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Quelle action publique pour l'environnement ?

Définition

Action publique
Ensemble des interventions réalisées par des acteurs publics ou privés dans le but de réglementer ou influencer le comportement des individus et des entreprises à des fins d'intérêt général.
Externalités négatives
Conséquences négatives d'une activité économique sur des tiers qui ne sont pas impliqués dans cette activité, sans compensation monétaire.
Passagers clandestins
Individus ou entreprises bénéficiant des ressources ou avantages d'un bien commun sans en assumer le coût.

Les acteurs de l'action publique pour l'environnement

L'action publique en faveur de l'environnement mobilise plusieurs acteurs aux intérêts souvent divergents. Les mouvements citoyens sensibilisent et mobilisent l'opinion publique, incitant les décideurs à agir. Les ONG (Organisations Non Gouvernementales) telles que Greenpeace et le WWF œuvrent pour la protection de l'environnement en exerçant une pression sur les gouvernements et les entreprises. Les entreprises, conscientes de l'importance de leur image de marque, se tournent progressivement vers des pratiques plus durables, bien que certains continuent à privilégier le profit à court terme. Les partis politiques jouent également un rôle crucial en intégrant des mesures environnementales dans leur programme. Enfin, les pouvoirs publics à tous les niveaux (local, national, international) sont des acteurs clés dans l'élaboration et la mise en œuvre de politiques environnementales.

Preservation de l'environnement : enjeux et échelle de l'action publique

La préservation de l'environnement est un défi majeur du XXIe siècle qui nécessite une action publique coordonnée. Les problématiques environnementales dépassent souvent les frontières nationales, justifiant ainsi des coopérations internationales. Toutefois, les relations entre acteurs sont souvent marquées par des coopérations mais aussi par des conflits, en raison de divergences sur les priorités et les stratégies. À l'échelle locale, des actions concrètes comme le développement de transports en commun écologiques ou la gestion des déchets sont mises en œuvre pour améliorer la qualité de vie tout en réduisant l'empreinte carbone collective.

La réglementation environnementale

La réglementation est un des instruments principaux de l'action publique pour lutter contre le réchauffement climatique. Les normes contraignent les comportements polluants des entreprises et des particuliers. Avantages : elles ont un effet immédiat et garantissent une protection certaine de l'environnement. Inconvénients : elles peuvent entraîner un coût économique élevé pour les entreprises et limiter leur compétitivité. De plus, les réglementations sont souvent perçues comme rigides et peuvent ne pas s'adapter aux évolutions technologiques et scientifiques.

Taxation et subventions

La taxation environnementale (taxe carbone, par exemple) vise à intégrer le coût des externalités négatives dans le prix des produits polluants, incitant ainsi à réduire leur consommation. Avantages : elle pousse à adopter des comportements plus responsables et à innover pour réduire les émissions. Inconvénients : elle peut être perçue comme injuste par les consommateurs, notamment les foyers à faible revenu. Les subventions à l’innovation verte encouragent le développement de technologies respectueuses de l'environnement, mais elles possèdent leurs limites, notamment leur coût pour les finances publiques et le risque de favoriser des solutions techniquement inefficaces ou stratégiquement inadéquates.

Marché des quotas d'émission

Le marché des quotas d'émission permet d'établir un plafond d'émissions de gaz à effet de serre et distribue ou vend des quotas aux entreprises qui peuvent les échanger. Avantages : il instaure un cadre clair favorisant l'innovation écologique et permet aux entreprises les plus efficaces d'être récompensées. Inconvénients : il peut être sous-optimal si le plafond est fixé trop haut et peut donner lieu à des inégalités économiques entre entreprises et pays.

Gestion des externalités négatives et biens communs

La gestion des externalités négatives implique une approche complexe et multidimensionnelle qui inclut réglementations, fiscalité et innovation. L'action publique doit également faire face au problème des passagers clandestins, particulièrement en situation de biens communs comme l'atmosphère ou les océans. Cela nécessite une coordination internationale forte avec une volonté commune de respecter les engagements. Les pays en développement, souvent les moins responsables historiquement du changement climatique mais les plus affectés, soulignent l'inégalité persistante des efforts requis pour une transition écologique.

A retenir :

L'action publique pour l'environnement englobe un large éventail de techniques et d'acteurs divers, chacun jouant un rôle crucial dans la réponse aux défis environnementaux actuels. Tandis que les réglementations, les fiscalités environnementales, et le marché des quotas d'émission constituent des outils essentiels, ils nécessitent une mise en œuvre ajustée et équitable pour être efficaces. La coopération et les relations internationales jouent un rôle clé, mais doivent être renforcées pour surmonter les disparités entre pays. La route vers un avenir durable repose sur l'engagement collectif et la volonté politique de tous les acteurs pour préserver notre environnement.

Quelle action publique pour l'environnement ?

Définition

Action publique
Ensemble des interventions réalisées par des acteurs publics ou privés dans le but de réglementer ou influencer le comportement des individus et des entreprises à des fins d'intérêt général.
Externalités négatives
Conséquences négatives d'une activité économique sur des tiers qui ne sont pas impliqués dans cette activité, sans compensation monétaire.
Passagers clandestins
Individus ou entreprises bénéficiant des ressources ou avantages d'un bien commun sans en assumer le coût.

Les acteurs de l'action publique pour l'environnement

L'action publique en faveur de l'environnement mobilise plusieurs acteurs aux intérêts souvent divergents. Les mouvements citoyens sensibilisent et mobilisent l'opinion publique, incitant les décideurs à agir. Les ONG (Organisations Non Gouvernementales) telles que Greenpeace et le WWF œuvrent pour la protection de l'environnement en exerçant une pression sur les gouvernements et les entreprises. Les entreprises, conscientes de l'importance de leur image de marque, se tournent progressivement vers des pratiques plus durables, bien que certains continuent à privilégier le profit à court terme. Les partis politiques jouent également un rôle crucial en intégrant des mesures environnementales dans leur programme. Enfin, les pouvoirs publics à tous les niveaux (local, national, international) sont des acteurs clés dans l'élaboration et la mise en œuvre de politiques environnementales.

Preservation de l'environnement : enjeux et échelle de l'action publique

La préservation de l'environnement est un défi majeur du XXIe siècle qui nécessite une action publique coordonnée. Les problématiques environnementales dépassent souvent les frontières nationales, justifiant ainsi des coopérations internationales. Toutefois, les relations entre acteurs sont souvent marquées par des coopérations mais aussi par des conflits, en raison de divergences sur les priorités et les stratégies. À l'échelle locale, des actions concrètes comme le développement de transports en commun écologiques ou la gestion des déchets sont mises en œuvre pour améliorer la qualité de vie tout en réduisant l'empreinte carbone collective.

La réglementation environnementale

La réglementation est un des instruments principaux de l'action publique pour lutter contre le réchauffement climatique. Les normes contraignent les comportements polluants des entreprises et des particuliers. Avantages : elles ont un effet immédiat et garantissent une protection certaine de l'environnement. Inconvénients : elles peuvent entraîner un coût économique élevé pour les entreprises et limiter leur compétitivité. De plus, les réglementations sont souvent perçues comme rigides et peuvent ne pas s'adapter aux évolutions technologiques et scientifiques.

Taxation et subventions

La taxation environnementale (taxe carbone, par exemple) vise à intégrer le coût des externalités négatives dans le prix des produits polluants, incitant ainsi à réduire leur consommation. Avantages : elle pousse à adopter des comportements plus responsables et à innover pour réduire les émissions. Inconvénients : elle peut être perçue comme injuste par les consommateurs, notamment les foyers à faible revenu. Les subventions à l’innovation verte encouragent le développement de technologies respectueuses de l'environnement, mais elles possèdent leurs limites, notamment leur coût pour les finances publiques et le risque de favoriser des solutions techniquement inefficaces ou stratégiquement inadéquates.

Marché des quotas d'émission

Le marché des quotas d'émission permet d'établir un plafond d'émissions de gaz à effet de serre et distribue ou vend des quotas aux entreprises qui peuvent les échanger. Avantages : il instaure un cadre clair favorisant l'innovation écologique et permet aux entreprises les plus efficaces d'être récompensées. Inconvénients : il peut être sous-optimal si le plafond est fixé trop haut et peut donner lieu à des inégalités économiques entre entreprises et pays.

Gestion des externalités négatives et biens communs

La gestion des externalités négatives implique une approche complexe et multidimensionnelle qui inclut réglementations, fiscalité et innovation. L'action publique doit également faire face au problème des passagers clandestins, particulièrement en situation de biens communs comme l'atmosphère ou les océans. Cela nécessite une coordination internationale forte avec une volonté commune de respecter les engagements. Les pays en développement, souvent les moins responsables historiquement du changement climatique mais les plus affectés, soulignent l'inégalité persistante des efforts requis pour une transition écologique.

A retenir :

L'action publique pour l'environnement englobe un large éventail de techniques et d'acteurs divers, chacun jouant un rôle crucial dans la réponse aux défis environnementaux actuels. Tandis que les réglementations, les fiscalités environnementales, et le marché des quotas d'émission constituent des outils essentiels, ils nécessitent une mise en œuvre ajustée et équitable pour être efficaces. La coopération et les relations internationales jouent un rôle clé, mais doivent être renforcées pour surmonter les disparités entre pays. La route vers un avenir durable repose sur l'engagement collectif et la volonté politique de tous les acteurs pour préserver notre environnement.
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