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Sans titre

1. Aristote

  • Introduit la distinction entre l'économie domestique (art naturel) et la chrématistique (art non naturel d'accumuler des richesses).
  • Échange au juste prix : les échanges doivent favoriser la cohésion sociale et répondre à un souci de justice.
  • Rôle de la monnaie : facilite les échanges, mesure toutes choses et garantit l'équité.
  • Condamnation du commerce pour le profit : critique l'accumulation illimitée de richesses comme une fin en soi, qu'il considère contre-nature.
  • Propose un cadre régulé pour le commerce :
  • Une agora réservée à des échanges équitables.
  • Limitation des activités commerciales aux étrangers pour préserver la cohésion sociale et économique.

2. Antoine de Montchrestien

  • Premier à introduire le terme économie politique.
  • Contexte mercantiliste : la richesse repose sur l'accumulation via l'exportation et la production nationale, opposé à l'importation.
  • « L'argent = nerf de la guerre » : insiste sur le rôle économique pour la stabilité politique et sociale.
  • Il condamne :
  1. Les importations excessives, préférant les produits nationaux.
  2. La concurrence déloyale, comme le dumping et les taxes inéquitables.
  3. Les risques économiques comme le paupérisme et les révoltes.
  • Appelle l’intervention de l’État pour réguler, protéger les industries locales et garantir la stabilité monétaire.

3. François Quesnay et la physiocratie

  • Invention du concept de science économique et analyse en circuit économique.
  • Richesse issue exclusivement du secteur agricole.
  • Trois classes sociales :
  • Classe productive (agriculteurs, créateurs de surplus).
  • Classe stérile (artisans et industriels, ne produisant pas de surplus).
  • Propriétaires terriens.
  • Vision cyclique : les avances (annuelles et primitives) permettent la reproduction et la croissance économique.
  • La libéralisation du marché des grains visait à stabiliser les prix, mais entraîna des tensions comme la guerre des farines.

4. Adam Smith

  • Père de l’économie politique moderne, théoricien du libéralisme économique.
  • Concepts fondamentaux :
  • Main invisible : intérêts individuels égoïstes conduisent à l’intérêt général.
  • Division du travail : source de productivité et de progrès technique.
  • Limites :
  • La division peut « abrutir » les citoyens, nécessitant l'intervention de l'État pour l’éducation et la justice sociale.

5. David Ricardo

  • Théorie des avantages comparatifs : chaque pays devrait se spécialiser dans les productions où il est relativement le plus efficace.
  • Défenseur du libre-échange pour sortir de l’état stationnaire économique.
  • Critique des Corn Laws (lois protectionnistes sur les céréales) pour réduire le coût des salaires et restaurer les profits.

6. Karl Marx

  • Analyse du capitalisme comme système d’exploitation basé sur la plus-value (travail non rémunéré des salariés).
  • Contradictions du capitalisme :
  • Baisse tendancielle du taux de profit : accumulation excessive de capital par rapport à la valeur créée.
  • Cycles de crises économiques, mais contrebalancés par des tendances temporaires.
  • Matérialisme historique : l’infrastructure économique détermine les superstructures sociales et politiques.

7. Léon Walras

  • Développe le marginalisme et la théorie de l'équilibre général.
  • Utilité marginale : satisfaction décroissante obtenue par la consommation supplémentaire d’un bien.
  • Modèle mathématique de l’équilibre économique : chaque marché s’équilibre grâce à l’interdépendance entre consommateurs et producteurs.
  • Vision d’un socialisme synthétique :
  • Propose que l’État rachète les terres et perçoive une rente pour financer les services publics.
  • Supprime les impôts sur les salaires, considérés injustes, pour que l’État finance ses activités via les ressources naturelles et les infrastructures publiques.

Sans titre

1. Aristote

  • Introduit la distinction entre l'économie domestique (art naturel) et la chrématistique (art non naturel d'accumuler des richesses).
  • Échange au juste prix : les échanges doivent favoriser la cohésion sociale et répondre à un souci de justice.
  • Rôle de la monnaie : facilite les échanges, mesure toutes choses et garantit l'équité.
  • Condamnation du commerce pour le profit : critique l'accumulation illimitée de richesses comme une fin en soi, qu'il considère contre-nature.
  • Propose un cadre régulé pour le commerce :
  • Une agora réservée à des échanges équitables.
  • Limitation des activités commerciales aux étrangers pour préserver la cohésion sociale et économique.

2. Antoine de Montchrestien

  • Premier à introduire le terme économie politique.
  • Contexte mercantiliste : la richesse repose sur l'accumulation via l'exportation et la production nationale, opposé à l'importation.
  • « L'argent = nerf de la guerre » : insiste sur le rôle économique pour la stabilité politique et sociale.
  • Il condamne :
  1. Les importations excessives, préférant les produits nationaux.
  2. La concurrence déloyale, comme le dumping et les taxes inéquitables.
  3. Les risques économiques comme le paupérisme et les révoltes.
  • Appelle l’intervention de l’État pour réguler, protéger les industries locales et garantir la stabilité monétaire.

3. François Quesnay et la physiocratie

  • Invention du concept de science économique et analyse en circuit économique.
  • Richesse issue exclusivement du secteur agricole.
  • Trois classes sociales :
  • Classe productive (agriculteurs, créateurs de surplus).
  • Classe stérile (artisans et industriels, ne produisant pas de surplus).
  • Propriétaires terriens.
  • Vision cyclique : les avances (annuelles et primitives) permettent la reproduction et la croissance économique.
  • La libéralisation du marché des grains visait à stabiliser les prix, mais entraîna des tensions comme la guerre des farines.

4. Adam Smith

  • Père de l’économie politique moderne, théoricien du libéralisme économique.
  • Concepts fondamentaux :
  • Main invisible : intérêts individuels égoïstes conduisent à l’intérêt général.
  • Division du travail : source de productivité et de progrès technique.
  • Limites :
  • La division peut « abrutir » les citoyens, nécessitant l'intervention de l'État pour l’éducation et la justice sociale.

5. David Ricardo

  • Théorie des avantages comparatifs : chaque pays devrait se spécialiser dans les productions où il est relativement le plus efficace.
  • Défenseur du libre-échange pour sortir de l’état stationnaire économique.
  • Critique des Corn Laws (lois protectionnistes sur les céréales) pour réduire le coût des salaires et restaurer les profits.

6. Karl Marx

  • Analyse du capitalisme comme système d’exploitation basé sur la plus-value (travail non rémunéré des salariés).
  • Contradictions du capitalisme :
  • Baisse tendancielle du taux de profit : accumulation excessive de capital par rapport à la valeur créée.
  • Cycles de crises économiques, mais contrebalancés par des tendances temporaires.
  • Matérialisme historique : l’infrastructure économique détermine les superstructures sociales et politiques.

7. Léon Walras

  • Développe le marginalisme et la théorie de l'équilibre général.
  • Utilité marginale : satisfaction décroissante obtenue par la consommation supplémentaire d’un bien.
  • Modèle mathématique de l’équilibre économique : chaque marché s’équilibre grâce à l’interdépendance entre consommateurs et producteurs.
  • Vision d’un socialisme synthétique :
  • Propose que l’État rachète les terres et perçoive une rente pour financer les services publics.
  • Supprime les impôts sur les salaires, considérés injustes, pour que l’État finance ses activités via les ressources naturelles et les infrastructures publiques.
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