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Sans titre

Chapitre 2 : La socialisation de genre

Définition

dispositions genrées
Les "dispositions genrées" font généralement référence aux attitudes, comportements, attentes ou normes qui sont socialement attribués aux individus en fonction de leur genre. Cela peut inclure les rôles traditionnels associés aux hommes et aux femmes, ainsi que les attentes culturelles sur la manière dont les personnes de différents genres devraient se comporter, s'habiller ou interagir. Ces dispositions peuvent influencer divers aspects de la vie sociale, professionnelle et personnelle, et sont souvent intégrées dans les structures

A retenir :

  • La socialisation des enfants diffère selon le genre. Toutes les instances de socialisation primaire que l’on a observé participent à ce qu’on peut appeler « la fabrique des filles et de garçons » (expression tirée de Buscatto Marie, « La fabrique des filles et des garçons », Sociologies du genre, Paris) Une fois ces différences créées, elles vont être invoquées comme preuves d’une différence naturelle entre filles et garçons or plusieurs faits permettent d’affirmer que ces différences sont en réalité socialement construites.


A retenir :

  1. Les différences sexuées se retrouvent dans toutes les sociétés mais la définition du masculin et du féminin varie selon les sociétés (voir travaux d’anthropologie de Margaret Mead, dès les années 1940).  

 

A retenir :

2. Travaux de la neurologue Catherine Vidal qui montre l’absence de différence entre les cerveaux des bb filles et garçons (très malléable), c’est la socialisation qui va les façonner.

A retenir :

2 remarques sur la sociologie du genre : 

 

 

  • Sociologie très marquée par le militantisme féministe (particulièrement années 70 : 2ème vague du féminisme).

 

  • On privilégie souvent la socialisation des filles mais les chercheurs s’intéressent aussi et de + en + à la construction de la masculinité.

 

Partie 1 : La sociologie de genre dans la famille

A retenir :

  • La socialisation de genre commence dès la naissance et commence ainsi à produire des dispositions genrées. De nombreux travaux montrent que les garçons et les filles sont traités différemment dès les premiers mois de leur vie sans que les adultes soient forcément conscients de leur différence de comportement vis-à-vis des nourrissons. 


Entretien de Françoise Héritier : 

 

  • Utilise un exemple d’expérience qui montre qu’en moyenne, les capacités des garçons sont surévaluées par leur mère et celles des filles sont sous-évaluées. Les bébés et leur comportement sont jugés différemment selon leur sexe (fille : + mignonnes, + petites, - attentives /// garçons : solides, costauds)


A retenir :

Résultats travaux sociologiques des jouets dans la socialisation

 

  1. Les jouets de garçons favorisent la mobilité, l'invention et le gout de l'aventure

Les jouets de filles développent l'intérêt porté à sois et aux autres, dans la mise en avant de la séduction et de la maternité

 

  1. Les filles reçoivent moins de jouets que les garçons, l'écart se creuse après 10 ans, sous prétexte de féminité et de maturité. Les filles sont censés abandonner l'univers des jouets et apprécier des cadeaux utiles ( vêtements)

 

  1. Les jouets mixtes se développent et les lieux collectifs ( crèches) favorisent l'usage des jouets de l'autre sexe mais on constate que les filles et les garçons ne joue pas de la même façon avec un même jouet. Les cultures ludiques sont sexuées

 

  1. Les enfants préfèrent les jouets associés à leur sexe. Wilfried Lignier constate que chez les petits selon leur origines sociales, le développement du sens de la propriété. Plus l'âge avance, plus les enfants rejettent les jouets associés au sexe opposé= conditionnement. Il n'y a pas de symétrie entre filles et garçons. En effet, il est plus facile pour une fille de choisir un jouet masculin que l'inverse. On donne plus facilement des jouets de garçons aux filles que l'inverse ( préserver la construction de la virilité sur laquelle repose l'ordre des sexe)

 

Cf: Sylvie Cromer " vies privées des filles et garçons: des socialisations toujours différentielles?" et Gilles Brougère "les expériences ludiques des filles et des garçons"

 

SYLVIE CROMER:

 

  • Dans les écrits destinés dans les enfants, on note une hiérarchisation des sexes. ( le héros est souvent masculin et de définit par son métier et rôle de premier plan) Pour ces personnages la paternité est qu'une facette de leur identités en revanche le modèle adulte féminin prédominant et la mère. Les femmes n'accèdent pas au rôle principal et sont tenu à l'écart de leur profession. 


Martine Court, " corps de filles, corps de garçons, une construction sociale"

 

  • L'influence des médias n'agit pas directement, elle est intersectée par la famille Ex: socialisation corporelle ( manière dont filles et garçons vont entretenir leur rapport aux corps). L'action des médias est filtrée par l'influence de la famille et des pairs.

 

  • Ce qui va renforcer la socialisation de genre est l'identification aux parents de même sexe.

 

  • L'identité qu'acquiert l'enfant sont une identité sexuée et les différences de traitements vont s'accentuer, l'attitude des parents va renforcer les traits de caractère les plus conformes aux stéréotypes féminins et masculins

 

  • Ex: les filles façonnent des corps, des pratiques et des gouts féminins qui expriment la séduction, la modestie, le soucis des autres. Ces mêmes aptitudes qui ne sont favorisées chez les garçons, elles sont sanctionnées négativement. En revanche les comportements agressifs sont tolérés alors que chez les filles elles sont réprimées.

 

 

 

A retenir :

Cette socialisation agit sur les corps:

 

 

  1. Inculcation des dispositions féminines ne se fait pas que sur un mode répressif contrairement ce que laisse supposer Elena Gianini Belotti, car il existe des sanctions positives pour les filles qui se conforment aux normes de comportements féminins.

 

 

  1. La socialisation de genre agit en autre par et sur les corps comme les pratiques sportives. Ex: Elena Gianini Belotti dans les années 70 remarquait que les vêtements féminins et masculins contribue à forger des figurations genrées. Et ex des travaux récents montrent que la socialisation construite des corps sexuées dans une perspective des travaux de Bernard Lahire et Martine Court.

 

  1. Les modalités et les produits de la socialisation de genre ne sont pas les même en fonction du milieu de social.

 


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Chapitre 2 : La socialisation de genre

Définition

dispositions genrées
Les "dispositions genrées" font généralement référence aux attitudes, comportements, attentes ou normes qui sont socialement attribués aux individus en fonction de leur genre. Cela peut inclure les rôles traditionnels associés aux hommes et aux femmes, ainsi que les attentes culturelles sur la manière dont les personnes de différents genres devraient se comporter, s'habiller ou interagir. Ces dispositions peuvent influencer divers aspects de la vie sociale, professionnelle et personnelle, et sont souvent intégrées dans les structures

A retenir :

  • La socialisation des enfants diffère selon le genre. Toutes les instances de socialisation primaire que l’on a observé participent à ce qu’on peut appeler « la fabrique des filles et de garçons » (expression tirée de Buscatto Marie, « La fabrique des filles et des garçons », Sociologies du genre, Paris) Une fois ces différences créées, elles vont être invoquées comme preuves d’une différence naturelle entre filles et garçons or plusieurs faits permettent d’affirmer que ces différences sont en réalité socialement construites.


A retenir :

  1. Les différences sexuées se retrouvent dans toutes les sociétés mais la définition du masculin et du féminin varie selon les sociétés (voir travaux d’anthropologie de Margaret Mead, dès les années 1940).  

 

A retenir :

2. Travaux de la neurologue Catherine Vidal qui montre l’absence de différence entre les cerveaux des bb filles et garçons (très malléable), c’est la socialisation qui va les façonner.

A retenir :

2 remarques sur la sociologie du genre : 

 

 

  • Sociologie très marquée par le militantisme féministe (particulièrement années 70 : 2ème vague du féminisme).

 

  • On privilégie souvent la socialisation des filles mais les chercheurs s’intéressent aussi et de + en + à la construction de la masculinité.

 

Partie 1 : La sociologie de genre dans la famille

A retenir :

  • La socialisation de genre commence dès la naissance et commence ainsi à produire des dispositions genrées. De nombreux travaux montrent que les garçons et les filles sont traités différemment dès les premiers mois de leur vie sans que les adultes soient forcément conscients de leur différence de comportement vis-à-vis des nourrissons. 


Entretien de Françoise Héritier : 

 

  • Utilise un exemple d’expérience qui montre qu’en moyenne, les capacités des garçons sont surévaluées par leur mère et celles des filles sont sous-évaluées. Les bébés et leur comportement sont jugés différemment selon leur sexe (fille : + mignonnes, + petites, - attentives /// garçons : solides, costauds)


A retenir :

Résultats travaux sociologiques des jouets dans la socialisation

 

  1. Les jouets de garçons favorisent la mobilité, l'invention et le gout de l'aventure

Les jouets de filles développent l'intérêt porté à sois et aux autres, dans la mise en avant de la séduction et de la maternité

 

  1. Les filles reçoivent moins de jouets que les garçons, l'écart se creuse après 10 ans, sous prétexte de féminité et de maturité. Les filles sont censés abandonner l'univers des jouets et apprécier des cadeaux utiles ( vêtements)

 

  1. Les jouets mixtes se développent et les lieux collectifs ( crèches) favorisent l'usage des jouets de l'autre sexe mais on constate que les filles et les garçons ne joue pas de la même façon avec un même jouet. Les cultures ludiques sont sexuées

 

  1. Les enfants préfèrent les jouets associés à leur sexe. Wilfried Lignier constate que chez les petits selon leur origines sociales, le développement du sens de la propriété. Plus l'âge avance, plus les enfants rejettent les jouets associés au sexe opposé= conditionnement. Il n'y a pas de symétrie entre filles et garçons. En effet, il est plus facile pour une fille de choisir un jouet masculin que l'inverse. On donne plus facilement des jouets de garçons aux filles que l'inverse ( préserver la construction de la virilité sur laquelle repose l'ordre des sexe)

 

Cf: Sylvie Cromer " vies privées des filles et garçons: des socialisations toujours différentielles?" et Gilles Brougère "les expériences ludiques des filles et des garçons"

 

SYLVIE CROMER:

 

  • Dans les écrits destinés dans les enfants, on note une hiérarchisation des sexes. ( le héros est souvent masculin et de définit par son métier et rôle de premier plan) Pour ces personnages la paternité est qu'une facette de leur identités en revanche le modèle adulte féminin prédominant et la mère. Les femmes n'accèdent pas au rôle principal et sont tenu à l'écart de leur profession. 


Martine Court, " corps de filles, corps de garçons, une construction sociale"

 

  • L'influence des médias n'agit pas directement, elle est intersectée par la famille Ex: socialisation corporelle ( manière dont filles et garçons vont entretenir leur rapport aux corps). L'action des médias est filtrée par l'influence de la famille et des pairs.

 

  • Ce qui va renforcer la socialisation de genre est l'identification aux parents de même sexe.

 

  • L'identité qu'acquiert l'enfant sont une identité sexuée et les différences de traitements vont s'accentuer, l'attitude des parents va renforcer les traits de caractère les plus conformes aux stéréotypes féminins et masculins

 

  • Ex: les filles façonnent des corps, des pratiques et des gouts féminins qui expriment la séduction, la modestie, le soucis des autres. Ces mêmes aptitudes qui ne sont favorisées chez les garçons, elles sont sanctionnées négativement. En revanche les comportements agressifs sont tolérés alors que chez les filles elles sont réprimées.

 

 

 

A retenir :

Cette socialisation agit sur les corps:

 

 

  1. Inculcation des dispositions féminines ne se fait pas que sur un mode répressif contrairement ce que laisse supposer Elena Gianini Belotti, car il existe des sanctions positives pour les filles qui se conforment aux normes de comportements féminins.

 

 

  1. La socialisation de genre agit en autre par et sur les corps comme les pratiques sportives. Ex: Elena Gianini Belotti dans les années 70 remarquait que les vêtements féminins et masculins contribue à forger des figurations genrées. Et ex des travaux récents montrent que la socialisation construite des corps sexuées dans une perspective des travaux de Bernard Lahire et Martine Court.

 

  1. Les modalités et les produits de la socialisation de genre ne sont pas les même en fonction du milieu de social.

 

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