des biens.
Ces transformations sont en lien avec un autre changement : le changement technologique accéléré avec l’éruption très rapide et massive des NTIC. Logique d’innovation permanente.
une remise en cause du mode de production fordiste pour un nouveau modèle productif. A la logique de production de masse va se substituer un modèle de production flexible, càd capable d’adaptation rapide voire en temps réel aux fluctuations de la D tant qualitative que quantitative.
?
4 caractéristiques du modèle de production flexible :
=> Libéralisation des mouvements de marchandises et de capitaux et concurrence mondiale exacerbée
cad choix politique et stratégie des grands groupes qui commence 60's et se simplifier dans 70's
Accélération de la libéralisation à 2 cause :
o Accroissement des politiques libérales dans les années 70, FMI et action gouvernementales? Thatcher et Reagan
o La stratégie des grands groupes industriels et financiers va de + en + définir leur stratégie à l’échelle mondiale
Il y aura là concurrence coût/qualité par le mondialisation et donc fordisme totalement dépassé.
=> Transfert du pouvoir économique des managers aux actionnaires
Poids des marchés financiers sur le fonctionnement de l’économie ? objectif prioritaire des firmes = rendre maximale la valeur actuelle/immédiate pour l’actionnaire de son portefeuille de titres financiers. On est sur une rentabilité à court terme et sur fond propre ou valeur actionnariale. Instabilité financière qui a changé la gouvernance des entreprises. Baisse partage valeur ajoutée pour les salariés.
=> une conséquence économique : croissance faible et instable
Le Kisme financier remet au goût du jour l’instabilité macroéconomique, avec beaucoup de variations et une certaine récurrence des crises financières.
Implications sur le rapport salarial : transformation travail et problème d'emploi
=> implication sur le contenu et l'organisation du travail
1) enrichissement du travail
Le travail c'est cognitif et intellectuel, autonome et polyvalent ( détail p32) +++ après le fordisme.
les contraintes sont industrielles, évènementielles, marchandes, hiérarchiques et l'intensité du travail.
2) Organisation du travail + fléxible et + décentralisée
grâce à la relative reconstruction de hiérarchie cad pyramidale à râteau.
l’histoire du Kisme est composée de phase d’intensification et de rationalisation du L, dont la caractéristique est l’enrichissement du L car le L les + simples vont être mécanisés. Cependant, il y a également des fortes contraintes qui se développent au L, dans un contexte de changement permanent du périmètre des E et des modes d’ajustements (emploi).
=> Implications sur l'emploi et le chômage
1) Nouveau modèle productif et nouvelle gouvernance
gestion de l’emploi par les E marquée par :
2) Effritement de la norme d’emploi fordiste
C’est une conséquence des changements structurels du Kisme aujourd’hui, mouvement de remise en cause de l’unicité de la norme d’emploi fordiste. c'est pas la fin du salariat et instabilité de l'emploi mais érosion du statut salarial et enraciement d'inéga entre les caté travailleurs.
Cause : Chômage de masse, rareté emploi, faible négociation car forte demande. baisse stabilité emploi, dualisation du salariat.
début années 80 : baisse stabilité de l'emploi, accroissement licenciement, emploi précaires, insécurité emploi, fléxibilité horaires imposé inéga temps de travail, dualisation du salarit dualisation CDI et emploi précaire.
=> Chômage structurel lié à la nouvelle logique de fonctionnement du Kisme
Croissance éco faible. Or, l’emploi dépend beaucoup de la croissance économique, importante récurrence des licenciements, la faiblesse des embauches, la stagnation du marché du L et le développement des emplois précaires. Tout cela entretient le niveau de croissance.
crise du compromis social. Les droits sociaux sont associés au CDI à temps plein. L’assurance chômage couvre de moins en moins de chômeur
C'est le chômage structurel : celui des iné profondes et durables avec climat insécurité.
=> Implications sur le contrat social
=> Des solutions