CODE CIVIL :
- Livre 3 ; articles 1387 à 1580
- Livre 1 ; titre 5 consacré aux mariages ; articles 214 à 226
Deux questions principales :
=> Propriété : les époux possèdent des biens.
On peut décider que le bien dont on discute appartient personnellement à l’un des époux.
On peut décider que le bien va appartenir aux deux époux.
les régimes communautaires VS les régimes séparatistes
=> Pouvoir : de gérer et d’administrer les biens.
CODE CIVIL :
Plusieurs modes de conjugalité :
Il y a t-il un lien entre le droit des régimes matrimoniaux et le droit des libéralités ?
Il y a t-il un lien entre le droit des régimes matrimoniaux et le droit des successions ?
Il doit répondre à deux grandes questions :
Il y a trois masses de biens : masse propre époux 1 / masse propre époux 2 / masse commune
Si l’époux 1 décède, l’époux survivant a droit à la moitié des biens communs. Il conserve par ailleurs ses biens propres. Enfin, il a droit à une partie des biens faisant partie de la succession de son conjoint.
Si tous les enfants sont communs, il recueille, à son choix, un droit d’usufruit sur la totalité des biens de la succession ou la propriété du quart des biens.
Si les enfants ne sont pas issus des deux époux, le conjoint survivant n’a droit qu’à la propriété du quart.
L’existence d’un régime matrimonial ne s’impose pas de manière absolue.
Certains droits étrangers comme le droit anglais ignorent d’ailleurs le droit des régimes matrimoniaux MAIS reste nécessaire
L’étendue du gage d’un créancier doit être fixée.
Comment détermine-t-on le régime matrimonial des époux ? Le principe de la liberté des conventions matrimoniales consacré en droit français.
Qu’est ce qui justifie la liberté des conventions matrimoniales ?
Cette liberté de choix du régime matrimonial ne conduit pas à une abdication du législateur, celui-ci conserve un rôle important à trois égards :
Le PACS ressemble de + en + au mariage
Avant le Code civil
Deux grandes zones :
Code civil a consacré :
4 grands régimes:
Le régime de communauté : caractérisé par 4 traits essentiels :
La séparation de biens : C’est l’antithèse de la communauté : chacun est propriétaire des biens qu’il acquiert. Il y a union des personnes mais pas union des biens. Cette séparation des patrimoines pose des problèmes de preuves d’où la pratique d’insérer des clauses de présomption de propriété dans certains contrats de mariage. Mais surtout en 1804, le principe de l’indépendance patrimoniale se conciliait très mal avec un autre principe de l’époque : l’incapacité de la femme mariée. Dans un régime de séparation de biens, la femme mariée n’avait qu’un pouvoir d’administration sur ses biens propres, il lui fallait l’accord de son mari pour en disposer.
Le régime sans communauté : c’est une curiosité juridique, c’est une séparation de bien mais avec une unité de gestion au profit du mari. Le mari administre non seulement ses biens personnels mais aussi ceux de son épouse. Ce régime disparaitra par la suite.
Le régime dotal : repose sur le distinction entre les biens dotaux et les biens paraphernaux, c’est à dire les biens personnels de la femme qui n’ont pas été constitués en dot. Conformément à la tradition les biens dotaux son inaliénables. Le mari les administre mais ne peut en disposer. Cela apparaitra par la suite comme une source de préoccupation et d’insécurité par rapport aux tiers. Ce système va connaitre un déclin au 19e siècle.
En 1804 : un régime matrimonial légal unique = communauté de meubles et acquêts.
Seuls les immeubles acquis à titre onéreux pendant le mariage sont dans la communauté les autres immeubles demeurant des biens propres.
Tous les meubles sont communs.
CRITIQUES ADRÉSSÉES AU CODE CIVIL
Le 19e siècle est une période de stabilité.
= l’attachement de la population au principe communautaire
= un consensus pour l’égalité entre époux
la communauté légale de meubles et d’acquêts
Pendant le mariage, les biens des époux sont séparés. Mais lorsque le mariage est dissout, on mesure l’enrichissement de chacun et on égalise l’enrichissement en donnant une créance de participation à celui qui s’est le moins enrichi.
= cogestion pour les biens communs (uniquement les actes importants)
= chaque époux gère seul ses bien propres
=> La liberté des conventions matrimoniales : on constate un double mouvement
=> Suppression de certains régimes avec interdiction des les adopter par voie conventionnelle : régime dotal et le régime sans communauté
=> Introduction d’un régime conventionnel nouveau : la communauté réduite aux acquêts par la loi de 1965.
=> Sur l’immutabilité du régime matrimonial, la loi de 1965 a apporté un assouplissement important. Avant on avait un régime légal à vie, maintenant les époux peuvent changer de régime matrimonial pendant le mariage à la condition que leur convention modificative soit homologuée judiciairement.
=> Le régime primaire : des règles applicables sous tous les régimes sont développées. Ces régimes se situent aux articles 214 à 226 du Code civil. Elles forment le régime primaire impératif.
= répond à la critique de la loi de 65 de ne pas avoir mené jusqu’au bout le phénomène de l’égalité entre époux en laissant des pouvoir de prédominance au mari.
+ évolution de l’environnement international : les pays étrangers adoptaient un régime d’égalité totale entre époux.
=> Réorganisation de la gestion des biens communs.
Article 1421: gestion concurrente des biens communs
= chaque époux a le pouvoir autonome et direct de gérer, d’administrer les biens communs
Exceptions :
=> L’administration des dettes, du passif.
= chaque époux ayant le pouvoir de gérer seul les biens communs, il engage les biens communs par ses dettes, c’est à dire que la dette souscrite par un époux seul est en principe exécutoire sur les biens communs
Articles 1581 et suivants du code civil.
Certains estime que le système est dangereux au niveau du passif.
Deux questions principales :
=> Propriété : les époux possèdent des biens.
On peut décider que le bien dont on discute appartient personnellement à l’un des époux.
On peut décider que le bien va appartenir aux deux époux.
les régimes communautaires VS les régimes séparatistes
=> Pouvoir : de gérer et d’administrer les biens.
CODE CIVIL :
Plusieurs modes de conjugalité :
Il y a t-il un lien entre le droit des régimes matrimoniaux et le droit des libéralités ?
Il y a t-il un lien entre le droit des régimes matrimoniaux et le droit des successions ?
Il doit répondre à deux grandes questions :
Il y a trois masses de biens : masse propre époux 1 / masse propre époux 2 / masse commune
Si l’époux 1 décède, l’époux survivant a droit à la moitié des biens communs. Il conserve par ailleurs ses biens propres. Enfin, il a droit à une partie des biens faisant partie de la succession de son conjoint.
Si tous les enfants sont communs, il recueille, à son choix, un droit d’usufruit sur la totalité des biens de la succession ou la propriété du quart des biens.
Si les enfants ne sont pas issus des deux époux, le conjoint survivant n’a droit qu’à la propriété du quart.
L’existence d’un régime matrimonial ne s’impose pas de manière absolue.
Certains droits étrangers comme le droit anglais ignorent d’ailleurs le droit des régimes matrimoniaux MAIS reste nécessaire
L’étendue du gage d’un créancier doit être fixée.
Comment détermine-t-on le régime matrimonial des époux ? Le principe de la liberté des conventions matrimoniales consacré en droit français.
Qu’est ce qui justifie la liberté des conventions matrimoniales ?
Cette liberté de choix du régime matrimonial ne conduit pas à une abdication du législateur, celui-ci conserve un rôle important à trois égards :
Le PACS ressemble de + en + au mariage
Avant le Code civil
Deux grandes zones :
Code civil a consacré :
4 grands régimes:
Le régime de communauté : caractérisé par 4 traits essentiels :
La séparation de biens : C’est l’antithèse de la communauté : chacun est propriétaire des biens qu’il acquiert. Il y a union des personnes mais pas union des biens. Cette séparation des patrimoines pose des problèmes de preuves d’où la pratique d’insérer des clauses de présomption de propriété dans certains contrats de mariage. Mais surtout en 1804, le principe de l’indépendance patrimoniale se conciliait très mal avec un autre principe de l’époque : l’incapacité de la femme mariée. Dans un régime de séparation de biens, la femme mariée n’avait qu’un pouvoir d’administration sur ses biens propres, il lui fallait l’accord de son mari pour en disposer.
Le régime sans communauté : c’est une curiosité juridique, c’est une séparation de bien mais avec une unité de gestion au profit du mari. Le mari administre non seulement ses biens personnels mais aussi ceux de son épouse. Ce régime disparaitra par la suite.
Le régime dotal : repose sur le distinction entre les biens dotaux et les biens paraphernaux, c’est à dire les biens personnels de la femme qui n’ont pas été constitués en dot. Conformément à la tradition les biens dotaux son inaliénables. Le mari les administre mais ne peut en disposer. Cela apparaitra par la suite comme une source de préoccupation et d’insécurité par rapport aux tiers. Ce système va connaitre un déclin au 19e siècle.
En 1804 : un régime matrimonial légal unique = communauté de meubles et acquêts.
Seuls les immeubles acquis à titre onéreux pendant le mariage sont dans la communauté les autres immeubles demeurant des biens propres.
Tous les meubles sont communs.
CRITIQUES ADRÉSSÉES AU CODE CIVIL
Le 19e siècle est une période de stabilité.
= l’attachement de la population au principe communautaire
= un consensus pour l’égalité entre époux
la communauté légale de meubles et d’acquêts
Pendant le mariage, les biens des époux sont séparés. Mais lorsque le mariage est dissout, on mesure l’enrichissement de chacun et on égalise l’enrichissement en donnant une créance de participation à celui qui s’est le moins enrichi.
= cogestion pour les biens communs (uniquement les actes importants)
= chaque époux gère seul ses bien propres
=> La liberté des conventions matrimoniales : on constate un double mouvement
=> Suppression de certains régimes avec interdiction des les adopter par voie conventionnelle : régime dotal et le régime sans communauté
=> Introduction d’un régime conventionnel nouveau : la communauté réduite aux acquêts par la loi de 1965.
=> Sur l’immutabilité du régime matrimonial, la loi de 1965 a apporté un assouplissement important. Avant on avait un régime légal à vie, maintenant les époux peuvent changer de régime matrimonial pendant le mariage à la condition que leur convention modificative soit homologuée judiciairement.
=> Le régime primaire : des règles applicables sous tous les régimes sont développées. Ces régimes se situent aux articles 214 à 226 du Code civil. Elles forment le régime primaire impératif.
= répond à la critique de la loi de 65 de ne pas avoir mené jusqu’au bout le phénomène de l’égalité entre époux en laissant des pouvoir de prédominance au mari.
+ évolution de l’environnement international : les pays étrangers adoptaient un régime d’égalité totale entre époux.
=> Réorganisation de la gestion des biens communs.
Article 1421: gestion concurrente des biens communs
= chaque époux a le pouvoir autonome et direct de gérer, d’administrer les biens communs
Exceptions :
=> L’administration des dettes, du passif.
= chaque époux ayant le pouvoir de gérer seul les biens communs, il engage les biens communs par ses dettes, c’est à dire que la dette souscrite par un époux seul est en principe exécutoire sur les biens communs
Articles 1581 et suivants du code civil.
Certains estime que le système est dangereux au niveau du passif.