Tragédie des communs ➡️ écologiste américain: Garret Hardin affirme que =
lorsque plusieurs utilisateurs ont accès à une meme ressource de valeur, il en résulte une "tragédie des communs" à laquelle aucune solution technologique peut être apportée.
Quand la production et/ou la consommation d'un bien économique (bien+service) engendre une externalité négative, cela signifie que la quantité d'équilibre sur marché est supérieur à la quantité souhaitable pour la société. On estime alors que la présence de ces externalité ne permet pas aux marché d'atteindre l'optimum, c'est-à-dire la meilleure des situations possibles pour l'ensemble des agents économiques d'une zone donnée. Par exemple, la quantité produite et consommée de carburant en France semble supérieur à la quantité souhaitable pour la société car la consommation de carburants a des conséquences écologiques et sanitaires néfastes. Pour diminuer, les externalité négatives, les pouvoirs publiques peuvent installer des taxes qui vont réduire la demande et/ou l'offre du bien économique en cause.
Quand la production et/ou la consommation d'un bien économique engendre une externalité positive, cela signifie que la quantité d'équilibre sur le marché est inférieur à la quantité souhaitable pour la société. On estime alors que la présence de ces externalités ne permet pas aux marchés d'atteindre l'optimum, c'est-à-dire la meilleure des situations possibles pour l'ensemble des agents économiques d'une zone donnée. Par exemple, la quantité de manifestations culturelles, si elles n'étaient prises en charge que par des marchés concurrentiels sans intervention publique, serait certainement inférieur de la quantité souhaitable pour la pour la société car les manifestations culturelles produisent de la joie, de l'entraide, de l'ouverture à l'autre et de l'enrichissement spirituel qui sont bénéfiques à tous mais ne sont pas rentables. Pour que les agents économiques génèrent + d'externalités positives, les pouvoirs publics peuvent les encourager en versant des subventions ou les contraindre à réaliser telle ou telle action par l'imposition de taxes.
Pout gérer les externalités positives comme négatives afin d'atteindre la plus proche de l'optimum social, une dernière solution consiste à recourir à la coopération entre agents économiques. Plus concrètement, de nombreuses initiatives bénévoles portent le projet d'une société + harmonieuse dans laquelle le compromis, l'échange et la bienveillance permettent d'améliorer la situation de tous: jardins partagés, covoiturages libres, etc.
Depuis les travaux de Paul Samuelson, l'économie développe une typologie des biens économiques (biens et services) selon qu'ils sont ou non excusables et rivaux.
L'excluabilité d'un bien signale la possibilité d'empêcher un agent économique de le consommer. Par exemple, le service d'orientation rendu par un phare est non-excluable (dit aussi "exclusif") alors qu'un kebab est un bien excluable.
La rivalité d'un bien indique que la consommation de ce bien par un agent économique A diminue la possibilité et/ou la quantité à consommer pour un agent B. Par contraposée, un bien est non-rival quand il peut être consommé par beaucoup d'agent simultanément. Par exemple, le service rendu par une route est rival (embouteillage) alors que le service Canal+ n'est pas rival.
Tragédie des communs ➡️ écologiste américain: Garret Hardin affirme que =
lorsque plusieurs utilisateurs ont accès à une meme ressource de valeur, il en résulte une "tragédie des communs" à laquelle aucune solution technologique peut être apportée.
Bilan:
Les marchés sont incapables de prendre en charge la production des biens collectifs autrement nommés "biens publics purs", soit les biens économiques à la fois non-rivaux et non-excluables. Cela explique qu'il n'existe pas de société privée spécialisée dans la fourniture d'éclairages publiques ou encore d'entreprise proposant le service de défense nationale.
Par ailleurs, il semble que la gestion marchande, c'est-à-dire la gestion par le marché, des biens communs soit sous optimale. Ces biens sont non-excluables mais rivaux et ils sont également appelés "biens publics impurs". Cette double caractéristique font qu'ils font souvent objets d'une surexploitation, soit ce que Garret Hardin appelle la "tragédie des communs". L'objectif de la gestion des biens communs est de résoudre l'apparente contradiction entre l'intérêt individuel (maximisation de l'utilité/ du bien-être du consommateur de la ressource par son exploitation la + importante possible) et l'intérêt collectif (protection de la ressource). Si Hardin pensait que la gestion des communs doit s'effectuer par l'intervention des pouvoirs publics (sous la forme de mise en place de normes, de taxes et de quotas), Elinor Ostrom a montré que, dans certains cas, la gestion par les communautés d'utilisateurs pouvait être + efficace.
Quand la production et/ou la consommation d'un bien économique (bien+service) engendre une externalité négative, cela signifie que la quantité d'équilibre sur marché est supérieur à la quantité souhaitable pour la société. On estime alors que la présence de ces externalité ne permet pas aux marché d'atteindre l'optimum, c'est-à-dire la meilleure des situations possibles pour l'ensemble des agents économiques d'une zone donnée. Par exemple, la quantité produite et consommée de carburant en France semble supérieur à la quantité souhaitable pour la société car la consommation de carburants a des conséquences écologiques et sanitaires néfastes. Pour diminuer, les externalité négatives, les pouvoirs publiques peuvent installer des taxes qui vont réduire la demande et/ou l'offre du bien économique en cause.
Quand la production et/ou la consommation d'un bien économique engendre une externalité positive, cela signifie que la quantité d'équilibre sur le marché est inférieur à la quantité souhaitable pour la société. On estime alors que la présence de ces externalités ne permet pas aux marchés d'atteindre l'optimum, c'est-à-dire la meilleure des situations possibles pour l'ensemble des agents économiques d'une zone donnée. Par exemple, la quantité de manifestations culturelles, si elles n'étaient prises en charge que par des marchés concurrentiels sans intervention publique, serait certainement inférieur de la quantité souhaitable pour la pour la société car les manifestations culturelles produisent de la joie, de l'entraide, de l'ouverture à l'autre et de l'enrichissement spirituel qui sont bénéfiques à tous mais ne sont pas rentables. Pour que les agents économiques génèrent + d'externalités positives, les pouvoirs publics peuvent les encourager en versant des subventions ou les contraindre à réaliser telle ou telle action par l'imposition de taxes.
Pout gérer les externalités positives comme négatives afin d'atteindre la plus proche de l'optimum social, une dernière solution consiste à recourir à la coopération entre agents économiques. Plus concrètement, de nombreuses initiatives bénévoles portent le projet d'une société + harmonieuse dans laquelle le compromis, l'échange et la bienveillance permettent d'améliorer la situation de tous: jardins partagés, covoiturages libres, etc.
Depuis les travaux de Paul Samuelson, l'économie développe une typologie des biens économiques (biens et services) selon qu'ils sont ou non excusables et rivaux.
L'excluabilité d'un bien signale la possibilité d'empêcher un agent économique de le consommer. Par exemple, le service d'orientation rendu par un phare est non-excluable (dit aussi "exclusif") alors qu'un kebab est un bien excluable.
La rivalité d'un bien indique que la consommation de ce bien par un agent économique A diminue la possibilité et/ou la quantité à consommer pour un agent B. Par contraposée, un bien est non-rival quand il peut être consommé par beaucoup d'agent simultanément. Par exemple, le service rendu par une route est rival (embouteillage) alors que le service Canal+ n'est pas rival.
Tragédie des communs ➡️ écologiste américain: Garret Hardin affirme que =
lorsque plusieurs utilisateurs ont accès à une meme ressource de valeur, il en résulte une "tragédie des communs" à laquelle aucune solution technologique peut être apportée.
Bilan:
Les marchés sont incapables de prendre en charge la production des biens collectifs autrement nommés "biens publics purs", soit les biens économiques à la fois non-rivaux et non-excluables. Cela explique qu'il n'existe pas de société privée spécialisée dans la fourniture d'éclairages publiques ou encore d'entreprise proposant le service de défense nationale.
Par ailleurs, il semble que la gestion marchande, c'est-à-dire la gestion par le marché, des biens communs soit sous optimale. Ces biens sont non-excluables mais rivaux et ils sont également appelés "biens publics impurs". Cette double caractéristique font qu'ils font souvent objets d'une surexploitation, soit ce que Garret Hardin appelle la "tragédie des communs". L'objectif de la gestion des biens communs est de résoudre l'apparente contradiction entre l'intérêt individuel (maximisation de l'utilité/ du bien-être du consommateur de la ressource par son exploitation la + importante possible) et l'intérêt collectif (protection de la ressource). Si Hardin pensait que la gestion des communs doit s'effectuer par l'intervention des pouvoirs publics (sous la forme de mise en place de normes, de taxes et de quotas), Elinor Ostrom a montré que, dans certains cas, la gestion par les communautés d'utilisateurs pouvait être + efficace.