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Lycée
Terminale

Question 1: Peut-on être heureux sans être libre ?

Philosophie

Aristote

Le bonheur consiste à satisfaire tous ses désirs sans se limiter. Pour Calliclès, être heureux, c’est suivre ses envies et multiplier les plaisirs. Il pense que se contrôler ou se restreindre rend malheureux. La liberté est donc essentielle au bonheur, mais une liberté sans règles, où chacun suit ses désirs naturels. Il rejette les normes sociales (comme la tempérance), qu’il considère comme des obstacles imposés par les faibles pour limiter les plus forts.


Epictète

La liberté et le bonheur consistent à se concentrer uniquement sur ce qui dépend de nous. Épictète, philosophe stoïcien, distingue deux choses :

• Ce qui dépend de nous : nos jugements, nos choix, nos actions.

• Ce qui ne dépend pas de nous : les événements extérieurs, le regard des autres, la maladie, la mort…

Selon lui, vouloir contrôler ce qui ne dépend pas de nous rend malheureux. La vraie liberté, c’est donc d’agir uniquement sur ce qu’on maîtrise. Cela permet de vivre en paix avec soi-même et d’atteindre un bonheur intérieur, stable et indépendant des circonstances.


Kant

Le bonheur est un concept indéterminé, que la raison ne peut pas définir clairement. Selon Kant, le bonheur ne peut pas être défini de façon universelle car il dépend de désirs personnels, souvent contradictoires (par exemple : vouloir être célèbre et anonyme à la fois).
Le bonheur mélange à la fois des émotions sensibles (plaisir, satisfaction) et une idée d’absolu (un état parfait), ce qui le rend flou et impossible à atteindre totalement.
De plus, comme la raison ne peut pas produire un concept clair du bonheur, celui-ci reste une représentation confuse, propre à chacun.
En résumé, on veut tous être heureux, mais on ignore vraiment ce que cela signifie.


Pascal

Le divertissement détourne l’homme de sa misère, mais ne le rend pas vraiment heureux. Pascal pense que les hommes cherchent à fuir leur condition en se distrayant par des activités futiles (jeux, plaisirs, spectacles…).
Le divertissement sert à ne pas penser à soi, à la mort, à Dieu ou à la souffrance humaine.
Même un roi, qui a tout pour être heureux, devient malheureux s’il est seul avec lui-même, sans divertissement.
Selon Pascal, cette fuite empêche l’homme de faire face à sa réalité intérieure, et ne procure qu’un bonheur illusoire, superficiel. Le vrai bonheur demande une réflexion plus profonde sur le sens de la vie.


Schopenhauer

La vie humaine est vouée à l’alternance entre la souffrance et l’ennui, donc le vrai bonheur est impossible. Schopenhauer pense que l’homme est animé par une volonté de vivre, c’est-à-dire un désir constant de combler des manques.
Tant qu’on désire, on souffre ; mais une fois qu’on obtient ce qu’on voulait, on tombe dans l’ennui.
La vie oscille donc comme un pendule entre ces deux états :

• Souffrance (quand on désire),

• Ennui (quand on n’a plus rien à désirer). Il en conclut que le bonheur n’est pas naturel pour l’homme. Il n’existe que de façon temporaire, comme un soulagement, jamais comme un état durable.

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Question 1: Peut-on être heureux sans être libre ?

Philosophie

Aristote

Le bonheur consiste à satisfaire tous ses désirs sans se limiter. Pour Calliclès, être heureux, c’est suivre ses envies et multiplier les plaisirs. Il pense que se contrôler ou se restreindre rend malheureux. La liberté est donc essentielle au bonheur, mais une liberté sans règles, où chacun suit ses désirs naturels. Il rejette les normes sociales (comme la tempérance), qu’il considère comme des obstacles imposés par les faibles pour limiter les plus forts.


Epictète

La liberté et le bonheur consistent à se concentrer uniquement sur ce qui dépend de nous. Épictète, philosophe stoïcien, distingue deux choses :

• Ce qui dépend de nous : nos jugements, nos choix, nos actions.

• Ce qui ne dépend pas de nous : les événements extérieurs, le regard des autres, la maladie, la mort…

Selon lui, vouloir contrôler ce qui ne dépend pas de nous rend malheureux. La vraie liberté, c’est donc d’agir uniquement sur ce qu’on maîtrise. Cela permet de vivre en paix avec soi-même et d’atteindre un bonheur intérieur, stable et indépendant des circonstances.


Kant

Le bonheur est un concept indéterminé, que la raison ne peut pas définir clairement. Selon Kant, le bonheur ne peut pas être défini de façon universelle car il dépend de désirs personnels, souvent contradictoires (par exemple : vouloir être célèbre et anonyme à la fois).
Le bonheur mélange à la fois des émotions sensibles (plaisir, satisfaction) et une idée d’absolu (un état parfait), ce qui le rend flou et impossible à atteindre totalement.
De plus, comme la raison ne peut pas produire un concept clair du bonheur, celui-ci reste une représentation confuse, propre à chacun.
En résumé, on veut tous être heureux, mais on ignore vraiment ce que cela signifie.


Pascal

Le divertissement détourne l’homme de sa misère, mais ne le rend pas vraiment heureux. Pascal pense que les hommes cherchent à fuir leur condition en se distrayant par des activités futiles (jeux, plaisirs, spectacles…).
Le divertissement sert à ne pas penser à soi, à la mort, à Dieu ou à la souffrance humaine.
Même un roi, qui a tout pour être heureux, devient malheureux s’il est seul avec lui-même, sans divertissement.
Selon Pascal, cette fuite empêche l’homme de faire face à sa réalité intérieure, et ne procure qu’un bonheur illusoire, superficiel. Le vrai bonheur demande une réflexion plus profonde sur le sens de la vie.


Schopenhauer

La vie humaine est vouée à l’alternance entre la souffrance et l’ennui, donc le vrai bonheur est impossible. Schopenhauer pense que l’homme est animé par une volonté de vivre, c’est-à-dire un désir constant de combler des manques.
Tant qu’on désire, on souffre ; mais une fois qu’on obtient ce qu’on voulait, on tombe dans l’ennui.
La vie oscille donc comme un pendule entre ces deux états :

• Souffrance (quand on désire),

• Ennui (quand on n’a plus rien à désirer). Il en conclut que le bonheur n’est pas naturel pour l’homme. Il n’existe que de façon temporaire, comme un soulagement, jamais comme un état durable.

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