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Sans titre

Introduction à la psycho :


A. Qu’est-ce que la psychologie

Aristote, 4e siècle avant J-C

  • Mémoire, motivation, perception, personnalité, etc…

Wundt (1879, Leipzig, 1er labo de psychologie)

  • Etude : distinction entre perception d’un son (chute d’un ballon) et prise de conscience de ce son
  • Différence de temps de réponse :1/10e de sec. VS 2/10e de sec.
  • Mise en évidence existence processus mental de prise de conscience


B. Définition de la psycho 

  • Psyché : esprit, Logos : étude
  • Etude fondée sur :

-l’observation et l’analyse du comportement

-L’analyse de notre cognition via des données technologiques

  • « L’étude scientifique du comportement et des processus mentaux » 

Ce sont des opérations de l’esprit humain (ex : pensées, souvenir, perception, …)

Le comportement : ensemble de nos actes percevables (se moucher, pleurer, rigoler)

  • Science :

-Méthodes strictes d’observations et/ou de mesures.

-But : décrire, expliquer, prédire, modifier

  • Décrire : le « quoi ». Observations standardisées, définitions des termes de l’obs.
  • Expliquer : le « pourquoi », le « comment ». Les causes d’un comportement.
  • Prédire : à partir d’une obs., Prédire conditions de son apparition : « Relation de causes à effets » : permet de modifier le comportement d’une personne en prédisant sa réaction
  • Modifier : contrôler un comportement pour atteindre les objectifs souhaités ; essayer de provoquer désirable ou d’éviter un comportement indésirable (ex : contrôler son stress pour atteindre un objectif)


C. Les champs de la psychologie 

  • Deux champs : recherche & intervention 
  • La recherche : fondamentale (qui se passe dans les labos) ou appliquée

La recherche appliquée étudie le comportement dans le monde réel (psycho du sport, de la santé, …) au contraire de la fondamentale

  • L’intervention (un préparateur mentale qui fait disparaître la peur de gagner)
  • Distinction entre psychologue, psychothérapeute et psychiatre

-Le Psychologue doit avoir un master professionnel (problème peu grave) 

-Le Psychothérapeute utilise des méthodes de psychothérapies, métier reconnu depuis 10 ans (problème modéré)

-Psychiatre : médecin qui peut se faire rembourser par la sécu et peut donner des médicaments. Il traite des troubles mentaux plus graves que les psychologues.

D. Les principales branches de la psychologie

  • La psychologie clinique : étude approfondie des cas individuels. Permet de traiter un individu dans sa singularité psychologique au niveau somatique et social (personne qui se renferment sur eux-mêmes) fait passer des entretiens et des tests de QI.
  • La psychopathologie : entre la psychiatrie et la psychologie
  • La psychologie développementale : c’est l’étude de l’évolution psychologique des individus tout au long de leur vies 
  • La psychologie différentielle : vise à décrire et à expliquer les différences entre les individus (inter-individuel) au niveau de l’intelligence et de la personnalité 
  • La psychologie cognitive : elle s’intéresse aux structures et au processus cognitive telle que la perception, la mémoire, etc... En gros au traitement d’informations dans le cerveau humain.
  • La psycho sociale : s’intéresse au rapport entre les individus et surtout comment ses relations inter individuels vont interagir avec chacun.
  •  Mon comportement va évoluer en fonction de la situation. Chaque individu va adopter un comportement en fonction de son groupe.
  • D’autres branches de la psychologie : l’ergonomie (adaptation de matériel à la pratique) : ingénieries du sport.



II. La perception

  1. Les étapes de la perception

Cela va dépendre de l’environnement de l’individu. On cherche à savoir comment l’individu interagit avec son environnement.

La perception : Elle se déroule en 3 étapes : la sensation, l’organisation perceptuelle et la reconnaissance des objets

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Percept : désigne le résultat du processus de perception.

  • Stimulations environnementales  
  • La sensation : stimuli - récepteurs sensoriels - cortex sensoriel (partie extérieure du cerveau). Ex : une onde sonore qui va faire vibrer le tympan puis transformer l’onde en flux nerveux dans le nerf auditif qui va aller jusqu’au cortex auditif et interpréter cette information 

Le cortex visuel a été le premier découvert durant la guerre : deux manières d’être aveugle : soit défaillance des yeux, soit l’aire cortical visuel.










  • L’organisation perceptuelle : fait référence à l’état ou il y a une représentation de l’objet qu’on regarde : les processus perceptuels vont permettre d’organiser : ex : la taille d’un objet, la distance d’où il est de moi. Coordonner les différents systèmes perceptifs : Ex :la vision et l’audition (effet doppler) pour une voiture qui se rapproche de nous
  • Identification et reconnaissance des objets : pour identifier et reconnaître un objet, il faut mettre en correspondance tous ce qu’analyse le cerveau, coordonner les informations fournis et comparer ce qu’on perçoit avec ce que l’on a déjà vécu. Ex : Un objet qu’on découvre, on le manipule puis on va prendre conscience puis s’y habituer. Mettre en relation les processus ascendants et descendants.
  • Processus ascendant : c’est l’info extérieure qui ne vient pas de nous

  1. Le système visuel :
  2. La lumière et sa projection dans l’œil. 

Lumière visible et ondes électromagnétiques.

Lux : unité d’éclairage. Cette intensité lumineuse a son importance dans le sport : Ex : en volley il y a une intensité lumineuse à respecter.

Lorsqu’une image vient à l’œil elle arrive à l’envers, le cortex visuel va la remettre à l’endroit. Le globe oculaire est composé de la cornée, de l’iris qui gère l’intensité, le cristallin (lentille convergente), la rétine qui va transformer le flux lumineux en influx nerveux via le nerf optique.

Myopie (froncer) : Lorsque la cornée est un peu bombée, on a une image floue du derrière. Il existe aussi l’hypermétropie

  1. La rétine

Il est dit souvent qu’on voit par les yeux mais on voit par le cerveau car le cerveau va interpréter ce que l’œil a vu grâce à des cellules réceptrices : ce sont des photorécepteurs : les bâtonnets et les cônes.

Les cônes sont des récepteurs sensibles à la couleur : il y en a 3 types, 1 pour le jaune 1 pour le rouge et 1 pour le bleu 

Les bâtonnets entre 90 et 100 millions servent à percevoir le mouvement.

  1. Fovéa et région périphérique de la rétine

Fovéa : Région sollicité lorsqu' on lit un livre, ou il y a beaucoup de cônes, cela permet d’avoir des images très précises, + il y a de la distance moins il y a de cônes et de bâtonnets.

+ il y a de cônes + on voit précisément (cône= vue précise)

- Il y a de cônes + il y a de bâtonnets (bâtonnets= vue moins précise)

Système périphérique : détecte le mouvement sur les côtés.

Le point aveugle se situe au niveau du nerf optique

  • Vision binoculaire

La perception d’un objet se fait par la compensation des deux visions des yeux.

Hémichamp gauche perçu par la zone droite des deux yeux et les informations perçues sont projetées dans l’hémisphère droit. Inversement pour l’hémichamp droit. CHIASMA OPTIQUE (croisement des infos).

Il n’y a pas de réalité, seulement une perception de la réalité.


Le champ de vision va jusqu’à 220° environ

L’action de loucher : contraction des muscles. Cette contraction des muscles permet la perception de la profondeur d’un objet.

Vision monoculaire :

Parallaxe de mouvement 

Les objets qui sont proche semblent aller plus vite que ceux qui sont au loin

Perception de la vision monoculaire

Phénomène d’interposition : si on a deux objets dont l’un qui en cache un autre, il est devant.

Gradient de texture :

Plus un objet est proche de nous, plus on le voit précisément, alors si on perçoit mal un objet c’est qu’on est loin.

Changement dynamique de la taille

« Looming » augmentation de la taille angulaire de l’image rétinienne d’un objet s’approchant et s’éloignant de soi. Ex : c’est ce qui se passe dans des situations telles que l’interception d’une balle à la main, avec une raquette ou encore lors d’un déplacement en voiture.

Les connaissances antérieures nous permettent d’interpréter la taille d’un objet. Ex : si on connaît un objet et qu’il s’approche de nous, on peut se demander s’il grossit 

Cette illusion d’Ames met en valeur l’importance du rôle des connaissances antérieures.

Mouvement oculaire :

3 axes de rotation (longitudinal/ antéro postérieur/ transversal-temp- nas)

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Les saccades oculaires et les dérives oculaires

Les saccades oculaires :  900°/s : durée 20 ms, Phénomène de fixation : 250ms

Lorsqu’on pratique pour la première fois une activité on regarde tout autour de nous en utilisant les saccade. Puis quand on prend l’habitude, grâce aux saccades on sait où prendre les informations

Les mouvements de poursuite lente : dérives oculaires

-Vitesse constante, max 100°/s 

Quand un objet est trop rapide on basculera sur les saccades



-Réflexe optocinétique : faire suivre au regard le parcours de l’objet dans la fovéa

-réflexe oculo-vestibulaire* : tend à compenser les mouvements de la tête pour maintenir le regard fixé sur l’objectif    


       

Les mouvements de vergence :

C. le système auditif

L’audition est complémentaire à la vue. Le système auditif précède le système visuel

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3 parties composent l’audition :

  • L’oreille externe fait converger les ondes sonores au niveau du tympan et le faire vibrer 
  • L’oreille interne
  • L’oreille moyenne formé de trois petits os (marteau, étrier, enclume) < permet d’amplifier la vibration du tympan

Le conduit= la trompe d’eustache fait le lien entre la fosse nasale et l’oreille moyenne.

14 000 cellules ciliées réagissent au son grave

2.échelle de décibels

A partir de 100db le son est dangereux pour l’audition et les cellules liées qui se détruisent. La perte de l’audition peut être liés à l’âge  

3.localisation des sons 

La différence inter-aurale :

1) différence temporale :


Le son qui arrive à l’oreille droite arrive plus tôt que l’oreille gauche, on tend l’oreille pour casser la symétrie sonore

2) différence d’intensité :









III : percevoir son corps : somesthésie et kinesthésie

La somesthésie (grec « soma », corps et « aisthesis », sensation)

  • La somesthésie : percevoir la position de son corps
  • La kinesthésie : s’appuie sur la perception du mouvement (sensibilité vestibulaire, proprioception)
  1. Le système vestibulaire

Le sens vestibulaire nous informe comment le corps et la tête sont orientés dans l’espace. Ce système permet d’assurer l’équilibre de l’individu. Il permet également de percevoir les accélérations de la tête ; ex : faire oui de la tête.

Il se trouve dans l’oreille interne, à côté de la cochlée

Les récepteurs vestibulaires comprennent deux types de structure :

  • Les organes otolithiques s’appellent la saccule et l’utricule. Ils permettent d’observer des accélérations linéaires
  • Les canaux semi circulaire sont orientés dans les 3 plans de l’espace. Permettent de détecter des accélérations angulaires

Le saccule permet de détecter une accélération verticale : ex : monté d’un ascenseur

L’utricule permet de détecter une accélération horizontale : ex : courir sur un tapis

Si aucun des deux combinaisons des canaux semi circulaire agissent 

La saccule et l’utricule permet de savoir où est la tête. La gravité est verticale. Le système vestibulaire permet de déterminer la position de la gravité

  1. La perception tactile

5 millions de capteurs répartis inégalement sur le corps

Densité des récepteurs :

  • Pulpe des doigts et langue : tous les 2 mm
  • Dos : tous les 7cm  

Expérience faite avec un compas : ex : il faut un écartement de minimum 7 cm pour percevoir 2 points de pression 

Différences modalités d’informations :

  • Chaud, froid, douleur
  • Pression, vibration          mécanorécepteurs (4 types)

Mécanorécepteurs :

  • Grand et rapide
  • Grand et lent
  • Petit et rapide
  • Petit et lent

Ils permettent de voir la différence de pression et la pression absolue (adaptation lente), on parle de récepteurs statiques (sensible à la valeur absolue de l’intensité de la stimulation pression constante) alors que les récepteurs à adaptations rapide : récepteurs dynamique (sensible à la variation du stimulus)

pression différente ex:pas de pression ou une pression ex du t shirt différence pas de tshirt t shirt puis récepteur statique prend le relai et nous informe encore qu’on porte le t shirt  

L’homonculus sensoriel :

La localisation des neurones est en correspondance spatiale avec la région de la peau stimulé

Sillon de « Rollon don »

Représentation de l’homme en fonction de la densité de récepteur

  1. La proprioception 
  • Perçoit le mouvement 
  • Perçoit l’orientation du corps
  • Plusieurs types de localisation des mécano récepteurs proprioceptifs :

La proprioception (récepteurs proprioceptifs) informe la position du corps de l’exécution des mouvements, de la direction, de l’amplitude, de la force. 

4 types

Propriocepteurs combinés à système vestibulaire.

Ces récepteurs se trouvent dans les muscles (récepteurs fusoriaux) dans les fuseaux neuro-musculaire, également des récepteurs tendineux de golgi dans les tendons

Tendons : ce sont les premiers remparts des articulations

Ligament : relie deux os dans une articulation 

Les récepteurs fusoriaux sont des mécanorécepteurs (perçoivent la mécanique, le mouvement) sensible au changement de longueur des fibres. Deux types de fibre intrafusal : sensible au changement de longueur du muscle (fuseau dynamique) et celle sensible à la longueur absolue du muscle. Un seul fuseau a 6 à 8 fibres intra fusales.

Fibres intrafusales détectent allongement ou étirement du muscle récepteur dynamique.

Fibres détectent étirement récepteurs statiques.

Les récepteurs de Golgi se trouvent à proximité des tendons. Capable de donner des informations sur la longueur du muscle et la force produite. Les récepteurs articulaires et ligamentaires

Lors d’un traumatisme ces récepteurs peuvent être touchés et donc perdre de la sensibilité, il faut de la rééducation. 

L’activité physique améliore l’acuité proprioceptive grâce à du matériel comme un tapis d’équilibre, une surface stable, un ballon proprioceptif 

ajouter récepteur articulaires et ligamentaires 

La copie d’efférence c’est de comparer le mouvement qu’on veut faire avec le mouvement effectué

  1. La perception haptique : combinaison de 2 sens : tactile et proprioceptif
  • La détection
  • La discrimination
  • L’identification des objets

Des objets par les informations tactiles et proprioceptives Ex : Chercher ses clefs dans son sac dans le noire 

Cette combinaison est une exploration active qui permet de reconnaître la forme de cet objet, la texture, le poids, la taille et l’orientation spatiale.

Cette perception est utilisée par des aveugles pour la braille.

IV : les processus organisationnels de la perception.

  1.  Cohérence multisensorielle

Hiérarchie entre les différentes familles de récepteurs sensoriels. Le système visuel est le plus utile cependant ce n’est pas le seul.

La vection : l’impression d’être encore en mouvement 

Conflit sensoriel : ex : lire dans une voiture en mouvement (conflit entre le sens vestibulaire et visuel). Conseil de regarder la route pour rééquilibrer le système vestibulaire.

Plusieurs handicaps possibles au niveau sensoriel : au niveau du cerveau ou au niveau du nez. La plasticité va avoir lieu : une personne non-voyante, peut développer une ouïe plus importante

  1. Equilibre et polygone de sustentation

C’est une surface au sol qui comprend les surfaces d’appui et relie les surfaces d’appuis entre elles. Plus on resserre les pieds, plus le polygone de sustentation est petit. (Projection verticale du centre de gravité)

marche= alternance de déséquilibre et rééquilibrage( on remet la projection de centre de gravité dans le polygone de sustentation)

Projection de centre de gravité= la croix (X) 

  1. Espaces perceptifs
  • Référentiels oculo centré
  • Référentiel céphalo centré 
  • Référentiel exocentré 

La perception des formes :

  1. Koffka, Köhler et Wertheimer

 Théorie Gestaltiste :

La théorie de la Gestalt affirme que nous percevons les objets comme des ensembles unifiés.

on a tendance à percevoir ce que l’on voit comme un tout/ensemble non comme des morceaux.

Comment on interprète nos processus ascendants, selon eux, on essaye donner du sens à ce que l’on perçoit.

  • Théorie de la (bonne) forme

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  • Figure et fond : un camouflage vise à réduire la distinction entre la figure et le fond




on associe les éléments en fonction de leur proximité







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Cette loi de clôture peut être associé à la loi de la continuité :


chercher loi de continuété 



La contiguïté :

Nous avons tendance à relier deux événements temporellement proches

(Par exemple un son et une image qui arrive immédiatement après) Ex : claquer des doigts et la lumière s’éteint

Loi du mouvement commun : nous regroupons les objets

(Photo)

loi de similarité











V. La conscience

Définition :

  • Ladd,1887 : la psy. Est « la description et l’explication des états de la conscience »

Les neurosciences permettent d’observer ce qui se passe dans le cerveau, permet de relier l’activité du cerveau avec les différents états mentaux (sommeil, rêve, excitation,)

  • La conscience est la « perception » que nous avons de nous-même et de notre environnement
  • La conscience peut également se définir comme un état de vigilance et de sensibilité aux stimuli interne ou externe 
  • La conscience donne du sens aux infos perceptives 
  • La conscience permet de focaliser notre attention 
  1. Les états et niveaux de consciences


3 niveaux de consciences :

  • Niveau de conscience extrême : Traitements volontaire, vigilance extrême, nécessite une attention forte (Ex : gardien lors d’un penalty/sprint/service tenis) ne dure que quelques minutes.
  • Niveau de conscience moyen : traitements automatiques, rêves éveillés (1/3 de nos heures éveillées nous rêvons éveillés = permet de se détendre, d’améliorer le fonctionnement intellectuel)
  • Niveau de conscience minimal ou absence de conscience : Rêve (suspension temporaire de la vigilance), Inconscience biologique, anesthésie (absence de conscience du temps qui passe)


PHOTO









  1. Les différents niveaux de consciences
  2. Théorie du traitement dualiste : les deux niveaux de conscience de l’esprit 

Il y a deux esprits qui fonctionnent en parallèle. (Ex : nous sommes au téléphone et en raccrochant on oublie d’avoir dit bonjour à quelqu’un en passant)

On a conscience de un peu plus de chose que ce qui apparaît sur votre “écran des consciences ”


Deux niveaux de conscience : une voix supérieure et inférieure (instinct)



  1. Les trois niveaux de conscience de Tulvin(1985) 

Mémoire épisodique -> Conscience autonoétique 

Mémoire sémantique -> Conscience noétique 

Mémoire procédurale -> Conscience anoétique 


( à retenir ) 




Le rythme circadien 


Chaque être vivant est influencé par l’alternance du jour et de la nuit

Il y a à une horloge interne qui va réguler le niveau d’éveil, le rythme cardiaque, le métabolisme (commencer à avoir faim vers 20h), température du corps et l’activité hormonale

Ce cycle provoque une activité la plus haute durant la journée pour les êtres humains et au plus bas durant la nuit (le sommeil). 

Tout au long de la journée: la vigilance l’humeur, efficacité intellectuel, capacité d’apprentissage, efficacité physique, tous ces éléments fluctuent pendant la journée

Le rythme circadien dépend de l'âge, ces fluctuations varient selon l'Âge des individus

  • A 20 ans le cycle circadien indique que ces individus sont stimulés le soir et donc les performances s’améliorent (plus efficace le soir que le matin)
  • Adulte plus âgés, performances maximales durant la matinée et déclinent avec l’avancée de la journée

Ce cycle circadien est contrôlé par l’horloge interne mais aussi l’alternance du jour et de la nuit.

->  La lumière va taper sur la rétine qui va interagir avec le noyau suprachiasmatique qui envoie un message au ganglion cervical, il va sécréter la noradrénaline et va inhiber et va bloqué le corps pinéal et diminue la sécrétion de la mélatonine ce qui maintient l’éveil. 

->  Absence de lumière, donc pas de sécrétion de la noradrénaline donc pas de blocage du corps pinéal mais il ya beaucoup de sécrétion de mélatonine donc le sommeil 

Le niveau de vigilance le plus bas est à 3h, puis il remonte.

Sans information extérieure (lumière), l’horloge interne se décale de 15 minutes par jour

Quel est l’impact des informations extérieures sur ce cycle ?

En 1968, un spéléologue Mairetet est resté près de 6 mois dans une grotte sans aucune information extérieure (heure, lumière). Cependant selon lui “son séjour à durée  86 jours soit des journées entre 30 et 40h”.

En tant qu’intervenant il faut savoir choisir une bonne heure et fluctuer pour donner des exercices à faire(exemple de 9h à 11h) . Éviter trop tard le soir.

Le sommeil

En moyenne nous passons 25 ans à dormir, c’est l’activité qu’on fait le plus 

Le sommeil est un état de repos qui fait partie de notre rythme quotidien


Le contrôle du cycle circadien se fait par les noyaux supra chiasmatiques et également les glandes pinéales (celle qui produit la mélatonine). La mélatonine est produite principalement la nuit.

Pendant la journée, la lumière frappe la rétine, cette lumière va activer les noyaux suprachiasmatiques, ces noyaux vont produire de la noradrénaline qui vont inhiber l’activité de la glande pinéale (cette glande produit la mélatonine) (hormone du sommeil)

Par conséquent la noradrénaline va bloquer l’envie de dormir 

Filtrer la lumière bleue va permettre de mieux s’endormir 

Un cycle de sommeil fluctue (différentes phases) de 90min est constitué de 4 étapes ; 3 stades de sommeil plus ou moins profond et 1 stade de sommeil paradoxal.

Durant ce sommeil paradoxal, les rêves apparaissent. On a des mouvements oculaires importants, la fréquence cardiaque augmente tout comme la fréquence respiratoire , le cortex moteur est actif, cependant les informations sont bloquées au niveau du tronc cérébral. Parfois le Tronc cérébral n’agit pas ce qui provoque le somnambulisme.

Le moment où le sommeil est le plus bénéfique est entre 22h et 2h.

Les émotions :

Les émotions colorent la vie au travers de la joie, l’amour, la peur,la colère, la tristesse  etc…

Les émotions entraînent des réactions psychosomatiques

-> Définition : un ensemble, une structure complexe de changement mental et corporel incluant un éveil physiologique, des sentiments, des processus cognitifs, des réactions comportementales en réponses à des situations ayant une signification personnelle. Cela va aussi dépendre de l’expérience de l’individu






  1. Les principales émotions 


  1. Les réactions physiologique 

  1.   Théories des émotions 

  1. Les fonctions des émotions 

-> 1.Attention et motivation 

   . Emotion > éveil > action > but 

-> 2. Fonction sociale et culture  

   . Interaction sociale 

   . Statut social de l’individu observé   

        -> Certaines populations ne veulent pas montrer une émotion négative, les émotions soudent les groupes face à l'adversité, crée un lien social. En fonction du niveau social, il y aura des émotions plus ou moins négatives sur la personne (a priori émotionnel).

   . Lien entre émotions ressenti et culture 

              -> détection des émotions 

              -> Expression des émotions 

-> 3. Influence des émotions sur le fonctionnement cognitif 

   . processus à hummeur congruente 

         . Souvenir joyeux rappelés lors d’un contexte de rappel joyeux 

   . la mémoire dépendante de l’humeur 

         . Les émotions des contextes d’app. et de rappel sont identiques 


Les réponses physiologiques face aux émotions. Les émotions ont pour but de mobiliser les ressources des individus en vue de l’action qui est nécessaire pour faire face à la source de l’émotion (la fuite en cas de peur)

Le système parasympathique va être mobilisé lorsque l’individue va être stimulé modéré et agréable 

le système sympathique va être mobilisé lorsque l’individue va être stimulé modéré et désagréable 

Les émotions telles que la colère, la peur ont une influence sur l’attention et les processus mnésiques (processus liés à la mémoire). Les émotions vont provoquer un éveil de l’individu et mettre en action l’individu pour atteindre un but


  • Détection des émotions spontané et universel depuis l’enfance sauf les autistes. Cette détection est plus ou moins difficile si un individu n’a pas la même culture

Processus a humeur congruente :

  • Souvenirs joyeux rappelé lors d’un contexte de rappel joyeux (être heureux va faire plus facilement revenir en mémoire

La mémoire dépendante de l’humeur

  • La coloration émotionnelle des souvenirs n’a pas d’impact (apprendre un cours en étant en colère, lorsqu’il y aura l’examen il faudra être énervé pour se rappeler, s'entraîner avec du bruit pour rappeler les conditions de match)

VII. Le stress

  1. Introduction 

Le stress peut se définir comme une réaction non spécifique de l’organisme à toute exigence dirigée vers lui (ça peut être une stimulation physique, mentale qui résulte d’une situation ou d’un événement vécu comme une menace.

Les réactions de l’individu résultent de stimuli cognitifs ou de stimuli environnementaux objectifs.

  • Ce stress peut être agréable positif (eustress) ex : rencontre amoureuse
  • Un stress désagréable comme un examen (détresse)

Il existe 7 sources principales de stress :







  1. Physiologie du stress

Selye a parlé de syndrome général d’adaptation : c’est une modification physiologique très importante

->Détresse (stress négatif) : trouble psychosomatique

->L’organisme doit s’adapter pour maintenir/retrouver l’homéostasie->  (l'équilibre physiologique du corps)

-> Stress aigu : activation de l’hypothalamus et du SNA

  • Système parasympathique ; fonctions végétatives
  • Système sympathique : régulateur corporel et réaction danger (sudation, rythme cardiaque élevé





Stress chronique ; stress au quotidien, échelle de stress de Dixon (1990)

  1.  Les agents stressants 
  • Le travail qui entraîne des exigences de rendement
  • Les changements dans la vie 

-> une situation est perçu stressante si elle impose aux individus des contraintes excédents leurs ressources et cela dépend aussi de la personnalité de chacun

  • Les tracas

-> problème de la vie quotidienne et ça dure très longtemps ) qui peuvent provoquer une modification hormonale : ex modification des règles

  • La frustration

->(état émotionnel négatif qui est provoqué par l’incapacité d’atteindre un objectif). Plus l’attente est grande, plus la désillusion sera grande, d’où le fait de passer plusieurs examens dans l’année

  • Le conflit lorsqu’un individu doit choisir entre un choix irrémédiable
  1. -> Le conflit approche-approche
  2. -> Le conflit évitement-évitement
  3. -> Le conflit approche-évitement


C. Faire face au stress :

  1. L’évaluation cognitive du stress :

-Déterminer en quoi une situation est stressante

-Déterminer les caractéristiques de la situation (primaire, secondaire)

-Quelles ressources on a pour y faire face

  1. Adaptation (coping) orientée vers les problèmes et les émotions :
  2. Les problèmes 
  • Identification du problème (travailler en amont avant un examen)
  • Détermination des solutions possibles 
  • Choix de la meilleure solution 
  • Mise en œuvre de cette solution





B. les émotions 

 

mettre en place des stratégies contre l’agent stressant (stratégie de défense)


3. Les ressources pour faire face au stress 

  •  La santé et l’exercice physique 
  •  Les compétences sociales 
  •  L’entraide 
  •  Les ressources matérielles 
  •  Une attitude positive 
  •  Le lieu de contrôle de la situation 
  •  La détente 










La mémoire 

D'après le schéma séquentiel en trois étapes d’Atkinson et Shiffrin (1968)

La mémoire de travail permet d’étudier le traitement cognitif sur des élément temporaire stockés et on introduit le calepin visuo-spatial 

  •  Mémoire à long terme 

-> un souvenir est un élément qui a une coloration fonctionnelle 

-> Encodage (donné du sens du poid à l’information) 

  • Encodage verbal ou imagé 
  • Structure du matériel à encoder 
  • La motivation 
  • Les moyens mnémotechniques 

-> Stockage 

  • La consolidation (permet de différencier les souvenirs de fait anciens , à réactiver les souvenirs pour les garder  mémoire) 
  • La reconstruction ( impression de déjà vu , les informations nouvelles sont confrontés au information ancienne)

-> Récupération 

  • Effet du contexte  




PSYCHOLOGIE SOCIALE 

  1. Qu’est ce que la psychologie sociale ? 

Le premier qui a parler de la psychologie sociale est un arabe 

Ibn Khaldoun (1332-1406).

Penseur arabe, historien, ses écrits témoignent de nombreuses interrogations et réflexions psychosociales.

  • JOWETT & al.(2008)

“La psychologie sociale peut se définir comme l’étude scientifique des sentiments , des pensées et des comportements des personnes par la présence effective, imaginaire ou implicite d’autre individu.”

  1. quelques courants théoriques 
  • L’approche individualiste radicale de Allport (1924)

Pour lui le groupe est une collection d'individus qui s’inter-stimulent . La notion de groupe ne s’applique qu'à des situations collectives temporaires . 

  • Le groupe comme totalité dynamique (Lewin, 1940) 

c’est une quantité à part entière qui a une existence en soi (qui meurt , qui vit ) dont les membres de ces groupes sont interdépendants . Le groupe est différent de seulement la somme de ces membres , c’est une sorte de structure et il y a un sorte de relation spécifique avec les autres groupes .



Ce groupe se définit selon 3 critères : 

  • L’interaction sociale entre ce groupe c’est à dire les communications entre les membres du groupe .
  • L'interdépendance des membres du groupe au niveau intellectuel/instrumental/social du groupe .
  • La structure sociale du groupe; les statuts ( position d’un individue dans le groupe ) et les rôles correspond au relation qu’entretient l’individue avec les membres du groupe des membres ainsi que les normes du groupe (ensemble des règles qui véhiculent le groupe) 
  • Le groupe comme représentation subjective (Turner, 1981) 

L’identité sociale d’un individu c’est la connaissance que l’on a de son appartenance à un groupe et de la signification émotionnelle et évaluative que cela représente . On cherche à se positionner et à être repéré par nos paires . 

  1. La cohésion sociale du groupe 
  • Perdure dans le temps 
  • permet de faire face à l’adversité 
  • Festinger (1950):

-> cohésion sociale= forces qui agissent pour éviter la désintégration de groupe 

-> C.S.= mettre en évidence/comprendre la structure et le fonctionnement du groupe 

  • cinq éléments favorisent la cohésion sociale du groupe:

-> But 

-> Taille du groupe 

-> Comportement 

-> Menace externe 

-> Modes de communication 




Sans titre

Introduction à la psycho :


A. Qu’est-ce que la psychologie

Aristote, 4e siècle avant J-C

  • Mémoire, motivation, perception, personnalité, etc…

Wundt (1879, Leipzig, 1er labo de psychologie)

  • Etude : distinction entre perception d’un son (chute d’un ballon) et prise de conscience de ce son
  • Différence de temps de réponse :1/10e de sec. VS 2/10e de sec.
  • Mise en évidence existence processus mental de prise de conscience


B. Définition de la psycho 

  • Psyché : esprit, Logos : étude
  • Etude fondée sur :

-l’observation et l’analyse du comportement

-L’analyse de notre cognition via des données technologiques

  • « L’étude scientifique du comportement et des processus mentaux » 

Ce sont des opérations de l’esprit humain (ex : pensées, souvenir, perception, …)

Le comportement : ensemble de nos actes percevables (se moucher, pleurer, rigoler)

  • Science :

-Méthodes strictes d’observations et/ou de mesures.

-But : décrire, expliquer, prédire, modifier

  • Décrire : le « quoi ». Observations standardisées, définitions des termes de l’obs.
  • Expliquer : le « pourquoi », le « comment ». Les causes d’un comportement.
  • Prédire : à partir d’une obs., Prédire conditions de son apparition : « Relation de causes à effets » : permet de modifier le comportement d’une personne en prédisant sa réaction
  • Modifier : contrôler un comportement pour atteindre les objectifs souhaités ; essayer de provoquer désirable ou d’éviter un comportement indésirable (ex : contrôler son stress pour atteindre un objectif)


C. Les champs de la psychologie 

  • Deux champs : recherche & intervention 
  • La recherche : fondamentale (qui se passe dans les labos) ou appliquée

La recherche appliquée étudie le comportement dans le monde réel (psycho du sport, de la santé, …) au contraire de la fondamentale

  • L’intervention (un préparateur mentale qui fait disparaître la peur de gagner)
  • Distinction entre psychologue, psychothérapeute et psychiatre

-Le Psychologue doit avoir un master professionnel (problème peu grave) 

-Le Psychothérapeute utilise des méthodes de psychothérapies, métier reconnu depuis 10 ans (problème modéré)

-Psychiatre : médecin qui peut se faire rembourser par la sécu et peut donner des médicaments. Il traite des troubles mentaux plus graves que les psychologues.

D. Les principales branches de la psychologie

  • La psychologie clinique : étude approfondie des cas individuels. Permet de traiter un individu dans sa singularité psychologique au niveau somatique et social (personne qui se renferment sur eux-mêmes) fait passer des entretiens et des tests de QI.
  • La psychopathologie : entre la psychiatrie et la psychologie
  • La psychologie développementale : c’est l’étude de l’évolution psychologique des individus tout au long de leur vies 
  • La psychologie différentielle : vise à décrire et à expliquer les différences entre les individus (inter-individuel) au niveau de l’intelligence et de la personnalité 
  • La psychologie cognitive : elle s’intéresse aux structures et au processus cognitive telle que la perception, la mémoire, etc... En gros au traitement d’informations dans le cerveau humain.
  • La psycho sociale : s’intéresse au rapport entre les individus et surtout comment ses relations inter individuels vont interagir avec chacun.
  •  Mon comportement va évoluer en fonction de la situation. Chaque individu va adopter un comportement en fonction de son groupe.
  • D’autres branches de la psychologie : l’ergonomie (adaptation de matériel à la pratique) : ingénieries du sport.



II. La perception

  1. Les étapes de la perception

Cela va dépendre de l’environnement de l’individu. On cherche à savoir comment l’individu interagit avec son environnement.

La perception : Elle se déroule en 3 étapes : la sensation, l’organisation perceptuelle et la reconnaissance des objets

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Percept : désigne le résultat du processus de perception.

  • Stimulations environnementales  
  • La sensation : stimuli - récepteurs sensoriels - cortex sensoriel (partie extérieure du cerveau). Ex : une onde sonore qui va faire vibrer le tympan puis transformer l’onde en flux nerveux dans le nerf auditif qui va aller jusqu’au cortex auditif et interpréter cette information 

Le cortex visuel a été le premier découvert durant la guerre : deux manières d’être aveugle : soit défaillance des yeux, soit l’aire cortical visuel.










  • L’organisation perceptuelle : fait référence à l’état ou il y a une représentation de l’objet qu’on regarde : les processus perceptuels vont permettre d’organiser : ex : la taille d’un objet, la distance d’où il est de moi. Coordonner les différents systèmes perceptifs : Ex :la vision et l’audition (effet doppler) pour une voiture qui se rapproche de nous
  • Identification et reconnaissance des objets : pour identifier et reconnaître un objet, il faut mettre en correspondance tous ce qu’analyse le cerveau, coordonner les informations fournis et comparer ce qu’on perçoit avec ce que l’on a déjà vécu. Ex : Un objet qu’on découvre, on le manipule puis on va prendre conscience puis s’y habituer. Mettre en relation les processus ascendants et descendants.
  • Processus ascendant : c’est l’info extérieure qui ne vient pas de nous

  1. Le système visuel :
  2. La lumière et sa projection dans l’œil. 

Lumière visible et ondes électromagnétiques.

Lux : unité d’éclairage. Cette intensité lumineuse a son importance dans le sport : Ex : en volley il y a une intensité lumineuse à respecter.

Lorsqu’une image vient à l’œil elle arrive à l’envers, le cortex visuel va la remettre à l’endroit. Le globe oculaire est composé de la cornée, de l’iris qui gère l’intensité, le cristallin (lentille convergente), la rétine qui va transformer le flux lumineux en influx nerveux via le nerf optique.

Myopie (froncer) : Lorsque la cornée est un peu bombée, on a une image floue du derrière. Il existe aussi l’hypermétropie

  1. La rétine

Il est dit souvent qu’on voit par les yeux mais on voit par le cerveau car le cerveau va interpréter ce que l’œil a vu grâce à des cellules réceptrices : ce sont des photorécepteurs : les bâtonnets et les cônes.

Les cônes sont des récepteurs sensibles à la couleur : il y en a 3 types, 1 pour le jaune 1 pour le rouge et 1 pour le bleu 

Les bâtonnets entre 90 et 100 millions servent à percevoir le mouvement.

  1. Fovéa et région périphérique de la rétine

Fovéa : Région sollicité lorsqu' on lit un livre, ou il y a beaucoup de cônes, cela permet d’avoir des images très précises, + il y a de la distance moins il y a de cônes et de bâtonnets.

+ il y a de cônes + on voit précisément (cône= vue précise)

- Il y a de cônes + il y a de bâtonnets (bâtonnets= vue moins précise)

Système périphérique : détecte le mouvement sur les côtés.

Le point aveugle se situe au niveau du nerf optique

  • Vision binoculaire

La perception d’un objet se fait par la compensation des deux visions des yeux.

Hémichamp gauche perçu par la zone droite des deux yeux et les informations perçues sont projetées dans l’hémisphère droit. Inversement pour l’hémichamp droit. CHIASMA OPTIQUE (croisement des infos).

Il n’y a pas de réalité, seulement une perception de la réalité.


Le champ de vision va jusqu’à 220° environ

L’action de loucher : contraction des muscles. Cette contraction des muscles permet la perception de la profondeur d’un objet.

Vision monoculaire :

Parallaxe de mouvement 

Les objets qui sont proche semblent aller plus vite que ceux qui sont au loin

Perception de la vision monoculaire

Phénomène d’interposition : si on a deux objets dont l’un qui en cache un autre, il est devant.

Gradient de texture :

Plus un objet est proche de nous, plus on le voit précisément, alors si on perçoit mal un objet c’est qu’on est loin.

Changement dynamique de la taille

« Looming » augmentation de la taille angulaire de l’image rétinienne d’un objet s’approchant et s’éloignant de soi. Ex : c’est ce qui se passe dans des situations telles que l’interception d’une balle à la main, avec une raquette ou encore lors d’un déplacement en voiture.

Les connaissances antérieures nous permettent d’interpréter la taille d’un objet. Ex : si on connaît un objet et qu’il s’approche de nous, on peut se demander s’il grossit 

Cette illusion d’Ames met en valeur l’importance du rôle des connaissances antérieures.

Mouvement oculaire :

3 axes de rotation (longitudinal/ antéro postérieur/ transversal-temp- nas)

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Les saccades oculaires et les dérives oculaires

Les saccades oculaires :  900°/s : durée 20 ms, Phénomène de fixation : 250ms

Lorsqu’on pratique pour la première fois une activité on regarde tout autour de nous en utilisant les saccade. Puis quand on prend l’habitude, grâce aux saccades on sait où prendre les informations

Les mouvements de poursuite lente : dérives oculaires

-Vitesse constante, max 100°/s 

Quand un objet est trop rapide on basculera sur les saccades



-Réflexe optocinétique : faire suivre au regard le parcours de l’objet dans la fovéa

-réflexe oculo-vestibulaire* : tend à compenser les mouvements de la tête pour maintenir le regard fixé sur l’objectif    


       

Les mouvements de vergence :

C. le système auditif

L’audition est complémentaire à la vue. Le système auditif précède le système visuel

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3 parties composent l’audition :

  • L’oreille externe fait converger les ondes sonores au niveau du tympan et le faire vibrer 
  • L’oreille interne
  • L’oreille moyenne formé de trois petits os (marteau, étrier, enclume) < permet d’amplifier la vibration du tympan

Le conduit= la trompe d’eustache fait le lien entre la fosse nasale et l’oreille moyenne.

14 000 cellules ciliées réagissent au son grave

2.échelle de décibels

A partir de 100db le son est dangereux pour l’audition et les cellules liées qui se détruisent. La perte de l’audition peut être liés à l’âge  

3.localisation des sons 

La différence inter-aurale :

1) différence temporale :


Le son qui arrive à l’oreille droite arrive plus tôt que l’oreille gauche, on tend l’oreille pour casser la symétrie sonore

2) différence d’intensité :









III : percevoir son corps : somesthésie et kinesthésie

La somesthésie (grec « soma », corps et « aisthesis », sensation)

  • La somesthésie : percevoir la position de son corps
  • La kinesthésie : s’appuie sur la perception du mouvement (sensibilité vestibulaire, proprioception)
  1. Le système vestibulaire

Le sens vestibulaire nous informe comment le corps et la tête sont orientés dans l’espace. Ce système permet d’assurer l’équilibre de l’individu. Il permet également de percevoir les accélérations de la tête ; ex : faire oui de la tête.

Il se trouve dans l’oreille interne, à côté de la cochlée

Les récepteurs vestibulaires comprennent deux types de structure :

  • Les organes otolithiques s’appellent la saccule et l’utricule. Ils permettent d’observer des accélérations linéaires
  • Les canaux semi circulaire sont orientés dans les 3 plans de l’espace. Permettent de détecter des accélérations angulaires

Le saccule permet de détecter une accélération verticale : ex : monté d’un ascenseur

L’utricule permet de détecter une accélération horizontale : ex : courir sur un tapis

Si aucun des deux combinaisons des canaux semi circulaire agissent 

La saccule et l’utricule permet de savoir où est la tête. La gravité est verticale. Le système vestibulaire permet de déterminer la position de la gravité

  1. La perception tactile

5 millions de capteurs répartis inégalement sur le corps

Densité des récepteurs :

  • Pulpe des doigts et langue : tous les 2 mm
  • Dos : tous les 7cm  

Expérience faite avec un compas : ex : il faut un écartement de minimum 7 cm pour percevoir 2 points de pression 

Différences modalités d’informations :

  • Chaud, froid, douleur
  • Pression, vibration          mécanorécepteurs (4 types)

Mécanorécepteurs :

  • Grand et rapide
  • Grand et lent
  • Petit et rapide
  • Petit et lent

Ils permettent de voir la différence de pression et la pression absolue (adaptation lente), on parle de récepteurs statiques (sensible à la valeur absolue de l’intensité de la stimulation pression constante) alors que les récepteurs à adaptations rapide : récepteurs dynamique (sensible à la variation du stimulus)

pression différente ex:pas de pression ou une pression ex du t shirt différence pas de tshirt t shirt puis récepteur statique prend le relai et nous informe encore qu’on porte le t shirt  

L’homonculus sensoriel :

La localisation des neurones est en correspondance spatiale avec la région de la peau stimulé

Sillon de « Rollon don »

Représentation de l’homme en fonction de la densité de récepteur

  1. La proprioception 
  • Perçoit le mouvement 
  • Perçoit l’orientation du corps
  • Plusieurs types de localisation des mécano récepteurs proprioceptifs :

La proprioception (récepteurs proprioceptifs) informe la position du corps de l’exécution des mouvements, de la direction, de l’amplitude, de la force. 

4 types

Propriocepteurs combinés à système vestibulaire.

Ces récepteurs se trouvent dans les muscles (récepteurs fusoriaux) dans les fuseaux neuro-musculaire, également des récepteurs tendineux de golgi dans les tendons

Tendons : ce sont les premiers remparts des articulations

Ligament : relie deux os dans une articulation 

Les récepteurs fusoriaux sont des mécanorécepteurs (perçoivent la mécanique, le mouvement) sensible au changement de longueur des fibres. Deux types de fibre intrafusal : sensible au changement de longueur du muscle (fuseau dynamique) et celle sensible à la longueur absolue du muscle. Un seul fuseau a 6 à 8 fibres intra fusales.

Fibres intrafusales détectent allongement ou étirement du muscle récepteur dynamique.

Fibres détectent étirement récepteurs statiques.

Les récepteurs de Golgi se trouvent à proximité des tendons. Capable de donner des informations sur la longueur du muscle et la force produite. Les récepteurs articulaires et ligamentaires

Lors d’un traumatisme ces récepteurs peuvent être touchés et donc perdre de la sensibilité, il faut de la rééducation. 

L’activité physique améliore l’acuité proprioceptive grâce à du matériel comme un tapis d’équilibre, une surface stable, un ballon proprioceptif 

ajouter récepteur articulaires et ligamentaires 

La copie d’efférence c’est de comparer le mouvement qu’on veut faire avec le mouvement effectué

  1. La perception haptique : combinaison de 2 sens : tactile et proprioceptif
  • La détection
  • La discrimination
  • L’identification des objets

Des objets par les informations tactiles et proprioceptives Ex : Chercher ses clefs dans son sac dans le noire 

Cette combinaison est une exploration active qui permet de reconnaître la forme de cet objet, la texture, le poids, la taille et l’orientation spatiale.

Cette perception est utilisée par des aveugles pour la braille.

IV : les processus organisationnels de la perception.

  1.  Cohérence multisensorielle

Hiérarchie entre les différentes familles de récepteurs sensoriels. Le système visuel est le plus utile cependant ce n’est pas le seul.

La vection : l’impression d’être encore en mouvement 

Conflit sensoriel : ex : lire dans une voiture en mouvement (conflit entre le sens vestibulaire et visuel). Conseil de regarder la route pour rééquilibrer le système vestibulaire.

Plusieurs handicaps possibles au niveau sensoriel : au niveau du cerveau ou au niveau du nez. La plasticité va avoir lieu : une personne non-voyante, peut développer une ouïe plus importante

  1. Equilibre et polygone de sustentation

C’est une surface au sol qui comprend les surfaces d’appui et relie les surfaces d’appuis entre elles. Plus on resserre les pieds, plus le polygone de sustentation est petit. (Projection verticale du centre de gravité)

marche= alternance de déséquilibre et rééquilibrage( on remet la projection de centre de gravité dans le polygone de sustentation)

Projection de centre de gravité= la croix (X) 

  1. Espaces perceptifs
  • Référentiels oculo centré
  • Référentiel céphalo centré 
  • Référentiel exocentré 

La perception des formes :

  1. Koffka, Köhler et Wertheimer

 Théorie Gestaltiste :

La théorie de la Gestalt affirme que nous percevons les objets comme des ensembles unifiés.

on a tendance à percevoir ce que l’on voit comme un tout/ensemble non comme des morceaux.

Comment on interprète nos processus ascendants, selon eux, on essaye donner du sens à ce que l’on perçoit.

  • Théorie de la (bonne) forme

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  • Figure et fond : un camouflage vise à réduire la distinction entre la figure et le fond




on associe les éléments en fonction de leur proximité







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Cette loi de clôture peut être associé à la loi de la continuité :


chercher loi de continuété 



La contiguïté :

Nous avons tendance à relier deux événements temporellement proches

(Par exemple un son et une image qui arrive immédiatement après) Ex : claquer des doigts et la lumière s’éteint

Loi du mouvement commun : nous regroupons les objets

(Photo)

loi de similarité











V. La conscience

Définition :

  • Ladd,1887 : la psy. Est « la description et l’explication des états de la conscience »

Les neurosciences permettent d’observer ce qui se passe dans le cerveau, permet de relier l’activité du cerveau avec les différents états mentaux (sommeil, rêve, excitation,)

  • La conscience est la « perception » que nous avons de nous-même et de notre environnement
  • La conscience peut également se définir comme un état de vigilance et de sensibilité aux stimuli interne ou externe 
  • La conscience donne du sens aux infos perceptives 
  • La conscience permet de focaliser notre attention 
  1. Les états et niveaux de consciences


3 niveaux de consciences :

  • Niveau de conscience extrême : Traitements volontaire, vigilance extrême, nécessite une attention forte (Ex : gardien lors d’un penalty/sprint/service tenis) ne dure que quelques minutes.
  • Niveau de conscience moyen : traitements automatiques, rêves éveillés (1/3 de nos heures éveillées nous rêvons éveillés = permet de se détendre, d’améliorer le fonctionnement intellectuel)
  • Niveau de conscience minimal ou absence de conscience : Rêve (suspension temporaire de la vigilance), Inconscience biologique, anesthésie (absence de conscience du temps qui passe)


PHOTO









  1. Les différents niveaux de consciences
  2. Théorie du traitement dualiste : les deux niveaux de conscience de l’esprit 

Il y a deux esprits qui fonctionnent en parallèle. (Ex : nous sommes au téléphone et en raccrochant on oublie d’avoir dit bonjour à quelqu’un en passant)

On a conscience de un peu plus de chose que ce qui apparaît sur votre “écran des consciences ”


Deux niveaux de conscience : une voix supérieure et inférieure (instinct)



  1. Les trois niveaux de conscience de Tulvin(1985) 

Mémoire épisodique -> Conscience autonoétique 

Mémoire sémantique -> Conscience noétique 

Mémoire procédurale -> Conscience anoétique 


( à retenir ) 




Le rythme circadien 


Chaque être vivant est influencé par l’alternance du jour et de la nuit

Il y a à une horloge interne qui va réguler le niveau d’éveil, le rythme cardiaque, le métabolisme (commencer à avoir faim vers 20h), température du corps et l’activité hormonale

Ce cycle provoque une activité la plus haute durant la journée pour les êtres humains et au plus bas durant la nuit (le sommeil). 

Tout au long de la journée: la vigilance l’humeur, efficacité intellectuel, capacité d’apprentissage, efficacité physique, tous ces éléments fluctuent pendant la journée

Le rythme circadien dépend de l'âge, ces fluctuations varient selon l'Âge des individus

  • A 20 ans le cycle circadien indique que ces individus sont stimulés le soir et donc les performances s’améliorent (plus efficace le soir que le matin)
  • Adulte plus âgés, performances maximales durant la matinée et déclinent avec l’avancée de la journée

Ce cycle circadien est contrôlé par l’horloge interne mais aussi l’alternance du jour et de la nuit.

->  La lumière va taper sur la rétine qui va interagir avec le noyau suprachiasmatique qui envoie un message au ganglion cervical, il va sécréter la noradrénaline et va inhiber et va bloqué le corps pinéal et diminue la sécrétion de la mélatonine ce qui maintient l’éveil. 

->  Absence de lumière, donc pas de sécrétion de la noradrénaline donc pas de blocage du corps pinéal mais il ya beaucoup de sécrétion de mélatonine donc le sommeil 

Le niveau de vigilance le plus bas est à 3h, puis il remonte.

Sans information extérieure (lumière), l’horloge interne se décale de 15 minutes par jour

Quel est l’impact des informations extérieures sur ce cycle ?

En 1968, un spéléologue Mairetet est resté près de 6 mois dans une grotte sans aucune information extérieure (heure, lumière). Cependant selon lui “son séjour à durée  86 jours soit des journées entre 30 et 40h”.

En tant qu’intervenant il faut savoir choisir une bonne heure et fluctuer pour donner des exercices à faire(exemple de 9h à 11h) . Éviter trop tard le soir.

Le sommeil

En moyenne nous passons 25 ans à dormir, c’est l’activité qu’on fait le plus 

Le sommeil est un état de repos qui fait partie de notre rythme quotidien


Le contrôle du cycle circadien se fait par les noyaux supra chiasmatiques et également les glandes pinéales (celle qui produit la mélatonine). La mélatonine est produite principalement la nuit.

Pendant la journée, la lumière frappe la rétine, cette lumière va activer les noyaux suprachiasmatiques, ces noyaux vont produire de la noradrénaline qui vont inhiber l’activité de la glande pinéale (cette glande produit la mélatonine) (hormone du sommeil)

Par conséquent la noradrénaline va bloquer l’envie de dormir 

Filtrer la lumière bleue va permettre de mieux s’endormir 

Un cycle de sommeil fluctue (différentes phases) de 90min est constitué de 4 étapes ; 3 stades de sommeil plus ou moins profond et 1 stade de sommeil paradoxal.

Durant ce sommeil paradoxal, les rêves apparaissent. On a des mouvements oculaires importants, la fréquence cardiaque augmente tout comme la fréquence respiratoire , le cortex moteur est actif, cependant les informations sont bloquées au niveau du tronc cérébral. Parfois le Tronc cérébral n’agit pas ce qui provoque le somnambulisme.

Le moment où le sommeil est le plus bénéfique est entre 22h et 2h.

Les émotions :

Les émotions colorent la vie au travers de la joie, l’amour, la peur,la colère, la tristesse  etc…

Les émotions entraînent des réactions psychosomatiques

-> Définition : un ensemble, une structure complexe de changement mental et corporel incluant un éveil physiologique, des sentiments, des processus cognitifs, des réactions comportementales en réponses à des situations ayant une signification personnelle. Cela va aussi dépendre de l’expérience de l’individu






  1. Les principales émotions 


  1. Les réactions physiologique 

  1.   Théories des émotions 

  1. Les fonctions des émotions 

-> 1.Attention et motivation 

   . Emotion > éveil > action > but 

-> 2. Fonction sociale et culture  

   . Interaction sociale 

   . Statut social de l’individu observé   

        -> Certaines populations ne veulent pas montrer une émotion négative, les émotions soudent les groupes face à l'adversité, crée un lien social. En fonction du niveau social, il y aura des émotions plus ou moins négatives sur la personne (a priori émotionnel).

   . Lien entre émotions ressenti et culture 

              -> détection des émotions 

              -> Expression des émotions 

-> 3. Influence des émotions sur le fonctionnement cognitif 

   . processus à hummeur congruente 

         . Souvenir joyeux rappelés lors d’un contexte de rappel joyeux 

   . la mémoire dépendante de l’humeur 

         . Les émotions des contextes d’app. et de rappel sont identiques 


Les réponses physiologiques face aux émotions. Les émotions ont pour but de mobiliser les ressources des individus en vue de l’action qui est nécessaire pour faire face à la source de l’émotion (la fuite en cas de peur)

Le système parasympathique va être mobilisé lorsque l’individue va être stimulé modéré et agréable 

le système sympathique va être mobilisé lorsque l’individue va être stimulé modéré et désagréable 

Les émotions telles que la colère, la peur ont une influence sur l’attention et les processus mnésiques (processus liés à la mémoire). Les émotions vont provoquer un éveil de l’individu et mettre en action l’individu pour atteindre un but


  • Détection des émotions spontané et universel depuis l’enfance sauf les autistes. Cette détection est plus ou moins difficile si un individu n’a pas la même culture

Processus a humeur congruente :

  • Souvenirs joyeux rappelé lors d’un contexte de rappel joyeux (être heureux va faire plus facilement revenir en mémoire

La mémoire dépendante de l’humeur

  • La coloration émotionnelle des souvenirs n’a pas d’impact (apprendre un cours en étant en colère, lorsqu’il y aura l’examen il faudra être énervé pour se rappeler, s'entraîner avec du bruit pour rappeler les conditions de match)

VII. Le stress

  1. Introduction 

Le stress peut se définir comme une réaction non spécifique de l’organisme à toute exigence dirigée vers lui (ça peut être une stimulation physique, mentale qui résulte d’une situation ou d’un événement vécu comme une menace.

Les réactions de l’individu résultent de stimuli cognitifs ou de stimuli environnementaux objectifs.

  • Ce stress peut être agréable positif (eustress) ex : rencontre amoureuse
  • Un stress désagréable comme un examen (détresse)

Il existe 7 sources principales de stress :







  1. Physiologie du stress

Selye a parlé de syndrome général d’adaptation : c’est une modification physiologique très importante

->Détresse (stress négatif) : trouble psychosomatique

->L’organisme doit s’adapter pour maintenir/retrouver l’homéostasie->  (l'équilibre physiologique du corps)

-> Stress aigu : activation de l’hypothalamus et du SNA

  • Système parasympathique ; fonctions végétatives
  • Système sympathique : régulateur corporel et réaction danger (sudation, rythme cardiaque élevé





Stress chronique ; stress au quotidien, échelle de stress de Dixon (1990)

  1.  Les agents stressants 
  • Le travail qui entraîne des exigences de rendement
  • Les changements dans la vie 

-> une situation est perçu stressante si elle impose aux individus des contraintes excédents leurs ressources et cela dépend aussi de la personnalité de chacun

  • Les tracas

-> problème de la vie quotidienne et ça dure très longtemps ) qui peuvent provoquer une modification hormonale : ex modification des règles

  • La frustration

->(état émotionnel négatif qui est provoqué par l’incapacité d’atteindre un objectif). Plus l’attente est grande, plus la désillusion sera grande, d’où le fait de passer plusieurs examens dans l’année

  • Le conflit lorsqu’un individu doit choisir entre un choix irrémédiable
  1. -> Le conflit approche-approche
  2. -> Le conflit évitement-évitement
  3. -> Le conflit approche-évitement


C. Faire face au stress :

  1. L’évaluation cognitive du stress :

-Déterminer en quoi une situation est stressante

-Déterminer les caractéristiques de la situation (primaire, secondaire)

-Quelles ressources on a pour y faire face

  1. Adaptation (coping) orientée vers les problèmes et les émotions :
  2. Les problèmes 
  • Identification du problème (travailler en amont avant un examen)
  • Détermination des solutions possibles 
  • Choix de la meilleure solution 
  • Mise en œuvre de cette solution





B. les émotions 

 

mettre en place des stratégies contre l’agent stressant (stratégie de défense)


3. Les ressources pour faire face au stress 

  •  La santé et l’exercice physique 
  •  Les compétences sociales 
  •  L’entraide 
  •  Les ressources matérielles 
  •  Une attitude positive 
  •  Le lieu de contrôle de la situation 
  •  La détente 










La mémoire 

D'après le schéma séquentiel en trois étapes d’Atkinson et Shiffrin (1968)

La mémoire de travail permet d’étudier le traitement cognitif sur des élément temporaire stockés et on introduit le calepin visuo-spatial 

  •  Mémoire à long terme 

-> un souvenir est un élément qui a une coloration fonctionnelle 

-> Encodage (donné du sens du poid à l’information) 

  • Encodage verbal ou imagé 
  • Structure du matériel à encoder 
  • La motivation 
  • Les moyens mnémotechniques 

-> Stockage 

  • La consolidation (permet de différencier les souvenirs de fait anciens , à réactiver les souvenirs pour les garder  mémoire) 
  • La reconstruction ( impression de déjà vu , les informations nouvelles sont confrontés au information ancienne)

-> Récupération 

  • Effet du contexte  




PSYCHOLOGIE SOCIALE 

  1. Qu’est ce que la psychologie sociale ? 

Le premier qui a parler de la psychologie sociale est un arabe 

Ibn Khaldoun (1332-1406).

Penseur arabe, historien, ses écrits témoignent de nombreuses interrogations et réflexions psychosociales.

  • JOWETT & al.(2008)

“La psychologie sociale peut se définir comme l’étude scientifique des sentiments , des pensées et des comportements des personnes par la présence effective, imaginaire ou implicite d’autre individu.”

  1. quelques courants théoriques 
  • L’approche individualiste radicale de Allport (1924)

Pour lui le groupe est une collection d'individus qui s’inter-stimulent . La notion de groupe ne s’applique qu'à des situations collectives temporaires . 

  • Le groupe comme totalité dynamique (Lewin, 1940) 

c’est une quantité à part entière qui a une existence en soi (qui meurt , qui vit ) dont les membres de ces groupes sont interdépendants . Le groupe est différent de seulement la somme de ces membres , c’est une sorte de structure et il y a un sorte de relation spécifique avec les autres groupes .



Ce groupe se définit selon 3 critères : 

  • L’interaction sociale entre ce groupe c’est à dire les communications entre les membres du groupe .
  • L'interdépendance des membres du groupe au niveau intellectuel/instrumental/social du groupe .
  • La structure sociale du groupe; les statuts ( position d’un individue dans le groupe ) et les rôles correspond au relation qu’entretient l’individue avec les membres du groupe des membres ainsi que les normes du groupe (ensemble des règles qui véhiculent le groupe) 
  • Le groupe comme représentation subjective (Turner, 1981) 

L’identité sociale d’un individu c’est la connaissance que l’on a de son appartenance à un groupe et de la signification émotionnelle et évaluative que cela représente . On cherche à se positionner et à être repéré par nos paires . 

  1. La cohésion sociale du groupe 
  • Perdure dans le temps 
  • permet de faire face à l’adversité 
  • Festinger (1950):

-> cohésion sociale= forces qui agissent pour éviter la désintégration de groupe 

-> C.S.= mettre en évidence/comprendre la structure et le fonctionnement du groupe 

  • cinq éléments favorisent la cohésion sociale du groupe:

-> But 

-> Taille du groupe 

-> Comportement 

-> Menace externe 

-> Modes de communication 



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