Une entreprise cherche toujours à éviter les ruptures de stocks et les commandes en souffrance (en attente). Lorsque l'entreprise possède des stocks, elle s’assure d’une livraison alerte et ponctuelle. Mais elle doit aussi prendre en compte que cela a un coût lié au stockage de la marchandise tel que le coût des intérêts, de la manutention, de l’espace loué, des assurances et ainsi de suite. Les dirigeants d'entreprise devront choisir la technique de gestion des stocks la plus appropriée au bon fonctionnement de l’organisation.
Définitions et Concepts de Base
Définition

Pourquoi un stock ?
Avantage d'une bonne gestion de stock
- Eviter le gaspillage
- Eviter les stocks morts
- Economiser les coûts de stockage
- Améliorer les flux de trésorerie
Le bullwhip effect
L’effet coup de fouet, ou AVD, désigne l’amplification des variations de la demande tout au long de la chaîne logistique. Ce phénomène survient lorsque l’information ne circule pas correctement entre les partenaires. Chaque acteur anticipe la demande à son niveau et commande plus que nécessaire, par précaution. Cela entraîne une augmentation démesurée des stocks en remontant la chaîne, créant des déséquilibres.

Flux logistique
Avant de fixer les quantités, il faut d’abord représenter le flux logistique, qui schématise les étapes de la production à la distribution. Il reflète l’organisation des opérations visant à limiter le gaspillage et est aussi appelé chaîne de valeur ou supply chain. On distingue les flux internes, liés à la circulation des matériaux en production, et les flux externes, qui incluent l’approvisionnement (fournisseur à distributeur) et la distribution vers le client final. Les flux internes font référence à la circulation des matériaux dans le processus de production et de transformation de la chaîne logistique. • Les flux externes se classent en deux types de flux :
Définition
Caractéristiques des flux logistiques
Définition
La cartographie de la chaîne de valeur

Les différents types de stocks
Les stocks peuvent être classés en fonction de leur contenu ou de leur but :
- Selon leur contenu : il s’agit de stocks physiques (matières premières, produits en cours, produits finis, biens d’entretien…), que l’on peut compter, déplacer et mesurer. Cela permet de définir leur lieu de stockage.
- Selon leur but : il s’agit de repères chiffrés (stock initial, final, minimum, de sécurité, d’alerte), utilisés pour gérer les quantités. Ces données sont calculées et servent à anticiper les besoins ou éviter les ruptures.
Définition
A retenir :
Le stock est une zone tampon entre les flux entrants (approvisionnements) et sortants (livraisons), servant à prévenir les ruptures et assurer une disponibilité continue des produits. Sa gestion mobilise des compétences en logistique, statistiques et organisation, car elle influence directement l'efficacité de la chaîne d’approvisionnement. Le flux entrant est contrôlé par ceux qui passent les commandes, tandis que le flux sortant dépend du client. Ainsi, la maîtrise des stocks repose surtout sur la gestion des entrées. Bien gérer ses stocks permet d’éviter le gaspillage, les stocks morts, de réduire les coûts de stockage et d’améliorer la trésorerie. Cependant, cela implique aussi des frais (intérêts, espace, assurances). Il faut donc choisir une méthode adaptée : flux poussés (basés sur des prévisions), flux tirés (déclenchés par la demande), flux tendus (stock minimum), ou flux synchrones (approvisionnement juste-à-temps). On distingue les flux internes (au sein de la production) et externes (entre fournisseurs, distributeurs et clients). Enfin, les stocks peuvent être classés selon leur contenu (matières premières, produits en cours, produits finis, biens ERE) ou leur objectif (stock de sécurité, d’alerte, minimum…). Une mauvaise circulation de l’information peut entraîner l’effet coup de fouet, une surproduction due à une mauvaise anticipation de la demande.