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"Sido" de Colette

Sido est un roman autobiographique écrit par Colette et publié en 1929. L'histoire raconte l'enfance et la jeunesse de l'auteure, de son vrai nom Sidonie-Gabrielle Colette, dans la bourgade de Saint-Sauveur-en-Puisaye, en Bourgogne, au XIXe siècle. Ce roman est considéré comme le premier tome de l'autobiographie de Colette, suivi de La Vagabonde et Le Blé en herbe.

Définition

Un portrait, des valeurs, une vision de la capitale et des Parisiens.
L’incipit s’ouvre sur une phrase interrogative autour d’un verbe au conditionnel. Á la première personne du singulier, l’auteure plonge in media res (immédiatement) le lecteur dans un passage au discours direct révélant une personnalité forte, affirmée, celle de sa mère « Sido », une femme attachée à son « village ». - La réponse est claire, sans équivoque, tranchante et à la forme négative. - L’auteure, dès la première ligne, peint un portrait en commençant par ce qui est primordial pour « Sido » son environnement natal, le village qu’elle l’opposera par la suite à Paris. - « Minet-Chéri » Gabrielle Colette (l’auteure) - Sido a une vision globale des « Parisiens » « Tous les Parisiens », ils sont « fiers », « un titre nobiliaire » « monté en grade ». Elle distingue les « vrais » (« d’origine ») et les « faux » - Minet fait partie des « faux » - Le ton est ironique - « Toi, te voilà comme le pou sur ses pieds de derrière parce que tu as épousé un Parisien. » Comparaison / proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de cause. « On dirait que Paris les efface ! » Le succès de Paris efface ses habitants par son rayonnement.
  • Le discours dans le récit permet au narrateur d’apporter les précisions extérieures au récit. C’est le cas où le narrateur s’adresse au lecteur.

- Interjection « Ah »

- Personnages secondaires : les Parisiens

- Une description péjorative des Parisiens

- Discours descriptif

- Énumération

- Langage courant

- Une description qui oppose implicitement les Parisiennes aux campagnardes

Un discours satirique « ce modèle de femme-tronc »

- Indications spatio-temporelles : depuis, autrefois, bien avant, trois fois l’an,

- Passages narratifs

- Sido est une observatrice

  • Un amour de la province hérité de Sido

L’énumération sert la description de ceux qui sont originaires de la province : une

distinction cette fois-ci proposée par l’auteure. Ceux de la province (village) sont décrits avec

des marqueurs laudatifs (« une pureté » « orgueil » « dignité »).

  • Des personnes attachées à leur racine, leur identité
  • Contrairement à la province, Paris est ouvert sur le monde : accessoires, artifices, fêtes, superficialité histoire, découvertes, opulence, apparat.
  • Sido entretient une relation particulière avec la nature, celle-ci l’apaise Colette a hérité de Sido cet amour pour la nature

Définition

Bilan de l'incipit
Dans cet incipit, Colette donne essentiellement la parole à « Sido », sa mère. Le lecteur découvre une observatrice qui accorde une importance farouche à son identité, ses origines provinciales. Elle oppose les valeurs des provinciaux à la vie mondaine et superficielle des Parisiens. Le rayonnement de la capitale agit comme un aimant, même Colette semble se laisser entraîner par les mœurs des Parisiens : « Quand auras-tu fini de vouloir imiter Mimi Antonin dans tout ce qu’elle fait, chaque fois qu’elle vient en vacances chez sa grand-mère ? Mimi Antonin est de Paris, et toi d’ici. » Sido, est, elle, au contraire très critique à leur égard. Elle décrit les provinciaux comme des personnes dignes et les Parisiens comme des êtres fiers, elle distingue aussi les vrais des faux. Elle conclut qu’ils sont tous effacés par la capitale et son charme. Sido est également une mère et une épouse qui vit essentiellement en province, elle est attachée à sa terre natale et se rend à Paris accessoirement tous les deux ans pour quelques jours à peine. Le récit se poursuit par l’importance accordée à la nature (« jardins »), Sido, souvent contrariée et plaintive retrouve sa sérénité lorsqu’elle est dans son jardin, au contact des plantes. Le quartier où a grandi Colette est aussi environné de jardins. Cet amour pour les plantes et la nature de la mère a été transmis à l’auteure depuis son enfance. La célébration de la nature est donc le deuxième thème important de cette entrée dans l’œuvre, une résonance au parcours « La célébration du monde »

Sido sensible aux sons de la nature, prédisait comme un oracle la « pluie ». Elle initiait

aussi sa fille, Colette à ce savoir particulier (le subjonctif imparfait « Attestassent » et

le nom « infaillibilité », « un seul être. » )

La Capitale, Paris, ne réunissait pas selon Sido, les conditions de cette libre expression

naturelle des éléments de la création nécessaire et chers à son cœur.

L’amour et le dévouement de Colette pour le jardin sont ici palpables, presque

viscéraux, les promenades et moments passés avec sa mère dans cet espace, face aux

éléments naturels, à les écouter, à décrypter les saisons, la végétation, les fleurs, les

comprendre ont eu sur la fillette, l’effet souhaité par la mère, elle lègue à sa fille cette

connaissance et cette sensibilité. L’attachement aux animaux n’est pas en reste.


Pour Sido, la nature était vivante, elle respectait la vie des plantes, les fleurs n’étaient surtout

pas des objets de décoration mais plutôt des êtres vivants à qui on devait respect et

considération.

La fille veut ressembler à sa mère, dont elle admire la connaissance.


Cette deuxième partie souligne particulièrement la relation de Colette et de Sido et la

transmission de l’amour de la mère pour la nature à sa fille. L’enfance de la fillette est dominée

par la présence de sa mère qui s’impose comme un être possédant une mystérieuse connaissance

de la nature, des animaux, du temps, des saisons. La fille admire sa mère et ne l’interrompt presque jamais, buvant ses paroles et obéissant non par crainte mais certainement par respect et

considération de cet être presqu’insaisissable qu’était Sido pour elle. La première partie de

l’œuvre consacrée est aussi un espace dédié à la célébration du monde, de la nature, un éloge

que permet le portrait de la mère qui ne peut être dissociée de la « nature », « de son jardin »,

« de Cèbe » car c’est aussi cela qui caractérise et définit Sido. Cette enfance au cœur des échos

du monde et de la création comme le résume l’auteure :





A retenir :



"Sido" de Colette

Sido est un roman autobiographique écrit par Colette et publié en 1929. L'histoire raconte l'enfance et la jeunesse de l'auteure, de son vrai nom Sidonie-Gabrielle Colette, dans la bourgade de Saint-Sauveur-en-Puisaye, en Bourgogne, au XIXe siècle. Ce roman est considéré comme le premier tome de l'autobiographie de Colette, suivi de La Vagabonde et Le Blé en herbe.

Définition

Un portrait, des valeurs, une vision de la capitale et des Parisiens.
L’incipit s’ouvre sur une phrase interrogative autour d’un verbe au conditionnel. Á la première personne du singulier, l’auteure plonge in media res (immédiatement) le lecteur dans un passage au discours direct révélant une personnalité forte, affirmée, celle de sa mère « Sido », une femme attachée à son « village ». - La réponse est claire, sans équivoque, tranchante et à la forme négative. - L’auteure, dès la première ligne, peint un portrait en commençant par ce qui est primordial pour « Sido » son environnement natal, le village qu’elle l’opposera par la suite à Paris. - « Minet-Chéri » Gabrielle Colette (l’auteure) - Sido a une vision globale des « Parisiens » « Tous les Parisiens », ils sont « fiers », « un titre nobiliaire » « monté en grade ». Elle distingue les « vrais » (« d’origine ») et les « faux » - Minet fait partie des « faux » - Le ton est ironique - « Toi, te voilà comme le pou sur ses pieds de derrière parce que tu as épousé un Parisien. » Comparaison / proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de cause. « On dirait que Paris les efface ! » Le succès de Paris efface ses habitants par son rayonnement.
  • Le discours dans le récit permet au narrateur d’apporter les précisions extérieures au récit. C’est le cas où le narrateur s’adresse au lecteur.

- Interjection « Ah »

- Personnages secondaires : les Parisiens

- Une description péjorative des Parisiens

- Discours descriptif

- Énumération

- Langage courant

- Une description qui oppose implicitement les Parisiennes aux campagnardes

Un discours satirique « ce modèle de femme-tronc »

- Indications spatio-temporelles : depuis, autrefois, bien avant, trois fois l’an,

- Passages narratifs

- Sido est une observatrice

  • Un amour de la province hérité de Sido

L’énumération sert la description de ceux qui sont originaires de la province : une

distinction cette fois-ci proposée par l’auteure. Ceux de la province (village) sont décrits avec

des marqueurs laudatifs (« une pureté » « orgueil » « dignité »).

  • Des personnes attachées à leur racine, leur identité
  • Contrairement à la province, Paris est ouvert sur le monde : accessoires, artifices, fêtes, superficialité histoire, découvertes, opulence, apparat.
  • Sido entretient une relation particulière avec la nature, celle-ci l’apaise Colette a hérité de Sido cet amour pour la nature

Définition

Bilan de l'incipit
Dans cet incipit, Colette donne essentiellement la parole à « Sido », sa mère. Le lecteur découvre une observatrice qui accorde une importance farouche à son identité, ses origines provinciales. Elle oppose les valeurs des provinciaux à la vie mondaine et superficielle des Parisiens. Le rayonnement de la capitale agit comme un aimant, même Colette semble se laisser entraîner par les mœurs des Parisiens : « Quand auras-tu fini de vouloir imiter Mimi Antonin dans tout ce qu’elle fait, chaque fois qu’elle vient en vacances chez sa grand-mère ? Mimi Antonin est de Paris, et toi d’ici. » Sido, est, elle, au contraire très critique à leur égard. Elle décrit les provinciaux comme des personnes dignes et les Parisiens comme des êtres fiers, elle distingue aussi les vrais des faux. Elle conclut qu’ils sont tous effacés par la capitale et son charme. Sido est également une mère et une épouse qui vit essentiellement en province, elle est attachée à sa terre natale et se rend à Paris accessoirement tous les deux ans pour quelques jours à peine. Le récit se poursuit par l’importance accordée à la nature (« jardins »), Sido, souvent contrariée et plaintive retrouve sa sérénité lorsqu’elle est dans son jardin, au contact des plantes. Le quartier où a grandi Colette est aussi environné de jardins. Cet amour pour les plantes et la nature de la mère a été transmis à l’auteure depuis son enfance. La célébration de la nature est donc le deuxième thème important de cette entrée dans l’œuvre, une résonance au parcours « La célébration du monde »

Sido sensible aux sons de la nature, prédisait comme un oracle la « pluie ». Elle initiait

aussi sa fille, Colette à ce savoir particulier (le subjonctif imparfait « Attestassent » et

le nom « infaillibilité », « un seul être. » )

La Capitale, Paris, ne réunissait pas selon Sido, les conditions de cette libre expression

naturelle des éléments de la création nécessaire et chers à son cœur.

L’amour et le dévouement de Colette pour le jardin sont ici palpables, presque

viscéraux, les promenades et moments passés avec sa mère dans cet espace, face aux

éléments naturels, à les écouter, à décrypter les saisons, la végétation, les fleurs, les

comprendre ont eu sur la fillette, l’effet souhaité par la mère, elle lègue à sa fille cette

connaissance et cette sensibilité. L’attachement aux animaux n’est pas en reste.


Pour Sido, la nature était vivante, elle respectait la vie des plantes, les fleurs n’étaient surtout

pas des objets de décoration mais plutôt des êtres vivants à qui on devait respect et

considération.

La fille veut ressembler à sa mère, dont elle admire la connaissance.


Cette deuxième partie souligne particulièrement la relation de Colette et de Sido et la

transmission de l’amour de la mère pour la nature à sa fille. L’enfance de la fillette est dominée

par la présence de sa mère qui s’impose comme un être possédant une mystérieuse connaissance

de la nature, des animaux, du temps, des saisons. La fille admire sa mère et ne l’interrompt presque jamais, buvant ses paroles et obéissant non par crainte mais certainement par respect et

considération de cet être presqu’insaisissable qu’était Sido pour elle. La première partie de

l’œuvre consacrée est aussi un espace dédié à la célébration du monde, de la nature, un éloge

que permet le portrait de la mère qui ne peut être dissociée de la « nature », « de son jardin »,

« de Cèbe » car c’est aussi cela qui caractérise et définit Sido. Cette enfance au cœur des échos

du monde et de la création comme le résume l’auteure :





A retenir :


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