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Saint augustin


Voici une fiche détaillée sur Augustin, adaptée de tes notes :


Nom : Augustin d'Hippone

Époque : 354-430 (Antiquité tardive)

Origine : Né à Thagaste, province d'Afrique romaine (aujourd'hui Souk Ahras, Algérie)

Biographie et parcours

  • Famille et jeunesse : Père païen et mère catholique (Sainte Monique). Augustin s'éloigne d'abord de la foi chrétienne pour explorer diverses philosophies.
  • Manichéisme : Rejoint le mouvement manichéen en 373, attiré par leur vision dualiste du bien et du mal, mais s'en éloigne ensuite.
  • Conversion au christianisme : En 384, rencontre Ambroise, évêque de Milan et ancien préfet de Rome, qui l'influence fortement. En 387, Augustin est baptisé.
  • Rôle ecclésiastique : Devenu prêtre, puis évêque d’Hippone. Son œuvre marquera profondément la théologie chrétienne.

Œuvres principales

  • La Cité de Dieu : Son texte politique le plus important, écrit après le sac de Rome par les Wisigoths en 410, où il traite des questions de politique et de société.

Pensée sur la Cité et la République

  • Connaissances limitées en grec : Augustin lit surtout les auteurs latins.
  • Conception de la Cité : Dans La Cité de Dieu (Livre 19), il s'inspire de Cicéron, mais critique sa définition de la cité comme une "multitude assemblée par un consentement à un droit et un intérêt commun".
  • Justice : Selon Cicéron, sans justice, il n’y a pas de cité. Augustin approfondit cette idée, considérant que la justice suprême implique de rendre le culte au vrai Dieu.
  • Critique de Rome : Rome n'atteint pas la véritable justice puisqu’elle ne rend pas hommage au vrai Dieu ; pour Augustin, cette lacune remet en cause la définition de Cicéron.
  • Nouvelle définition de la cité : Augustin propose sa propre vision : une "multitude d’êtres raisonnables unis dans la concorde par les biens qu’ils aiment". Selon lui, ce sont les objets d’amour partagés qui fondent une cité.
  • Conception non normative : Augustin ne voit pas la cité comme une entité religieuse ; il n'impose pas de morale ou de norme religieuse.

Les deux cités

  • Cité céleste : Caractérisée par l'amour de Dieu, elle rassemble les âmes qui transcendent l’égoïsme.
  • Cité terrestre : Représente l'amour de soi et l’égoïsme humain. Augustin ne confond pas cette cité avec un état ou une institution, ni la cité céleste avec l’Église.
  • Vision personnelle : Les deux cités coexistent dans le cœur humain, sans qu'Augustin ne prône une théocratie.

Querelle des investitures et tentation théocratique

  • Contexte médiéval (11e-12e siècles) : La querelle des investitures illustre le conflit entre l’Église et l’Empereur sur la nomination des évêques.
  • Idées théocratiques ultérieures : Inspiré par la pensée chrétienne, certains théologiens (ex. : Gilles de Rome) soutiennent que l'autorité politique doit se subordonner à l’autorité religieuse, mais cette tendance n'est pas directement attribuable à Augustin.



Saint augustin


Voici une fiche détaillée sur Augustin, adaptée de tes notes :


Nom : Augustin d'Hippone

Époque : 354-430 (Antiquité tardive)

Origine : Né à Thagaste, province d'Afrique romaine (aujourd'hui Souk Ahras, Algérie)

Biographie et parcours

  • Famille et jeunesse : Père païen et mère catholique (Sainte Monique). Augustin s'éloigne d'abord de la foi chrétienne pour explorer diverses philosophies.
  • Manichéisme : Rejoint le mouvement manichéen en 373, attiré par leur vision dualiste du bien et du mal, mais s'en éloigne ensuite.
  • Conversion au christianisme : En 384, rencontre Ambroise, évêque de Milan et ancien préfet de Rome, qui l'influence fortement. En 387, Augustin est baptisé.
  • Rôle ecclésiastique : Devenu prêtre, puis évêque d’Hippone. Son œuvre marquera profondément la théologie chrétienne.

Œuvres principales

  • La Cité de Dieu : Son texte politique le plus important, écrit après le sac de Rome par les Wisigoths en 410, où il traite des questions de politique et de société.

Pensée sur la Cité et la République

  • Connaissances limitées en grec : Augustin lit surtout les auteurs latins.
  • Conception de la Cité : Dans La Cité de Dieu (Livre 19), il s'inspire de Cicéron, mais critique sa définition de la cité comme une "multitude assemblée par un consentement à un droit et un intérêt commun".
  • Justice : Selon Cicéron, sans justice, il n’y a pas de cité. Augustin approfondit cette idée, considérant que la justice suprême implique de rendre le culte au vrai Dieu.
  • Critique de Rome : Rome n'atteint pas la véritable justice puisqu’elle ne rend pas hommage au vrai Dieu ; pour Augustin, cette lacune remet en cause la définition de Cicéron.
  • Nouvelle définition de la cité : Augustin propose sa propre vision : une "multitude d’êtres raisonnables unis dans la concorde par les biens qu’ils aiment". Selon lui, ce sont les objets d’amour partagés qui fondent une cité.
  • Conception non normative : Augustin ne voit pas la cité comme une entité religieuse ; il n'impose pas de morale ou de norme religieuse.

Les deux cités

  • Cité céleste : Caractérisée par l'amour de Dieu, elle rassemble les âmes qui transcendent l’égoïsme.
  • Cité terrestre : Représente l'amour de soi et l’égoïsme humain. Augustin ne confond pas cette cité avec un état ou une institution, ni la cité céleste avec l’Église.
  • Vision personnelle : Les deux cités coexistent dans le cœur humain, sans qu'Augustin ne prône une théocratie.

Querelle des investitures et tentation théocratique

  • Contexte médiéval (11e-12e siècles) : La querelle des investitures illustre le conflit entre l’Église et l’Empereur sur la nomination des évêques.
  • Idées théocratiques ultérieures : Inspiré par la pensée chrétienne, certains théologiens (ex. : Gilles de Rome) soutiennent que l'autorité politique doit se subordonner à l’autorité religieuse, mais cette tendance n'est pas directement attribuable à Augustin.


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