histoire du cinéma (S2)

Partiel le 12 avril

cours 1: (16/01/25)

Documentaire: continuité entre le monde en deca de la caméra et le monde devant la caméra

En fiction: la règle de l’étanchéité et l’hétérogénéité entre le monde que l’on filme et le monde dans lequel on filme

Le documentaire et la fiction se réfèrent tous deux au réel, mais selon des modalités différentes. Dans le doc on exige que ce qui est montré existe effectivement et dans la fiction est mis entre parenthèse le fait que ça existe ou non.

Le doc relève d’une logique de connaissance, et la fiction fait appel à un régime de compréhension des conduites humaines.

I) Naissance de l’usine à rêves: le cinéma américain (1900-1927)

a) Naissance d’une industrie

Les salles :

• Du nickelodeon (1905-1914), premières salles de cinéma permanentes, 5 centimes la place pour une durée de 20 à 30 minutes le film. Les cinémas s’agrandissent et vont jusqu’à 199 places (pas 200 car sinon les cinémas doivent payer cher). En 1908, les exploitants ont plusieurs salles de cinéma. En 1913, 50 millions de spectateurs par semaine dans les nickelodeon aux usa. Fin de nickelodeon en 1917.
• aux temples du cinéma (1914): accompagnement musical à l’orgue Wurlitzer. Le spectacle est en 5 parties (ouverture, attractions de music-hall, des actualités, des courts-métrages, et le FILM).

Les producteurs: progressive concentrtation verticale (toutes les étapes q'une entreprise fait pr avoir le monopole). 

• Création de la MPPC en 1908 (motion picture patents company) d'Edison (ou Edison trust, c'est à dire un trust qui élimine la concurrence du marché du cinéma, en controlant la production de films, la MPPC a le monopole ).La cour suprême votent des lois pour faire s'effondrer la MPPC, ce qui réussit en 1914). = l'installation des indépendants (Louis B Mayer, les frères Warner ou encore Carl Laemmle) à Hollywood (qui était un petit village de base à coté de LA)
• le bénéfice de la 1ème GM et la création des major companies. Cinéma = 5ème industrie qui génère de la richesse aux USA. Produit 500 longs-métrages par an dans la décennie de 1910.

LES BIG FIVES: Warner Brother, la Paramount, MGN, Twenty Century Fox, RKO Pictures

United Artists: boite crée par des cinéastes et acteurs pour plus d'indépendance. 

II) Naissance des genres

a) Le système des studios:

Stars sous contrat, taylorisation (chacun à son role et doit le faire à la perfection) et standarisation (les films se ressemblent)  

b) Griffith et le mélodrame :

• appartient à la biograph (1908-1913) qui est une compagnie cinématographique américaine a troupe et Lilian Gish qui rentre dans la troupe de Griffith à 16 ans wsh??? (star du cinéma muet)
• les superproductions: Naissance d'une nation (1915) et Intolérance (1916) par Griffith. 
• Les acteurs sont formés à être polyvalents (escrime, bagarre, gens atlétiques). 

c) Mack sennett et la keystone: 

Cours 2: (30/01/25)

Les acteurs du burlesque:

Charlie Chaplin: (1889-1977)

• 1) Période keystone (janvier à decembre 1914): 35 films comme acteur puis acteur-réalisateur. Films de une ou 2 bobines
• 2) période essanay (janvier 1915-février 1916): 15 films en 1 an
• 3) période mutual (février 1916 à mi 1917) :8 films en 1916, 4 films au premier semestre 1917
• 4) période first national (1918-1922): 9 films comme acteur-réalisateur et producteur. Une vie de chien (1918)
• 5) période united artists (1919-): 3 grands films comme acteur-réalisateur-producteur. La ruée vers l'or (1925)

Buster Keaton: (1895-1966)

crée son propre studio en 1920

1920-1929: 12 longs métrages parmi lesquels 

-sherlock junior (1923)

-le figurant (1929)

Harold Lloyd: (1893-1971)

3 grands succès: 

-monte là-dessus (1923)

-vive le sport! (1925)

-en vitesse (1928)

Harry Langdon (1884-1944)

-Pleins les bottes (1926)

-Sa dernière culotte (1927)

III) Les cinéastes européens qui ont fait le cinéma américain

a) Le cinéma hollywoodien n'a été véritablement "américain" qu'au début du 20 ème siècle

b) Victor Sjostrom (seastrorm aux USA): un court séjour outre - Atlantique

c) Eric Von Stroheim: un cinéaste génial détruit par hollywood

d) Friedrich W.Murnau: un artiste libre prématurément disparu

a)

b)  -1912-1923: Victor a fait plus de 30 films en suède: la charette fantome (1921)

   -1924-1930: 9 films à Hollywood dont Le vent (1928) 

   -1930-1937: 4 films parlants en Suède 

c) -Un cinéaste à contre-courant

-est d'abord figurant à hollywood

- se fait remarquer par Griffith

-aime la démesure psychologique et la violence érotique

-utilise le plan long et refuse les ellipses

-est personnage et réalisateur (personnage odieux, immoral, faisant le mal)

-Les rapaces (1924)

d) -1927: l'aurore

  -1928: les quatre diables

  -1929: l'intruse

 Cours du 19/03/25

Genres cinématographiques holywoodien

Les débuts du cinéma américain 1877 : Licence de Thomas Edison pour le phonographe 1888 : Boîte de caméra Kodak 1889 : Pellicules Eastman 1891 : Kinétographe: caméra de cinéma inventée par Edison et son assistant William Dickson, avec pellicule perforée (35mm) 1893 : Démonstration publique du Kinétoscope d’Edison : visionneuse, actionnée par des piles (peephole viewer) ; construction de la Black Maria d’Edison (premier studio de cinéma, à West Orange dans le New Jersey) 1894 : Première salle de Kinétoscopes à New-York 1895 : Mutoscope de Herman Casler (visionneuse. Chaque cadre est imprimé sur du papier te collé sur une carte ; les cartes défilent grâce à une manivelle). 1895-1928 : The Biograph Company (aussi connue sous le nom d’American Mutoscope and Biograph Company), première entreprise américaine de production, distribution et exploitation de films, fondée par Dickson. 1895-1902 : les caméras Biograph utilisent de la pellicule 68mm. 1896 : Vitascope d’Edison (35mm), premier projecteur pour le cinéma, utilisé pour la première projection publique américaine, le 23 avril 1896 à New-York. 1896 : Premier baiser de l'histoire du cinéma (May Irwin et John C. Rice dans The Kiss de William Heise). 1905 : Développement des motion pictures theaters et des nickelodéons (the five-cent movie theater) 1908-1915 : Fondation de la Motion Picture Patents Company (Edison, Biograph, Essanay, Méliès, Pathé…) : tentative de monopole, dissoute en 1915. 1908 : The Lonely Villa (D. W. Griffith, Biograph) 1910 : Florence Lawrence est la Biograph Girl, et Florence Turner la Vitagraph Girl. 1912: Elisabeth, reine d’Angleterre (Mercanton, 4 bobines, 1h); début des longs-métrages (feature films) 1912: Création de la Keystone Company, dirigée par Mack Sennett (Slapstic comedies, Keystone Cops) 1914 : Première apparition du personnage de Charlot, dans Kid Auto Races at Venice (Keystone) 1915: A Fool there Was (Fox), premier film de Theda Bara (anagramme d’Arab Death), la vamp 1915 : The Birth of a Nation (D. W. Griffith, 2h30). Le film est interdit à Boston pour offense à la vérité historique et racisme. Griffith et la Mutual invoquent le premier amendement (liberté d’expression), mais la Cour suprême juge que le cinéma est une entreprise purement commerciale (« Business, pure and simple ») et ne doit donc pas bénéficier de la liberté accordée à la presse. 1916 : Intolerance (D. W. Griffith) Le préclassicisme : naissance de Hollywood 1911 : Vitagraph s’installe à Santa Monica. 1911 : A l’angle de Sunset Boulevard et de Gower Street s’installe le premier studio hollywoodien. 1912 : Carl Laemmle fonde la Universal. 1916: Fondation de la Famous Players-Lasky qui deviendra la Paramount (Zukor). 1917 : William Fox s’installe à Hollywood 1919 : Fondation de la United Artists par Chaplin, Fairbanks, Griffith et Pickford. 1919-1933: La prohibition. 1921 : The Kid et The Idle Class de Chaplin (First National) 1922: The Toll of the Sea (Chester Franklin, 54 min): premier long-métrage en Technicolor bichrome 1922: Fondation de la MPPDA (Motion Picture Producers and Distributors of America), organisme de regulation dont Will Hays, ministre des Postes de l’administration Harding, prend la direction. 1922-1945: Hays Office, bureau d’auto-censure d’Hollywood 1923: Safety Last de Harold Lloyd 1924: La Goldwyn et la Metro sont absorbées dans une nouvelle compagnie, la MGM, une filiale de Loew’s (chaîne de salles Loew’s Theaters). Louis B. Mayer dirige les studios, Irving Thalberg est responsable de la production. 1926: Procédé Sound-on-disc de Western Electric, associé avec la Warner pour former la Vitaphone Corporation. 1926 : Procédé Sound-on-Film (son converti en courant électrique variable qui active un rayon lumineux modulé projeté sur le négatif), associé avec la Fox qui le nomme Movietone. 1927 : Hays publie une liste de Dont’s and Be Carefuls (11 choses interdites à l’écran et 25 domaines à traiter avec précaution). 1928: La RKO se constitue sous la présidence de David Sarnoff. 1928 : La Warner acquiert les 250 salles de la Stanley Corporation of America, et prend le contrôle de la firme de distribution First National et ses studios de Burbank. Jack Warner et Darryl Zanuck dirigent la production. 1928: Steamboat Willie, première aventure sonore de Mickey Mouse (Disney). 1927 : Underworld de Joseph von Sternberg (Paramount) 1927 : The Jazz Singer (Alan Crosland, Warner) 1929 : Krach boursier et crise subséquente. En une semaine, les actions de la Fox passent de 119 à 1 dollar. 1929 : Premiers Academy Awards, bientôt surnommés Oscars. 1930: La Warner passe au Sound-on-film.

Le classicisme : années trente et quarante 1930: Le Motion Picture Production Code, version plus sévère et systématique des impératifs que doit s’imposer la profession (12 sections dont « Crimes contre la loi », « Sexualité », « Jurons », « sentiment national », « Danses », « Sujets repoussants »...) 1930 : La multiplication des séances à deux films (double-features presentation) accroît le nombre de séries B et de firmes indépendantes (Poverty Row) : Liberty, Monogram… 1930 : Premier numéro du Hollywood Reporter, un quotidien consacré à la Mecque du cinéma. 1930 : The Public Enemy (William Wellman, Warner) 1931: Le taux de chômage atteint 20%. La Warner licencie 900 employés et abaisse les salaires de 25%, comme la plupart des autres studios jusqu’en 1933. 1931: Dracula (Tod Browning, Universal) et Frankenstein (James Whale, Universal) 1932: Scarface (Howard Hawks, Warner) 1932 : mise au point par Herbert Kalmus de la caméra Technicolor trichrome (trois négatifs noir et blanc synchronisés, l’un sensible au rouge, l’autre au vert et le dernier au bleu). 1932 : Flowers and Trees (Disney, Silly Symphonies), premier court-métrage d’animation en Technicolor trichrome. 1933 : Création de la Screen Writers Guild et de la Screen Actors Guild, pour defendre les intérêts des scénaristes et des acteurs. 1933 : Darryl Zanuck démissionne de la Warner et fonde la Twentieth Century avec Joseph Schenk, président de la United Artists depuis 1924. 1933: Duck Soup (Leo McCarey et les Marx Brothers, Paramount) 1933 : 42nd Street (Lloyd Bacon/Busby Berkeley, Warner) et Gold Diggers of 1933 (Mervyn LeRoy/Busby Berkeley, Warner) 1933 : Christopher Strong (Dorothy Arzner, Paramount). 1934 : L’industrie cinématographique est soumise, comme les autres, au NRA (National Recovery Act de FD Roosevelt). 1934 : Création de la Ligue de la Décence (Legion of Decency). 1934 : Production Code Administration (Joseph Breen) 1934: It Happened One Night (Frank Capra, Columbia) est le premier film à remporter 5 Oscars (réalisation, scenario, film, et premiers rôles) 1935 : Top Hat (Mark Sandrich, RKO), avec Fred Astaire et Ginger Rogers. 1935: Fusion de la Fox et de la Twentieth Century : Zanuck est le patron des studios. 1935 : Becky Sharp (Rouben Mamoulian), premier long-métrage en prise de vues réelles en Technicolor trichrome. 1935-1951 : The March of Time, série documentaire mensuelle de Louis de Rochemont, du Time Magazine. 1936 : Warner gagne son procès contre Bette Davis, accusée de rupture de contrat, dont l’actrice dénonce l’irrecevabilité en arguant de l’aliénation de sa liberté de conscience et de sa vie privée (divorce interdit, 14h de travail quotidien). 1936 : Premier film américain de Fritz Lang, Fury (MGM) 1938 : Blockade (William Dieterle, Walter Wanger), seul film hollywoodien à faire référence à la guerre d’Espagne. 1938 : La télévision apparaît aux Etats-Unis et en Angleterre. 1939 : Stagecoach (John Ford, Walter Wanger), premier western de série A. 1939 : Autant en emporte le vent (Gone With the Wind, Selznick Intl), superproduction en Technicolor à la tête du Box-office jusqu’en 1966 (The Sound of Music, Robert Wise, Fox). 1940: Rebecca, premier film américain d’Hitchcock (David O’Selznick) 1940 : The Great Dictator, premier film parlant de Chaplin. 1941 : Citizen Kane (Orson Welles, RKO). Scénario de Herman Mankiewicz, photographie de Gregg Toland, direction artistique de Van Nest Polglase, montage de Robert Wise et muisque de Bernard Herrmann. 1941: Le Faucon Maltais (John Huston, Warner), archetype du film noir. 1941 : Pearl Harbor. 1942 : Casablanca (Michael Curtiz, Warner). 1942-1945: Why We Fight (série de 7 films patriotiques que tous les soldats américains doivent voir, réalisés par Capra, Anatol Litvak et Anthony Veiller). 1944-1945 : Hareforce, Herr Meets Hare (Isadora « Friz » Freleng, Warner): Bugs Bunny résiste lui aussi.

Crises et contestations : chasse aux sorcières et concurrences de la télévision 1938-1948 : Affaire United States vs. Paramount Pictures. La Cour suprême demande aux 5 majors (Paramount, Loew’s-Metro-Goldwyn-Mayer, Twentieth Century Fox, RKO et Warner Bros) de renoncer à leur circuit d’exploitation qui contrevient à la loi antitrust de Sherman de 1890. Le procès aboutira en 1948 au Consent Decree qui met fin à l’intégration verticale des studios, au block-booking. 1946 : Les courbes de fréquentation des salles atteignent leur maximum historique (82 millions de spectateurs hebdomadaires) et les studios réalisent des bénéfices record (Paramount : 39 millions de dollars ; Fox : 22,5 millions ; MGM : 19 millions ; RKO : 12 millions ; Columbia : 3,5 millions). 1946-1948 : Capra fonde Liberty Films, pour conquérir plus d’indépendances. Mais doit vendre ses parts à un studio malgré le succès d’It’s a Wonderful Life. 1947 : Premières auditions devant le Congrès à Washington sous la présidence du sénateur J. Parnell Thomas, de l’HUAC (The House Un-American Activities Committee), pour prouver que l’industrie cinématographique est infiltrée par les communistes. Cary Grant et Ronald Reagan font partie des friendly witnesses qui acceptent de témoigner. Humphrey Bogart, John Huston et William Wyler font partie des 19 personnalités de gauche qui fondent le comité pour le Premier Amendement, qui garantit la liberté d’expression, et ont aussi recours au Cinquième Amendement qui stipule que « Nul ne peut être contraint de témoigner contre luimême ». Novembre 1947 : Edward Dmytryck, Ring Lardner Jr, Dalton Trumbo font partie des « Dix de Hollywood », qui doivent faire un an de prison et payer 1000 dollars d’amende pour avoir refusé de répondre à la question : « Êtes-vous ou avez-vous été membre du Parti Communiste ? ». Novembre 1947 : Liste noire dressée par la MPPA (Motion Picture Association of America, anciennement MPPDA). 1948 : baisse de la fréquentation des salles : 62 millions hebdomadaires. 1950 : Cecil B. De Mille démissionne de la Screen Writers Guild où il voulait faire signer une déclaration d’anticommunisme à tous les membres du syndicat. Joseph Mankiewicz s’y oppose fermement. 1950 : La Corée du Nord envahit la Corée du Sud. 1951 : La Cour suprême refuse d’interdire Le Miracle de Rossellini, et renverse donc sa décision de 1915, reconnaissant au cinéma la même liberté d’expression dont jouissent la presse et l’édition. 1951-1982 : Lee Strasberg dirige l’Actors Studio, et forme de nombreux acteurs à la Méthode (Marlon Brando, James Dean, Montgomery Clift, Marylin Monroe, Elizabeth Taylor…). 1951 : Reprises des auditions de l’HUAC, sous la direction du sénateur Joseph McCarthy. 1952 : Elia Kazan dénonce des sympathisants communistes d’Hollywood, ce dont il se justifie en prétendant que ces derniers étaient déjà bien connus. 1952 : High Noon (Le Train sifflera trois fois, Fred Zinnemann, United Artists), western parabole politique sur la lâcheté collective. 1952 : Limelight et exil de Chaplin en Angleterre pendant 20 ans. 1953 : La Tunique (The Robe) d'Henry Koster, le premier film en CinemaScope. 1954 : Lente mais inexorable démantèlement du Code de production, avec la retraite de Joseph Breen. 1955 : Rebel Without a Cause (La Fureur de vivre, Nicholas Ray, Warner)

Les grandes figures du classicisme hollywoodien The Big Five The Little Three Poverty Row Les producteurs (Nababs, ou Moguls) Louis B. Mayer, patron (MGM) Irving Thalberg, producteur (MGM) The Warner Brothers Jack Warner, directeur du studio à Hollywood Darryl Zanuck, directeur de production (Warner, 1931-1933), patron (20h Century Fox) Adolph Zukor (patron : Harry Cohn (patron : Columbia) Famous Players, Paramount) David O. Selznick (RKO, MGM, indépendant)

Douglas Fairbanks Sr Mary Pickford David Wark Griffith Charles Chaplin United Artists Quelques cinéastes Frank Capra Cecil B. de Mille John Ford Howard Hawks Alfred Hitchcock Fritz Lang Ernst Lubitsch Joseph L. Mankiewicz Vincente Minnelli King Vidor Orson Welles Billy Wilder