INTRODUCTION :
- Rabelais s'attache a défendre son oeuvre (dite légère, peu de qualité au premier abord)
- Exemple du philosophe Socrate: ne disposait pas d'un physique avantageux et de sérieux, pourtant --> empli de sagesse
- Prob --> Comment Rabelais si prend t il pour défendre son oeuvre et encourager sa lecture ?
- Plan --> 2 mvt = 1-6 caractère joyeux + frivole de l'oeuvre; 6-13 suite de la demonstrat° que Gargantua est une oeuvre de qualité.
1ER MOUVEMENT : Caractère joyeux et frivole de l'oeuvre
- Ouverture sur une quest° au lecteur (déterminant possessif <<votre>> L1), suite d'un raisonnement commençait quelques paragraphes avant: se méfier des apparences + de pas juger un homme à son allure
- Dvp d'idée dans ce mvt --> oeuvre titre fantaisiste/ ne doit pas être jugée légèrement
- Connecteur logique "Parce que" L2 --> convaincre le lecteur de manière directe, tente d'installer une connivence "mes bons disciples" (maitre-éleve)et "quelques autres fous" --> prologue avec une tonalité comique et carnavalesque.
- Cette tonalité humoristique: intitulés des ouvrages "joyeux titres", 2 premieres oeuvres inventées ("notre invention" =fantaisie ) et enumérees.
- Comique de mot --> Fessepinte (fesse+pinte); Dignite des Braguettes; Des pois au lard = humour grivois et plaisirs du festoyeur.
- Dit ainsi de ne pas s'arrêter au titre L4-5; suppose caractère joyeux de l'oeuvre rendu par l'énumération "moqueries..."; "trop facilement". Le réseau sémantique s'étendant dans l'extrait dit qu'il faut aller au delà des apparences "si on ne cherche pas plus loin " ,"communément reçue" L6.
- Paradigme entre le titre (comique/peu sérieux) "dérision et rigolade" L6 et le message de l'oeuvre sérieux et profond comme va le monter Rabelais dans 2nd mvt.
- Conclu mvt 1: ton comique, connivence avec lecteur --> démontrer que l'ouvrage apparemment frivole est une oeuvre sérieuse
2nd MVT : Suite de la demonstration
- Débute par la conjonction "mais" --> contre-point de la réflexion: la légèreté de son oeuvre n'est qu'une apparence.
- Suite démonstration comme sentence "il ne faut pas juger si légèrement l'oeuvre des humains " L7 --> tonalité prescriptive "il ne faut pas" sans marque énonciateur ou lecteur = comme vérité générale; ton + sérieux, réitère l'idée de ne pas se fier aux apparences.
- Poursuite du raisonnement avec 2 ex de la sagesse populaire L7-10; interpelle le lecteur ( témoin et garant de son raisonnement) "vous memes vous dites"; 2ex --> parallélisme de construction: pas parce qu'on a les habits du moine qu'on en a les qualités, cape a l'espagnol ne définit pas la nation de celui qui la porte.
- Rabelais conclut son idée avec le connecteur logique " c'est pourquoi..."L10, il encourage a aller au delà des apparences --> lecture minutieuse de l'oeuvre : adverbe "soigneusement " et vb "peser" (lexique de l'examen + interpretation)
- Métaphore filée L11-12 --> résultat lecture surprenant: "de bien autre valeur que ne le promettait la boite", reprise de la métaphore des silènes (boites de medicaments et potion avec des illustrations grotesques --> meme manière que son oeuvre : enveloppe ridicule mais contenu riche et de qualité
- S'assure que le lecteur a bien compris, explicite encore l'idée L12-13 "C'est à dire que les matières traitées ne sont si folâtres que le titre le prétendait" --> montre le décalage ente titre, qualifie implicitement avec l'adv "si" de folâtre et les idées sérieuses de l'ouvrage
Conclusion :
- Ds prologue, Rabelais défend son ouvrage de manière ouverte et amicale, interpelle son lecteur (connivence) pour qu'il reçoive favorablement son oeuvre.
- Propos--> forme d'une démonstration du message qu'il ne faut pas se fier aux apparences, encourage a dépasser le coté fantasque du titre et se plonger dans le contenu riche et de qualité de son oeuvre (afin d'en tirer des enseignements)
- Poursuite de la démonstration sur quelques paragraphes --> ex du chien rongeant l'os à moelle dont il goutera les délices après maintes coups de dents. Rabelais souhaite que son lecteur fasse de même a savoir méditer sur l'oeuvre afin d'obtenir son essence philosophique appelé "la substantifique moelle"