CHAPITRE 2 La politique monétaire
B BERNANKE : 2002 : déclare : « You are right Milton, we did it we are very sorry but thanks to you we won’t do it again » ; accepte la responsabilité de la Fed dans la crise de 1929, en acceptant comme disait Friedman que la crise de 29 était dû à une erreur de conduite de la politique monétaire (années 1920 : prod industrielle aug de 50% et les cours de la bourse de NY gonflent de + de + 300% (veulent uniquement revendre titres avec + grosse plus-value)) donc au début 1929 : prod indu chute de 7% car les capitaux ont été engloutis dans la spécu boursière : et l’économie réelle n’est plus fin (car les ressources fin vont sur les marchés au lieu de projet) ; taux directeur de la Fed années 20 étaient trop bas et trop réhaussés en 29. La compréhension des politiques mon est censé prévenir les crises ; en 1929 : il aurait fallu : injecter des liquidités dans l’éco
Buying on margin : stratégie risquée : invest verse une marge (garantie) de 10 à 20% du prix de l’action et le reste emprunté au courtier (engagement avec intérêt) ; si prix des actions chute, le courtier peut exiger appel de marge : invest doit verser + argent ou vendre pour couvrir les pertes
FRIEDMAN et SCHWARTZ : a monitary history of the United States 1963: les plus grandes crises us étaient du à erreur de gestion des politiques monétaires, et donc mauvaise gestion de l’offre de monnaie
- Taux d'intérêt trop bas dans les années 1920 : La Fed a maintenu des taux d'intérêt faibles, facilitant une expansion excessive du crédit et la formation d'une bulle spéculative sur les marchés financiers, notamment en bourse et dans l'immobilier.
- Augmentation brutale des taux en 1929 : Lorsque la bulle a éclaté, la Fed a réagi en augmentant fortement les taux d'intérêt pour freiner la spéculation, ce qui a provoqué une contraction rapide du crédit et affaibli l'économie et réduc invest.
- Contraction de la masse monétaire : Au lieu d'injecter des liquidités pour soutenir les banques et relancer l'économie, la Fed a laissé la masse monétaire se réduire drastiquement. Cela a étouffé la demande, exacerbé la déflation et prolongé la récession. Ex : entre 1929 et 1933 : la masse monétaire aux us a chuté de près d’1/3 ; déflation impt (baisse générale des prix) : près de 25% des prix des BetS : aug du poids de la dette et réduc des salaires : BC n’a pas assoupli les conditions monétaires
Morale selon eux : monnaie joue rôle crucial et il faut BC : maintiennent croissance stable de la masse mon afin d’éviter les fluctuations éco impt ; 9 000 banques ont fait faillite en 1929
GREENSPAN : 5 décembre 1996 : expression : « exubérance irrationnelle » (continue d’acheter tjr + de peur de manquer une opportunité de profit sans tenir compte des indicateurs éco ou risques) ; par cette phrase : marchés fins : surestimaient la valeur des actions
En 2001 : engouement pour nv tech : bulle spé (valorisation des entreprises déconnectée de leur perf financière réelle) ; le NASDAQ a aug de 400% (5 000 points en 2000) ; mars 2000 : bulle éclate (NASDAQ perd 78% de sa valeur en deux ans) ; erreur de Greenspan : maintenu des taux bas pdt trop longtemps à fin années 90 (spécu excessive) et augmentation trop tardive des ti (de 4,7 à 6,5 en 2000 : coïncidé avec éclat bulle : aggravé pertes) puis ti trop bas après éclat pour sout croissance (1% en 2003) et a encouragé risques : base pour crise 2008
En 2008 : erreur de gestion aussi ; Bernanke : dit on a appris mais bon 6 ans plus tard ils l’ont refait ; avant crise : ti bas : bulle spé immobilière et bq : encouragée car condition crédit ok et titrisation : disséminer le risque ; sous-estimation de la gravité de la crise ; faillite Lehman Brothers ; réac trop lente de la Fed et absence de régulation stricte des bq ; Bernanke a qd même baissé ti de 5,2 à 0,25 en 2008 et injecté milliards de dollars dans éco (assouplissement quantitatif) et création de programme comme Term Auction Facility : fournir prêts d’urgence aux bq (3,8 milliards de dollars à 416 bq) car elles avaient peur de se prêter entre elles : Fed organisait enchères avec offres pour bq et en échange des prêts : bq fournir collatéraux (garanties)
La politique monétaire : double nature : normalement un outil contracyclique : censé être un moyen de palier les crises : or politique monétaire : peut-être paradoxalement être à l’origine des crises comme le dit Bernanke en 2002 ; mission du banquier central : difficile et périlleux ; en régulant la conjoncture il peut déréguler
P ARTUS et MP VIRARD : la folie des banques centrales 2016 : critiquent les politiques monétaires ultra-accommodantes et non-conventionnelles mises en place après la crise de 2008, notamment les taux d'intérêt bas et les rachats d'actifs massifs (quantitative easing). Selon eux, ces politiques, bien qu'efficaces à court terme, ont alimenté des bulles spéculatives, accru les inégalités, encouragé l'endettement excessif et soutenu des entreprises peu productives. Ils soulignent que les banques centrales ont pris un rôle trop prépondérant dans la gestion de l'économie mondiale, entraînant des distorsions et des risques systémiques. Ils appellent à une réforme des pratiques monétaires pour éviter une future crise financière ; le quantitative easing et qualitative easing sont des folies ou elles vont conduire à apparition d’une nouvelle crise monétaire
Les banques centrales « agissent comme des pompiers pyromanes » : dit ARTUS
Définition :
Monnaie : actif le plus liquide d’une économie ; liquide : il s’échange sans délai et sans perte de valeur ; JOHN X : « actif doté d’un pouvoir libératoire absolu » ; monnaie libère des créances (des dettes) ; absolu : accepté comme moyen de paiement dans ensemble éco (universelle)
Monnaie se def par ses fonctions : réserve de valeur, unité de compte et intermédiaire des échanges
Monnaie : institution qui permet de réguler les échanges et d’assurer la coordination entre les agents
L’approche chartalisme, ou théorie de la monnaie étatique, soutient que la monnaie tire sa valeur de son émission et de sa reconnaissance par l'État. Selon cette théorie, la monnaie n'est pas simplement un instrument d'échange, mais une création politique qui acquiert son utilité parce qu'elle est requise pour le paiement des impôts. L'État impose des taxes en monnaie nationale, ce qui crée une demande pour cette monnaie et renforce son acceptation dans l'économie. Contrairement à d'autres théories monétaires, le chartalisme souligne le rôle central de l'État et des institutions publiques dans la création et la régulation de la monnaie, ainsi que le rôle clé de la banque centrale dans la gestion de l'offre monétaire.
Rev française : après : la rep publique a confisqué bien de l’église : on a essayé de les vendre ; sauf que c'est colossal (église, presbytère) : donc on a créé les assignats : un droit sur le revenu de la vente à venir des biens de l’église ; sauf que revenu futur de la vente est incertain ; assignats sont devenus de la quasi monnaie ; fin en 1797 et 1800 : création banque de France
Politique monétaire : ensemble des actions visant à agir sur la situation économique (conj) par l’intermédiaire de la quantité de monnaie ou du prix de la monnaie
Banque centrale (créée monnaie fiduciaire) vs banque de 2nd rang : banque 2nd rang : créé monnaie scripturale qui n’a qu’une valeur au sein du système au sein de laquelle elle a été créée
Echanger entre les diffs banques : monnaie centrale : forme fiduciaire ou scripturale
Banque centrale : instit mo qui détient le monopole d’émission de monnaie centrale : seule monnaie qui est universellement accepté au sein d’une zone monétaire
Tendance fin 20e : essayer inscrire politique monétaire dans le long terme (faire dominer les politiques de la règle) : mettre en place éléments qui structurellement stabilisent la monnaie : a) Théorie monétariste : contrôle masse mon comme moyen influ éco ; b) règle de Taylor : ajuste ti en fonction infla et écart de prod (a été adopté comme ligne directrice de politique mon de long terme ; c) obj d’inflation : cible infla comme cadre de politique mon : long terme
Politique de la règle : établir cadre prévisible dans prise de décision à long terme mais peuvent être utilisées à court terme
Michel ALBERT: éco du 20e : la BC c’est « l’institution monétaire qui sur un territoire donné est chargé de contrôler le financement de l’éco en assurant l’émission des billets de banque et en octroyant des prêts aux banques commerciales dans le cadre de la politique monétaire »; de surveiller et gérer les systèmes de paiement (notamment ceux interbancaires) ; dans certains pays de s’assurer de la solidité du système bancaire et financier
Contextualisation : politique monétaire n’a pas vrm de sens au 19e car les BC ne sont théoriquement pas chargées de contrôler la conjoncture économique (interne); principales missions c'est assurer la stabilité des taux de change et la valeur de la monnaie (externe); faut attendre le 20e pour en entendre parler avec le paradigme keynésien : chez K : politique monétaire soutient à la politique budg ; et néo k : politique mon : politique conjoncturelle autonome et utilisées indépendamment 1950-1960 : années pdt lesquelles : on a pensé que la courbe de Philips : infla pas si mauvaise chose ;
1970 -1980 : fort chômage et stagflation : donc rec de la courbe de Philips ; années 70-80 : contre révolution libérale et fin du K : on appelle la NEC : plaide pour retour de la conception de la monnaie comme étant un actif neutre (pas incidence sur éco réelle)
Courbe de Phillips :
- dev par A. PHILIPS en 1958 : étudie cas de l’Angleterre entre 1861 e 1957 : entre niv de chômage et le taux de croissance des salaires nominaux (courbe décroissante) ; ça a été repris par LISPEY, SAMUELSON et SOLOW (cadre théorie k) : existence relation inverse entre taux infla (corrélé + à la croissance des salaires) et le taux de chômage ; devient un outil puissant de la politique mon (dilemme entre les 2) ; instrument impt pour guider politiques conj avec modèle islm
- Choc pétrolier en 73 : situation inédite : coexistence forte infla et fort chômage : « stagflation » et relation entre les deux devient croissante (Friedman va bcp critiquer). Pour F : la courbe repose sur « l’illusion monétaire » ou nominale ; K dit qu’on raisonne en salaires nominaux et que aug des salaires nom entraine infla mais relance éco (politiques mon exp) stimule la conso et demande effective et réduit chômage donc aug des salaires ok et infla permet maintien niv des salaires réels. Selon F : relation vraie qu’à CT car repose sur illusion car travailleurs confondent aug salaires nom et réels. A LT : prix des BetS aug car E aug prix pour max profit (car voient que d aug) mais cette hausse des prix réduit le pouvoir d’achat car salaire réel n’a pas aug ;anticipations et corrigent les erreurs ; ils réalisent que infla a réduit leur pouvoir d’achat et réclament aug salaires nom pour compenser ; donc effet sur le chômage disparait et il revient à son niv naturel car E ne veulent plus embaucher ; politique mon n’a pas réussi à réduire chômage et a seulement généré + infla donc droite verticale : infla pas d’effet sur le chômage à long terme et politique struc : seule solution
Arbitrage à faire entre infla et chômage ; Nairu : taux de chômage qui accélère l’infla : si on veut 0 chômeurs : y’aura accélération infla ; Taux de chômage naturel : celui en dessous duquel on ne peut descendre sans modifier des trucs ; Anticipation : idée que se font les ind de l’avenir ; Marshall : prix sur recolte si anticipe : pas bien
Le constat qui s'impose est que, dans le lien chômage-inflation, le rapport de cause à effet va du taux de chômage au taux d'inflation. C'est le chômage qui prédétermine l'inflation, et non l'inverse.
Grand retour de philips : infla basse et chômage aug
Prémices de la NEC : avec les monétaristes : Friedman ou des classiques : R LUCAS : expectation and neutrality of money (1972) : pense que la monnaie est super neutre : pas d’impact ni à court terme ni à long terme sur l’éco réelle ; seul effet que concède Lucas a la monnaie c'est un effet de surprise : les ind peuvent être surpris par politique monétaire et confondre valeur nominale et valeur réelle (pour Lucas islm merde car pas impact entre ti et infla ect) : monnaie = voile pour lui ; gens qui considèrent monnaie neutre : vont dire faut réguler l’offre de monnaie : mais si elle est neutre pk la réguler ;
Neutralité de la monnaie : Lucas considère que la monnaie est neutre à long terme, c’est-à-dire qu’elle n’affecte que les prix nominaux sans avoir d'effet sur les variables réelles comme la production, l'emploi ou l'investissement. Cette idée est partagée par les monétaristes, mais Lucas pousse l’argument plus loin avec l’idée de super-neutralité.
Super-neutralité de la monnaie : Lucas avance que même à court terme, les variations de la masse monétaire n’ont aucun effet sur les variables réelles, sauf en cas de surprise. Il pense que les agents anticipent les politiques monétaires et ajustent immédiatement leurs comportements. Cela signifie que la politique monétaire expansionniste ne peut même pas avoir d'effet transitoire sur la production ou l'emploi, contrairement à ce que soutenait Friedman.
Philips : arbitrage entre infla et chômage
Pompidou : « mieux vaut l’inflation que le chômage » : car chômage durant 30 glorieuses : menace et on pref infla modérée ; et dans les années 60 : la pensée K dominait et état intervient pour sout demande (aug dep pub) même si ca risquait infla : on pref politique qui maintient emploi même si infla un peu
Lucas dit : nan pas possible car chômage vient (pour les classiques) : à cause d’un pb de rencontre entre offre et demande (barrière entre offre et demande) ; pour des classiques : le chômage ne dépend pas du niv des prix ; donc chômage infla : relation pour Lucas : la relation est nulle ; taux de chômage naturel : celui qui vient de la structure du marché ; effet surprise chez Lucas : temporairement les ind peuvent se tromper entre valeur nominale et réelle : si y a infla : on va penser que salaire réels ont diminué : donc chômage peut être temporairement déplacé : mais c'est très rapide et on revient à avant
Années 1980 : conception neutre voir super neutre
Dans les années 1980 : banquier central a la recherche d’un fine tuning : trouver équilibre parfait en ajustant progressivement des variables (ti, masse mon) : ex : Fed sous VOLKER : aug les ti fin 70 et début 80 (casser infla) puis a ajusté au fur et à mesure : recherche équilibre
1980 : banque centraux : bcp plus conservateur : obsédé par stabilité de la valeur de la monnaie : K ROGOFF : distinction banquiers centraux keynésien (utilise politique mon pour voir une action contracyclique et stabiliser éco : APPROCHE DOMINANTE JUSQU’AUX ANNEES 70) et bc conservateurs (assurer la stabilité de l’infla : politique mon doit maintenir monnaie stable et éviter fluctuations : APPROCHE DANS ANNEES 80 car avènement théorie monétariste, choc pétrolier et perte crédibilité des BC)
Nv banquers centraux conserv : période de GREAT MODERATION dans les années 90 : réduction volatilité éco : on a réussi à stabiliser l’infla tout en commençant à réduire le chômage et retour de la croissance ; consensus de Jackson Hole a émergé pdt great moderation : ville ou se réunissent les banquiers centraux de chaque pays dev : obj : ciblage infla, indépendance des BC
Bc : 1 obj : la stabilité de l’infla, associé un seul outil principal : les taux directeurs
« Dans les tranchées nous sommes tous keynésiens » : Lucas
Avant 2008, La BCE gérant un actif de 1000 milliards d’euro, ajd plus de 8000 milliards d’euro
Entre 2008 et ajd : PIB n’a pas été multiplié par 8 : le ratio Masse monétaire / PIB : s’envole ; il y a bcp plus de liquidité dans l’éco par rapport au PIB
PB: est-ce qu’on peut avoir de manière indéfinie une augmentation du ration M3/PIB ou est-ce que l’augmentation perpétuelle de ce ratio qui était un moyen à priori de lutter contre la crise n’est pas un danger et le symbole de crise à venir?
Le ratio M3/PIB indique la quantité de monnaie par rapport à la production économique. Un ratio élevé signifie qu'il y a beaucoup de monnaie en circulation par rapport à la production, tandis qu'un ratio faible indique le contraire.
Tension dans éco mon : entre politique stabilité et une pol liquidité
Que permet la liquidité : transaction ; mais trop liquide : perdre en stabilité ; risque de bulle spéculative si trop liquide
Dilemme pour tout banquer centrale : attention à trop de liquide mais en même temps si pas assez : n’y a pas de croissance