La question est donc : c’est quoi le degré de scientificité de cette science qui prétend étudier le politique ? Celle-ci dépend de la méthode utilisée par son auteur.

Le pouvoir est organisé par la Constitution .

La deuxième question : La science politique a-t-elle vocation à prédire le cours des événements ? La politique est le résultat de l’aléa, rien ne peut être anticipé à l’avance. On ne peut pas prédire car lorsque le politiste émet un avis, il influence l’environnement.

La philosophie dit « ce qui devrait être ». La science politique se distingue clairement de la philosophie et la sociologie politique, car elle ne se base pas uniquement de méthodes sociologiques .

La réflexion politique est conditionnée par la méthode et par la finalité qu’on étudie en politique.

La science politique entre aussi dans les sciences sociales et humaines.

Distinction sciences sociales/sciences naturelle. Mais la science renvoie toujours à des modalités qui vont permettre de déterminer comment on obtient un résultat. La science est donc délimitation d’un domaine et procédure de preuve. La science définit donc des objets particuliers, où on utilise certaines méthodes plus que d’autres, lié aux objets d’étude.

Rapport objectivité et subjectivité, faits et valeurs . Ils faut considérer les phénomènes sociaux, il faut les prendre comme ce qu’ils sont, il faut les détacher de la subjectivité.

Référence : lire Gaston Bouthoul avec la polémologie.

Durkheim s’oppose à Weber, qui a comme concept la neutralité axiologique, où on a l’acceptation de la subjectivité : c’est le chercheur qui doit chercher à être neutre possible dans ce qu’il étudie.

Les sciences sociales ne peuvent être les mêmes choses que la science physique et la science naturelle selon Weber. Les chercheurs doivent limiter leur influence sur leur réflexion .

Les savants sont en train d’imposer leurs valeurs dans le système politique au XIXe siècle .

Pour Weber, tout est question d’interprétation , pas comme Durkheim .

Les sciences sociales tendent surtout à montrer comment les phénomènes collectifs se construisent à partir d’interaction entre les individus qui composent la société. Le régime politique pourrait donc être une forme de gouvernement produit par l’interaction entre plusieurs individus.

La science politique est donc bien une science qui étudie les sciences sociales ?

Deux catégories d’action : l’intérieur du métier de politique : le sens politique et le sens de la politique . Gauchet montre que la politique , a perduré grâce au politique . Lors des élections, le représentant est choisi s’il a le « sens du politique », il doit correspondre aux exigences de l’identité collective, de la cohérence du groupe. La réalité politique est donc tout dépend du représentant qu’on a .

La politique concerne donc tous les domaines et tous les niveaux dans la société . Il y a toujours un rapport de pouvoir.

Finalement, le politique c’est la caractéristique de toutes les sociétés humaines. Le politique se complète par la politique. Le politique est ce qui permet par exemple à l’organisation de maintenir son unité . La politique est tout ce qui permet d’atteindre ces objectifs.

Proposition de Weber : la politique se caractérise par la « domination » exercée par un ou quelques hommes sur d’autres individus et qui se traduit par un processus de monopolisation de la contrainte physique légitime

Proposition de Freud : la politique est « l’activité sociale qui se propose d’assurer par la force, généralement fondée sur le droit, la sécurité extérieure et la concorde intérieure d’une unité politique particulière en garantissant l’ordre au milieu de luttes qui naissent de la diversité et de la divergence des opinions et des intérêts. » On vit dans un environnement marqué par le conflit. Donc pour assurer une unité , pour la défaite de la divergence, il faut une autorité pour l’usage ultime de la force .

Il ne faut pas confondre science politique et politique :ce sont de registres différents de l’activité humaine

Lien entre science politique et vie politique science politique : étude, connaissance des phénomènes relatifs à la conduite des affaires de l’État et des phénomènes de pouvoir.

Bref, science de ce qui est politique raccourci en science politique .