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psychologie clinique

INTRODUCTION

  • Origines et définition : Née en 1900, la psychologie clinique prend réellement son essor dans les années 50. Elle se situe au carrefour de la médecine, de la philosophie et de la religion.
  • Médecine : Approche centrée sur le psychisme.  

 - Exemples : 

   - hystérie : humeur liée au cycle menstruel.

- Mélancolie : apathie, manque d’intérêt, nécessitant un travail de

rééquilibrage émotionnel.


  • Philosophie : Étudie le rapport de l'homme au monde et aux passions.  

 - Philosophie rationnelle : passion = maladie de l'âme.

 - Philosophie romantique : la passion intensifie la vie.


  • Religion : Conception morale de la folie (ex. folie démoniaque).  

  - Thérapie spirituelle : Réorganisation morale pour retrouver l’équilibre.

Définition

Psychologie clinique
Origine du mot : du grec klinikos (« au chevet du malade »). Focalisée sur l’individu et le soin psychique. S’applique à tous âges (nouveau-nés, enfants, adolescents, adultes, personnes âgées), sans tranche d’âge spécifique

Naissance des sciences humaines : Fin 19e siècle, avec deux grandes tendances :

  1. Psychologie du sujet (approche naturaliste) :
  • Basée sur les sciences de la nature, psychologie du développement.
  • Méthodes quantitatives (statistiques, mesures).
  1. Approche humaniste :
  • Théoriquement inspirée par la phénoménologie et la psychanalyse.
  • Utilise une approche qualitative et s’intéresse à l’histoire, la culture, la littérature.

Exemple de difficulté ponctuelle : Un problème somatique peut causer un dysfonctionnement personnel et familial, le diagnostic étant souvent fragilisant.

Missions principales de la psychologie clinique :

  • Évaluation diagnostique : Forte pression pour un résultat, qui peut être remis en question.
  • Thérapie et psychothérapie : Conseils et méthodes variées pour le soin psychique.

Phénoménologie (du grec phainomenon : ce qui apparaît, et logos : étude) :

  • Définition selon Husserl : Étude descriptive de tous les phénomènes perçus par le sujet, centrée sur ce qui apparaît à la conscience.
  • Expérience vécue : Point central de l’approche thérapeutique.

**Concept d’époché : Suspendre tout jugement, mettre en parenthèses ses opinions, croyances, et connaissances pour une écoute neutre.

  • Objectif : Observer les phénomènes sans affirmer la réalité du monde, seulement décrire ce qui est perçu par le sujet.

Approche de la pathologie :

  • La phénoménologie explore l’univers interne du sujet (ex. : comprendre la logique interne d’une personne délirante).
  • Rôle de l’écoute : L'écoute attentive et neutre est essentielle pour appréhender le monde du patient, sans jugement, afin de mieux comprendre sa manière de gérer ses difficultés.
  • Définition : La psychologie clinique est une discipline individuelle et sociale, normale et pathologique, qui s’adresse à toutes les tranches d’âge (nouveau-nés, enfants, adolescents, adultes, vieillissants, mourants). Le psychologue clinicien assure des fonctions de diagnostic, formation et psychothérapie auprès de divers spécialistes (Anzieu, 1983).

Pionniers de la psychologie clinique :

  • Lightner Witmer (1867-1956) : Psychologue américain et « père de la psychologie clinique ».
  • Premier à utiliser le terme « psychologie clinique » en 1896 ; fondateur de la première clinique de psychologie infantile à l’Université de Pennsylvanie.
  • Il introduit les concepts de cas individuel, diagnostic, et thérapie en groupe.
  • Pierre Janet (1851-1947) : Philosophe et médecin français.
  • Met l'accent sur l’approche médicale de la psychologie clinique, intégrant la psychologie pour une meilleure prise en charge des troubles mentaux.
  • Préconise une sensibilité accrue aux cas individuels en clinique, critique l’isolement de certaines variables en laboratoire.
  • Sigmund Freud (1856-1939) : Médecin, neurologue, et psychanalyste autrichien.
  • Envisage la psychologie clinique comme une analyse des conflits internes et de la vie subjective (lettre à Fliess, 1899).
  • Il développe un cadre théorique mettant l’accent sur les études de cas, influençant profondément la psychologie clinique.
  • Daniel Lagache (1903-1972) : Philosophe, psychiatre et psychanalyste français.
  • Définit les missions du psychologue clinicien (conseil, prise en charge individuelle, formation), insiste sur l’observation et l’analyse du sujet.
  • Propose des méthodes diverses pour étudier la conduite du sujet dans sa perspective propre.
  • Juliette Favez-Boutonier (1903-1994) : Philosophe et médecin française, introduit la phénoménologie en psychologie clinique.
  • Insiste sur la subjectivité et l’expérience vécue du patient, en écartant les comparaisons normatives.

Évolution : Forte croissance de la psychologie clinique, notamment dans les universités et les centres de soin. Le psychologue clinicien suit un code de déontologie.

Psychopathologie et Psychanalyse :

  • Hypnose et mémoire : Étude de la formation des souvenirs et de l’oubli par Charcot et Breuer.
  • Josef Breuer (1842-1925), spécialiste des maladies nerveuses, collabore avec Freud pour comprendre la mémoire et l’hystérie via l’hypnose (Études sur l’hystérie, 1895), jetant les premières bases de la psychanalyse.


  • Cas d'Anna O. :
  • En état d’hypnose, Anna O. se souvient des détails de l’événement traumatique à l’origine de ses symptômes hystériques.
  • L’expression des affects réprimés fait disparaître les symptômes, montrant un lien entre traumatisme et symptômes physiques.
  • Impact sur Freud : Ce cas impressionne Freud, qui cherche à comprendre le rôle de l’hypnose dans la guérison des symptômes.
  • Influence de Charcot :
  • Freud, en 1885-86, travaille à la Salpêtrière avec Charcot, qui utilise l’hypnose pour explorer les symptômes somatiques inexpliqués chez des patientes hystériques.
  • Sous hypnose, les patientes évoquent des souvenirs traumatiques oubliés, avec des effets temporaires de soulagement des symptômes.
  • Freud observe que les symptômes somatiques peuvent disparaître temporairement lorsque les souvenirs traumatiques sont exprimés, en lien avec une forte mobilisation affective.
  • Observation clé : Le fait de verbaliser un traumatisme peut libérer l’affect associé et diminuer les symptômes, montrant que le corps peut exprimer un conflit inconscient.
  • Limites de l’hypnose :
  • Freud constate que l’hypnose n’offre qu’un soulagement temporaire, avec un risque de réapparition des symptômes ou de nouveaux symptômes.
  • Méthode de l’association libre :
  • Freud privilégie l’association libre : le patient exprime spontanément toutes ses pensées, même incohérentes, pour atteindre des souvenirs ou émotions enfouis.
  • Cette méthode est moins spectaculaire mais plus efficace à long terme que l’hypnose.
  • Théorie de l’inconscient dynamique :
  • Freud identifie un lien entre symptômes somatiques et souvenirs traumatiques refoulés, conduisant à la notion d’un inconscient dynamique.
  • Question sur les souvenirs : Freud s’interroge sur la véracité des souvenirs évoqués sont-ils réels ou partiellement reconstruits ?


1.La sexualité infantile

Définition

La sexualité
« Nous considérons comme appartenant au domaine de la sexualité toutes les manifestations de sentiments tendres découlant de la source des émois sexuels primitifs même lorsque ces émois ont été détournés de leur but sexuel originel ou qu’un autre but sexuel est venu remplacer le premier. » (Freud, Introduction à la psychanalyse, 1916-1917, 1951, pp-334-335)

1. Phase Orale (0-2 ans)

  • Description : Période de dépendance totale du nourrisson vis-à-vis de son entourage. Le plaisir est essentiellement lié à l’alimentation, notamment à la succion.
  • Développement psychique : Cette phase de contact intense avec l’autre (corps à corps, peau à peau) contribue à l’identification de soi et de l’autre, forgeant une représentation du corps et du monde extérieur.
  • Implications à l’âge adulte : Les expériences orales peuvent influencer des comportements futurs, tels que le plaisir de parler ou d’embrasser, mais aussi des troubles comme l’anorexie et la boulimie.

2. Phase Anale (à partir de 2 ans)

  • Description : Phase marquée par l’apprentissage de la propreté, où l’enfant prend conscience du contrôle de son corps.
  • Développement psychique : En lien avec l’autorité parentale, cette étape forme les bases du caractère, de la discipline, et de la maîtrise de soi. L’enfant expérimente le choix entre obéir ou s’opposer, intégrant ainsi les notions de règles et de loi.
  • Implications à l’âge adulte : La gestion de l’opposition et de l’obéissance peut influencer la façon dont une personne respecte les normes et réagit face aux contraintes.

3. Phase Phallique (à partir de 4-5 ans)

  • Description : Concerne la découverte des différences anatomiques entre les sexes, marquée par deux pulsions :
  • Pulsion scopique : Le désir de regarder et d’être regardé.
  • Pulsion épistémophilique : Curiosité de savoir, particulièrement autour des mystères de la naissance et des différences corporelles.
  • Développement psychique :
  • Chez le garçon : Découverte de la différence anatomique qui conduit au complexe de castration — une angoisse liée à la peur de perdre ce qui lui donne un sentiment de supériorité (« un truc en plus »).
  • Chez la fille : La découverte de l’absence de pénis peut être vécue comme un sentiment d’infériorité ou de manque (« amputation psychique »). Cette prise de conscience peut entraîner des sentiments de jalousie ou d’incomplétude, mais aussi une quête pour trouver un équilibre, notamment en envisageant la maternité comme une valorisation.


Le complexe d’œdipe

  • Origine mythologique : Dans le mythe grec, Œdipe est marqué par une prophétie selon laquelle il tuera son père et épousera sa mère. Ignorant ses véritables parents, il accomplit ce destin tragique, tuant son père sur la route et épousant ensuite sa mère, la reine de Thèbes, après avoir résolu l’énigme du Sphinx (« Qui a quatre pattes le matin, deux à midi et trois le soir ? » - réponse : l’homme).
  • Interprétation freudienne : Freud utilise ce mythe pour expliquer le développement des premiers attachements et désirs affectifs de l’enfant.
  • Objet d'amour initial : Pour l’enfant, la mère devient le premier objet d’amour, un lien fort pour les garçons comme pour les filles, bien qu’il se transformera différemment selon le sexe.
  • Développement du garçon : Le garçon doit renoncer à l’idée de « posséder » sa mère, se confrontant ainsi à la présence et l’autorité du père.

2. Complexe de Castration

  • Définition et Rôle : Selon Freud, le complexe de castration agit de manière différente pour chaque sexe, influençant le complexe d’Œdipe :
  • Chez le garçon : Le complexe de castration l’amène à se détourner de la rivalité avec son père pour « posséder » sa mère, inhibant son désir œdipien.
  • Chez la fille : Au contraire, le complexe de castration est ce qui permet d’introduire le complexe d'Œdipe. La fille vit son absence de pénis comme une « amputation » ou une infériorité. Ce sentiment la conduit à désirer symboliquement le père et à rivaliser avec la mère.
  • Fonction du complexe de castration : D'après Freud, il agit toujours en limitant la masculinité (chez le garçon) et en renforçant la féminité (chez la fille)【Freud, La vie sexuelle, p. 130】


2.Première Topique Freudienne : Conscience, Préconscient, Inconscient

Instances Psychiques

Freud décrit le psychisme selon trois instances distinctes :

  • Inconscient (incs) : Composé de traces mnésiques sous forme de représentations (images, sensations auditives, etc.) et de souvenirs infantiles, notamment liés à la sexualité. L’inconscient regroupe des affects puissants (par exemple l'angoisse), des représentations et est caractérisé par des pulsions et désirs refoulés.
  • Freud : « L’inconscient c’est l’infantile en nous. »
  • Préconscient (pr-cs) : Situé entre l’inconscient et la conscience, il contient des représentations accessibles à la conscience sous certaines conditions, mais n’étant pas présentes dans l’esprit à l’instant même. Il peut s’agir de connaissances ou de souvenirs non actualisés mais « accessibles ».
  • Conscience (cs) : La conscience est une qualité momentanée de perception. Elle reçoit les informations du monde extérieur et de l’intérieur psychique via le système perception-conscience, situé à la périphérie de l'appareil psychique.

2. Les Aspects de la Première Topique

Aspect Économique

  • Énergie pulsionnelle : Elle est nécessaire pour traiter les stimulations internes et externes et est distribuée entre les différentes instances :
  • Énergie libre dans l’inconscient, qui se manifeste de manière condensée et associative (par exemple, un mot pouvant avoir plusieurs sens).
  • Énergie liée dans le préconscient-conscient, associée à une logique temporelle et un sens unique pour chaque mot.
  • Pulsions : Structurées autour d’une source somatique, d’un objet et d’un but psychique, les pulsions sont organisées selon le principe de plaisir (plaisir immédiat et sans contrainte) et le principe de réalité (recherche de satisfaction en tenant compte des exigences du monde extérieur).

Aspect Dynamique

  • Les tensions entre le principe de plaisir et le principe de réalité génèrent des conflits et de l’ambivalence. Le refoulement est une barrière entre l’inconscient et le préconscient-conscient, empêchant les désirs inconscients de s’exprimer directement.

3. Mécanisme du Refoulement

  • Refoulement : Un mécanisme de défense qui empêche certains contenus inconscients d’atteindre le préconscient.
  • Les contenus refoulés peuvent faire irruption dans la conscience de manière déguisée et énigmatique sous la forme de formations de l’inconscient.

Formations de l’Inconscient

  • Lapsus : Phénomènes où un mot vient en remplacer un autre (lapsus linguae pour les mots parlés, lapsus calami pour les mots écrits, etc.).
  • Actes manqués : Actions ratées qui révèlent des désirs inconscients, comme rater un rendez-vous important ou oublier un objet.
  • Rêves et symptômes : Les rêves, les erreurs, et autres actes manqués sont perçus par Freud comme porteurs de sens, servant à manifester des contenus refoulés de manière indirecte


Développement

  • Introduite par Freud en 1923 dans Le Moi et le Ça.
  • Inspirée par ses recherches sur le deuil et la mélancolie (1917) et le concept de répétition et de pulsion de mort (Au-delà du principe de plaisir, 1920).
  • Objectif : Expliquer comment le sujet se construit par rapport aux pulsions internes et aux influences extérieures (environnement social et familial).

Les 3 Instances de la Seconde Topique

1. Le Ça
  • Nature : Partie primitive de la personnalité ; réservoir des pulsions inconscientes.
  • Caractéristiques :
  • Régi par le principe de plaisir : recherche de satisfaction immédiate.
  • Fonctionne hors des normes morales, du temps et de l’espace.
  • Contenus : pulsions innées, héritées ou refoulées (désirs sexuels, agressifs, etc.).
  • Description : Freud le compare à une « marmite bouillonnante pleine d'excitations » ; siège des processus primaires (logique inconsciente, absence de contradictions).
2. Le Moi
  • Nature : Instance médiatrice entre le Ça, le Surmoi et la réalité extérieure.
  • Caractéristiques :
  • Régi par le principe de réalité : adapte les pulsions à la réalité.
  • Se construit par identifications successives (images de soi issues de l’entourage).
  • Gère les mécanismes de défense pour maintenir l’équilibre psychique et éviter l’angoisse.
  • Fonction : Perception consciente, jugement, raisonnement (processus secondaires).
  • Distinctions dans le Moi :
  • Moi idéal : Ce que le sujet aspire à être, souvent influencé par des fantasmes de jouissance.
  • Idéal du Moi : Modèle que l’entourage (parents, société) souhaite pour le sujet ; influence des valeurs extérieures.
3. Le Surmoi
  • Nature : Héritier des interdits et exigences morales parentales et sociales (héritage du complexe d'Œdipe).
  • Caractéristiques :
  • Agit comme un censeur moral, jugeant et punissant le Moi selon des idéaux rigides.
  • Fonctions : Conscience morale, auto-observation, critique, formation d'idéaux.
  • Fonction : Incarnation des valeurs morales, impose des exigences souvent en conflit avec les désirs du Ça et les intérêts du Moi.

Concepts Clés de la Seconde Topique

1. Identification et Construction du Moi
  • Le Moi se construit par des identifications successives (influences et valeurs des objets extérieurs).
  • Les identifications permettent au sujet de se structurer en intégrant des images et valeurs de l’environnement.
2. Principe de Répétition et Pulsion de Mort
  • Répétition : Compulsion à revivre certaines expériences, même douloureuses.
  • Pulsion de Mort : Tendance primitive et destructrice, opposée à la pulsion de vie.

Relation entre les Instances

  • Ça : Désirs inconscients, satisfaction immédiate, sans considération pour la réalité.
  • Moi : Médiateur, s’adapte aux réalités extérieures, protège le sujet par des mécanismes de défense.
  • Surmoi : Censeur moral, impose des valeurs culturelles et sociales, influence du complexe d’Œdipe.


La psychanalyse est une méthode d’intervestigation thérapeutique et une théorie qui prend en compte l’incs (métapsychologique) 

Psychanalyse

Définitions (Laplanche et Pontalis, 1967, 1988)

  1. Méthode d’investigation : Met en évidence la signification inconsciente des paroles, actions, et productions imaginaires d'un sujet, principalement à travers les libres associations.
  2. Méthode thérapeutique : Fondée sur l’investigation des résistances, du transfert et du désir, synonyme de « cure psychanalytique ».
  3. Ensemble de théories : Comprend diverses théories psychologiques et psychopathologiques.

Psychopathologie

Définition

  • Doron & Parot (1993) : Étude des conduites pathologiques, décrivant leur fonctionnement en référence à la psychologie normale. Divers modèles théoriques (psychanalytique, béhavioriste, cognitiviste) sont utilisés pour expliquer ces conduites.

Approches et Méthodes

  • Sémiologie : Étudie les signes de maladies sans aborder les causes.
  • Nosographie : Description et classification des maladies.
  • Classifications :
  • Manuel de psychiatrie d'Henry Ey : Basée sur des théories psychodynamiques.
  • DSM (Diagnostic and Statistical Manual) : Approche standardisée sans place pour la théorie.
  • CIM (Classification Internationale des Maladies) : Harmonisation des diagnostics au niveau mondial.

Structures de personnalité

  • Modèles de Freud, Lacan, Bergeret : Définit des structures de personnalité (hystérique, obsessionnelle, psychotique, perverse) basées sur l'organisation inconsciente, avec des processus stables en rapport avec l'angoisse et les mécanismes de défense.

Psychanalyse

Définitions (Laplanche et Pontalis, 1967, 1988)

  1. Méthode d’investigation : Met en évidence la signification inconsciente des paroles, actions, et productions imaginaires d'un sujet, principalement à travers les libres associations.
  2. Méthode thérapeutique : Fondée sur l’investigation des résistances, du transfert et du désir, synonyme de « cure psychanalytique ».
  3. Ensemble de théories : Comprend diverses théories psychologiques et psychopathologiques.

Psychopathologie

Définition

  • Doron & Parot (1993) : Étude des conduites pathologiques, décrivant leur fonctionnement en référence à la psychologie normale. Divers modèles théoriques (psychanalytique, béhavioriste, cognitiviste) sont utilisés pour expliquer ces conduites.

Approches et Méthodes

  • Sémiologie : Étudie les signes de maladies sans aborder les causes.
  • Nosographie : Description et classification des maladies.
  • Classifications :
  • Manuel de psychiatrie d'Henry Ey : Basée sur des théories psychodynamiques.
  • DSM (Diagnostic and Statistical Manual) : Approche standardisée sans place pour la théorie.
  • CIM (Classification Internationale des Maladies) : Harmonisation des diagnostics au niveau mondial.

Structures de personnalité

  • Modèles de Freud, Lacan, Bergeret : Définit des structures de personnalité (hystérique, obsessionnelle, psychotique, perverse) basées sur l'organisation inconsciente, avec des processus stables en rapport avec l'angoisse et les mécanismes de défense.

L'étude de la "structure" : organisation inconsciente du sujet qui peut être spécifiée en : "hystérique", "obsessionnelle", "psychotique", "perverse"...).

Structure : organisation fondamentale des processus qui peuvent s'actualiser ou non dans l'apparition de symptômes. Intérêt est de dépasser le niveau du "visible", des "faits" pour tenter de cerner ce qui les détermine.

Attention : les mêmes signes, les mêmes symptômes, pourront posséder une valeur différente selon la structure dans laquelle ils prennent place.

  • Difficulté : son aspect inconscient, invisible, elle doit être inférée à partir des discours du sujet.
  • Névrose : Refoulement, angoisse de castration, conflit œdipien.
  • Psychose : Forclusion, angoisse de morcellement, conflit narcissique.

Domaines d’intervention

  • Névroses et psychoses : Interventions en psychiatrie, traitement des troubles de l’humeur, des comportements, et dans divers services médicaux.
  • Vieillissement pathologique : Étude des démences (Alzheimer, vasculaires, fronto-temporales).

Sémiologie et nosographie des névroses

  • Types de névroses :
  • Hystérie : Conversion, angoisse.
  • Phobie : Hystérie d’angoisse.
  • Névrose obsessionnelle : Obsessions, rituels (ex. : TOC).

Psychoses

  • Types de psychoses :
  • Schizophrénie : Débuts variés, symptômes positifs et négatifs.
  • Paranoïa : Suspicion, délire de persécution.

Psychanalyse

Définitions (Laplanche et Pontalis, 1967, 1988)

  1. Méthode d’investigation : Met en évidence la signification inconsciente des paroles, actions, et productions imaginaires d'un sujet, principalement à travers les libres associations.
  2. Méthode thérapeutique : Fondée sur l’investigation des résistances, du transfert et du désir, synonyme de « cure psychanalytique ».
  3. Ensemble de théories : Comprend diverses théories psychologiques et psychopathologiques.

Psychopathologie

Définition

  • Doron & Parot (1993) : Étude des conduites pathologiques, décrivant leur fonctionnement en référence à la psychologie normale. Divers modèles théoriques (psychanalytique, béhavioriste, cognitiviste) sont utilisés pour expliquer ces conduites.

Approches et Méthodes

  • Sémiologie : Étudie les signes de maladies sans aborder les causes.
  • Nosographie : Description et classification des maladies.
  • Classifications :
  • Manuel de psychiatrie d'Henry Ey : Basée sur des théories psychodynamiques.
  • DSM (Diagnostic and Statistical Manual) : Approche standardisée sans place pour la théorie.
  • CIM (Classification Internationale des Maladies) : Harmonisation des diagnostics au niveau mondial.

Structures de personnalité

  • Modèles de Freud, Lacan, Bergeret : Définit des structures de personnalité (hystérique, obsessionnelle, psychotique, perverse) basées sur l'organisation inconsciente, avec des processus stables en rapport avec l'angoisse et les mécanismes de défense.
  • Névrose : Refoulement, angoisse de castration, conflit œdipien.
  • Psychose : Forclusion, angoisse de morcellement, conflit narcissique.

Domaines d’intervention

  • Névroses et psychoses : Interventions en psychiatrie, traitement des troubles de l’humeur, des comportements, et dans divers services médicaux.
  • Vieillissement pathologique : Étude des démences (Alzheimer, vasculaires, fronto-temporales).

Sémiologie et nosographie des névroses

  • Types de névroses :
  • Hystérie : Conversion, angoisse.
  • Phobie : Hystérie d’angoisse.
  • Névrose obsessionnelle : Obsessions, rituels (ex. : TOC).

Psychoses

  • Types de psychoses :
  • Schizophrénie : Débuts variés, symptômes positifs et négatifs.
  • Paranoïa : Suspicion, délire de persécution.

  • Névrose : Refoulement, angoisse de castration, conflit œdipien.
  • Psychose : Forclusion, angoisse de morcellement, conflit narcissique.

Domaines d’intervention

  • Névroses et psychoses : Interventions en psychiatrie, traitement des troubles de l’humeur, des comportements, et dans divers services médicaux.
  • Vieillissement pathologique : Étude des démences (Alzheimer, vasculaires, fronto-temporales).

Sémiologie et nosographie des névroses

  • Types de névroses :
  • Hystérie : Conversion, angoisse.
  • Phobie : Hystérie d’angoisse.
  • Névrose obsessionnelle : Obsessions, rituels (ex. : TOC).

Psychoses

  • Types de psychoses :
  • Schizophrénie : Débuts variés, symptômes positifs et négatifs.
  • Paranoïa : Suspicion, délire de persécution.



psychologie clinique

INTRODUCTION

  • Origines et définition : Née en 1900, la psychologie clinique prend réellement son essor dans les années 50. Elle se situe au carrefour de la médecine, de la philosophie et de la religion.
  • Médecine : Approche centrée sur le psychisme.  

 - Exemples : 

   - hystérie : humeur liée au cycle menstruel.

- Mélancolie : apathie, manque d’intérêt, nécessitant un travail de

rééquilibrage émotionnel.


  • Philosophie : Étudie le rapport de l'homme au monde et aux passions.  

 - Philosophie rationnelle : passion = maladie de l'âme.

 - Philosophie romantique : la passion intensifie la vie.


  • Religion : Conception morale de la folie (ex. folie démoniaque).  

  - Thérapie spirituelle : Réorganisation morale pour retrouver l’équilibre.

Définition

Psychologie clinique
Origine du mot : du grec klinikos (« au chevet du malade »). Focalisée sur l’individu et le soin psychique. S’applique à tous âges (nouveau-nés, enfants, adolescents, adultes, personnes âgées), sans tranche d’âge spécifique

Naissance des sciences humaines : Fin 19e siècle, avec deux grandes tendances :

  1. Psychologie du sujet (approche naturaliste) :
  • Basée sur les sciences de la nature, psychologie du développement.
  • Méthodes quantitatives (statistiques, mesures).
  1. Approche humaniste :
  • Théoriquement inspirée par la phénoménologie et la psychanalyse.
  • Utilise une approche qualitative et s’intéresse à l’histoire, la culture, la littérature.

Exemple de difficulté ponctuelle : Un problème somatique peut causer un dysfonctionnement personnel et familial, le diagnostic étant souvent fragilisant.

Missions principales de la psychologie clinique :

  • Évaluation diagnostique : Forte pression pour un résultat, qui peut être remis en question.
  • Thérapie et psychothérapie : Conseils et méthodes variées pour le soin psychique.

Phénoménologie (du grec phainomenon : ce qui apparaît, et logos : étude) :

  • Définition selon Husserl : Étude descriptive de tous les phénomènes perçus par le sujet, centrée sur ce qui apparaît à la conscience.
  • Expérience vécue : Point central de l’approche thérapeutique.

**Concept d’époché : Suspendre tout jugement, mettre en parenthèses ses opinions, croyances, et connaissances pour une écoute neutre.

  • Objectif : Observer les phénomènes sans affirmer la réalité du monde, seulement décrire ce qui est perçu par le sujet.

Approche de la pathologie :

  • La phénoménologie explore l’univers interne du sujet (ex. : comprendre la logique interne d’une personne délirante).
  • Rôle de l’écoute : L'écoute attentive et neutre est essentielle pour appréhender le monde du patient, sans jugement, afin de mieux comprendre sa manière de gérer ses difficultés.
  • Définition : La psychologie clinique est une discipline individuelle et sociale, normale et pathologique, qui s’adresse à toutes les tranches d’âge (nouveau-nés, enfants, adolescents, adultes, vieillissants, mourants). Le psychologue clinicien assure des fonctions de diagnostic, formation et psychothérapie auprès de divers spécialistes (Anzieu, 1983).

Pionniers de la psychologie clinique :

  • Lightner Witmer (1867-1956) : Psychologue américain et « père de la psychologie clinique ».
  • Premier à utiliser le terme « psychologie clinique » en 1896 ; fondateur de la première clinique de psychologie infantile à l’Université de Pennsylvanie.
  • Il introduit les concepts de cas individuel, diagnostic, et thérapie en groupe.
  • Pierre Janet (1851-1947) : Philosophe et médecin français.
  • Met l'accent sur l’approche médicale de la psychologie clinique, intégrant la psychologie pour une meilleure prise en charge des troubles mentaux.
  • Préconise une sensibilité accrue aux cas individuels en clinique, critique l’isolement de certaines variables en laboratoire.
  • Sigmund Freud (1856-1939) : Médecin, neurologue, et psychanalyste autrichien.
  • Envisage la psychologie clinique comme une analyse des conflits internes et de la vie subjective (lettre à Fliess, 1899).
  • Il développe un cadre théorique mettant l’accent sur les études de cas, influençant profondément la psychologie clinique.
  • Daniel Lagache (1903-1972) : Philosophe, psychiatre et psychanalyste français.
  • Définit les missions du psychologue clinicien (conseil, prise en charge individuelle, formation), insiste sur l’observation et l’analyse du sujet.
  • Propose des méthodes diverses pour étudier la conduite du sujet dans sa perspective propre.
  • Juliette Favez-Boutonier (1903-1994) : Philosophe et médecin française, introduit la phénoménologie en psychologie clinique.
  • Insiste sur la subjectivité et l’expérience vécue du patient, en écartant les comparaisons normatives.

Évolution : Forte croissance de la psychologie clinique, notamment dans les universités et les centres de soin. Le psychologue clinicien suit un code de déontologie.

Psychopathologie et Psychanalyse :

  • Hypnose et mémoire : Étude de la formation des souvenirs et de l’oubli par Charcot et Breuer.
  • Josef Breuer (1842-1925), spécialiste des maladies nerveuses, collabore avec Freud pour comprendre la mémoire et l’hystérie via l’hypnose (Études sur l’hystérie, 1895), jetant les premières bases de la psychanalyse.


  • Cas d'Anna O. :
  • En état d’hypnose, Anna O. se souvient des détails de l’événement traumatique à l’origine de ses symptômes hystériques.
  • L’expression des affects réprimés fait disparaître les symptômes, montrant un lien entre traumatisme et symptômes physiques.
  • Impact sur Freud : Ce cas impressionne Freud, qui cherche à comprendre le rôle de l’hypnose dans la guérison des symptômes.
  • Influence de Charcot :
  • Freud, en 1885-86, travaille à la Salpêtrière avec Charcot, qui utilise l’hypnose pour explorer les symptômes somatiques inexpliqués chez des patientes hystériques.
  • Sous hypnose, les patientes évoquent des souvenirs traumatiques oubliés, avec des effets temporaires de soulagement des symptômes.
  • Freud observe que les symptômes somatiques peuvent disparaître temporairement lorsque les souvenirs traumatiques sont exprimés, en lien avec une forte mobilisation affective.
  • Observation clé : Le fait de verbaliser un traumatisme peut libérer l’affect associé et diminuer les symptômes, montrant que le corps peut exprimer un conflit inconscient.
  • Limites de l’hypnose :
  • Freud constate que l’hypnose n’offre qu’un soulagement temporaire, avec un risque de réapparition des symptômes ou de nouveaux symptômes.
  • Méthode de l’association libre :
  • Freud privilégie l’association libre : le patient exprime spontanément toutes ses pensées, même incohérentes, pour atteindre des souvenirs ou émotions enfouis.
  • Cette méthode est moins spectaculaire mais plus efficace à long terme que l’hypnose.
  • Théorie de l’inconscient dynamique :
  • Freud identifie un lien entre symptômes somatiques et souvenirs traumatiques refoulés, conduisant à la notion d’un inconscient dynamique.
  • Question sur les souvenirs : Freud s’interroge sur la véracité des souvenirs évoqués sont-ils réels ou partiellement reconstruits ?


1.La sexualité infantile

Définition

La sexualité
« Nous considérons comme appartenant au domaine de la sexualité toutes les manifestations de sentiments tendres découlant de la source des émois sexuels primitifs même lorsque ces émois ont été détournés de leur but sexuel originel ou qu’un autre but sexuel est venu remplacer le premier. » (Freud, Introduction à la psychanalyse, 1916-1917, 1951, pp-334-335)

1. Phase Orale (0-2 ans)

  • Description : Période de dépendance totale du nourrisson vis-à-vis de son entourage. Le plaisir est essentiellement lié à l’alimentation, notamment à la succion.
  • Développement psychique : Cette phase de contact intense avec l’autre (corps à corps, peau à peau) contribue à l’identification de soi et de l’autre, forgeant une représentation du corps et du monde extérieur.
  • Implications à l’âge adulte : Les expériences orales peuvent influencer des comportements futurs, tels que le plaisir de parler ou d’embrasser, mais aussi des troubles comme l’anorexie et la boulimie.

2. Phase Anale (à partir de 2 ans)

  • Description : Phase marquée par l’apprentissage de la propreté, où l’enfant prend conscience du contrôle de son corps.
  • Développement psychique : En lien avec l’autorité parentale, cette étape forme les bases du caractère, de la discipline, et de la maîtrise de soi. L’enfant expérimente le choix entre obéir ou s’opposer, intégrant ainsi les notions de règles et de loi.
  • Implications à l’âge adulte : La gestion de l’opposition et de l’obéissance peut influencer la façon dont une personne respecte les normes et réagit face aux contraintes.

3. Phase Phallique (à partir de 4-5 ans)

  • Description : Concerne la découverte des différences anatomiques entre les sexes, marquée par deux pulsions :
  • Pulsion scopique : Le désir de regarder et d’être regardé.
  • Pulsion épistémophilique : Curiosité de savoir, particulièrement autour des mystères de la naissance et des différences corporelles.
  • Développement psychique :
  • Chez le garçon : Découverte de la différence anatomique qui conduit au complexe de castration — une angoisse liée à la peur de perdre ce qui lui donne un sentiment de supériorité (« un truc en plus »).
  • Chez la fille : La découverte de l’absence de pénis peut être vécue comme un sentiment d’infériorité ou de manque (« amputation psychique »). Cette prise de conscience peut entraîner des sentiments de jalousie ou d’incomplétude, mais aussi une quête pour trouver un équilibre, notamment en envisageant la maternité comme une valorisation.


Le complexe d’œdipe

  • Origine mythologique : Dans le mythe grec, Œdipe est marqué par une prophétie selon laquelle il tuera son père et épousera sa mère. Ignorant ses véritables parents, il accomplit ce destin tragique, tuant son père sur la route et épousant ensuite sa mère, la reine de Thèbes, après avoir résolu l’énigme du Sphinx (« Qui a quatre pattes le matin, deux à midi et trois le soir ? » - réponse : l’homme).
  • Interprétation freudienne : Freud utilise ce mythe pour expliquer le développement des premiers attachements et désirs affectifs de l’enfant.
  • Objet d'amour initial : Pour l’enfant, la mère devient le premier objet d’amour, un lien fort pour les garçons comme pour les filles, bien qu’il se transformera différemment selon le sexe.
  • Développement du garçon : Le garçon doit renoncer à l’idée de « posséder » sa mère, se confrontant ainsi à la présence et l’autorité du père.

2. Complexe de Castration

  • Définition et Rôle : Selon Freud, le complexe de castration agit de manière différente pour chaque sexe, influençant le complexe d’Œdipe :
  • Chez le garçon : Le complexe de castration l’amène à se détourner de la rivalité avec son père pour « posséder » sa mère, inhibant son désir œdipien.
  • Chez la fille : Au contraire, le complexe de castration est ce qui permet d’introduire le complexe d'Œdipe. La fille vit son absence de pénis comme une « amputation » ou une infériorité. Ce sentiment la conduit à désirer symboliquement le père et à rivaliser avec la mère.
  • Fonction du complexe de castration : D'après Freud, il agit toujours en limitant la masculinité (chez le garçon) et en renforçant la féminité (chez la fille)【Freud, La vie sexuelle, p. 130】


2.Première Topique Freudienne : Conscience, Préconscient, Inconscient

Instances Psychiques

Freud décrit le psychisme selon trois instances distinctes :

  • Inconscient (incs) : Composé de traces mnésiques sous forme de représentations (images, sensations auditives, etc.) et de souvenirs infantiles, notamment liés à la sexualité. L’inconscient regroupe des affects puissants (par exemple l'angoisse), des représentations et est caractérisé par des pulsions et désirs refoulés.
  • Freud : « L’inconscient c’est l’infantile en nous. »
  • Préconscient (pr-cs) : Situé entre l’inconscient et la conscience, il contient des représentations accessibles à la conscience sous certaines conditions, mais n’étant pas présentes dans l’esprit à l’instant même. Il peut s’agir de connaissances ou de souvenirs non actualisés mais « accessibles ».
  • Conscience (cs) : La conscience est une qualité momentanée de perception. Elle reçoit les informations du monde extérieur et de l’intérieur psychique via le système perception-conscience, situé à la périphérie de l'appareil psychique.

2. Les Aspects de la Première Topique

Aspect Économique

  • Énergie pulsionnelle : Elle est nécessaire pour traiter les stimulations internes et externes et est distribuée entre les différentes instances :
  • Énergie libre dans l’inconscient, qui se manifeste de manière condensée et associative (par exemple, un mot pouvant avoir plusieurs sens).
  • Énergie liée dans le préconscient-conscient, associée à une logique temporelle et un sens unique pour chaque mot.
  • Pulsions : Structurées autour d’une source somatique, d’un objet et d’un but psychique, les pulsions sont organisées selon le principe de plaisir (plaisir immédiat et sans contrainte) et le principe de réalité (recherche de satisfaction en tenant compte des exigences du monde extérieur).

Aspect Dynamique

  • Les tensions entre le principe de plaisir et le principe de réalité génèrent des conflits et de l’ambivalence. Le refoulement est une barrière entre l’inconscient et le préconscient-conscient, empêchant les désirs inconscients de s’exprimer directement.

3. Mécanisme du Refoulement

  • Refoulement : Un mécanisme de défense qui empêche certains contenus inconscients d’atteindre le préconscient.
  • Les contenus refoulés peuvent faire irruption dans la conscience de manière déguisée et énigmatique sous la forme de formations de l’inconscient.

Formations de l’Inconscient

  • Lapsus : Phénomènes où un mot vient en remplacer un autre (lapsus linguae pour les mots parlés, lapsus calami pour les mots écrits, etc.).
  • Actes manqués : Actions ratées qui révèlent des désirs inconscients, comme rater un rendez-vous important ou oublier un objet.
  • Rêves et symptômes : Les rêves, les erreurs, et autres actes manqués sont perçus par Freud comme porteurs de sens, servant à manifester des contenus refoulés de manière indirecte


Développement

  • Introduite par Freud en 1923 dans Le Moi et le Ça.
  • Inspirée par ses recherches sur le deuil et la mélancolie (1917) et le concept de répétition et de pulsion de mort (Au-delà du principe de plaisir, 1920).
  • Objectif : Expliquer comment le sujet se construit par rapport aux pulsions internes et aux influences extérieures (environnement social et familial).

Les 3 Instances de la Seconde Topique

1. Le Ça
  • Nature : Partie primitive de la personnalité ; réservoir des pulsions inconscientes.
  • Caractéristiques :
  • Régi par le principe de plaisir : recherche de satisfaction immédiate.
  • Fonctionne hors des normes morales, du temps et de l’espace.
  • Contenus : pulsions innées, héritées ou refoulées (désirs sexuels, agressifs, etc.).
  • Description : Freud le compare à une « marmite bouillonnante pleine d'excitations » ; siège des processus primaires (logique inconsciente, absence de contradictions).
2. Le Moi
  • Nature : Instance médiatrice entre le Ça, le Surmoi et la réalité extérieure.
  • Caractéristiques :
  • Régi par le principe de réalité : adapte les pulsions à la réalité.
  • Se construit par identifications successives (images de soi issues de l’entourage).
  • Gère les mécanismes de défense pour maintenir l’équilibre psychique et éviter l’angoisse.
  • Fonction : Perception consciente, jugement, raisonnement (processus secondaires).
  • Distinctions dans le Moi :
  • Moi idéal : Ce que le sujet aspire à être, souvent influencé par des fantasmes de jouissance.
  • Idéal du Moi : Modèle que l’entourage (parents, société) souhaite pour le sujet ; influence des valeurs extérieures.
3. Le Surmoi
  • Nature : Héritier des interdits et exigences morales parentales et sociales (héritage du complexe d'Œdipe).
  • Caractéristiques :
  • Agit comme un censeur moral, jugeant et punissant le Moi selon des idéaux rigides.
  • Fonctions : Conscience morale, auto-observation, critique, formation d'idéaux.
  • Fonction : Incarnation des valeurs morales, impose des exigences souvent en conflit avec les désirs du Ça et les intérêts du Moi.

Concepts Clés de la Seconde Topique

1. Identification et Construction du Moi
  • Le Moi se construit par des identifications successives (influences et valeurs des objets extérieurs).
  • Les identifications permettent au sujet de se structurer en intégrant des images et valeurs de l’environnement.
2. Principe de Répétition et Pulsion de Mort
  • Répétition : Compulsion à revivre certaines expériences, même douloureuses.
  • Pulsion de Mort : Tendance primitive et destructrice, opposée à la pulsion de vie.

Relation entre les Instances

  • Ça : Désirs inconscients, satisfaction immédiate, sans considération pour la réalité.
  • Moi : Médiateur, s’adapte aux réalités extérieures, protège le sujet par des mécanismes de défense.
  • Surmoi : Censeur moral, impose des valeurs culturelles et sociales, influence du complexe d’Œdipe.


La psychanalyse est une méthode d’intervestigation thérapeutique et une théorie qui prend en compte l’incs (métapsychologique) 

Psychanalyse

Définitions (Laplanche et Pontalis, 1967, 1988)

  1. Méthode d’investigation : Met en évidence la signification inconsciente des paroles, actions, et productions imaginaires d'un sujet, principalement à travers les libres associations.
  2. Méthode thérapeutique : Fondée sur l’investigation des résistances, du transfert et du désir, synonyme de « cure psychanalytique ».
  3. Ensemble de théories : Comprend diverses théories psychologiques et psychopathologiques.

Psychopathologie

Définition

  • Doron & Parot (1993) : Étude des conduites pathologiques, décrivant leur fonctionnement en référence à la psychologie normale. Divers modèles théoriques (psychanalytique, béhavioriste, cognitiviste) sont utilisés pour expliquer ces conduites.

Approches et Méthodes

  • Sémiologie : Étudie les signes de maladies sans aborder les causes.
  • Nosographie : Description et classification des maladies.
  • Classifications :
  • Manuel de psychiatrie d'Henry Ey : Basée sur des théories psychodynamiques.
  • DSM (Diagnostic and Statistical Manual) : Approche standardisée sans place pour la théorie.
  • CIM (Classification Internationale des Maladies) : Harmonisation des diagnostics au niveau mondial.

Structures de personnalité

  • Modèles de Freud, Lacan, Bergeret : Définit des structures de personnalité (hystérique, obsessionnelle, psychotique, perverse) basées sur l'organisation inconsciente, avec des processus stables en rapport avec l'angoisse et les mécanismes de défense.

Psychanalyse

Définitions (Laplanche et Pontalis, 1967, 1988)

  1. Méthode d’investigation : Met en évidence la signification inconsciente des paroles, actions, et productions imaginaires d'un sujet, principalement à travers les libres associations.
  2. Méthode thérapeutique : Fondée sur l’investigation des résistances, du transfert et du désir, synonyme de « cure psychanalytique ».
  3. Ensemble de théories : Comprend diverses théories psychologiques et psychopathologiques.

Psychopathologie

Définition

  • Doron & Parot (1993) : Étude des conduites pathologiques, décrivant leur fonctionnement en référence à la psychologie normale. Divers modèles théoriques (psychanalytique, béhavioriste, cognitiviste) sont utilisés pour expliquer ces conduites.

Approches et Méthodes

  • Sémiologie : Étudie les signes de maladies sans aborder les causes.
  • Nosographie : Description et classification des maladies.
  • Classifications :
  • Manuel de psychiatrie d'Henry Ey : Basée sur des théories psychodynamiques.
  • DSM (Diagnostic and Statistical Manual) : Approche standardisée sans place pour la théorie.
  • CIM (Classification Internationale des Maladies) : Harmonisation des diagnostics au niveau mondial.

Structures de personnalité

  • Modèles de Freud, Lacan, Bergeret : Définit des structures de personnalité (hystérique, obsessionnelle, psychotique, perverse) basées sur l'organisation inconsciente, avec des processus stables en rapport avec l'angoisse et les mécanismes de défense.

L'étude de la "structure" : organisation inconsciente du sujet qui peut être spécifiée en : "hystérique", "obsessionnelle", "psychotique", "perverse"...).

Structure : organisation fondamentale des processus qui peuvent s'actualiser ou non dans l'apparition de symptômes. Intérêt est de dépasser le niveau du "visible", des "faits" pour tenter de cerner ce qui les détermine.

Attention : les mêmes signes, les mêmes symptômes, pourront posséder une valeur différente selon la structure dans laquelle ils prennent place.

  • Difficulté : son aspect inconscient, invisible, elle doit être inférée à partir des discours du sujet.
  • Névrose : Refoulement, angoisse de castration, conflit œdipien.
  • Psychose : Forclusion, angoisse de morcellement, conflit narcissique.

Domaines d’intervention

  • Névroses et psychoses : Interventions en psychiatrie, traitement des troubles de l’humeur, des comportements, et dans divers services médicaux.
  • Vieillissement pathologique : Étude des démences (Alzheimer, vasculaires, fronto-temporales).

Sémiologie et nosographie des névroses

  • Types de névroses :
  • Hystérie : Conversion, angoisse.
  • Phobie : Hystérie d’angoisse.
  • Névrose obsessionnelle : Obsessions, rituels (ex. : TOC).

Psychoses

  • Types de psychoses :
  • Schizophrénie : Débuts variés, symptômes positifs et négatifs.
  • Paranoïa : Suspicion, délire de persécution.

Psychanalyse

Définitions (Laplanche et Pontalis, 1967, 1988)

  1. Méthode d’investigation : Met en évidence la signification inconsciente des paroles, actions, et productions imaginaires d'un sujet, principalement à travers les libres associations.
  2. Méthode thérapeutique : Fondée sur l’investigation des résistances, du transfert et du désir, synonyme de « cure psychanalytique ».
  3. Ensemble de théories : Comprend diverses théories psychologiques et psychopathologiques.

Psychopathologie

Définition

  • Doron & Parot (1993) : Étude des conduites pathologiques, décrivant leur fonctionnement en référence à la psychologie normale. Divers modèles théoriques (psychanalytique, béhavioriste, cognitiviste) sont utilisés pour expliquer ces conduites.

Approches et Méthodes

  • Sémiologie : Étudie les signes de maladies sans aborder les causes.
  • Nosographie : Description et classification des maladies.
  • Classifications :
  • Manuel de psychiatrie d'Henry Ey : Basée sur des théories psychodynamiques.
  • DSM (Diagnostic and Statistical Manual) : Approche standardisée sans place pour la théorie.
  • CIM (Classification Internationale des Maladies) : Harmonisation des diagnostics au niveau mondial.

Structures de personnalité

  • Modèles de Freud, Lacan, Bergeret : Définit des structures de personnalité (hystérique, obsessionnelle, psychotique, perverse) basées sur l'organisation inconsciente, avec des processus stables en rapport avec l'angoisse et les mécanismes de défense.
  • Névrose : Refoulement, angoisse de castration, conflit œdipien.
  • Psychose : Forclusion, angoisse de morcellement, conflit narcissique.

Domaines d’intervention

  • Névroses et psychoses : Interventions en psychiatrie, traitement des troubles de l’humeur, des comportements, et dans divers services médicaux.
  • Vieillissement pathologique : Étude des démences (Alzheimer, vasculaires, fronto-temporales).

Sémiologie et nosographie des névroses

  • Types de névroses :
  • Hystérie : Conversion, angoisse.
  • Phobie : Hystérie d’angoisse.
  • Névrose obsessionnelle : Obsessions, rituels (ex. : TOC).

Psychoses

  • Types de psychoses :
  • Schizophrénie : Débuts variés, symptômes positifs et négatifs.
  • Paranoïa : Suspicion, délire de persécution.

  • Névrose : Refoulement, angoisse de castration, conflit œdipien.
  • Psychose : Forclusion, angoisse de morcellement, conflit narcissique.

Domaines d’intervention

  • Névroses et psychoses : Interventions en psychiatrie, traitement des troubles de l’humeur, des comportements, et dans divers services médicaux.
  • Vieillissement pathologique : Étude des démences (Alzheimer, vasculaires, fronto-temporales).

Sémiologie et nosographie des névroses

  • Types de névroses :
  • Hystérie : Conversion, angoisse.
  • Phobie : Hystérie d’angoisse.
  • Névrose obsessionnelle : Obsessions, rituels (ex. : TOC).

Psychoses

  • Types de psychoses :
  • Schizophrénie : Débuts variés, symptômes positifs et négatifs.
  • Paranoïa : Suspicion, délire de persécution.


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