Entretien de Françoise Héritier :
- Utilise un exemple d’expérience qui montre qu’en moyenne, les capacités des garçons sont surévaluées par leur mère et celles des filles sont sous-évaluées. Les bébés et leur comportement sont jugés différemment selon leur sexe (fille : + mignonnes, + petites, - attentives /// garçons : solides, costauds)
SYLVIE CROMER:
- Dans les écrits destinés dans les enfants, on note une hiérarchisation des sexes. ( le héros est souvent masculin et de définit par son métier et rôle de premier plan) Pour ces personnages la paternité est qu'une facette de leur identités en revanche le modèle adulte féminin prédominant et la mère. Les femmes n'accèdent pas au rôle principal et sont tenu à l'écart de leur profession.
Martine Court, " corps de filles, corps de garçons, une construction sociale"
- L'influence des médias n'agit pas directement, elle est intersectée par la famille Ex: socialisation corporelle ( manière dont filles et garçons vont entretenir leur rapport aux corps). L'action des médias est filtrée par l'influence de la famille et des pairs.
- Ce qui va renforcer la socialisation de genre est l'identification aux parents de même sexe.
- L'identité qu'acquiert l'enfant sont une identité sexuée et les différences de traitements vont s'accentuer, l'attitude des parents va renforcer les traits de caractère les plus conformes aux stéréotypes féminins et masculins
- Ex: les filles façonnent des corps, des pratiques et des gouts féminins qui expriment la séduction, la modestie, le soucis des autres. Ces mêmes aptitudes qui ne sont favorisées chez les garçons, elles sont sanctionnées négativement. En revanche les comportements agressifs sont tolérés alors que chez les filles elles sont réprimées.