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MASTER
4ème année

Socio-éco du travail 1

Économie sociale

Definition

ihqhd
fjzpjf

Chapitre 1 : théorie éco, travail et emploi ou la question de la performativité du libéralisme


I/ Principes et modèle de base de la théorie éco : fondements du libéralisme

Les principes fondamentaux de la théorie économique


Il y a 3 principes spécifiques de la coordination efficiente :

  1. l'adoption du principe de rationalité parfaite, gudé par la recherche d'intérêt personnel en max utilité et profit en regardant leurs ressources; Homoéconomicus car l'h peut prendre une décision optimal.
  2. individualisme méthodologique, une vision de la société comme une agrégation des individus considérés comme libre autonome et égaux. tjr avec la rationnalité.
  3. autonomisation de l'économie, confrontation O&D sur le marché des prix indépendant grâce au choix rationnel. Marché indép de tout contexte ( histo, instit,social..) tout en négligeant des phénomènes éco importants(prod,redistrib) ce qui va introduire une rationnalité à l'échange.

=> modèle déductif de logique d'une prédictions à partir d'hypothèse (sans le réel )


Théorie du marché efficient et universel :

fondée sur les principes l'harmonie et l'équilibre, de politique de flexibilité et flexibilité dans le renforcement des mécanisme de marché pour une flexibilisation du travail ( très lié au libéralisme éco standard)


Signification du modèle canonique du marché du travail concurrentiel

fléxible car var € entraine var Q ! O travail = croissante et D = décroissante car travail est identitque à une marchandise donc pas de spécificité et est demandé par des individus parfaitement rationnels. La confrontation O/D abouti à un équilibre unique sur le marché par un ajustement quantitatif par la var €.


Une présentation spécifique des comportements ?

Pour les 2 agents salariés et employeurs aucun n'a d'influence sur le salaire réel c'est Price-takers donc prix dépend de O et D.


Comportement de l'offreur de travail :

  • l'utilité du travail c'est la consommation et a désutilité c'est renoncer au travail pour le loisir, Il y a une balance de l'utilité et désutilité
  • "Une bonne courbe O" c'est grâce à l'effet de substitution et pas effet revenu qui domine ! ES>ER.

Explication :

=> ER = la réaction d'un individu qui aura augmentation de salaire réel sans augmentation du tmps de trvl, il peut décider de diminuer son nombre d'h ( baisse offre travail)

=> ES = augmentation du coût d'opportunité de loisir, l'augmentation du salaire = augmentation du loisir donc individu rationnel baisse tps de loisir pour gagner plus. ES>ER pour salarié trvl + ! (faut pas que le salaire augmente de trop pour avoir un effet ER.


Comportement de demande de travail :

  • arbitrage Cm et Pm quand Production marginale>Coût marginal = embauche supplémentaire. C'est la variabilité de Cm et Pm qui fait la demande de travail.
  • Le déterminant de l'embauche (si employeur embauche ou non) est coût unitaire du travail. Coût salarial (salaire brut+charges sociales) / prod ( tout pas tête)


Hypothèse "loi" de décroissance de la productivité marginale :

+ trvl faible + on affronte les rendements décroissants de la productivité du travail + on embauche en quantité de travail sans être pénalisé par la loi des rendements décroissants et + de profit car main d'oeuvre moins cher.


représentation spécifique du marché et don son équilibre


Conditions techniques ( mathématique et conditions institutionnelles ( fonctionnement du marché) d'existence d'un marché parfait.

4 conditions d'un marché concurrentiel (strict et inconditionnel !) :

? Atomicité des agents (agents n’ont pas de pouvoir)

? Libre entrée et sortie (mobilité parfaite)

? Transparence de l’information

? Homogénéité des bien (hypothèse technique)


Hypothèse de problème sur le marché du travail :

Dans cette représentation l’O et la D de travail jouent à égalité sur le marché = mécanisme impersonnel (aucune intervention prix qui qui bouge) et spontané ( autorégulation du marché) d'égalisation O et D via fléxibilité du prix. O>D= enchère à la baisse des prix pour que O=D et inversement


Représentation spécifique du chômage

Prix d'équilibre = plein emploi ! = situtation optimale et seul chômage = chômage volontaire et si autre chômage c'est une cause exogène au marché Coût trvll > salaire équilibre.

=> C'est un marché du travail parfaitement concurrentiel sans régulation imposé et l'inverse avec chômage classique c'est marché avec contraintes des régulations.


II/ Différentes évolutions micro-économiques du marché du travail


Evolution modèle canonique en 2 temps :

  • 60's-70's : évolution dans logique d’amendement, d’approfondissement, d’assouplissement du modèle du marché du travail dans une approche libérale. Pour prendre en compte des choses qui n’était pas prise en compte.
  • 80's-90's : Les évolutions sont plus substantielles, changement plus approfondi dans le modèle donner plus généralement des explications à des faits non pris en compte par l’économie standard mais sans remettre en cause sa logique d’explication.


Les évolutions du modèle du marché du travail dans les années 60-70


Approfondissement de la théorie de l'offre du travail dans la théorie du capital humain avec 2 théo :

=> levée hypothèse homogénéité !

Beker va appliquer la théorie du choix rationnel dans un plan microéconomique. L'idée que la quantité c'est bien mais la qualité c'est bien aussi pour le taux de croissance économique. Et le facteur de qualité/quantité c'est le le K humain, c'est un investissement pour l'entreprise, une perte de ressource sur le moment ( = coût d'opportunité) mais qui sera bénéfique dans le futur.

Un individu rationnel va chercher à optimiser son investissement en capital humain en faisant un calcul coût/rendement. Avec des préférences individuelles différentes cad = Niveau différent d’investissement en formation = Niveau différent de capital humain = Niveau différent de rémunération. Conclusion : K humain diff = rémunération différente.


Limites :

  • Il persiste des formations indentique mais des individu payés différemment à cause de discriminations par exemple.
  • surestimation de formation par rapport à l'expérience qui fait aussi gage de qualité et quantité.
  • inégalités dans la possibilité d'investissement de K humain #égalitédeschances.


=> levée hypothèse d'information parfaite

Développement par Stigler de la Théorie de la recherche d'emploi. Montre des individus qui doivent traiter une information imparfaite et donc marché non instantané. Il y a contraintes avec imperfection d'information !

L’offreur de travail doit acquérir les informations de son choix sur le marché du travail afin de trouver la meilleure opportunité ensuite arbitrage conso-loisir/embauche/refus-profil/recherche.

Il y a 4 conditions du chômeur :

  • Un individu n’a pas toutes les propositions salariales en même temps.
  • recherche d’emploi est coûteux en temps et en ressources. On peut lui attribuer un coût d’opportunité qui est défini par le gain le + élevé qui aura pu être trouvé.
  • recherche se réalise en situation de non-travail
  • chercheur d’emploi est neutre vis-à-vis du risque et n’aura pas de contraintes financières.

Le chercheur va faire un calcul soit de :

  • longueur de prospection ( rendement de recherche meilleur plus la recherche est longue )
  • salaire optimal d'acceptation, toujours dans un esprit rationnel.

=> Spence 73 théorie du signal et du filtre = embauche c'est un tri optimal des O par un niveau.


Transformation de la théorie économique des 80's-90's

rupture car défaillances du marché sont maintenant au 1er plan et c'est la différence modèle CPP et la réalité (modèle amendé) qui explique les défaillances du marché. Et elles seront expliqués par les choix rationnels !

Pourquoi cette transformation ?

La crise économique qui a entrainé un déséquilibre du pleine emploi a rendu difficile le maintien de la théorie économique standard et donc l'autre chômage n'est pas que exogène à ce moment.

Il y a eu deux critiques du modèle économique standard :

  • Les critiques externes sont faites par les auteurs qui n’adhèrent pas au modèle critiqué. Approche non standard : (segmentation marché du L) : rendent compte de phénomènes importants pas pris en compte par le modèle standard ( stratégie des E, rigidité salaires, ...)
  • les critiques internes viennent des auteurs qui construisent le modèle eux-mêmes.

Bref des critiques qui ont fait évoluer la théorie économique.


Caractéristique de cette transformation

La nouvelle microéconomie consiste à fournir, à l’aide de méthodes et concept néo-classiques renouvelés, des explications cohérentes aux faits stylisés majeurs de notre époque.

Maintient de l'hypothèse de rationalité ( pas tout de suite rationalité psycho et cognitives).


Caractéristique 1 : Nouvelle logique : contrats entre individus rationnels dans un contexte d’information et de concurrence imparfaites pas de CPP.

Caractéristique 2 : Nouveaux outils : 2 principaux

? Économie de l’information : outils permettant appréhender situations informations imparfaites entre individus = comportements rationnels face aux risques que ces situations d’information imparfaite induisent : modèle principal – agent

? Théorie des jeux : traiter interactions stratégiques entre individus, prendre en compte le fait qu’ils intègrent dans leurs décisions l’anticipation qu’ils font des autres individus = conflits

Caractéristique 3 : Modèle principal – agent : étudier solutions contractuelles qui émergent dans une situation où la satisfaction d’un individu (principal) dépend d’une information exclusivement disposée par un individu. Cette information est qualifiée de « cachée ». 2 cas de figure :

? Information cachée car le principal ne peut pas les observer (1)

? Information distribuée de manière asymétrique (2)

Des caractéristiques qui nous montre que les comportements individuels conduisent à des failles.


III/ Nouvelles théories du marché du travail : conception contractualiste du salariat

Solution aux spé du marché du trvl et pb informationnels par le contrat

Relation entre deux agent avec une rationalité différente et donc une asymétrie de l'information qui peut se résoudre avec un contrat.

incomplétude de l’échange salarial, du contrat juridique :

? 1ère spécificité : ne se distingue pas de celui qui l’accomplit (dépend du facteur humain)

? 2ème spécificité : force de travail échangée, englobe 2 moments distincts : moment de l’échange des services des offreurs de L et de leur usage) échange scellé par un contrat et ensuite sa mise en œuvre .

? 3ème spécificité : incomplétude de l’échange salarial/contrat juridique : au moment de l’échange, on ne peut pas déterminer parfaitement l’usage qui sera fait ensuite car une relation salariale de +/- long terme, commençant sur le marché du travail et qui se poursuit hors marché (dans l’entreprise).


Marx l’a aussi mis en évidence : le travail n’est pas un bien comme un autre. De plus, les économies sont structurées par le marché mais aussi par les E.


On parle d'incomplétude du contrat ( même si aux yeux de la loi ça n'existe pas) à cause du comportement opportuniste des agents :

? L’entrepreneur ne peut être sûr de la qualité du L ni du comportement de l’employé; Risque comportement opportuniste de l’employé.

? L’employé ne peut connaître la situation réelle de l’E ou la variation de salaire, risque comportement opportuniste de la part de l’employeur qu’il ait un salaire < niveau productivité

? Sélection adverse : tous les cas où l’avantage informationnel d’une partie (agent) porte sur une variable exogène (indép action)

? Aléa moral : avantage informationnel d’une partie porte sur une variable endogène (qui dépend de l’action de l’autre partie) Difficulté à évaluer le comportement


Problème que l'opportunisme engendre :

  • Dilemme du prisonnier ou non-coopération Employeur offre le salaire minimal et comme l’employé est incertain sur l’évolution du salaire et de sa situation, il va fournir un L minimal

Résolution :

  • La relation salariale = relation contractuelle : solutions non contraignantes et auto-exécutoires : les comportements rationnels feraient émerger des règles respectées par les 2 parties.
  • Un salaire qui est variable et ajustable au marché = résolution du pb informationnels


3 modèles de solution contractuelle contre pb relation salariale


  1. Contrats implicites / contrat d'assurance (Azariadis et Baily)

Hypothèse :

  • employeur avantagé car connaissance du marché + le futur de son E
  • employé a horreur du risque( pour son salaire et aussi a propos de son employeur)

Résultats :

  • stabilité du salaire pour l'employé
  • salaire stable car inférieur à celui du marché et donc marge de profit pour le l'employeur
  • le salarié paie prime assurance en période de haute conjoncture (salaire < marché) et bénéficie d’une indemnisation en période de basse conjoncture (salaire > marché)

Remarque :

  • questions d’insécurité réduite à une asymétrie d’informations et se résout dans un contrat privé d’assurance. Mécanisme d’intérêt privé individuel MAIS c’est une vision réductrice et pas très réaliste.


2.Salaire d'efficience/contrat incitatif

Avec Stiglitz c'est l'asymétrie d'info au détriement de l'employeur, le contrat avec salaire d'efficience résout le problème de selection adverse ( salarié révèle si il est de qualité) et aléa moral (salarié adopte un comportement de maximisation) Hypothèse résultats remarques

3.théorie insider et outsider ou relation salariale basée sur un contrat de rente

employeurs, insider ( sala dans firme) et outsider. Il y a des coûts de rotation ( avantage des insider et de la main d'oeuvre difficilement substituable parfaitement) et les comportement non-coopératif ( les insiders sont hostiles aux outsiders) hypothèse résultats remarques


conclusion sur conception de la relation salariale véhiculée par ces modèles

Avancées par rapport au modèle de base :

importance de la relation salariale qui met en scène l'entreprise, dilemme du prisonnier et rigidité salariale efficace en micro-éco.

Limites :

Hyper-rationnalité des agents et vision hyper utilitariste, formalisation d'un principe fondamental, impasse des relations salariales et réduction du travail à un contrat bilatérale.


IV/ Implication macro : chômage d'équilibre et performativité du discours économique

Tout est comme les modèles du dessus sauf qu'on ajoute la notion de chômage volontaire.

Du chômage naturel au chômage d'équilibre

Chômage naturel / chômage d'équilibre = réduire voire supprimer la portée d'un chômage en inssufisance de la DEMANDE GLOBALE.

Chômage conjoncturel à CT = ralentissement temporaire des demandes et chômage structurel à LT = lié aux imperfections du marché du travail.

  • Etape 1 : chômage naturel de Friedman 70's-80's

on revient à un raisonnement classique et plus keynésien et donc on réinterprete la courbe de philips : chez keynes c'était un niveau de chômage qui décidait les niveaux de salaire et donc l'inflation et pour les classique c'est le Salaires puis l'inflation qui vont derterminer les niveaux d'emploi/chômage. et Friedman donne l'hypotèse que le marché est spontanément au taux de chômage dit naturel Cc : impossible de maintenir un chômage au taux naturel car ça augmente l'inflation => supprimer l'état des marchés.

  • Etape 2 : transformation chômage naturel en chômage d'équilibre 80's-90's

Pas de rupture car ). Le niveau de chômage de l’économie va être UNIQUEMENT déterminé sur le marché du L.

--> Selon Friedman on peut donc agir mais PAS par des politiques de relance mais par des réformes structurelles du marché du L.


Chômage d'équilibre comme chômage structurel volontaire et involontaire,

cause : implication politiques fortes

2 types de derterminants structurels avec 2 types de chômage :

  • déterminants structurels du chômage volontaire : préférences individuelles.

? Une partie du chômage d’équilibre = arbitrage rationnel en faveur du « non-emploi » ? Chômage de recherche (chômage frictionnel) + effets désincitatifs sur la participation au marché du L des revenus de substitution (dispositifs d’assurance [allocation chômage] et d’assistance [RSA] de l’Etat-providence ? « trappes à l’inactivité »

Remarque : ( pas de diff entre statut salarié et bénef d'aides du coup = les revenus de substitution désincite au L, car le chômeur peut consommer sans renoncer au loisir. Ces R de substitutions réduisent les coûts du chômage pour les individus. Ils font pencher l’arbitrage des individus vers le non-emploi.

  • Déterminant structurels du Chômage involontaire : imperfection marché

? Spécificité de la transaction salariale cad le marché du L produit nécessairement du chômage car salaire contractuel > salaire réel d’équilibre

? Chômage de nature classique : causalité niveau de salaire ( en Amont les comportements rationnels) = Niveau d’emploi qui explique l’existence du chômage.

Remarque : involontaire car les individus au chômage désireraient être embauché pour un salaire moindre mais ne peuvent pas exercer les enchères à la baisse. et l’ajustement du salaire ne peut pas s’effectuer, la pression des travailleurs ne fait pas effet.


Des implications politiques

> 3 luttes contre le chômage de l'état :

  • Les « réformes structurelles du marché du travail » prônées par l’OCDE, l’UE, le FMI : la performativité du discours économique.

Dans les années 90 tournant structurel libéral du marché de l’emploi. Rapport sur l’emploi de l’OCDE 1993/1994, rapport « Making work pay » 1997. En 2005, il y a une sorte de consensus entre les économistes pour la libéralité des marchés du L. Ce consensus est moins clair depuis 2010 bien que cette modification structurelle du marché du L reste présente encore aujourd’hui.

  • Lutter contre le chômage volontaire en réduisant la « générosité des dispositifs de l’Etat providence et en augmentant le contrôle des bénéficiaires des revenus de substitution.
  • Lutter contre le chômage involontaire en flexibilisant le marché du travail (réduire les causes de la rigidité salariale)… notamment pour le travail non qualifié. il ne faut pas que la rigidité des salaires s’étende au marché du L non qualifié. même si logique que les qualifié sont +rig

Des problèmes empiriques

  • Le chômage d’équilibre reste un concept il faut tout de même avoir des instruments de mesures, des travaux empiriques
  • Pas de corrélation significative entre degré de rigidité/flexibilité de chômage. Plus c’est une méthode universaliste, or chaque pays est un cas particulier. Cela dépend donc de la politique macro, mais également de l’histoire de chaque pays et de pleins d’autres facteurs institutionnels sur le marché du L.
  • Problème de pertinence historique et empirique
  • Le travail est une activité structurant l’individu et l’emploi est un élément fondamental de l’intégration social ? Conception socio-économique
MASTER
4ème année

Socio-éco du travail 1

Économie sociale

Definition

ihqhd
fjzpjf

Chapitre 1 : théorie éco, travail et emploi ou la question de la performativité du libéralisme


I/ Principes et modèle de base de la théorie éco : fondements du libéralisme

Les principes fondamentaux de la théorie économique


Il y a 3 principes spécifiques de la coordination efficiente :

  1. l'adoption du principe de rationalité parfaite, gudé par la recherche d'intérêt personnel en max utilité et profit en regardant leurs ressources; Homoéconomicus car l'h peut prendre une décision optimal.
  2. individualisme méthodologique, une vision de la société comme une agrégation des individus considérés comme libre autonome et égaux. tjr avec la rationnalité.
  3. autonomisation de l'économie, confrontation O&D sur le marché des prix indépendant grâce au choix rationnel. Marché indép de tout contexte ( histo, instit,social..) tout en négligeant des phénomènes éco importants(prod,redistrib) ce qui va introduire une rationnalité à l'échange.

=> modèle déductif de logique d'une prédictions à partir d'hypothèse (sans le réel )


Théorie du marché efficient et universel :

fondée sur les principes l'harmonie et l'équilibre, de politique de flexibilité et flexibilité dans le renforcement des mécanisme de marché pour une flexibilisation du travail ( très lié au libéralisme éco standard)


Signification du modèle canonique du marché du travail concurrentiel

fléxible car var € entraine var Q ! O travail = croissante et D = décroissante car travail est identitque à une marchandise donc pas de spécificité et est demandé par des individus parfaitement rationnels. La confrontation O/D abouti à un équilibre unique sur le marché par un ajustement quantitatif par la var €.


Une présentation spécifique des comportements ?

Pour les 2 agents salariés et employeurs aucun n'a d'influence sur le salaire réel c'est Price-takers donc prix dépend de O et D.


Comportement de l'offreur de travail :

  • l'utilité du travail c'est la consommation et a désutilité c'est renoncer au travail pour le loisir, Il y a une balance de l'utilité et désutilité
  • "Une bonne courbe O" c'est grâce à l'effet de substitution et pas effet revenu qui domine ! ES>ER.

Explication :

=> ER = la réaction d'un individu qui aura augmentation de salaire réel sans augmentation du tmps de trvl, il peut décider de diminuer son nombre d'h ( baisse offre travail)

=> ES = augmentation du coût d'opportunité de loisir, l'augmentation du salaire = augmentation du loisir donc individu rationnel baisse tps de loisir pour gagner plus. ES>ER pour salarié trvl + ! (faut pas que le salaire augmente de trop pour avoir un effet ER.


Comportement de demande de travail :

  • arbitrage Cm et Pm quand Production marginale>Coût marginal = embauche supplémentaire. C'est la variabilité de Cm et Pm qui fait la demande de travail.
  • Le déterminant de l'embauche (si employeur embauche ou non) est coût unitaire du travail. Coût salarial (salaire brut+charges sociales) / prod ( tout pas tête)


Hypothèse "loi" de décroissance de la productivité marginale :

+ trvl faible + on affronte les rendements décroissants de la productivité du travail + on embauche en quantité de travail sans être pénalisé par la loi des rendements décroissants et + de profit car main d'oeuvre moins cher.


représentation spécifique du marché et don son équilibre


Conditions techniques ( mathématique et conditions institutionnelles ( fonctionnement du marché) d'existence d'un marché parfait.

4 conditions d'un marché concurrentiel (strict et inconditionnel !) :

? Atomicité des agents (agents n’ont pas de pouvoir)

? Libre entrée et sortie (mobilité parfaite)

? Transparence de l’information

? Homogénéité des bien (hypothèse technique)


Hypothèse de problème sur le marché du travail :

Dans cette représentation l’O et la D de travail jouent à égalité sur le marché = mécanisme impersonnel (aucune intervention prix qui qui bouge) et spontané ( autorégulation du marché) d'égalisation O et D via fléxibilité du prix. O>D= enchère à la baisse des prix pour que O=D et inversement


Représentation spécifique du chômage

Prix d'équilibre = plein emploi ! = situtation optimale et seul chômage = chômage volontaire et si autre chômage c'est une cause exogène au marché Coût trvll > salaire équilibre.

=> C'est un marché du travail parfaitement concurrentiel sans régulation imposé et l'inverse avec chômage classique c'est marché avec contraintes des régulations.


II/ Différentes évolutions micro-économiques du marché du travail


Evolution modèle canonique en 2 temps :

  • 60's-70's : évolution dans logique d’amendement, d’approfondissement, d’assouplissement du modèle du marché du travail dans une approche libérale. Pour prendre en compte des choses qui n’était pas prise en compte.
  • 80's-90's : Les évolutions sont plus substantielles, changement plus approfondi dans le modèle donner plus généralement des explications à des faits non pris en compte par l’économie standard mais sans remettre en cause sa logique d’explication.


Les évolutions du modèle du marché du travail dans les années 60-70


Approfondissement de la théorie de l'offre du travail dans la théorie du capital humain avec 2 théo :

=> levée hypothèse homogénéité !

Beker va appliquer la théorie du choix rationnel dans un plan microéconomique. L'idée que la quantité c'est bien mais la qualité c'est bien aussi pour le taux de croissance économique. Et le facteur de qualité/quantité c'est le le K humain, c'est un investissement pour l'entreprise, une perte de ressource sur le moment ( = coût d'opportunité) mais qui sera bénéfique dans le futur.

Un individu rationnel va chercher à optimiser son investissement en capital humain en faisant un calcul coût/rendement. Avec des préférences individuelles différentes cad = Niveau différent d’investissement en formation = Niveau différent de capital humain = Niveau différent de rémunération. Conclusion : K humain diff = rémunération différente.


Limites :

  • Il persiste des formations indentique mais des individu payés différemment à cause de discriminations par exemple.
  • surestimation de formation par rapport à l'expérience qui fait aussi gage de qualité et quantité.
  • inégalités dans la possibilité d'investissement de K humain #égalitédeschances.


=> levée hypothèse d'information parfaite

Développement par Stigler de la Théorie de la recherche d'emploi. Montre des individus qui doivent traiter une information imparfaite et donc marché non instantané. Il y a contraintes avec imperfection d'information !

L’offreur de travail doit acquérir les informations de son choix sur le marché du travail afin de trouver la meilleure opportunité ensuite arbitrage conso-loisir/embauche/refus-profil/recherche.

Il y a 4 conditions du chômeur :

  • Un individu n’a pas toutes les propositions salariales en même temps.
  • recherche d’emploi est coûteux en temps et en ressources. On peut lui attribuer un coût d’opportunité qui est défini par le gain le + élevé qui aura pu être trouvé.
  • recherche se réalise en situation de non-travail
  • chercheur d’emploi est neutre vis-à-vis du risque et n’aura pas de contraintes financières.

Le chercheur va faire un calcul soit de :

  • longueur de prospection ( rendement de recherche meilleur plus la recherche est longue )
  • salaire optimal d'acceptation, toujours dans un esprit rationnel.

=> Spence 73 théorie du signal et du filtre = embauche c'est un tri optimal des O par un niveau.


Transformation de la théorie économique des 80's-90's

rupture car défaillances du marché sont maintenant au 1er plan et c'est la différence modèle CPP et la réalité (modèle amendé) qui explique les défaillances du marché. Et elles seront expliqués par les choix rationnels !

Pourquoi cette transformation ?

La crise économique qui a entrainé un déséquilibre du pleine emploi a rendu difficile le maintien de la théorie économique standard et donc l'autre chômage n'est pas que exogène à ce moment.

Il y a eu deux critiques du modèle économique standard :

  • Les critiques externes sont faites par les auteurs qui n’adhèrent pas au modèle critiqué. Approche non standard : (segmentation marché du L) : rendent compte de phénomènes importants pas pris en compte par le modèle standard ( stratégie des E, rigidité salaires, ...)
  • les critiques internes viennent des auteurs qui construisent le modèle eux-mêmes.

Bref des critiques qui ont fait évoluer la théorie économique.


Caractéristique de cette transformation

La nouvelle microéconomie consiste à fournir, à l’aide de méthodes et concept néo-classiques renouvelés, des explications cohérentes aux faits stylisés majeurs de notre époque.

Maintient de l'hypothèse de rationalité ( pas tout de suite rationalité psycho et cognitives).


Caractéristique 1 : Nouvelle logique : contrats entre individus rationnels dans un contexte d’information et de concurrence imparfaites pas de CPP.

Caractéristique 2 : Nouveaux outils : 2 principaux

? Économie de l’information : outils permettant appréhender situations informations imparfaites entre individus = comportements rationnels face aux risques que ces situations d’information imparfaite induisent : modèle principal – agent

? Théorie des jeux : traiter interactions stratégiques entre individus, prendre en compte le fait qu’ils intègrent dans leurs décisions l’anticipation qu’ils font des autres individus = conflits

Caractéristique 3 : Modèle principal – agent : étudier solutions contractuelles qui émergent dans une situation où la satisfaction d’un individu (principal) dépend d’une information exclusivement disposée par un individu. Cette information est qualifiée de « cachée ». 2 cas de figure :

? Information cachée car le principal ne peut pas les observer (1)

? Information distribuée de manière asymétrique (2)

Des caractéristiques qui nous montre que les comportements individuels conduisent à des failles.


III/ Nouvelles théories du marché du travail : conception contractualiste du salariat

Solution aux spé du marché du trvl et pb informationnels par le contrat

Relation entre deux agent avec une rationalité différente et donc une asymétrie de l'information qui peut se résoudre avec un contrat.

incomplétude de l’échange salarial, du contrat juridique :

? 1ère spécificité : ne se distingue pas de celui qui l’accomplit (dépend du facteur humain)

? 2ème spécificité : force de travail échangée, englobe 2 moments distincts : moment de l’échange des services des offreurs de L et de leur usage) échange scellé par un contrat et ensuite sa mise en œuvre .

? 3ème spécificité : incomplétude de l’échange salarial/contrat juridique : au moment de l’échange, on ne peut pas déterminer parfaitement l’usage qui sera fait ensuite car une relation salariale de +/- long terme, commençant sur le marché du travail et qui se poursuit hors marché (dans l’entreprise).


Marx l’a aussi mis en évidence : le travail n’est pas un bien comme un autre. De plus, les économies sont structurées par le marché mais aussi par les E.


On parle d'incomplétude du contrat ( même si aux yeux de la loi ça n'existe pas) à cause du comportement opportuniste des agents :

? L’entrepreneur ne peut être sûr de la qualité du L ni du comportement de l’employé; Risque comportement opportuniste de l’employé.

? L’employé ne peut connaître la situation réelle de l’E ou la variation de salaire, risque comportement opportuniste de la part de l’employeur qu’il ait un salaire < niveau productivité

? Sélection adverse : tous les cas où l’avantage informationnel d’une partie (agent) porte sur une variable exogène (indép action)

? Aléa moral : avantage informationnel d’une partie porte sur une variable endogène (qui dépend de l’action de l’autre partie) Difficulté à évaluer le comportement


Problème que l'opportunisme engendre :

  • Dilemme du prisonnier ou non-coopération Employeur offre le salaire minimal et comme l’employé est incertain sur l’évolution du salaire et de sa situation, il va fournir un L minimal

Résolution :

  • La relation salariale = relation contractuelle : solutions non contraignantes et auto-exécutoires : les comportements rationnels feraient émerger des règles respectées par les 2 parties.
  • Un salaire qui est variable et ajustable au marché = résolution du pb informationnels


3 modèles de solution contractuelle contre pb relation salariale


  1. Contrats implicites / contrat d'assurance (Azariadis et Baily)

Hypothèse :

  • employeur avantagé car connaissance du marché + le futur de son E
  • employé a horreur du risque( pour son salaire et aussi a propos de son employeur)

Résultats :

  • stabilité du salaire pour l'employé
  • salaire stable car inférieur à celui du marché et donc marge de profit pour le l'employeur
  • le salarié paie prime assurance en période de haute conjoncture (salaire < marché) et bénéficie d’une indemnisation en période de basse conjoncture (salaire > marché)

Remarque :

  • questions d’insécurité réduite à une asymétrie d’informations et se résout dans un contrat privé d’assurance. Mécanisme d’intérêt privé individuel MAIS c’est une vision réductrice et pas très réaliste.


2.Salaire d'efficience/contrat incitatif

Avec Stiglitz c'est l'asymétrie d'info au détriement de l'employeur, le contrat avec salaire d'efficience résout le problème de selection adverse ( salarié révèle si il est de qualité) et aléa moral (salarié adopte un comportement de maximisation) Hypothèse résultats remarques

3.théorie insider et outsider ou relation salariale basée sur un contrat de rente

employeurs, insider ( sala dans firme) et outsider. Il y a des coûts de rotation ( avantage des insider et de la main d'oeuvre difficilement substituable parfaitement) et les comportement non-coopératif ( les insiders sont hostiles aux outsiders) hypothèse résultats remarques


conclusion sur conception de la relation salariale véhiculée par ces modèles

Avancées par rapport au modèle de base :

importance de la relation salariale qui met en scène l'entreprise, dilemme du prisonnier et rigidité salariale efficace en micro-éco.

Limites :

Hyper-rationnalité des agents et vision hyper utilitariste, formalisation d'un principe fondamental, impasse des relations salariales et réduction du travail à un contrat bilatérale.


IV/ Implication macro : chômage d'équilibre et performativité du discours économique

Tout est comme les modèles du dessus sauf qu'on ajoute la notion de chômage volontaire.

Du chômage naturel au chômage d'équilibre

Chômage naturel / chômage d'équilibre = réduire voire supprimer la portée d'un chômage en inssufisance de la DEMANDE GLOBALE.

Chômage conjoncturel à CT = ralentissement temporaire des demandes et chômage structurel à LT = lié aux imperfections du marché du travail.

  • Etape 1 : chômage naturel de Friedman 70's-80's

on revient à un raisonnement classique et plus keynésien et donc on réinterprete la courbe de philips : chez keynes c'était un niveau de chômage qui décidait les niveaux de salaire et donc l'inflation et pour les classique c'est le Salaires puis l'inflation qui vont derterminer les niveaux d'emploi/chômage. et Friedman donne l'hypotèse que le marché est spontanément au taux de chômage dit naturel Cc : impossible de maintenir un chômage au taux naturel car ça augmente l'inflation => supprimer l'état des marchés.

  • Etape 2 : transformation chômage naturel en chômage d'équilibre 80's-90's

Pas de rupture car ). Le niveau de chômage de l’économie va être UNIQUEMENT déterminé sur le marché du L.

--> Selon Friedman on peut donc agir mais PAS par des politiques de relance mais par des réformes structurelles du marché du L.


Chômage d'équilibre comme chômage structurel volontaire et involontaire,

cause : implication politiques fortes

2 types de derterminants structurels avec 2 types de chômage :

  • déterminants structurels du chômage volontaire : préférences individuelles.

? Une partie du chômage d’équilibre = arbitrage rationnel en faveur du « non-emploi » ? Chômage de recherche (chômage frictionnel) + effets désincitatifs sur la participation au marché du L des revenus de substitution (dispositifs d’assurance [allocation chômage] et d’assistance [RSA] de l’Etat-providence ? « trappes à l’inactivité »

Remarque : ( pas de diff entre statut salarié et bénef d'aides du coup = les revenus de substitution désincite au L, car le chômeur peut consommer sans renoncer au loisir. Ces R de substitutions réduisent les coûts du chômage pour les individus. Ils font pencher l’arbitrage des individus vers le non-emploi.

  • Déterminant structurels du Chômage involontaire : imperfection marché

? Spécificité de la transaction salariale cad le marché du L produit nécessairement du chômage car salaire contractuel > salaire réel d’équilibre

? Chômage de nature classique : causalité niveau de salaire ( en Amont les comportements rationnels) = Niveau d’emploi qui explique l’existence du chômage.

Remarque : involontaire car les individus au chômage désireraient être embauché pour un salaire moindre mais ne peuvent pas exercer les enchères à la baisse. et l’ajustement du salaire ne peut pas s’effectuer, la pression des travailleurs ne fait pas effet.


Des implications politiques

> 3 luttes contre le chômage de l'état :

  • Les « réformes structurelles du marché du travail » prônées par l’OCDE, l’UE, le FMI : la performativité du discours économique.

Dans les années 90 tournant structurel libéral du marché de l’emploi. Rapport sur l’emploi de l’OCDE 1993/1994, rapport « Making work pay » 1997. En 2005, il y a une sorte de consensus entre les économistes pour la libéralité des marchés du L. Ce consensus est moins clair depuis 2010 bien que cette modification structurelle du marché du L reste présente encore aujourd’hui.

  • Lutter contre le chômage volontaire en réduisant la « générosité des dispositifs de l’Etat providence et en augmentant le contrôle des bénéficiaires des revenus de substitution.
  • Lutter contre le chômage involontaire en flexibilisant le marché du travail (réduire les causes de la rigidité salariale)… notamment pour le travail non qualifié. il ne faut pas que la rigidité des salaires s’étende au marché du L non qualifié. même si logique que les qualifié sont +rig

Des problèmes empiriques

  • Le chômage d’équilibre reste un concept il faut tout de même avoir des instruments de mesures, des travaux empiriques
  • Pas de corrélation significative entre degré de rigidité/flexibilité de chômage. Plus c’est une méthode universaliste, or chaque pays est un cas particulier. Cela dépend donc de la politique macro, mais également de l’histoire de chaque pays et de pleins d’autres facteurs institutionnels sur le marché du L.
  • Problème de pertinence historique et empirique
  • Le travail est une activité structurant l’individu et l’emploi est un élément fondamental de l’intégration social ? Conception socio-économique
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