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Post-Bac
2

Question 1 : L’autonomie des élèves et les dispositifs pédagogiques

Science de l'éducation

Définition

Autonomie
Aptitude à prendre des décisions, à analyser une situation pour la traiter par soi-même.

Un individu autonome est un individu qui définit :

  • ses propres objectifs,
  • ses critères de réussite,
  • et qui est ensuite capable de mettre en œuvre les stratégies qu’il a imaginées pour atteindre ses objectifs

En conséquence, le développement de l’autonomie passe en partie par :

  • l’utilisation de situations problèmes,
  • par la pédagogie du projet,
  • par l’évaluation formatrice,
  • l’autoévaluation
  • et la métacognition


Le rôle de l’évaluation, effectuée par l’enseignant, ne consiste pas d’abord à mettre des notes, mais à informer l’apprenant des critères exacts et précis qui lui permettront de réussir l’exercice qu’on lui demande de réaliser afin de le rendre autonome dans cette activité. 

En conséquence, l’évaluation formatrice et la création de cartes d’étude sont deux techniques à privilégier si l’on vise à développer l’autonomie de l’apprenant. 


les compétences pour devenir autonome à l’école :

1. organiser son environnement ;

2. lire des consignes et les comprendre ;

3. se fixer un objectif, trouver les moyens pour y parvenir et évaluer le résultat ;

4. organiser son travail, les étapes nécessaires à la réalisation de la tâche demandée.

5. surmonter une difficulté et pas seulement par le recours à l’adulte mais en revenant en arrière, en cherchant le renseignement au bon endroit, en consultant un document, un dictionnaire ;

6. mener une recherche, en faire un brouillon, le relire avec distance. Puis le reprendre, l’amender, le recomposer…


Des pistes concrètes à mettre en place

• Mettre en place sur une séquence, une séance ou un point spécifique qui indique les différentes étapes à réaliser et que les élèves vont pouvoir gérer à leur rythme et selon des processus propres à chacun.

• Favoriser les travaux de groupe et la collaboration qui permettent aux élèves de s’interroger, se confronter, établir des stratégies en utilisant les compétences diverses voire complémentaires de chacun.

• Mettre en place du tutorat qui va permettre aux élèves d’exprimer, entre pairs, un besoin, une demande.

• Monter un projet, pas seulement pour la classe mais avec la classe, en ce sens que vous allez laisser les élèves faire des propositions sur le déroulement et / ou la finalité dudit projet.

Construire des situations pour apprendre et devenir autonome : l’art de l’étayage

A - Quelques principes éducatifs pour guider nos choix pédagogiques


1. Lier théorie et pratique : ce lien est important à maintenir.

2 citations pour illustrer : « Il n’y a rien de plus pratique qu’une bonne théorie » de Kurt Lewin et « Ne rien dire que nous n’ayons fait » de Fernand Oury

3. Il n’y a pas de « bonnes pratiques » mais seulement des principes utiles qui peuvent être transférables selon le contexte.

4. S’approprier certaines pratiques en restant curieux de tout et conserver une démarche active, discuter et échanger avec les autres, même si ce n’est pas vraiment dans notre culture.

5. Garder en tête qu’il y a une différence, parfois considérable, entre ce que le professeur a enseigné et ce que l’élève a appris réellement, malgré les efforts de l’enseignant !

6. Penser aux buts de l’éducation : réfléchir à la différence entre « émanciper », qui devrait être le but de toute éducation, et « conformer », qui est le but plus ou moins avoué de l’éducation actuellement 


B - L’étayage : une réflexion, des gestes, des postures, des actions pour accompagner l’apprentissage de tous


  • L’étayage correspond à tous les gestes d’ajustement qui permettent à un élève qui a besoin d’aide dans la classe de la trouver et de l’utiliser.


Penser la classe comme un environnement proposant un soutien à l’apprentissage de l’autonomie.


Garder en tête les 6 fonctions de l’étayage selon Bruner :

1. l’enrôlement : développer l’intérêt des élèves

2. la réduction des degrés de liberté : décomposer les tâches complexes en sous- tâches accessibles

3. le maintien de l’orientation : rappeler l’objectif

4. la signalisation des caractéristiques dominantes : montrer la différence entre le réalisé et l’attendu

5. le contrôle de la frustration : maintenir l’intérêt et gérer la confrontation à la difficulté

6. la démonstration : présenter un exercice résolu, une solution.


On parle aussi de « Soutien » : dispositif de compensation, souvent en dehors de la classe (en lieu ou en temps).

En effet, ce que l’on gagne par la prise en charge et l’aide pédagogique et didactique apportée, on le perdrait par les ressentis socio- affectifs négatifs générés. Le problème majeur de ce système est l’effet Golem, inverse de l’effet Pygmalion, qui fait que l’enfant intègre par ces dispositifs d’aide un sentiment d’incompétence. 


L’étayage correspond à des gestes d’ajustement portant sur :

  • la diversification des supports
  • la diversification de la tâche
  • la réflexion sur les consignes
  • la réflexion sur les ressources
  • la réflexion sur les l’aide apportée 


C - Le cadre : mettre en place un environnement concret et symbolique sécurisant


Le cadre matériel de la classe doit prendre en charge les besoins physiologiques, psychologiques et affectifs des élèves

• Le cadre symbolique, même s’il est souvent minoré, est important : il concerne la ritualisation à la fois temporelle, spatiale et de fonctionnement. Il conduit à un environnement prévisible gage de confiance. Ce cadre se construit, s’enseigne et s’apprend.


D - Les ressources : penser les outils, les méthodes, les aménagements pour développer l’autonomie des élèves


Les ressources matérielles doivent permettre à l’enseignant de se dégager du temps pour certains élèves • Penser les outils comme une aide à l’activité autonome (exemple des activités d’écriture Freinet). C’est un projet que d’apprendre l’autonomie, il faut donc le concevoir comme un enseignement en tant que tel : progression, explicitation, entraînement


E - Les interactions : anticiper les relations et les échanges au sein du groupe comme une aide pour chacun au service de tous


• Avec l’enseignant : pour cela, il doit se dégager du temps par un fonctionnement de type coopératif où l’autonomie a été apprise et intégrée

• Avec les autres élèves : il faut donc autoriser et permettre le travail de groupe et l’entraide.

• L’apprentissage vicariant : il s’agit d’apprendre par - l’observation intelligente - et par la démonstration en analysant les principes d’action de celui qui sait faire et de se les approprier.


Il faut pour cela que le modèle soit une personne à laquelle on puisse assez facilement s’identifier. Dans ces conditions, les classes multi-âges ont tout leur intérêt pour développer une autonomie facilitée car la différence est alors absorbée par le collectif sur lequel l’élève et l’enseignant peuvent s’appuyer.


• Ce fonctionnement vicariant s’applique également aux élèves du secondaire et bien sûr aux enseignants. Il nous livre des pistes de progression très intéressantes sur la cointervention par exemple

Mise en situation : Favoriser l'autonomie tout en accompagnant les élèves en difficulté

Objectif pédagogique :

  • Développer l'autonomie des élèves par un travail en îlots coopératifs et un apprentissage par projet.
  • Apporter un soutien structuré aux élèves en difficulté d'adaptation.


🕰️ Durée : 1 heure

🏫 Matériel :

  • Fiches de travail différenciées (niveaux variés)
  • Tableau des responsabilités
  • Affiche de consignes claires et visuelles
  • Crayons, papier, matériel pour le projet (selon le thème)


1. Introduction (5 minutes)

Je commence par rappeler l'objectif de la séance et le thème du projet.

  • "Aujourd'hui, nous allons travailler en îlots pour avancer sur notre projet de [thème], tout en apprenant à mieux collaborer et s'organiser."
  • J'explique que chacun aura un rôle précis au sein de son îlot pour encourager la prise de responsabilité.


Justification pédagogique :

  • Renforcer le sentiment d'appartenance et de responsabilité en clarifiant les attentes dès le départ.
  • Créer un cadre sécurisant pour les élèves en difficulté par des consignes claires.


2. Mise en place des îlots (5 minutes)

Je répartis les élèves en îlots hétérogènes pour équilibrer les compétences.

  • Chaque îlot reçoit une fiche expliquant :
  • Le rôle de chacun (porte-parole, secrétaire, gestionnaire de matériel, rapporteur).
  • Les étapes du projet du jour.
  • J'affiche un tableau des responsabilités pour aider chacun à se repérer.


Justification pédagogique :

  • Encourager l'entraide en mélangeant les profils.
  • Développer des compétences d'organisation par une structuration visible et compréhensible.


3. Déroulement de l'activité (40 minutes)

a) Phase 1 : Autonomie guidée (15 minutes)

  • Les élèves commencent à travailler en suivant leur fiche de projet.
  • Je circule pour observer et aider en cas de besoin, en particulier les groupes en difficulté.
  • Pour les élèves qui peinent à s’organiser, je propose un guide de progression sous forme de checklist.


b) Phase 2 : Atelier d'accompagnement (10 minutes)

  • Je rassemble les élèves qui semblent le plus en difficulté pour un mini-atelier de remédiation.
  • Nous reprenons ensemble les étapes du projet, avec des exemples concrets et une modélisation.
  • Pendant ce temps, les autres îlots continuent de manière autonome avec les rôles définis.


c) Phase 3 : Synthèse collective (15 minutes)

  • Chaque porte-parole présente brièvement les avancées de son îlot.
  • Nous discutons des réussites et des difficultés rencontrées.
  • Je valorise les initiatives prises et propose des ajustements si nécessaire.


4. Clôture et bilan (5 minutes)

  • Je fais un retour collectif sur la séance :
  • "Qu'est-ce qui a bien fonctionné aujourd'hui ?"
  • "Quelles améliorations pour la prochaine fois ?"
  • Je note les propositions des élèves au tableau pour qu'ils se sentent impliqués dans l'amélioration du dispositif.


🎯 Ajustements apportés

  1. Guidage progressif : L'autonomie est développée progressivement grâce aux checklists et aux rôles définis.
  2. Soutien différencié : Les élèves en difficulté bénéficient d'un accompagnement ponctuel sans être stigmatisés.
  3. Valorisation des progrès : Le retour en fin de séance permet de renforcer la motivation et de prendre conscience des efforts réalisés.


Justification pédagogique globale :

Cette approche permet de concilier l'apprentissage autonome avec un cadre sécurisant pour les élèves les plus fragiles. La responsabilisation des rôles favorise l'engagement et l'implication de chacun, tandis que l'accompagnement ciblé assure que personne ne se sente abandonné dans la tâche.

Post-Bac
2

Question 1 : L’autonomie des élèves et les dispositifs pédagogiques

Science de l'éducation

Définition

Autonomie
Aptitude à prendre des décisions, à analyser une situation pour la traiter par soi-même.

Un individu autonome est un individu qui définit :

  • ses propres objectifs,
  • ses critères de réussite,
  • et qui est ensuite capable de mettre en œuvre les stratégies qu’il a imaginées pour atteindre ses objectifs

En conséquence, le développement de l’autonomie passe en partie par :

  • l’utilisation de situations problèmes,
  • par la pédagogie du projet,
  • par l’évaluation formatrice,
  • l’autoévaluation
  • et la métacognition


Le rôle de l’évaluation, effectuée par l’enseignant, ne consiste pas d’abord à mettre des notes, mais à informer l’apprenant des critères exacts et précis qui lui permettront de réussir l’exercice qu’on lui demande de réaliser afin de le rendre autonome dans cette activité. 

En conséquence, l’évaluation formatrice et la création de cartes d’étude sont deux techniques à privilégier si l’on vise à développer l’autonomie de l’apprenant. 


les compétences pour devenir autonome à l’école :

1. organiser son environnement ;

2. lire des consignes et les comprendre ;

3. se fixer un objectif, trouver les moyens pour y parvenir et évaluer le résultat ;

4. organiser son travail, les étapes nécessaires à la réalisation de la tâche demandée.

5. surmonter une difficulté et pas seulement par le recours à l’adulte mais en revenant en arrière, en cherchant le renseignement au bon endroit, en consultant un document, un dictionnaire ;

6. mener une recherche, en faire un brouillon, le relire avec distance. Puis le reprendre, l’amender, le recomposer…


Des pistes concrètes à mettre en place

• Mettre en place sur une séquence, une séance ou un point spécifique qui indique les différentes étapes à réaliser et que les élèves vont pouvoir gérer à leur rythme et selon des processus propres à chacun.

• Favoriser les travaux de groupe et la collaboration qui permettent aux élèves de s’interroger, se confronter, établir des stratégies en utilisant les compétences diverses voire complémentaires de chacun.

• Mettre en place du tutorat qui va permettre aux élèves d’exprimer, entre pairs, un besoin, une demande.

• Monter un projet, pas seulement pour la classe mais avec la classe, en ce sens que vous allez laisser les élèves faire des propositions sur le déroulement et / ou la finalité dudit projet.

Construire des situations pour apprendre et devenir autonome : l’art de l’étayage

A - Quelques principes éducatifs pour guider nos choix pédagogiques


1. Lier théorie et pratique : ce lien est important à maintenir.

2 citations pour illustrer : « Il n’y a rien de plus pratique qu’une bonne théorie » de Kurt Lewin et « Ne rien dire que nous n’ayons fait » de Fernand Oury

3. Il n’y a pas de « bonnes pratiques » mais seulement des principes utiles qui peuvent être transférables selon le contexte.

4. S’approprier certaines pratiques en restant curieux de tout et conserver une démarche active, discuter et échanger avec les autres, même si ce n’est pas vraiment dans notre culture.

5. Garder en tête qu’il y a une différence, parfois considérable, entre ce que le professeur a enseigné et ce que l’élève a appris réellement, malgré les efforts de l’enseignant !

6. Penser aux buts de l’éducation : réfléchir à la différence entre « émanciper », qui devrait être le but de toute éducation, et « conformer », qui est le but plus ou moins avoué de l’éducation actuellement 


B - L’étayage : une réflexion, des gestes, des postures, des actions pour accompagner l’apprentissage de tous


  • L’étayage correspond à tous les gestes d’ajustement qui permettent à un élève qui a besoin d’aide dans la classe de la trouver et de l’utiliser.


Penser la classe comme un environnement proposant un soutien à l’apprentissage de l’autonomie.


Garder en tête les 6 fonctions de l’étayage selon Bruner :

1. l’enrôlement : développer l’intérêt des élèves

2. la réduction des degrés de liberté : décomposer les tâches complexes en sous- tâches accessibles

3. le maintien de l’orientation : rappeler l’objectif

4. la signalisation des caractéristiques dominantes : montrer la différence entre le réalisé et l’attendu

5. le contrôle de la frustration : maintenir l’intérêt et gérer la confrontation à la difficulté

6. la démonstration : présenter un exercice résolu, une solution.


On parle aussi de « Soutien » : dispositif de compensation, souvent en dehors de la classe (en lieu ou en temps).

En effet, ce que l’on gagne par la prise en charge et l’aide pédagogique et didactique apportée, on le perdrait par les ressentis socio- affectifs négatifs générés. Le problème majeur de ce système est l’effet Golem, inverse de l’effet Pygmalion, qui fait que l’enfant intègre par ces dispositifs d’aide un sentiment d’incompétence. 


L’étayage correspond à des gestes d’ajustement portant sur :

  • la diversification des supports
  • la diversification de la tâche
  • la réflexion sur les consignes
  • la réflexion sur les ressources
  • la réflexion sur les l’aide apportée 


C - Le cadre : mettre en place un environnement concret et symbolique sécurisant


Le cadre matériel de la classe doit prendre en charge les besoins physiologiques, psychologiques et affectifs des élèves

• Le cadre symbolique, même s’il est souvent minoré, est important : il concerne la ritualisation à la fois temporelle, spatiale et de fonctionnement. Il conduit à un environnement prévisible gage de confiance. Ce cadre se construit, s’enseigne et s’apprend.


D - Les ressources : penser les outils, les méthodes, les aménagements pour développer l’autonomie des élèves


Les ressources matérielles doivent permettre à l’enseignant de se dégager du temps pour certains élèves • Penser les outils comme une aide à l’activité autonome (exemple des activités d’écriture Freinet). C’est un projet que d’apprendre l’autonomie, il faut donc le concevoir comme un enseignement en tant que tel : progression, explicitation, entraînement


E - Les interactions : anticiper les relations et les échanges au sein du groupe comme une aide pour chacun au service de tous


• Avec l’enseignant : pour cela, il doit se dégager du temps par un fonctionnement de type coopératif où l’autonomie a été apprise et intégrée

• Avec les autres élèves : il faut donc autoriser et permettre le travail de groupe et l’entraide.

• L’apprentissage vicariant : il s’agit d’apprendre par - l’observation intelligente - et par la démonstration en analysant les principes d’action de celui qui sait faire et de se les approprier.


Il faut pour cela que le modèle soit une personne à laquelle on puisse assez facilement s’identifier. Dans ces conditions, les classes multi-âges ont tout leur intérêt pour développer une autonomie facilitée car la différence est alors absorbée par le collectif sur lequel l’élève et l’enseignant peuvent s’appuyer.


• Ce fonctionnement vicariant s’applique également aux élèves du secondaire et bien sûr aux enseignants. Il nous livre des pistes de progression très intéressantes sur la cointervention par exemple

Mise en situation : Favoriser l'autonomie tout en accompagnant les élèves en difficulté

Objectif pédagogique :

  • Développer l'autonomie des élèves par un travail en îlots coopératifs et un apprentissage par projet.
  • Apporter un soutien structuré aux élèves en difficulté d'adaptation.


🕰️ Durée : 1 heure

🏫 Matériel :

  • Fiches de travail différenciées (niveaux variés)
  • Tableau des responsabilités
  • Affiche de consignes claires et visuelles
  • Crayons, papier, matériel pour le projet (selon le thème)


1. Introduction (5 minutes)

Je commence par rappeler l'objectif de la séance et le thème du projet.

  • "Aujourd'hui, nous allons travailler en îlots pour avancer sur notre projet de [thème], tout en apprenant à mieux collaborer et s'organiser."
  • J'explique que chacun aura un rôle précis au sein de son îlot pour encourager la prise de responsabilité.


Justification pédagogique :

  • Renforcer le sentiment d'appartenance et de responsabilité en clarifiant les attentes dès le départ.
  • Créer un cadre sécurisant pour les élèves en difficulté par des consignes claires.


2. Mise en place des îlots (5 minutes)

Je répartis les élèves en îlots hétérogènes pour équilibrer les compétences.

  • Chaque îlot reçoit une fiche expliquant :
  • Le rôle de chacun (porte-parole, secrétaire, gestionnaire de matériel, rapporteur).
  • Les étapes du projet du jour.
  • J'affiche un tableau des responsabilités pour aider chacun à se repérer.


Justification pédagogique :

  • Encourager l'entraide en mélangeant les profils.
  • Développer des compétences d'organisation par une structuration visible et compréhensible.


3. Déroulement de l'activité (40 minutes)

a) Phase 1 : Autonomie guidée (15 minutes)

  • Les élèves commencent à travailler en suivant leur fiche de projet.
  • Je circule pour observer et aider en cas de besoin, en particulier les groupes en difficulté.
  • Pour les élèves qui peinent à s’organiser, je propose un guide de progression sous forme de checklist.


b) Phase 2 : Atelier d'accompagnement (10 minutes)

  • Je rassemble les élèves qui semblent le plus en difficulté pour un mini-atelier de remédiation.
  • Nous reprenons ensemble les étapes du projet, avec des exemples concrets et une modélisation.
  • Pendant ce temps, les autres îlots continuent de manière autonome avec les rôles définis.


c) Phase 3 : Synthèse collective (15 minutes)

  • Chaque porte-parole présente brièvement les avancées de son îlot.
  • Nous discutons des réussites et des difficultés rencontrées.
  • Je valorise les initiatives prises et propose des ajustements si nécessaire.


4. Clôture et bilan (5 minutes)

  • Je fais un retour collectif sur la séance :
  • "Qu'est-ce qui a bien fonctionné aujourd'hui ?"
  • "Quelles améliorations pour la prochaine fois ?"
  • Je note les propositions des élèves au tableau pour qu'ils se sentent impliqués dans l'amélioration du dispositif.


🎯 Ajustements apportés

  1. Guidage progressif : L'autonomie est développée progressivement grâce aux checklists et aux rôles définis.
  2. Soutien différencié : Les élèves en difficulté bénéficient d'un accompagnement ponctuel sans être stigmatisés.
  3. Valorisation des progrès : Le retour en fin de séance permet de renforcer la motivation et de prendre conscience des efforts réalisés.


Justification pédagogique globale :

Cette approche permet de concilier l'apprentissage autonome avec un cadre sécurisant pour les élèves les plus fragiles. La responsabilisation des rôles favorise l'engagement et l'implication de chacun, tandis que l'accompagnement ciblé assure que personne ne se sente abandonné dans la tâche.

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