Définition
- Le discours dans le récit permet au narrateur d’apporter les précisions extérieures au récit. C’est le cas où le narrateur s’adresse au lecteur.
- Interjection « Ah »
- Personnages secondaires : les Parisiens
- Une description péjorative des Parisiens
- Discours descriptif
- Énumération
- Langage courant
- Une description qui oppose implicitement les Parisiennes aux campagnardes
Un discours satirique « ce modèle de femme-tronc »
- Indications spatio-temporelles : depuis, autrefois, bien avant, trois fois l’an,
- Passages narratifs
- Sido est une observatrice
- Un amour de la province hérité de Sido
L’énumération sert la description de ceux qui sont originaires de la province : une
distinction cette fois-ci proposée par l’auteure. Ceux de la province (village) sont décrits avec
des marqueurs laudatifs (« une pureté » « orgueil » « dignité »).
- Des personnes attachées à leur racine, leur identité
- Contrairement à la province, Paris est ouvert sur le monde : accessoires, artifices, fêtes, superficialité histoire, découvertes, opulence, apparat.
- Sido entretient une relation particulière avec la nature, celle-ci l’apaise Colette a hérité de Sido cet amour pour la nature
Définition
Sido sensible aux sons de la nature, prédisait comme un oracle la « pluie ». Elle initiait
aussi sa fille, Colette à ce savoir particulier (le subjonctif imparfait « Attestassent » et
le nom « infaillibilité », « un seul être. » )
La Capitale, Paris, ne réunissait pas selon Sido, les conditions de cette libre expression
naturelle des éléments de la création nécessaire et chers à son cœur.
L’amour et le dévouement de Colette pour le jardin sont ici palpables, presque
viscéraux, les promenades et moments passés avec sa mère dans cet espace, face aux
éléments naturels, à les écouter, à décrypter les saisons, la végétation, les fleurs, les
comprendre ont eu sur la fillette, l’effet souhaité par la mère, elle lègue à sa fille cette
connaissance et cette sensibilité. L’attachement aux animaux n’est pas en reste.
Pour Sido, la nature était vivante, elle respectait la vie des plantes, les fleurs n’étaient surtout
pas des objets de décoration mais plutôt des êtres vivants à qui on devait respect et
considération.
La fille veut ressembler à sa mère, dont elle admire la connaissance.
Cette deuxième partie souligne particulièrement la relation de Colette et de Sido et la
transmission de l’amour de la mère pour la nature à sa fille. L’enfance de la fillette est dominée
par la présence de sa mère qui s’impose comme un être possédant une mystérieuse connaissance
de la nature, des animaux, du temps, des saisons. La fille admire sa mère et ne l’interrompt presque jamais, buvant ses paroles et obéissant non par crainte mais certainement par respect et
considération de cet être presqu’insaisissable qu’était Sido pour elle. La première partie de
l’œuvre consacrée est aussi un espace dédié à la célébration du monde, de la nature, un éloge
que permet le portrait de la mère qui ne peut être dissociée de la « nature », « de son jardin »,
« de Cèbe » car c’est aussi cela qui caractérise et définit Sido. Cette enfance au cœur des échos
du monde et de la création comme le résume l’auteure :