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Sans titre

L’État doit-il intervenir dans l’économie ?

NON

🔹 L’État gendarme et la pensée libérale

  • L’État ne doit pas intervenir dans l’économie.
  • Théorie de la main invisible (Adam Smith) : Les agents économiques, en poursuivant leur intérêt personnel, contribuent à l’intérêt général.
  • Exemple : Un boulanger qui cherche à maximiser son profit améliore la qualité de son pain, ce qui satisfait les consommateurs.

🔹 L'auto-régulation du marché

  • L’offre et la demande s’équilibrent naturellement, assurant une allocation optimale des ressources (optimum de Pareto).
  • L’intervention de l’État peut perturber cet équilibre et provoquer des crises de surproduction.

🔹 Rôle limité de l’État selon les libéraux et les néo-classiques

  • L’État doit se limiter à ses fonctions régaliennes : Police, justice, défense nationale.
  • Correction des défaillances du marché (asymétrie d’information, biens publics, externalités, monopoles naturels).
  • Taxe pigouvienne : Permet de corriger les externalités négatives (exemple : pollution).

🔹 Les risques de l’intervention de l’État

  • Effet sur les entreprises : L’État prive les entreprises d’une partie de leur revenu, ce qui limite les débouchés et freine l’investissement.
  • Effet sur la dette publique : Hausse des taux d’intérêt et phénomène de « boule de neige » (endettement croissant).
  • Loi des débouchés (J.-B. Say) : L’offre crée sa propre demande, donc l’intervention de l’État perturbe cet équilibre naturel.


OUI

🔹 L’intervention minimale de l’État a des limites

  • Sans intervention, certaines crises économiques peuvent s'aggraver, justifiant une action étatique plus marquée (État-providence).

🔹 Logique keynésienne : soutien à la demande

  • En cas de crise, l’État doit intervenir pour relancer l’économie et restaurer la confiance.
  • Exemple historique : New Deal de Franklin D. Roosevelt après la crise de 1929.
  • Exemple récent : Plan de relance d'Obama en 2009, ayant stimulé l’économie américaine.

🔹 Plan de relance et croissance économique

  • France Relance (2020, 100 milliards d'euros) : Accélération de la reprise économique post-COVID.
  • L’intervention étatique permet d’éviter un effondrement de la demande et de relancer rapidement l’activité.

🔹 L’État face aux défis modernes

  • Réguler les inégalités sociales (redistribution des richesses).
  • Encadrer les secteurs stratégiques (santé, énergie, défense).
  • Soutenir l’innovation et la transition écologique (subventions, crédits d'impôts).


⚖️ Conclusion

Le débat sur l’intervention de l’État oppose la logique libérale (auto-régulation du marché) à la logique keynésienne (soutien en cas de crise). Un juste équilibre semble nécessaire : un marché libre, mais avec une régulation étatique pour corriger les excès et stabiliser l’économie.



Sans titre

L’État doit-il intervenir dans l’économie ?

NON

🔹 L’État gendarme et la pensée libérale

  • L’État ne doit pas intervenir dans l’économie.
  • Théorie de la main invisible (Adam Smith) : Les agents économiques, en poursuivant leur intérêt personnel, contribuent à l’intérêt général.
  • Exemple : Un boulanger qui cherche à maximiser son profit améliore la qualité de son pain, ce qui satisfait les consommateurs.

🔹 L'auto-régulation du marché

  • L’offre et la demande s’équilibrent naturellement, assurant une allocation optimale des ressources (optimum de Pareto).
  • L’intervention de l’État peut perturber cet équilibre et provoquer des crises de surproduction.

🔹 Rôle limité de l’État selon les libéraux et les néo-classiques

  • L’État doit se limiter à ses fonctions régaliennes : Police, justice, défense nationale.
  • Correction des défaillances du marché (asymétrie d’information, biens publics, externalités, monopoles naturels).
  • Taxe pigouvienne : Permet de corriger les externalités négatives (exemple : pollution).

🔹 Les risques de l’intervention de l’État

  • Effet sur les entreprises : L’État prive les entreprises d’une partie de leur revenu, ce qui limite les débouchés et freine l’investissement.
  • Effet sur la dette publique : Hausse des taux d’intérêt et phénomène de « boule de neige » (endettement croissant).
  • Loi des débouchés (J.-B. Say) : L’offre crée sa propre demande, donc l’intervention de l’État perturbe cet équilibre naturel.


OUI

🔹 L’intervention minimale de l’État a des limites

  • Sans intervention, certaines crises économiques peuvent s'aggraver, justifiant une action étatique plus marquée (État-providence).

🔹 Logique keynésienne : soutien à la demande

  • En cas de crise, l’État doit intervenir pour relancer l’économie et restaurer la confiance.
  • Exemple historique : New Deal de Franklin D. Roosevelt après la crise de 1929.
  • Exemple récent : Plan de relance d'Obama en 2009, ayant stimulé l’économie américaine.

🔹 Plan de relance et croissance économique

  • France Relance (2020, 100 milliards d'euros) : Accélération de la reprise économique post-COVID.
  • L’intervention étatique permet d’éviter un effondrement de la demande et de relancer rapidement l’activité.

🔹 L’État face aux défis modernes

  • Réguler les inégalités sociales (redistribution des richesses).
  • Encadrer les secteurs stratégiques (santé, énergie, défense).
  • Soutenir l’innovation et la transition écologique (subventions, crédits d'impôts).


⚖️ Conclusion

Le débat sur l’intervention de l’État oppose la logique libérale (auto-régulation du marché) à la logique keynésienne (soutien en cas de crise). Un juste équilibre semble nécessaire : un marché libre, mais avec une régulation étatique pour corriger les excès et stabiliser l’économie.


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