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Psychologie différentielle - la personnalité

Les concepts et théories en psychologie de la personnalité

Les origines du concept de personnalité

latin => persona = masque porté par les acteurs de théâtre pour exprimer des émotions à l'époque

similarité aujourd'hui :

  • les masques restaient inchangés
  • les masques permettaient d’anticiper les actions
  • le nombre de masques était limité

Tempérament, émotions et caractère

Plusieurs propositions de classification des différents tempéraments :


Digman = propose une analyse factorielle pour classer l’impulsivité, la sociabilité, la peur et la colère.


Buss et Plomin = une classification avec trois définitions :

  • Émotionalité → tendance à manifester des réactions physiques dans différents contextes (stressant/effrayant)
  • Activité → dimension énergétique de l’individu (calme/énergie)
  • Sociabilité → préférer la compagnie des autres plutôt que de rester seul


émotions = réactions contextualisées et brèves ≠ tempérament = stable d'un contexte a l'autre

Définition

Tempérament
tendance/prédisposition biologique ou génétique à ressentir et exprimer certains types d’émotions (visible chez les bébé alors que la personnalité arrive plus tard)
Caractère
terme progressivement exclu des modèles scientifiques de la personnalité en psychologie car il a une connotation morale négative (avant, il était égal à la personnalité)

l'approche catégorielle : les types de personnalité

Définition

Approche catégorielle de la personnalité
cette approche repose sur notre tendance naturelle à vouloir catégoriser ce qui nous entoure. C’est une conception visant à regrouper des individus spécifiques pour les distinguer du reste de la population
Type
catégorie d’individus ayant en commun plusieurs caractéristiques de la personnalité

Typologie de Galien & Hippocrate : 4 tempéraments identifiés dès l’Antiquité de manière non scientifique

  • Éléments : air (chaud-humide), feu (chaud-sec), terre (froid-sec), eau (froid-humide)
  • Humeurs : sang (sécrété par le foie), bile jaune (vésicule biliaire), bile noire (rate), phlegme (cerveau, poumon)
  • Tempérament : sanguin, colérique, mélancolique, flegmatique

Typologie de Heymans :

  • Fonction primaire → réactions intenses mais brèves aux stimulations Fonction secondaire → réactions modérées plus durables
  • L’activité/non activité
  • L’émotivité/non émotivité

approche catégorielle utile mais ne permet pas de capter les nuances des différentes personnalités ni des différents individus entre eux à elle seule

L'approche dimensionnelle : les traits de la personnalité

L’approche de la personnalité repose sur le concept de trait tel qu’il a été défini par Allport


les différences entre individus = jaugées à partir d'un continuum bipolaire

=> tout le mode a un même trait mais à un niveau différents + référence a une loi normale

Définition

Traits
prédispositions à répondre d’une même manière à stimuli variés. Ils assurent la stabilité des comportements au fil du temps et à travers les situations.

Modèle bidimensionnel d’Eysenck :

extraversion + neuroticisme/névrosisme

névrose ≠ névrosisme = dimensions indépendantes à partir desquelles Eysenck propose de considérer plusieurs profils types

Définition

introversion
tendance à l'intériorisation, au contrôle de soi, et au repli social
extraversion
tendance à s'exotériser être impulsif, à rechercher et aimer le contact social et les activités en groupe
stabilité émotionnelle
individus dont les réactions émotionnelles sont stables et peu intense
Neutroticisme
prédisposition au ressenti d'émotions négatives excessives et fluctuantes et au fait de présenter et ressentir des plaintes somatiques

Le Big Five de Costa et Mc Crae : modèle en 5 dimensions (le plus utilisé encore aujourd’hui)


  1. Ouverture → individus imaginatifs/créatifs faisant preuve de curiosité et aimant la variété dans leurs activités, relations, intérêts
  2. Caractère consciencieux → individus prudents et disciplinés, faisant preuve de responsabilité, persévérance dans leurs activités et planifiant leurs actions
  3. Extraversion
  4. Agréabilité → individu faisant preuve de bienveillance et compassion dans leurs relations interpersonnelles, accordant facilement leur confiance et leur aide
  5. Neurocitisme


6 sous dimensions appelés facettes pour chacun des 5 traits de la personnalité


La mesure de la personnalité

Principes psychométriques des mesures

différences interindividuelles et intra individuelles = établir différences entre les individus


Définition

Différences interinidividuelles
permet l’identification d’un individu par rapport à d’autre(s) individu(s)
Différences intraindividuelles
permet l’identification de variations chez un même individu (variation selon les situations ou fluctuations dans le temps)
nomothéthique
études au niveau individuel mais également inter-groupe, elles sont à mi-chemin entre le psychologique et le social

Qualités psychométriques :Sensibilité, fidélité et validité des mesures

Sensibilité :

= finesse de discrimination => mesurée à l'aide d'indicateurs de dispersions des scores (variance, étendu, écart-type)

Fidélité :

indice de constance neutre = absence de hasard => mesurée avec coefficients de corrélations

il faut faire en sorte que le résultat soit le moins influencé par le hasard

plusieurs forme de fidélité :

  • stabilité temporelle → est-ce que le score est stable dans le temps ?
  • utilisation du test-retest → la première passation et la deuxième passation doivent avoir des scores égaux de coefficient proche de 1 et positive si les deux scores vont dans le même sens


modèle du split-half :

couper le test en deux parties pour calculer les sous-scores => S’il n’y a pas de différences entre les réponses paires et impaires alors le test n’est pas soumis au hasard, sinon il y a fluctuation et le test a donc une mauvaise fidélité. 

Fidélité inter juge

l'expérience faite par 2 personnes pour mesurer des ressemblances entre les types d'observations

Fidélité par forme parallèle

test identiques mais pas le même nombre d'items => permet de tester plusieurs fois le test-retest

Validité

= atteste que l’outil mesure bien ce qu’il est censé mesurer

  • Validité interne (de contenu/construct) :

adéquation entre le contenu mesuré et la définition du concept. Elle correspond aux précautions que l’on prend pour faire un test, elle se fait en amont. Elle est mesurée à l’aide d’indicateurs qualitatifs (avis d’experts)

  • Validité externe (de critère/empirique) :

mesurée à l’aide de coefficient de corrélation

  • Validité concourante/concomitante :

atteste que l’outil obtient des résultats similaires à d’autres outils évaluant le même concept (à un instant t)

  • Validité convergente :

pour attester de la similarité du score avec celui d’un autre test

  • Validité divergente :

pour attester du fait que le score diffère bien du score obtenu par un autre test mesurant un concept différent. Pour montrer que notre nouveau test ne mesure par la même chose que les anciens test

  • Validité prédictive :

atteste que le score obtenu à l’outil est fortement relié ou prédicteur d’un autre score/comportement

Les méthodes de mesure de la personnalité

Les tests :

= présenter un matériel au sujet de façon à évaluer ses réponses, attitudes, réactions, comportements ...

La psychopathologie utilise des tests « projectifs » = mesurer les troubles de la personnalité par exemple

=> évacuer/exclure quelque chose de négatif pour le projeter à l'environnement

+ le support est abstrait + facile de se projeter ex: taches d'encre

= épreuves standardisées permettant d’obtenir, pour les sujets qui y sont confrontés, un score ayant pour objectif de le comparer à une population de référence

Définition

Tests standardisés
conditions prédéfinies
Tests objectifs
tests initialement conçus pour mesurer un comportement ou des réactions spécifiques qui s’avèrent fortement reliées à une caractéristique de personnalité (mesure indirecte)

Les questionnaires :

= se base sur l’introspection (regard que l’individu porte sur lui-même) + va fournir des données scientifiquement acceptables MAIS resté vigilent sur la manière dont les items sont formulées ...


nombreux biais associés a cette méthodes :

  • tendance à l’acquiescement → tendance à privilégier les réponses positives=> on ne peut pas le faire disparaître, il faut élaborer un questionnaire permettant de contrôler cette tendance :
  • certains items où répondre « oui » = individu anxieux
  • certains items où répondre « non » = individu anxieux
  • items inversés qui permettent de contrôler le biais de la tendance à l’acquiescement
  • désirabilité sociale → tendance à se présenter sous un jour favorable/tel qu’on aimerait que les autres nous perçoivent = modification des réponses => peut pas le faire disparaître, il faut reconnaître cette désirabilité sociale dans les items


deux formes de questionnaires

  • les mesures normatives = items indépendants les uns des autres + accompagné d'une modalité de réponses binaire ou en plusieurs points (+ fréquent en psychologie de la personnalité)
  • mesures ipsatives : présentations simultanée de plusieurs items + classer par ordre de préférence ou adéquation (surtout dans les orientation ou les motivations)

Définition

Auto-évaluation
présentation d’un formulaire invitant l’individu à se décrire en répondant spontanément aux questions posées dans chaque item en cochant la modalité de réponse jugée la plus pertinente

L'observation :

observation naturelle = se fait en milieu authentique + forte validité écologique observation systématique = observation réalisée dans des conditions artificielles prédéfinies

observation libre = sans référentiel observation armée = avec outils, grille...

= ne permet pas une mesure directe de la personnalité = on va interpréter des indices comportementaux avec un regroupement des unités qui vont former des dimensions qui pourront être quantifiées


distorsions liées à l'évaluateur :

  • Effet de halo : évaluation d’une dimension influencée par l’évaluation faite sur une autre dimension (le simple fait qu’on ait accès à une information fait que la personne généralise)
  • Effet d’ancrage : évaluation d’un individu par l’évaluation préalable d’autres individus (tendance à comparer à l ‘« ancre »), par exemple une observation dans une cour de récré va faire que les enfants vont s’influencer sur le reste des évaluations et on va avoir un effet de comparaison par rapport au premier à être évalué
  • Effet d’attente/de mémoire sélective : perception guidée par les attentes initiales relatives aux caractéristiques des évalués ou par le fait de se souvenir des caractéristiques qui confirment ces attentes (assez proche de l’effet halo, s’agit aussi d’un effet d’attente). On ne retient que ce qui nous plaît, ce que l’on veut retenir

Distorsions liées aux attitudes du sujet observé

sujet réagi à la situation d’observation et modifie (volontairement ou non) son comportement

=> notion d’auto emprise même en observation naturelle

L’individu met en général environ 15 minutes pour s’habituer au fait d’être observé. 

Définition

Hétéro-évaluation
données recueillies par un tiers formé aux techniques d’observation

Les déterminants génétiques de la personnalité

Les méthodes en psychologie génétique

La méthode des jumeaux :

= idée de Prédominancequi est importante car le permet de comprendre comment est créés, les différences entre chacun

Comparer les mêmes caractéristiques chez les jumeaux monozygotes et dizygotes.

Si la corrélation monozygote > dizygote, alors on peut dire que l’intelligence (par exemple) est plus influencée par la génétique.


Loehlin en 1992 = synthèse de 5 grandes études sur 24 000 paires de jumeaux + paires de jumeaux ayant été élevées dans des environnements différents. 

Comparaison en termes de scores d'extraversion :

  • On observe une corrélation entre les jumeaux MZ qui vivent ensemble et les MZ qui vivent séparément.
  • On observe une corrélation entre les jumeaux DZ vivant ensemble et ceux vivant séparément.

= Remarque : DZ vivant ensemble = scores d'une simple fratrie.

=> Bonne part de l'environnement + milieu influe sur la personnalité.

Les méthodes et études familiales :

= identifier la fréquence d’apparition de telle ou telle caractéristique chez les descendants d’individus porteurs (ou non) de cette même caractéristique + ne permet pas de faire la distinction entre les influences génétiques et environnementales

Les études d'adoption :

= étude des caractéristiques d'enfants adoptés comparées à celles de leurs parents biologiques et adoptifs

on conclut que l’influence des déterminants est génétique, s’il ressemble plus aux parents biologiques, on conclut que les influences environnementales sont plus fortes que les influences génétiques

critiques : enfants adoptés ne sont pas représentatifs de la population générale

Les connaissances en psychologie génétique

= proviennent principalement d’études de la personnalité basées sur la méthode des jumeaux

+ synthèse des études permettant de déterminer la part des influences génétiques et des influences environnementales :

  • Tous les traits sont modérément « héritables »
  • Le milieu qui influence le plus la personnalité n’est pas l’environnement partagé (familial ou non) par les enfants d’une même famille mais l’environnement « non partagé »

60% influences environnementales / 40% influences génétiques

Les influences environnementales

= sont multiples et difficilement identifiables : environnement familial, social, événements prénataux, événements biologiques (facteurs nutritionnels, maladie…)

nécessaire de nuancer les conclusions relatives à l'influence de l'environnement = peuvent être vécues différemment chez les membres d’une même fratrie

La corrélation génétique/environnement

concept d’inné de l’acquis : prédisposition à privilégier certains environnements permettant d’adopter un comportement privilégié

3 types de corrélation / interaction entre génétique et environnement :

  • corrélation passive → les enfants héritent passivement d’environnements familiaux corrélés avec leurs prédispositions génétiques. Ils se retrouvent naturellement dans un environnement en adéquation avec leurs attentes (famille de musiciens ou de médecins où les enfants suivent leurs parents)
  • corrélation évocatrice → les enfants sont poussés à se confronter ou à expérimenter certains types d’environnements après que les parents aient identifié certaines caractéristiques ou aptitudes spécifiques (les parents facilitent en inscrivant l’enfant à une école de musique après l’avoir entendu chanter)
  • corrélation active → l’enfant va lui-même chercher des environnements qui vont lui permettre de réaliser certaines prédispositions

Psychologie différentielle - la personnalité

Les concepts et théories en psychologie de la personnalité

Les origines du concept de personnalité

latin => persona = masque porté par les acteurs de théâtre pour exprimer des émotions à l'époque

similarité aujourd'hui :

  • les masques restaient inchangés
  • les masques permettaient d’anticiper les actions
  • le nombre de masques était limité

Tempérament, émotions et caractère

Plusieurs propositions de classification des différents tempéraments :


Digman = propose une analyse factorielle pour classer l’impulsivité, la sociabilité, la peur et la colère.


Buss et Plomin = une classification avec trois définitions :

  • Émotionalité → tendance à manifester des réactions physiques dans différents contextes (stressant/effrayant)
  • Activité → dimension énergétique de l’individu (calme/énergie)
  • Sociabilité → préférer la compagnie des autres plutôt que de rester seul


émotions = réactions contextualisées et brèves ≠ tempérament = stable d'un contexte a l'autre

Définition

Tempérament
tendance/prédisposition biologique ou génétique à ressentir et exprimer certains types d’émotions (visible chez les bébé alors que la personnalité arrive plus tard)
Caractère
terme progressivement exclu des modèles scientifiques de la personnalité en psychologie car il a une connotation morale négative (avant, il était égal à la personnalité)

l'approche catégorielle : les types de personnalité

Définition

Approche catégorielle de la personnalité
cette approche repose sur notre tendance naturelle à vouloir catégoriser ce qui nous entoure. C’est une conception visant à regrouper des individus spécifiques pour les distinguer du reste de la population
Type
catégorie d’individus ayant en commun plusieurs caractéristiques de la personnalité

Typologie de Galien & Hippocrate : 4 tempéraments identifiés dès l’Antiquité de manière non scientifique

  • Éléments : air (chaud-humide), feu (chaud-sec), terre (froid-sec), eau (froid-humide)
  • Humeurs : sang (sécrété par le foie), bile jaune (vésicule biliaire), bile noire (rate), phlegme (cerveau, poumon)
  • Tempérament : sanguin, colérique, mélancolique, flegmatique

Typologie de Heymans :

  • Fonction primaire → réactions intenses mais brèves aux stimulations Fonction secondaire → réactions modérées plus durables
  • L’activité/non activité
  • L’émotivité/non émotivité

approche catégorielle utile mais ne permet pas de capter les nuances des différentes personnalités ni des différents individus entre eux à elle seule

L'approche dimensionnelle : les traits de la personnalité

L’approche de la personnalité repose sur le concept de trait tel qu’il a été défini par Allport


les différences entre individus = jaugées à partir d'un continuum bipolaire

=> tout le mode a un même trait mais à un niveau différents + référence a une loi normale

Définition

Traits
prédispositions à répondre d’une même manière à stimuli variés. Ils assurent la stabilité des comportements au fil du temps et à travers les situations.

Modèle bidimensionnel d’Eysenck :

extraversion + neuroticisme/névrosisme

névrose ≠ névrosisme = dimensions indépendantes à partir desquelles Eysenck propose de considérer plusieurs profils types

Définition

introversion
tendance à l'intériorisation, au contrôle de soi, et au repli social
extraversion
tendance à s'exotériser être impulsif, à rechercher et aimer le contact social et les activités en groupe
stabilité émotionnelle
individus dont les réactions émotionnelles sont stables et peu intense
Neutroticisme
prédisposition au ressenti d'émotions négatives excessives et fluctuantes et au fait de présenter et ressentir des plaintes somatiques

Le Big Five de Costa et Mc Crae : modèle en 5 dimensions (le plus utilisé encore aujourd’hui)


  1. Ouverture → individus imaginatifs/créatifs faisant preuve de curiosité et aimant la variété dans leurs activités, relations, intérêts
  2. Caractère consciencieux → individus prudents et disciplinés, faisant preuve de responsabilité, persévérance dans leurs activités et planifiant leurs actions
  3. Extraversion
  4. Agréabilité → individu faisant preuve de bienveillance et compassion dans leurs relations interpersonnelles, accordant facilement leur confiance et leur aide
  5. Neurocitisme


6 sous dimensions appelés facettes pour chacun des 5 traits de la personnalité


La mesure de la personnalité

Principes psychométriques des mesures

différences interindividuelles et intra individuelles = établir différences entre les individus


Définition

Différences interinidividuelles
permet l’identification d’un individu par rapport à d’autre(s) individu(s)
Différences intraindividuelles
permet l’identification de variations chez un même individu (variation selon les situations ou fluctuations dans le temps)
nomothéthique
études au niveau individuel mais également inter-groupe, elles sont à mi-chemin entre le psychologique et le social

Qualités psychométriques :Sensibilité, fidélité et validité des mesures

Sensibilité :

= finesse de discrimination => mesurée à l'aide d'indicateurs de dispersions des scores (variance, étendu, écart-type)

Fidélité :

indice de constance neutre = absence de hasard => mesurée avec coefficients de corrélations

il faut faire en sorte que le résultat soit le moins influencé par le hasard

plusieurs forme de fidélité :

  • stabilité temporelle → est-ce que le score est stable dans le temps ?
  • utilisation du test-retest → la première passation et la deuxième passation doivent avoir des scores égaux de coefficient proche de 1 et positive si les deux scores vont dans le même sens


modèle du split-half :

couper le test en deux parties pour calculer les sous-scores => S’il n’y a pas de différences entre les réponses paires et impaires alors le test n’est pas soumis au hasard, sinon il y a fluctuation et le test a donc une mauvaise fidélité. 

Fidélité inter juge

l'expérience faite par 2 personnes pour mesurer des ressemblances entre les types d'observations

Fidélité par forme parallèle

test identiques mais pas le même nombre d'items => permet de tester plusieurs fois le test-retest

Validité

= atteste que l’outil mesure bien ce qu’il est censé mesurer

  • Validité interne (de contenu/construct) :

adéquation entre le contenu mesuré et la définition du concept. Elle correspond aux précautions que l’on prend pour faire un test, elle se fait en amont. Elle est mesurée à l’aide d’indicateurs qualitatifs (avis d’experts)

  • Validité externe (de critère/empirique) :

mesurée à l’aide de coefficient de corrélation

  • Validité concourante/concomitante :

atteste que l’outil obtient des résultats similaires à d’autres outils évaluant le même concept (à un instant t)

  • Validité convergente :

pour attester de la similarité du score avec celui d’un autre test

  • Validité divergente :

pour attester du fait que le score diffère bien du score obtenu par un autre test mesurant un concept différent. Pour montrer que notre nouveau test ne mesure par la même chose que les anciens test

  • Validité prédictive :

atteste que le score obtenu à l’outil est fortement relié ou prédicteur d’un autre score/comportement

Les méthodes de mesure de la personnalité

Les tests :

= présenter un matériel au sujet de façon à évaluer ses réponses, attitudes, réactions, comportements ...

La psychopathologie utilise des tests « projectifs » = mesurer les troubles de la personnalité par exemple

=> évacuer/exclure quelque chose de négatif pour le projeter à l'environnement

+ le support est abstrait + facile de se projeter ex: taches d'encre

= épreuves standardisées permettant d’obtenir, pour les sujets qui y sont confrontés, un score ayant pour objectif de le comparer à une population de référence

Définition

Tests standardisés
conditions prédéfinies
Tests objectifs
tests initialement conçus pour mesurer un comportement ou des réactions spécifiques qui s’avèrent fortement reliées à une caractéristique de personnalité (mesure indirecte)

Les questionnaires :

= se base sur l’introspection (regard que l’individu porte sur lui-même) + va fournir des données scientifiquement acceptables MAIS resté vigilent sur la manière dont les items sont formulées ...


nombreux biais associés a cette méthodes :

  • tendance à l’acquiescement → tendance à privilégier les réponses positives=> on ne peut pas le faire disparaître, il faut élaborer un questionnaire permettant de contrôler cette tendance :
  • certains items où répondre « oui » = individu anxieux
  • certains items où répondre « non » = individu anxieux
  • items inversés qui permettent de contrôler le biais de la tendance à l’acquiescement
  • désirabilité sociale → tendance à se présenter sous un jour favorable/tel qu’on aimerait que les autres nous perçoivent = modification des réponses => peut pas le faire disparaître, il faut reconnaître cette désirabilité sociale dans les items


deux formes de questionnaires

  • les mesures normatives = items indépendants les uns des autres + accompagné d'une modalité de réponses binaire ou en plusieurs points (+ fréquent en psychologie de la personnalité)
  • mesures ipsatives : présentations simultanée de plusieurs items + classer par ordre de préférence ou adéquation (surtout dans les orientation ou les motivations)

Définition

Auto-évaluation
présentation d’un formulaire invitant l’individu à se décrire en répondant spontanément aux questions posées dans chaque item en cochant la modalité de réponse jugée la plus pertinente

L'observation :

observation naturelle = se fait en milieu authentique + forte validité écologique observation systématique = observation réalisée dans des conditions artificielles prédéfinies

observation libre = sans référentiel observation armée = avec outils, grille...

= ne permet pas une mesure directe de la personnalité = on va interpréter des indices comportementaux avec un regroupement des unités qui vont former des dimensions qui pourront être quantifiées


distorsions liées à l'évaluateur :

  • Effet de halo : évaluation d’une dimension influencée par l’évaluation faite sur une autre dimension (le simple fait qu’on ait accès à une information fait que la personne généralise)
  • Effet d’ancrage : évaluation d’un individu par l’évaluation préalable d’autres individus (tendance à comparer à l ‘« ancre »), par exemple une observation dans une cour de récré va faire que les enfants vont s’influencer sur le reste des évaluations et on va avoir un effet de comparaison par rapport au premier à être évalué
  • Effet d’attente/de mémoire sélective : perception guidée par les attentes initiales relatives aux caractéristiques des évalués ou par le fait de se souvenir des caractéristiques qui confirment ces attentes (assez proche de l’effet halo, s’agit aussi d’un effet d’attente). On ne retient que ce qui nous plaît, ce que l’on veut retenir

Distorsions liées aux attitudes du sujet observé

sujet réagi à la situation d’observation et modifie (volontairement ou non) son comportement

=> notion d’auto emprise même en observation naturelle

L’individu met en général environ 15 minutes pour s’habituer au fait d’être observé. 

Définition

Hétéro-évaluation
données recueillies par un tiers formé aux techniques d’observation

Les déterminants génétiques de la personnalité

Les méthodes en psychologie génétique

La méthode des jumeaux :

= idée de Prédominancequi est importante car le permet de comprendre comment est créés, les différences entre chacun

Comparer les mêmes caractéristiques chez les jumeaux monozygotes et dizygotes.

Si la corrélation monozygote > dizygote, alors on peut dire que l’intelligence (par exemple) est plus influencée par la génétique.


Loehlin en 1992 = synthèse de 5 grandes études sur 24 000 paires de jumeaux + paires de jumeaux ayant été élevées dans des environnements différents. 

Comparaison en termes de scores d'extraversion :

  • On observe une corrélation entre les jumeaux MZ qui vivent ensemble et les MZ qui vivent séparément.
  • On observe une corrélation entre les jumeaux DZ vivant ensemble et ceux vivant séparément.

= Remarque : DZ vivant ensemble = scores d'une simple fratrie.

=> Bonne part de l'environnement + milieu influe sur la personnalité.

Les méthodes et études familiales :

= identifier la fréquence d’apparition de telle ou telle caractéristique chez les descendants d’individus porteurs (ou non) de cette même caractéristique + ne permet pas de faire la distinction entre les influences génétiques et environnementales

Les études d'adoption :

= étude des caractéristiques d'enfants adoptés comparées à celles de leurs parents biologiques et adoptifs

on conclut que l’influence des déterminants est génétique, s’il ressemble plus aux parents biologiques, on conclut que les influences environnementales sont plus fortes que les influences génétiques

critiques : enfants adoptés ne sont pas représentatifs de la population générale

Les connaissances en psychologie génétique

= proviennent principalement d’études de la personnalité basées sur la méthode des jumeaux

+ synthèse des études permettant de déterminer la part des influences génétiques et des influences environnementales :

  • Tous les traits sont modérément « héritables »
  • Le milieu qui influence le plus la personnalité n’est pas l’environnement partagé (familial ou non) par les enfants d’une même famille mais l’environnement « non partagé »

60% influences environnementales / 40% influences génétiques

Les influences environnementales

= sont multiples et difficilement identifiables : environnement familial, social, événements prénataux, événements biologiques (facteurs nutritionnels, maladie…)

nécessaire de nuancer les conclusions relatives à l'influence de l'environnement = peuvent être vécues différemment chez les membres d’une même fratrie

La corrélation génétique/environnement

concept d’inné de l’acquis : prédisposition à privilégier certains environnements permettant d’adopter un comportement privilégié

3 types de corrélation / interaction entre génétique et environnement :

  • corrélation passive → les enfants héritent passivement d’environnements familiaux corrélés avec leurs prédispositions génétiques. Ils se retrouvent naturellement dans un environnement en adéquation avec leurs attentes (famille de musiciens ou de médecins où les enfants suivent leurs parents)
  • corrélation évocatrice → les enfants sont poussés à se confronter ou à expérimenter certains types d’environnements après que les parents aient identifié certaines caractéristiques ou aptitudes spécifiques (les parents facilitent en inscrivant l’enfant à une école de musique après l’avoir entendu chanter)
  • corrélation active → l’enfant va lui-même chercher des environnements qui vont lui permettre de réaliser certaines prédispositions
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