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Sémiologie Cours 1

Du Grec semeion = signe + logos = Science

Il s’agit de la base des spécialités médicales et comprend l’étude :

  • Des symptômes
  • Des signes des maladies
  • Les examens complémentaires pour : établir le Diagnostic, le Pronostique et le Traitement du malade.

Le symptôme : un trouble perçu et décrit par le malade —> subjectif.

Le signe : phénomène retrouvé à l’examen physique du malade avec signification de l’orientation vers une maladie —> objectif.

Le syndrome : réunion de plusieurs symptômes et signes évocateurs d’un état morbide.

La démarche diagnostique

1/ Examen clinique :

  • Anamnèse = interrogatoire
  • Examen physique : Diagnostique clinique/Diagnostique du syndrome.

2/ Explorations complémentaires :

  • Diagnostique définitif


L’objectif de cette discipline est de :

  • Savoir faire une anamnèse complète
  • Savoir faire un examen clinique complet
  • Savoir établir un diagnostique clinique ou de syndrome
  • Savoir établir un plan d’explorations complémentaires
  • Savoir remplir la fiche d’observation du patient

Plan du semestre :

  • Anamnèse/interrogatoire
  • Examen clinique général
  • Sémiologie de l’appareil respiratoire
  • Sémiologie de l’appareil rénal

L’interrogatoire/L’anamnèse

C’est la discussion avec le malade ou sa famille sur la maladie actuelle et les antécédents du malade.

  • Un élément d’orientation fondamental
  • Base essentielle du diagnostic
  • Indispensable pour la surveillance thérapeutique
  • Ne peut pas être remplacé par l’examen clinique ou les examens complémentaires.


Les conditions d’un bon interrogatoire

  1. Aborder le patient avec politesse et flexibilité
  2. Intérêt pour le malade et pour sa souffrance
  3. Savoir écouter le patient
  4. Distinguer l’essentiel des détails
  5. Ne pas se laisser influencer par le sympathie ou l’antipathie que peut vous inspirer un patient
  6. S’adapter au milieu socioculturel du malade


La technique de l’interrogatoire est très importante, c’est + qu’un apprentissage théorique, la pratique et le bon sens permettront d’éviter les fautes de tacts de vocabulaire, les paroles imprudentes.

Chaque malade est un cas individuel et singulier.


{ Il n’y a pas de maladies, il n’y a que des malades }

-Hippocrate.


L’interrogatoire peur être :

  • Exhaustif ou non dirigé : plus souple, le médecin doit savoir écouter, laisser parler, relancer, revenir sur certains points.
  • Orienté ou dirigé : vers les éléments organiques de la maladie
  • Doit être réalisé avec le respect, la patiente et de la fermeté.
  • Il est nécessaire de schématiser, de clarifier, de distinguer l’essentiel de l’accessoire.

Les types de malades

Le Bavard :

Prend l’initiative et il est difficile de l’arrêter ou d’obtenir une réponse précise à une question donnée. C’est parfois lui qui nous interroge

Il sait parfois ou il pense qu’il connaît son diagnostique et cherche au près du médecin une confirmation.

Que faire ?

  • Essayer de canaliser le discours et de prendre l’initiative progressivement
  • La consultation est de longue durée

Le muet intimidé :

Il présente :

  • Un sentiment de blocage psychologique
  • Une défiance envers la médecine et les médecins ( conséquence d’échecs antérieurs, timidité d’un sujet introverti)

Que faire ?

  • Essayer de détendre le patient
  • Il est préférable de ne pas aborder tout de suite le problème médical et de chercher plutôt une zone d’affinité pour établir la communication.

Le méticuleux méthodique :

  • Il fournis des informations détaillées qui ne sont pas toujours corrélées à leur réelle valeur.

Que faire ?

  • Essayer de retenir uniquement l’essentiel.

Le malade informé :

  • Il utilise une terminologie médicale qu’il ne comprend pas bien

Que faire ?

  • Il faut vérifier ces informations et établir si elles sont réelles.

Le malade intelligent :

  • Donne des informations claires et concises
  • C’est un bon observateur
  • Il a un bon auto contrôle

Le malade intéressé :

  • Donne des informations pour imiter une maladie, pour un certain intérêt.
  • Parfois il exagère les symptômes pour attirer l’attention et la compassion

Le malade confus, avec des troubles de mémoire, langage, malade âgé :

  • Donne des informations sans importance qui ne peuvent pas être corrélées

Que faire ?

  • Poser des questions simples pour obtenir des réponses précises.


Les étapes de l’interrogatoire/l’anamnèse

  1. Renseignement d’ordre administratif ( données d’identification )
  2. Les motifs de présentation chez le médecin
  3. Antécédents familiaux
  4. Antécédents obstétricaux-gynécologiques
  5. Antécédents pathologiques ( médicaux, chirurgicaux )
  6. Conditions de vie ( mode de vie ), conditions de travail, toxiques
  7. Histoire de la maladie ( ou des maladies )

Renseignements d’ordre administratif

  • Doivent figurer sur la première page de l’observation clinique
  1. Nom, prénom, sexe, âge, pays et ville de naissance, situation matrimoniale, profession actuelle.
  2. L’adresse et le numéro de téléphone du patient et d’un membre de sa famille.
  3. La date de présentation chez le médecin ou d’admission dans l’hôpital
  4. S’il est venu d’urgences, de lui même, adressé par son médecin de famille.

L’importance sémiologique de l’âgé :

Chez les nouveau-nés :

  • les malformations congénitales
  • Infections de l’ombilic
  • L’ictère prolongé.
  • Les nourrissons :
  • Infections respiratoires
  • Troubles digestifs secondaires à l’alimentation
  • Les enfants :
  • Les maladies infectieuses : la varicelles l’a rubéoles la rougeole, la scarlatine, les oreillons.
  • Les adolescents :
  • Infections avec le streptocoque bêta hémolytique : angine -> rhumatisme articulaire aiguë -> valvulopathies mitrales , angine -> glomerulonephrite diffuse aiguë
  • La tuberculose
  • Les névroses ( puberté et les modifications hormonales ), Les intoxications aiguës à l’alcool, drogues

Les maladies vénériennes.

  • Chez les adultes :
  • L’HTA
  • L’angine de poitrine
  • L’infarctus aigu du myocarde
  • Les valvulopathies
  • La broncho-pneumopathie chronique obstructive BPCC
  • La lithiases urinaires
  • Les gastrites
  • L’ulcère gastro-duodénale
  • Lithiase biliaire
  • Cholécystite
  • Les hépatites chroniques
  • La cirrhose hépatique
  • Hyper ou hypothyroidisme
  • La goutte
  • Les cancers

Chez les personnes âgées :

  • L’athérosclérose (infarctus du myocarde et accident vasculaire cérébral)
  • L’insuffisance cardiaque
  • L’emphysème pulmonaire
  • Les arthroses
  • L’ostéoporose
  • Les cancers


L’importance sémiologique du sexe (genre) :


Les maladies les plus fréquentes chez la femme

  • Les valvulopathies mitrales
  • La thrombophlébite;
  • L’asthme bronchique;
  • Les infections urinaires;
  • La lithiase biliaire
  • La cholécystite;
  • L’hyper/hypothyroïdie;
  • La polyarthrite rhumatoïde
  • Le lupus érythémateux disséminé
  • La sclérodermie;
  • L’ostéoporose;
  • Le cancer mammaire


Les maladies les plus fréquentes chez l’homme :

  • L’angine de poitrine
  • L’infarctus du myocarde aigu
  • Valvulopathies aortiques
  • Le cœur pulmonaire chronique
  • La thrombo-angéite oblitérante
  • BPOC, la bronchite chronique
  • L’emphysème pulmonaire
  • La bronchectasie
  • Les cancers broncho-pulmonaires
  • L’ulcère duodénal
  • L’ulcère gastrique
  • Le cancer gastrique
  • La cirrhose hépatique
  • La lithiase urinaire
  • La glomérulonéphrite diffuse aiguë
  • Insuffisance surrénale (maladie d’Addison)
  • Acromégalie
  • Goutte
  • Spondylarthrite ankylosante


Maladies exclusives chez les femmes:

  • Fibrome utérin
  • Kystes de l’ovaire
  • Cancer du col de l’utérus
  • Cancer de l’ovaire

 

Maladies exclusives chez les hommes :

  • La prostatite aiguë
  • L’adénome de prostate
  • Le cancer de testicule
  • Le cancer de prostate


L’importance du lieu de naissance et du domicile :

Dans les régions tropicales : Les fièvres tropicales, la filariose

Dans les zones lacustres où on trouve des moustiques : La malaria, le paludisme

Dans les régions ou le contenu d’iode est réduit dans le sol et l’eau phréatique (Transylvanie) : l’hypothyroïdie et le goitre

Dans les régions de sud-est de l’Europe : La néphrite endémique tubulo-interstitielle.


Milieux urbains : bronchites, asthme, diabète sucré, HTA, infarctus du myocarde, obésité, ulcère;

 

Milieux ruraux : infections aiguës, parasitoses digestives.


L’importance de la profession :

  • Les mineurs : des pneumoconioses -> silicose
  • Les vétérinaires, les bouchers : des zoonoses -> brucellose anthrax
  • Les directeurs, les banquiers, les chirurgiens, les chauffeurs : HTA, infarctus du myocarde, ulcère
  • Les pâtissiers, les cuisiniers : diabète sucré, obésité
  • Les stomatologues, les policiers, les coiffeurs : varices, thrombose veineuse profonde.


Les motifs de la présentation chez le médecin :

  • Les symptômes qui ont pousse le malade à consulter le médecin ( énumération sans description )
  • En ordre de leur importance
  • Groupés par appareils ou systèmes
  • Les symptômes généraux ( asthénie, amaigrissement, frisson, fièvre etc … ) sont les derniers à noter !



Les antécédents

Ensemble des manifestations pathologiques passées.

1/ Les antécédents hérédo-collatéraux/familiaux :

Représentent des maladies des membres directs de la famille du malade, au moins au premier degré.

En cas de décès d’un membre de sa famille, le malade doit indiquer l’âge et la cause du décès.

  • Maladies avec transmission génétique pure :

Autosomique dominante : poly kyste se rénale, maladie de Minkovski-chauffard, syndrome de Marfan.

Autosomique récessive : les syndromes thalassémiques, la drépanocytose, la maladie de Wilson, l’albinisme.

Dominant liés au sexe : diabète insipide nephrogénique

Récessive liée au sexe : hémophilie, dystrophie musculaire Duchenne.


  • Maladies avec transmission d’une prédisposition pour la maladie :
  • Le diabète sucré, 
  • L’hypertension artérielle essentielle, l’infarctus du myocarde, l’obésité, l’athérosclérose, 
  • L’asthme bronchique, 
  • Les varices, 
  • La lithiase urinaire, 
  • L’ulcère gastro-duodénal, la lithiase vésiculaire, la cholécystite, 
  • L’hyperthyroïdie,
  • Les allergies, etc…


  • Maladies avec une contamination intra familiale :
  • Les maladies infectieuses : la grippe, la rougeole, la rubéole, la scarlatine, la tuberculose, les diarrhées infectieuses, les hépatites.


2/ Les antécédents personnels physiologiques :

  • L’âge de début des règles ( ménarche ) : 9-14 ans

L’apparition après 14 ans —> puberté tardive

L’apparition avant 9 ans —> puberté précoce

L’aménorrhée primaire = absence de règles ( maladies endocriniennes, maladies de l’ovaire ou utérines ).

  • Le rythme des règles :

Rythme régulier : 21-32 jours, en moyenne 28 jours

L’aménorrhée secondaire : grossesse ou autre maladie

Bradyménorrhée : plus rares que 32j

Tachyménorrhée : + fréquentes que 21j

  • La durée du flux menstruel : 3-5 jours

Oligoménorrhée : <3 jours

Polyménorrhée : > 5 jours

Ménorragie : > 10 jours

Métrorragie : hémorragie génitales en dehors des règles ( cancer utérin, fibrome utérin ).

  • La quantité de sang éliminée :

Hypoménorrhée : une diminution de leur quantité

Hyperménorrhée : une augmentation de leur quantité ( hyper œstrogènie, infections génitales.

  • Le syndrome prémenstruel : quelques jours avant les règles :

Hypertrophie et douleurs mammaires, 

Troubles du comportement,

troubles viscéraux (colique biliaire, hémoptysie, crises d’asthme bronchique, migraine, œdèmes, etc.) 

—> Expliquée par une hyperœstrogènie relative ;

  • Les données de grossesses ( gestité ) :

Le nombre de grossesses normales, mais aussi les fausses couches, les grossesses extra-utérines et les avortements (spontanés ou provoqués)


Les avortements spontanés, en répétition, peuvent indiquer le syndrome des anticorps antiphospholipides(maladie auto-immune accompagnée d’hypercoagulabilité) ou le diabète sucré


Une complication tardive sévère de la grossesse est l’éclampsie qui peut survenir au cours de 3ème semestre de grossesse.


  • Les données d’accouchements :

Le nombre d’accouchements, 

Les complications éventuelles des accouchements (ruptures périnéales) 

Le type d’accouchement (voie basse ou intervention césarienne)

On précise aussi le poids des nouveau-nés (un poids supérieur à 4 Kg représente un risque maternel de diabète sucré). 


  • La ménopause : l’interruption définitive des règles 45-50 ans

Ménopause précoce: insuffisance ovarienne, chimio/radiothérapie, tabac, intervention chirurgicale (hystérectomie).

 

Signes de carence œstrogénique: bouffées de chaleur, dépression, irritabilité

Augmentation de la prévalence des maladies cardiaques et métaboliques: HTA, CI, obésité, arthrose, ostéoporose


3/ Les antécédents personnels pathologiques :


Les maladies infectieuses aiguës :

La rougeole: pneumonie virale ou bactérienne, 

La scarlatine ou les angines streptococciques: rhumatisme articulaire aigu – valvulopathies mitrales; glomérulonéphrite diffuse aiguë,

La varicelle: zona zostère,

Les hépatites virales B, C: chroniques,

La grippe: pneumonie interstitielle, méningite, myocardite malformations congénitales (pendant la grossesse).


Les maladies infectieuses chroniques :

La tuberculose pulmonaire : déterminations secondaires pleuralesm rénalesm digestives, surrénales

La syphilis

Les suppurations chroniques


Les maladies chroniques : persistent toute la vie ( HTA, angine de poitrine, diabète sucré, ulcère gastro-duodénal ), listée avec l’an de début de la maladie et en ordre chronologique


Les interventions chirurgicales, traumatismes, transfusions de sang


Les allergies


Les conditions de vie et du travail :


1/ Les conditions de logement :

appropriées /mauvaises, le nombre de personnes qui vivent ensemble

  • La poussière, les acariens, les plantes d’appartement: crises d’asthme bronchique,
  • Le froid, l’humidité: infections respiratoires (bronchites, pneumonie)
  • Les animaux domestiques d’appartement: kyste hydatique, autres parasitoses (chiens, chats), pneumonie (perroquets)
  • Conditions d’hygiène précaire: hépatite A,E, parasitoses cutanées/digestives

2/ Le régime alimentaire :

  • L’alimentation doit être équilibrée, par rapport à la proportion entre les principes alimentaires et par rapport aux calories et en concordance avec l’effort physique quotidien.

 

  • Riche en sucre, graisses = facteur de risque pour: l’obésité, le diabète sucré, l’athérosclérose,l’hyperlipoprotéinémie + la sédentarité

 

  • Riche en sel = facteur de risque pour l’hypertension artérielle
  • Carences vitaminiques: conséquences négatives pour le développement et la croissance des enfants et des adolescents, baisse de la résistance générale de l’organisme, la pellagre (vit B3), le scorbut (vit C)

 

  • Le programme d’alimentation: horaire irrégulier, tachyphagie, aliments trop chauds ou trop froids, excès de condiments => maladies gastro-intestinaux


3/ La consommation d’alcool :


Essayer de quantifier la quantité et le type:

  • En unités alcool internationales par jour ou par semaine. Une unité alcool internationale 10 g d’alcool pur = un verre de bière (250 ml à 50)=un verre de vin (100 ml à 120)=un verre de whisky (30 ml à 400) 
  • Chaque verre fait monter l’alcoolémie à 0.20-0.25 ou plus de 0.25 chez les personnes maigres, les femmes et les plus âgés. 
  • La quantité en gramme d’alcool pur peut être calculée avec la suivante formule : 
  • Quantité alcool pur (grammes)={quantité en ml consommée X degrés d’alcool /100}X densités de l’alcool (0,8), 500 ml bière x 5=2500/100=25x0,8=20 g alcool pur
  • L’excès d’alcool (plus de 210 g alcool pur /semaine pour les hommes et 140 g pour les femmes (OMS) 


L’OMS recommande de s’abstenir au moins un jour/semaine de toute consommation d’alcool. L’OMS recommande aussi l’abstinence totale chez la femme enceinte et les enfants. 


Les conséquences de l'excès d'alcool :

  • Gastrite, œsophagite, pancréatite aiguë/chronique, stéatose hépatique, cirrhose hépatique, 
  • Cardiomyopathie dilatée, 
  • Poly neuropathie, épilepsie, psychoses,
  • Malnutrition, 
  • Infections


4/ L’habitude de fumer :

  • Nombre de cigarettes/jour/an (combien d’années)
  • Type de tabac: cigarette, pipe, cigare

 

-Les principaux effets pathologiques du tabac sont :

  • Il augmente le risque de tous les cancers, particulièrement des cancers broncho-pulmonaires (17x), de la sphère ORL, de la vessie et du rein.
  • Il représente le principal facteur de risque pour la bronchitechronique et la bronchopneumopathie obstructive chronique.
  • Augmente le risque d’athérosclérose, infarctus aigu du myocarde , accident vasculaire cérébral, artériopathie oblitérante chronique des membres
  • Augmente la pression artérielle et la fréquence cardiaque ;
  • Augmente le risque de gastrite chronique, ulcère gastro-duodénal
  • Accentue les rides et accélère le vieillissement cutané ;
  • Augmente le risque de thrombose veineuse chez la femme qui prend des œstroprogestatifs ;
  • Augmente le risque d’ostéoporose. 
  • Diminue la fertilité chez l’homme et chez la femme ;

 

Le fumeur passif – risque de maladies cardiovasculaires, cancer 


5/ La consommation de café :

Le café contient des antioxydants (polyphénols) qui sont impliqués dans la réduction du risque de maladies cérébrales dégénératives et d’accidents vasculaires cérébraux. 

 

On considère que la consommation de 2-3 tasses par jour est bénéfique pour la santé et n’a pas d’effets délétères.


L’excès de café: 

  • Insomnie, irascibilité,
  • Tachycardie, vasoconstriction, augmentation de la pressionartérielle
  • Hypersécrétion gastrique d’acide chlorhydrique et augmentation du risque d’ulcère gastro-duodénal, stimulation du péristaltisme.
  • Diminution du calcium avec ostéoporose (le café favorise la fuite des minéraux comme le calcium et le magnésium)
  • Les doses élevées augmentent la diurèse 


6/ La consommation de drogues :

On doit déterminer le type de drogue, les voies d’administration et la fréquence d’utilisation. 

Les hallucinogènes : le cannabis

L’intoxication aiguë donne: yeux rouges, épisodes de rire spontanés, hypoglycémie, anxiété, hallucinations LSD 25.

Principaux effets : euphorie, illusions, hallucinations visuelles surtout


Les stimulants :

Effets: vasoconstriction, HTA, mydriase, tachycardie, exacerbation de la mémoire et de la vigilance, insomnie, anorexie 

La cocaïne :

Très toxique, provoque une très forte dépendance. 

Les amphétamines 

 

Les benzodiazépines (effet thérapeutique sédatif):

L’administration prolongée donne un syndrome de dépendance. La durée d’administration des benzodiazépines à été réduite à 4 semaines.


Les opiacés (l’héroïne, le sulfate de morphine, etc) :

  • Forte action analgésique, somnolence, bradycardie, myosis
  • Le surdosage peut déterminer la mort par paralysie respiratoire. 

Les solvants volatils  (les colles, les essences, l’éther et les dissolvants):

Induisent une irritation des muqueuses buccales, nasales et respiratoires

Les effets :euphorie, illusions, hallucinations, détérioration intellectuelle


7/ Les médicaments utilisés en cours/en administration chronique :


8/ Les conditions de travail :


Le type d’effort : physique (hernie discale lombaire) ou intellectuel (troubles du sommeil, névrose).


L’horaire de travail : heures supplémentaires, programme de nuit: surmenage physique ou intellectuel, troubles cardiaques (palpitations), troubles fonctionnels digestifs 


Conditions de microclimat : température élevée (déshydratation, lithiase rénale), humidité (virose), bruit (surdité précoce), trépidations (phénomène de Raynaud), poussière, poudre (allergies respiratoires, fibroses)


Orthostatisme prolongé : favorise l’apparition des varices


Exposition aux substances toxiques : le plomb (anémie, douleurs abdominales), les substances radioactives (tumeurs).

 

L’histoire de la maladie

Le début : brusque ou insidieux (lent)‏

-> Facteurs favorisants

-> La date

-> Les symptômes au début

-> L’évolution

-> Le traitement

-> Les symptômes actuels

-> Utiliser les comptes rendus détaillés des hospitalisations 


Aspects qu’on doit préciser à la fin de l’histoire de la maladie:

  • L’appétit 
  • La courbe pondérale: stable, augmentation du poids, amaigrissement
  • Le transit intestinal: normal, diarrhée, constipation 
  • Les mictions 
  • Le sommeil: troubles d'endormissement, insomnie de milieux de nuit, réveille précoce 4-5h du matin, insomnie totale


Les caractères sémiologiques de la douleur: 

1. La localisation (siège)

2. L’irradiation

3. Le caractère (pression, constriction, arrachement, picotement, torsion)

4. L’intensité

5. La durée

6. Les conditions d’apparition

7. Les conditions de disparition

8. Les symptômes d’accompagnement


Sémiologie Cours 1

Du Grec semeion = signe + logos = Science

Il s’agit de la base des spécialités médicales et comprend l’étude :

  • Des symptômes
  • Des signes des maladies
  • Les examens complémentaires pour : établir le Diagnostic, le Pronostique et le Traitement du malade.

Le symptôme : un trouble perçu et décrit par le malade —> subjectif.

Le signe : phénomène retrouvé à l’examen physique du malade avec signification de l’orientation vers une maladie —> objectif.

Le syndrome : réunion de plusieurs symptômes et signes évocateurs d’un état morbide.

La démarche diagnostique

1/ Examen clinique :

  • Anamnèse = interrogatoire
  • Examen physique : Diagnostique clinique/Diagnostique du syndrome.

2/ Explorations complémentaires :

  • Diagnostique définitif


L’objectif de cette discipline est de :

  • Savoir faire une anamnèse complète
  • Savoir faire un examen clinique complet
  • Savoir établir un diagnostique clinique ou de syndrome
  • Savoir établir un plan d’explorations complémentaires
  • Savoir remplir la fiche d’observation du patient

Plan du semestre :

  • Anamnèse/interrogatoire
  • Examen clinique général
  • Sémiologie de l’appareil respiratoire
  • Sémiologie de l’appareil rénal

L’interrogatoire/L’anamnèse

C’est la discussion avec le malade ou sa famille sur la maladie actuelle et les antécédents du malade.

  • Un élément d’orientation fondamental
  • Base essentielle du diagnostic
  • Indispensable pour la surveillance thérapeutique
  • Ne peut pas être remplacé par l’examen clinique ou les examens complémentaires.


Les conditions d’un bon interrogatoire

  1. Aborder le patient avec politesse et flexibilité
  2. Intérêt pour le malade et pour sa souffrance
  3. Savoir écouter le patient
  4. Distinguer l’essentiel des détails
  5. Ne pas se laisser influencer par le sympathie ou l’antipathie que peut vous inspirer un patient
  6. S’adapter au milieu socioculturel du malade


La technique de l’interrogatoire est très importante, c’est + qu’un apprentissage théorique, la pratique et le bon sens permettront d’éviter les fautes de tacts de vocabulaire, les paroles imprudentes.

Chaque malade est un cas individuel et singulier.


{ Il n’y a pas de maladies, il n’y a que des malades }

-Hippocrate.


L’interrogatoire peur être :

  • Exhaustif ou non dirigé : plus souple, le médecin doit savoir écouter, laisser parler, relancer, revenir sur certains points.
  • Orienté ou dirigé : vers les éléments organiques de la maladie
  • Doit être réalisé avec le respect, la patiente et de la fermeté.
  • Il est nécessaire de schématiser, de clarifier, de distinguer l’essentiel de l’accessoire.

Les types de malades

Le Bavard :

Prend l’initiative et il est difficile de l’arrêter ou d’obtenir une réponse précise à une question donnée. C’est parfois lui qui nous interroge

Il sait parfois ou il pense qu’il connaît son diagnostique et cherche au près du médecin une confirmation.

Que faire ?

  • Essayer de canaliser le discours et de prendre l’initiative progressivement
  • La consultation est de longue durée

Le muet intimidé :

Il présente :

  • Un sentiment de blocage psychologique
  • Une défiance envers la médecine et les médecins ( conséquence d’échecs antérieurs, timidité d’un sujet introverti)

Que faire ?

  • Essayer de détendre le patient
  • Il est préférable de ne pas aborder tout de suite le problème médical et de chercher plutôt une zone d’affinité pour établir la communication.

Le méticuleux méthodique :

  • Il fournis des informations détaillées qui ne sont pas toujours corrélées à leur réelle valeur.

Que faire ?

  • Essayer de retenir uniquement l’essentiel.

Le malade informé :

  • Il utilise une terminologie médicale qu’il ne comprend pas bien

Que faire ?

  • Il faut vérifier ces informations et établir si elles sont réelles.

Le malade intelligent :

  • Donne des informations claires et concises
  • C’est un bon observateur
  • Il a un bon auto contrôle

Le malade intéressé :

  • Donne des informations pour imiter une maladie, pour un certain intérêt.
  • Parfois il exagère les symptômes pour attirer l’attention et la compassion

Le malade confus, avec des troubles de mémoire, langage, malade âgé :

  • Donne des informations sans importance qui ne peuvent pas être corrélées

Que faire ?

  • Poser des questions simples pour obtenir des réponses précises.


Les étapes de l’interrogatoire/l’anamnèse

  1. Renseignement d’ordre administratif ( données d’identification )
  2. Les motifs de présentation chez le médecin
  3. Antécédents familiaux
  4. Antécédents obstétricaux-gynécologiques
  5. Antécédents pathologiques ( médicaux, chirurgicaux )
  6. Conditions de vie ( mode de vie ), conditions de travail, toxiques
  7. Histoire de la maladie ( ou des maladies )

Renseignements d’ordre administratif

  • Doivent figurer sur la première page de l’observation clinique
  1. Nom, prénom, sexe, âge, pays et ville de naissance, situation matrimoniale, profession actuelle.
  2. L’adresse et le numéro de téléphone du patient et d’un membre de sa famille.
  3. La date de présentation chez le médecin ou d’admission dans l’hôpital
  4. S’il est venu d’urgences, de lui même, adressé par son médecin de famille.

L’importance sémiologique de l’âgé :

Chez les nouveau-nés :

  • les malformations congénitales
  • Infections de l’ombilic
  • L’ictère prolongé.
  • Les nourrissons :
  • Infections respiratoires
  • Troubles digestifs secondaires à l’alimentation
  • Les enfants :
  • Les maladies infectieuses : la varicelles l’a rubéoles la rougeole, la scarlatine, les oreillons.
  • Les adolescents :
  • Infections avec le streptocoque bêta hémolytique : angine -> rhumatisme articulaire aiguë -> valvulopathies mitrales , angine -> glomerulonephrite diffuse aiguë
  • La tuberculose
  • Les névroses ( puberté et les modifications hormonales ), Les intoxications aiguës à l’alcool, drogues

Les maladies vénériennes.

  • Chez les adultes :
  • L’HTA
  • L’angine de poitrine
  • L’infarctus aigu du myocarde
  • Les valvulopathies
  • La broncho-pneumopathie chronique obstructive BPCC
  • La lithiases urinaires
  • Les gastrites
  • L’ulcère gastro-duodénale
  • Lithiase biliaire
  • Cholécystite
  • Les hépatites chroniques
  • La cirrhose hépatique
  • Hyper ou hypothyroidisme
  • La goutte
  • Les cancers

Chez les personnes âgées :

  • L’athérosclérose (infarctus du myocarde et accident vasculaire cérébral)
  • L’insuffisance cardiaque
  • L’emphysème pulmonaire
  • Les arthroses
  • L’ostéoporose
  • Les cancers


L’importance sémiologique du sexe (genre) :


Les maladies les plus fréquentes chez la femme

  • Les valvulopathies mitrales
  • La thrombophlébite;
  • L’asthme bronchique;
  • Les infections urinaires;
  • La lithiase biliaire
  • La cholécystite;
  • L’hyper/hypothyroïdie;
  • La polyarthrite rhumatoïde
  • Le lupus érythémateux disséminé
  • La sclérodermie;
  • L’ostéoporose;
  • Le cancer mammaire


Les maladies les plus fréquentes chez l’homme :

  • L’angine de poitrine
  • L’infarctus du myocarde aigu
  • Valvulopathies aortiques
  • Le cœur pulmonaire chronique
  • La thrombo-angéite oblitérante
  • BPOC, la bronchite chronique
  • L’emphysème pulmonaire
  • La bronchectasie
  • Les cancers broncho-pulmonaires
  • L’ulcère duodénal
  • L’ulcère gastrique
  • Le cancer gastrique
  • La cirrhose hépatique
  • La lithiase urinaire
  • La glomérulonéphrite diffuse aiguë
  • Insuffisance surrénale (maladie d’Addison)
  • Acromégalie
  • Goutte
  • Spondylarthrite ankylosante


Maladies exclusives chez les femmes:

  • Fibrome utérin
  • Kystes de l’ovaire
  • Cancer du col de l’utérus
  • Cancer de l’ovaire

 

Maladies exclusives chez les hommes :

  • La prostatite aiguë
  • L’adénome de prostate
  • Le cancer de testicule
  • Le cancer de prostate


L’importance du lieu de naissance et du domicile :

Dans les régions tropicales : Les fièvres tropicales, la filariose

Dans les zones lacustres où on trouve des moustiques : La malaria, le paludisme

Dans les régions ou le contenu d’iode est réduit dans le sol et l’eau phréatique (Transylvanie) : l’hypothyroïdie et le goitre

Dans les régions de sud-est de l’Europe : La néphrite endémique tubulo-interstitielle.


Milieux urbains : bronchites, asthme, diabète sucré, HTA, infarctus du myocarde, obésité, ulcère;

 

Milieux ruraux : infections aiguës, parasitoses digestives.


L’importance de la profession :

  • Les mineurs : des pneumoconioses -> silicose
  • Les vétérinaires, les bouchers : des zoonoses -> brucellose anthrax
  • Les directeurs, les banquiers, les chirurgiens, les chauffeurs : HTA, infarctus du myocarde, ulcère
  • Les pâtissiers, les cuisiniers : diabète sucré, obésité
  • Les stomatologues, les policiers, les coiffeurs : varices, thrombose veineuse profonde.


Les motifs de la présentation chez le médecin :

  • Les symptômes qui ont pousse le malade à consulter le médecin ( énumération sans description )
  • En ordre de leur importance
  • Groupés par appareils ou systèmes
  • Les symptômes généraux ( asthénie, amaigrissement, frisson, fièvre etc … ) sont les derniers à noter !



Les antécédents

Ensemble des manifestations pathologiques passées.

1/ Les antécédents hérédo-collatéraux/familiaux :

Représentent des maladies des membres directs de la famille du malade, au moins au premier degré.

En cas de décès d’un membre de sa famille, le malade doit indiquer l’âge et la cause du décès.

  • Maladies avec transmission génétique pure :

Autosomique dominante : poly kyste se rénale, maladie de Minkovski-chauffard, syndrome de Marfan.

Autosomique récessive : les syndromes thalassémiques, la drépanocytose, la maladie de Wilson, l’albinisme.

Dominant liés au sexe : diabète insipide nephrogénique

Récessive liée au sexe : hémophilie, dystrophie musculaire Duchenne.


  • Maladies avec transmission d’une prédisposition pour la maladie :
  • Le diabète sucré, 
  • L’hypertension artérielle essentielle, l’infarctus du myocarde, l’obésité, l’athérosclérose, 
  • L’asthme bronchique, 
  • Les varices, 
  • La lithiase urinaire, 
  • L’ulcère gastro-duodénal, la lithiase vésiculaire, la cholécystite, 
  • L’hyperthyroïdie,
  • Les allergies, etc…


  • Maladies avec une contamination intra familiale :
  • Les maladies infectieuses : la grippe, la rougeole, la rubéole, la scarlatine, la tuberculose, les diarrhées infectieuses, les hépatites.


2/ Les antécédents personnels physiologiques :

  • L’âge de début des règles ( ménarche ) : 9-14 ans

L’apparition après 14 ans —> puberté tardive

L’apparition avant 9 ans —> puberté précoce

L’aménorrhée primaire = absence de règles ( maladies endocriniennes, maladies de l’ovaire ou utérines ).

  • Le rythme des règles :

Rythme régulier : 21-32 jours, en moyenne 28 jours

L’aménorrhée secondaire : grossesse ou autre maladie

Bradyménorrhée : plus rares que 32j

Tachyménorrhée : + fréquentes que 21j

  • La durée du flux menstruel : 3-5 jours

Oligoménorrhée : <3 jours

Polyménorrhée : > 5 jours

Ménorragie : > 10 jours

Métrorragie : hémorragie génitales en dehors des règles ( cancer utérin, fibrome utérin ).

  • La quantité de sang éliminée :

Hypoménorrhée : une diminution de leur quantité

Hyperménorrhée : une augmentation de leur quantité ( hyper œstrogènie, infections génitales.

  • Le syndrome prémenstruel : quelques jours avant les règles :

Hypertrophie et douleurs mammaires, 

Troubles du comportement,

troubles viscéraux (colique biliaire, hémoptysie, crises d’asthme bronchique, migraine, œdèmes, etc.) 

—> Expliquée par une hyperœstrogènie relative ;

  • Les données de grossesses ( gestité ) :

Le nombre de grossesses normales, mais aussi les fausses couches, les grossesses extra-utérines et les avortements (spontanés ou provoqués)


Les avortements spontanés, en répétition, peuvent indiquer le syndrome des anticorps antiphospholipides(maladie auto-immune accompagnée d’hypercoagulabilité) ou le diabète sucré


Une complication tardive sévère de la grossesse est l’éclampsie qui peut survenir au cours de 3ème semestre de grossesse.


  • Les données d’accouchements :

Le nombre d’accouchements, 

Les complications éventuelles des accouchements (ruptures périnéales) 

Le type d’accouchement (voie basse ou intervention césarienne)

On précise aussi le poids des nouveau-nés (un poids supérieur à 4 Kg représente un risque maternel de diabète sucré). 


  • La ménopause : l’interruption définitive des règles 45-50 ans

Ménopause précoce: insuffisance ovarienne, chimio/radiothérapie, tabac, intervention chirurgicale (hystérectomie).

 

Signes de carence œstrogénique: bouffées de chaleur, dépression, irritabilité

Augmentation de la prévalence des maladies cardiaques et métaboliques: HTA, CI, obésité, arthrose, ostéoporose


3/ Les antécédents personnels pathologiques :


Les maladies infectieuses aiguës :

La rougeole: pneumonie virale ou bactérienne, 

La scarlatine ou les angines streptococciques: rhumatisme articulaire aigu – valvulopathies mitrales; glomérulonéphrite diffuse aiguë,

La varicelle: zona zostère,

Les hépatites virales B, C: chroniques,

La grippe: pneumonie interstitielle, méningite, myocardite malformations congénitales (pendant la grossesse).


Les maladies infectieuses chroniques :

La tuberculose pulmonaire : déterminations secondaires pleuralesm rénalesm digestives, surrénales

La syphilis

Les suppurations chroniques


Les maladies chroniques : persistent toute la vie ( HTA, angine de poitrine, diabète sucré, ulcère gastro-duodénal ), listée avec l’an de début de la maladie et en ordre chronologique


Les interventions chirurgicales, traumatismes, transfusions de sang


Les allergies


Les conditions de vie et du travail :


1/ Les conditions de logement :

appropriées /mauvaises, le nombre de personnes qui vivent ensemble

  • La poussière, les acariens, les plantes d’appartement: crises d’asthme bronchique,
  • Le froid, l’humidité: infections respiratoires (bronchites, pneumonie)
  • Les animaux domestiques d’appartement: kyste hydatique, autres parasitoses (chiens, chats), pneumonie (perroquets)
  • Conditions d’hygiène précaire: hépatite A,E, parasitoses cutanées/digestives

2/ Le régime alimentaire :

  • L’alimentation doit être équilibrée, par rapport à la proportion entre les principes alimentaires et par rapport aux calories et en concordance avec l’effort physique quotidien.

 

  • Riche en sucre, graisses = facteur de risque pour: l’obésité, le diabète sucré, l’athérosclérose,l’hyperlipoprotéinémie + la sédentarité

 

  • Riche en sel = facteur de risque pour l’hypertension artérielle
  • Carences vitaminiques: conséquences négatives pour le développement et la croissance des enfants et des adolescents, baisse de la résistance générale de l’organisme, la pellagre (vit B3), le scorbut (vit C)

 

  • Le programme d’alimentation: horaire irrégulier, tachyphagie, aliments trop chauds ou trop froids, excès de condiments => maladies gastro-intestinaux


3/ La consommation d’alcool :


Essayer de quantifier la quantité et le type:

  • En unités alcool internationales par jour ou par semaine. Une unité alcool internationale 10 g d’alcool pur = un verre de bière (250 ml à 50)=un verre de vin (100 ml à 120)=un verre de whisky (30 ml à 400) 
  • Chaque verre fait monter l’alcoolémie à 0.20-0.25 ou plus de 0.25 chez les personnes maigres, les femmes et les plus âgés. 
  • La quantité en gramme d’alcool pur peut être calculée avec la suivante formule : 
  • Quantité alcool pur (grammes)={quantité en ml consommée X degrés d’alcool /100}X densités de l’alcool (0,8), 500 ml bière x 5=2500/100=25x0,8=20 g alcool pur
  • L’excès d’alcool (plus de 210 g alcool pur /semaine pour les hommes et 140 g pour les femmes (OMS) 


L’OMS recommande de s’abstenir au moins un jour/semaine de toute consommation d’alcool. L’OMS recommande aussi l’abstinence totale chez la femme enceinte et les enfants. 


Les conséquences de l'excès d'alcool :

  • Gastrite, œsophagite, pancréatite aiguë/chronique, stéatose hépatique, cirrhose hépatique, 
  • Cardiomyopathie dilatée, 
  • Poly neuropathie, épilepsie, psychoses,
  • Malnutrition, 
  • Infections


4/ L’habitude de fumer :

  • Nombre de cigarettes/jour/an (combien d’années)
  • Type de tabac: cigarette, pipe, cigare

 

-Les principaux effets pathologiques du tabac sont :

  • Il augmente le risque de tous les cancers, particulièrement des cancers broncho-pulmonaires (17x), de la sphère ORL, de la vessie et du rein.
  • Il représente le principal facteur de risque pour la bronchitechronique et la bronchopneumopathie obstructive chronique.
  • Augmente le risque d’athérosclérose, infarctus aigu du myocarde , accident vasculaire cérébral, artériopathie oblitérante chronique des membres
  • Augmente la pression artérielle et la fréquence cardiaque ;
  • Augmente le risque de gastrite chronique, ulcère gastro-duodénal
  • Accentue les rides et accélère le vieillissement cutané ;
  • Augmente le risque de thrombose veineuse chez la femme qui prend des œstroprogestatifs ;
  • Augmente le risque d’ostéoporose. 
  • Diminue la fertilité chez l’homme et chez la femme ;

 

Le fumeur passif – risque de maladies cardiovasculaires, cancer 


5/ La consommation de café :

Le café contient des antioxydants (polyphénols) qui sont impliqués dans la réduction du risque de maladies cérébrales dégénératives et d’accidents vasculaires cérébraux. 

 

On considère que la consommation de 2-3 tasses par jour est bénéfique pour la santé et n’a pas d’effets délétères.


L’excès de café: 

  • Insomnie, irascibilité,
  • Tachycardie, vasoconstriction, augmentation de la pressionartérielle
  • Hypersécrétion gastrique d’acide chlorhydrique et augmentation du risque d’ulcère gastro-duodénal, stimulation du péristaltisme.
  • Diminution du calcium avec ostéoporose (le café favorise la fuite des minéraux comme le calcium et le magnésium)
  • Les doses élevées augmentent la diurèse 


6/ La consommation de drogues :

On doit déterminer le type de drogue, les voies d’administration et la fréquence d’utilisation. 

Les hallucinogènes : le cannabis

L’intoxication aiguë donne: yeux rouges, épisodes de rire spontanés, hypoglycémie, anxiété, hallucinations LSD 25.

Principaux effets : euphorie, illusions, hallucinations visuelles surtout


Les stimulants :

Effets: vasoconstriction, HTA, mydriase, tachycardie, exacerbation de la mémoire et de la vigilance, insomnie, anorexie 

La cocaïne :

Très toxique, provoque une très forte dépendance. 

Les amphétamines 

 

Les benzodiazépines (effet thérapeutique sédatif):

L’administration prolongée donne un syndrome de dépendance. La durée d’administration des benzodiazépines à été réduite à 4 semaines.


Les opiacés (l’héroïne, le sulfate de morphine, etc) :

  • Forte action analgésique, somnolence, bradycardie, myosis
  • Le surdosage peut déterminer la mort par paralysie respiratoire. 

Les solvants volatils  (les colles, les essences, l’éther et les dissolvants):

Induisent une irritation des muqueuses buccales, nasales et respiratoires

Les effets :euphorie, illusions, hallucinations, détérioration intellectuelle


7/ Les médicaments utilisés en cours/en administration chronique :


8/ Les conditions de travail :


Le type d’effort : physique (hernie discale lombaire) ou intellectuel (troubles du sommeil, névrose).


L’horaire de travail : heures supplémentaires, programme de nuit: surmenage physique ou intellectuel, troubles cardiaques (palpitations), troubles fonctionnels digestifs 


Conditions de microclimat : température élevée (déshydratation, lithiase rénale), humidité (virose), bruit (surdité précoce), trépidations (phénomène de Raynaud), poussière, poudre (allergies respiratoires, fibroses)


Orthostatisme prolongé : favorise l’apparition des varices


Exposition aux substances toxiques : le plomb (anémie, douleurs abdominales), les substances radioactives (tumeurs).

 

L’histoire de la maladie

Le début : brusque ou insidieux (lent)‏

-> Facteurs favorisants

-> La date

-> Les symptômes au début

-> L’évolution

-> Le traitement

-> Les symptômes actuels

-> Utiliser les comptes rendus détaillés des hospitalisations 


Aspects qu’on doit préciser à la fin de l’histoire de la maladie:

  • L’appétit 
  • La courbe pondérale: stable, augmentation du poids, amaigrissement
  • Le transit intestinal: normal, diarrhée, constipation 
  • Les mictions 
  • Le sommeil: troubles d'endormissement, insomnie de milieux de nuit, réveille précoce 4-5h du matin, insomnie totale


Les caractères sémiologiques de la douleur: 

1. La localisation (siège)

2. L’irradiation

3. Le caractère (pression, constriction, arrachement, picotement, torsion)

4. L’intensité

5. La durée

6. Les conditions d’apparition

7. Les conditions de disparition

8. Les symptômes d’accompagnement

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