Bilan 1
Dans la fécondation, le sexe est déterminé par les chromosomes (sexe chromosomique). Ces derniers portent des gènes différents qui s'expriment chez les femmes ou les hommes (sexe génétique). Le gène SRY, présent sur le chromosome Y, est un gène de masculinisation.
L’embryon possède jusqu'à la 12ᵉ semaine des gonades indifférenciées. Ensuite, en présence et sous l'action du gène SRY, les gonades se différencient en testicules chez les individus au caryotype XY.
Chez les individus au caryotype XX, ce sont les gènes responsables de la féminisation qui s'expriment et les gonades se différencient alors en ovaires.
Les voies génitales masculines (épididyme, spermiducte, urètre) ou féminines (trompes, utérus, vagin) émergent de ces caractères sexuels primaires correspondant au sexe phénotypique à la naissance.
À la puberté, la période d'acquisition du phénotype, l’ensemble des caractères s'expriment sous l'influence des hormones sexuelles produites :
- Testostérone chez les individus XY, bloquant la transformation des organes en structures féminines et favorisant le développement des organes génitaux masculins.
- Œstrogènes chez les individus XX, stimulant le développement des caractères sexuels secondaires.
Les testicules deviennent fonctionnels et pratiquent la spermatogenèse, tandis que les follicules ovariens commencent à libérer des ovocytes.
Bilan 2
À la base du cerveau, l’hypothalamus sécrète (produit et libère) une hormone, la GnRH (Gonadotropin Releasing Hormone), qui stimule l’hypophyse. Celle-ci sécrète en réponse la LH (Hormone Lutéinisante) et la FSH (Hormone Folliculo-Stimulante), qui agissent sur les vésicules.
Ces dernières produisent des gamétocytes et de la testostérone, qui agit sur les caractères sexuels secondaires et la libido (attirance sexuelle vers quelqu’un et dynamique en retour).
Le complexe hypothalamo-hypophysaire fonctionne par rétrocontrôle négatif.
Les hormones sont dites endogènes (substances qui prennent naissance à l’intérieur d’un corps), ce qui est dû à une cause interne.
Bilan 3
Comme chez l’homme, le complexe hypothalamo-hypophysaire de la femme contrôle le fonctionnement de l’appareil reproducteur.
La FSH stimule le développement des follicules, qui grossissent et produisent des œstrogènes.
Sous l’effet de ces œstrogènes, le follicule mûrit, et pour une ovulation possible, il stimule le complexe de LH.
Le pic de LH, au milieu du cycle, permet la libération de l’ovocyte du follicule (c’est l’ovulation).
Le follicule sans ovocyte se transforme en corps jaune, qui produit de la progestérone et des œstrogènes.
- Œstrogènes et progestérone permettent le développement de la muqueuse utérine (endomètre), qui s’épaissit, s’enrichit en vaisseaux sanguins et devient favorable à l’implantation d’un éventuel embryon.
Sans fécondation, en fin de cycle, les taux des hormones chutent, ce qui déclenche les règles.