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SES : CHAPITRE 4 : QUELLES SONT LES PRINCIPALES DÉFAILLANCES DE MARCHÉ ?

Définition

Défaillance du marché :
Désigne une situation dans laquelle le marché, livré à lui-même, ne produit pas une allocation efficace des ressources, car il ne peut pas déterminer un prix. => il n’est pas efficace livré à lui-même sans l’aide de l’État.
Externalité :
Les effets positifs ou négatifs provoqué par l’action d’un agent sur un ou plusieurs agents, et qui ne sont pas pris en compte par le marché.
Coût privé :
C’est le coût de production d’une entreprise.
Coût social :
Coût privé de l’entreprise auquel on ajoute le coût externe (coût d’externalité, ici négative).
Bénéfice privé :
Le gain, bénéfice d’une entreprise.
Bénéfice social :
Bénéfice privé auquel on ajoute le bénéfice externe (bénéfice liés à l’externalité, ici positive).
Externalité négative :
On produit trop car on ne prend pas en compte le coût de la pollution (coût externe). Exemples : une usine qui rejette des polluants, fumeur de cigarettes.
Externalité positive :
On ne produit pas assez, car les bénéfices ou les effets positifs ne sont pas pris en compte sur le marché. Exemple : ligne de métro qui relie le centre ville à sa périphérie.
Non rival :
Signifie que l’utilisation de ce bien par un agent n’empêche pas un autre de l’utiliser. Exemple : la police, l’air pur.
Non excluable :
Si signifie que si un agent ne paye pas le bien, il peut quand même l’utiliser. Exemple : la police l’air pur.
Passager clandestin :
Chacun refuse de payer payer, en espérant qu’un autre le fera.
Bien collectif :
C’est un bien mon rival, ce qui signifie que la consommation de ce bien par une personne n’empêche pas la consommation de ce bien par une autre personne. Et c’est un bien non excluable, ce qui signifie qu’il est impossible d’exclure une personne de l’utilisation de ce bien.
Bien commun :
C’est un bien rival, car la consommation de ses biens par un individu réduit la consommation des autres. C’est un bien non excluable, car on ne peut pas exclure quelqu’un utiliser ce bien même si il n’a pas payé.
Tragédie des biens communs :
Les ressources risquent Situation ou l’information est inégalement répartis entre les de disparaître à cause de leurs surexploitation.
Asymétrie d’information :
Situation ou l’information est inégalement répartie entre les offreurs et les demandeurs sur un marché.
Sélection adverse :
Situation d’asymétrie d’information ou un agent économique ne dit dispose pas de toutes les informations sur la qualité des biens qu’il veut acquérir. Elle se déroule avant les échanges.
Aléa moral :
Situation d’asymétrie d’information dans laquelle, après la signature du contrat, une des parties modifie son comportement au détriment de l’autre.

A retenir :

Type de EC3

I. Le marché est défaillant en présence d’externalités positives et négatives.

II. Le marché est défaillant en présence de biens collectifs et de biens communs.

III. Le marché est défaillant en présence d’asymétrie d’informations.

A retenir :

Externalités :

=> Positives :

L’agent économique ne reçoit pas le bénéfice externe que son activité de production ou de consommation procure,

Le bénéfice social est inférieur au bénéfice privé,

La quantité changée est inférieure à la quantité optimale.


=> Négatives :

L’agent économique ne supporte pas le coût externe engendré par son activité de production ou de consommation,

Le coût social est supérieur aux coûts privés,

La quantité échangée est supérieure à la quantité optimale.


Donc le marché ne parvient pas à allouer les ressources de manière optimale : il est défaillant en présence d’externalités.

A retenir :

Biens collectifs et biens communs :

=>Pour les biens collectifs : le problème du "passager clandestin" :

  • Les individus ne veulent pas payer volontairement pour un bien collectif, car ils peuvent en bénéficier gratuitement grâce à la non-excluabilité.
  • Résultat : les entreprises privées n’ont pas d’incitation à produire ces biens, car elles ne peuvent pas en tirer de profit.
  • Exemple : Personne ne paie volontairement pour financer un phare, mais tous les navires en bénéficient.

Pour les biens communs : la "tragédie des biens communs"

  • En raison de leur rivalité et de leur non-excluabilité, les biens communs sont surexploités.
  • Résultat : Risque d’épuisement ou de dégradation du bien commun (surpêche, déforestation, etc.).
  • Exemple : Si chacun pêche sans limite, les stocks de poissons peuvent s’épuiser.


Solutions possibles :

  • Pour les biens collectifs :
  • Intervention publique (État) : Financer les biens collectifs grâce aux impôts.
  • Exemple : La défense nationale est financée par l’État.
  • Pour les biens communs :
  • Réglementation : Limiter l’accès (quotas, permis).
  • Propriété privée : Confier la gestion des ressources à des propriétaires responsables.
  • Gestion communautaire : Les usagers définissent eux-mêmes des règles d’exploitation.
  • Exemple : Limitation de la pêche grâce à des quotas.


Conclusion :

Le marché est défaillant pour ces types de biens car il ne parvient ni à les produire (biens collectifs) ni à en assurer une gestion durable (biens communs). Une intervention extérieure (État ou coopération entre usagers) est nécessaire pour pallier ces défaillances.


A retenir :

Asymétrie d’information :

La sélection adverse

  • Mécanisme :
  • Les acheteurs, incertains de la qualité, sont prêts à payer un prix plus bas.
  • Cela conduit les vendeurs de biens de bonne qualité à quitter le marché.
  • Résultat : "Les mauvais produits chassent les bons", ce qui peut entraîner une disparition du marché.
  • Exemple : Marché des voitures d’occasion.


L’aléa moral

  • Définition : Situation où un individu change son comportement vis-à-vis d’un risque lorsqu’il est couvert contre ce risque.
  • Mécanisme :
  • L’aléa moral survient lorsqu’une partie ne respecte pas les termes du contrat ou adopte un comportement opportuniste.
  • Exemple : Une personne se rend plus souvent chez le médecin car elle est bien remboursée par sa mutuelle.
  • Conséquences :
  • Augmentation des coûts pour les assureurs.
  • Hausse des primes d’assurance, excluant certains individus du marché.
  • Moins de demande satisfaite, entraînant une défaillance du marché.


Solutions possibles :

  • Intervention publique :
  • Règlementation pour améliorer la transparence des informations (labels, certifications).
  • Création de mécanismes pour limiter les comportements opportunistes (franchises en assurance, clauses contractuelles).



SES : CHAPITRE 4 : QUELLES SONT LES PRINCIPALES DÉFAILLANCES DE MARCHÉ ?

Définition

Défaillance du marché :
Désigne une situation dans laquelle le marché, livré à lui-même, ne produit pas une allocation efficace des ressources, car il ne peut pas déterminer un prix. => il n’est pas efficace livré à lui-même sans l’aide de l’État.
Externalité :
Les effets positifs ou négatifs provoqué par l’action d’un agent sur un ou plusieurs agents, et qui ne sont pas pris en compte par le marché.
Coût privé :
C’est le coût de production d’une entreprise.
Coût social :
Coût privé de l’entreprise auquel on ajoute le coût externe (coût d’externalité, ici négative).
Bénéfice privé :
Le gain, bénéfice d’une entreprise.
Bénéfice social :
Bénéfice privé auquel on ajoute le bénéfice externe (bénéfice liés à l’externalité, ici positive).
Externalité négative :
On produit trop car on ne prend pas en compte le coût de la pollution (coût externe). Exemples : une usine qui rejette des polluants, fumeur de cigarettes.
Externalité positive :
On ne produit pas assez, car les bénéfices ou les effets positifs ne sont pas pris en compte sur le marché. Exemple : ligne de métro qui relie le centre ville à sa périphérie.
Non rival :
Signifie que l’utilisation de ce bien par un agent n’empêche pas un autre de l’utiliser. Exemple : la police, l’air pur.
Non excluable :
Si signifie que si un agent ne paye pas le bien, il peut quand même l’utiliser. Exemple : la police l’air pur.
Passager clandestin :
Chacun refuse de payer payer, en espérant qu’un autre le fera.
Bien collectif :
C’est un bien mon rival, ce qui signifie que la consommation de ce bien par une personne n’empêche pas la consommation de ce bien par une autre personne. Et c’est un bien non excluable, ce qui signifie qu’il est impossible d’exclure une personne de l’utilisation de ce bien.
Bien commun :
C’est un bien rival, car la consommation de ses biens par un individu réduit la consommation des autres. C’est un bien non excluable, car on ne peut pas exclure quelqu’un utiliser ce bien même si il n’a pas payé.
Tragédie des biens communs :
Les ressources risquent Situation ou l’information est inégalement répartis entre les de disparaître à cause de leurs surexploitation.
Asymétrie d’information :
Situation ou l’information est inégalement répartie entre les offreurs et les demandeurs sur un marché.
Sélection adverse :
Situation d’asymétrie d’information ou un agent économique ne dit dispose pas de toutes les informations sur la qualité des biens qu’il veut acquérir. Elle se déroule avant les échanges.
Aléa moral :
Situation d’asymétrie d’information dans laquelle, après la signature du contrat, une des parties modifie son comportement au détriment de l’autre.

A retenir :

Type de EC3

I. Le marché est défaillant en présence d’externalités positives et négatives.

II. Le marché est défaillant en présence de biens collectifs et de biens communs.

III. Le marché est défaillant en présence d’asymétrie d’informations.

A retenir :

Externalités :

=> Positives :

L’agent économique ne reçoit pas le bénéfice externe que son activité de production ou de consommation procure,

Le bénéfice social est inférieur au bénéfice privé,

La quantité changée est inférieure à la quantité optimale.


=> Négatives :

L’agent économique ne supporte pas le coût externe engendré par son activité de production ou de consommation,

Le coût social est supérieur aux coûts privés,

La quantité échangée est supérieure à la quantité optimale.


Donc le marché ne parvient pas à allouer les ressources de manière optimale : il est défaillant en présence d’externalités.

A retenir :

Biens collectifs et biens communs :

=>Pour les biens collectifs : le problème du "passager clandestin" :

  • Les individus ne veulent pas payer volontairement pour un bien collectif, car ils peuvent en bénéficier gratuitement grâce à la non-excluabilité.
  • Résultat : les entreprises privées n’ont pas d’incitation à produire ces biens, car elles ne peuvent pas en tirer de profit.
  • Exemple : Personne ne paie volontairement pour financer un phare, mais tous les navires en bénéficient.

Pour les biens communs : la "tragédie des biens communs"

  • En raison de leur rivalité et de leur non-excluabilité, les biens communs sont surexploités.
  • Résultat : Risque d’épuisement ou de dégradation du bien commun (surpêche, déforestation, etc.).
  • Exemple : Si chacun pêche sans limite, les stocks de poissons peuvent s’épuiser.


Solutions possibles :

  • Pour les biens collectifs :
  • Intervention publique (État) : Financer les biens collectifs grâce aux impôts.
  • Exemple : La défense nationale est financée par l’État.
  • Pour les biens communs :
  • Réglementation : Limiter l’accès (quotas, permis).
  • Propriété privée : Confier la gestion des ressources à des propriétaires responsables.
  • Gestion communautaire : Les usagers définissent eux-mêmes des règles d’exploitation.
  • Exemple : Limitation de la pêche grâce à des quotas.


Conclusion :

Le marché est défaillant pour ces types de biens car il ne parvient ni à les produire (biens collectifs) ni à en assurer une gestion durable (biens communs). Une intervention extérieure (État ou coopération entre usagers) est nécessaire pour pallier ces défaillances.


A retenir :

Asymétrie d’information :

La sélection adverse

  • Mécanisme :
  • Les acheteurs, incertains de la qualité, sont prêts à payer un prix plus bas.
  • Cela conduit les vendeurs de biens de bonne qualité à quitter le marché.
  • Résultat : "Les mauvais produits chassent les bons", ce qui peut entraîner une disparition du marché.
  • Exemple : Marché des voitures d’occasion.


L’aléa moral

  • Définition : Situation où un individu change son comportement vis-à-vis d’un risque lorsqu’il est couvert contre ce risque.
  • Mécanisme :
  • L’aléa moral survient lorsqu’une partie ne respecte pas les termes du contrat ou adopte un comportement opportuniste.
  • Exemple : Une personne se rend plus souvent chez le médecin car elle est bien remboursée par sa mutuelle.
  • Conséquences :
  • Augmentation des coûts pour les assureurs.
  • Hausse des primes d’assurance, excluant certains individus du marché.
  • Moins de demande satisfaite, entraînant une défaillance du marché.


Solutions possibles :

  • Intervention publique :
  • Règlementation pour améliorer la transparence des informations (labels, certifications).
  • Création de mécanismes pour limiter les comportements opportunistes (franchises en assurance, clauses contractuelles).


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