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Post-Bac
1

Processus de réparation

Processus de réparation tissulaire


Le processus de réparation fait suite à une inflammation, qui peut être causée par :

  • Infection
  • Intervention chirurgicale
  • Blessure (plaie, fracture…)

Objectifs du processus de réparation :

  • Restreindre le site du dommage
  • Éliminer les agents nocifs et les tissus endommagés
  • Rétablir la fonction tissulaire : "restitutio ad integrum" = réparation intégrale = guérison totale après une phase inflammatoire

Cependant, une cicatrice peut parfois persister, résultant de l’échec de la restitution intégrale.


Étapes de la réparation tissulaire et cicatrisation (3 étapes principales)


  • La détersion : Fondamentale dans le processus de réparation
  • Détersion interne : Nettoyage du foyer lésionnel par phagocytose des cellules nécrosées et des agents pathogènes. L’œdème est aussi éliminé vers la circulation lymphatique.
  • Phagocytes : Polynucléaires neutrophiles et macrophages digèrent les particules étrangères.
  • Cette phase est essentielle pour éviter l'évolution de l'inflammation aiguë vers une inflammation chronique.
  • Détersion externe : Nettoyage à l'extérieur des tissus enflammés, souvent nécessaire lorsque le tissu lésé est trop étendu.
  • Spontanée (fistulisation) : Formation de pus ou de caséum, éliminé par fistule.
  • Chirurgicale : Nécessaire lorsque la lésion est trop étendue ou contaminée, risquant d'entraîner une septicémie.


  • Le bourgeonnement (granulation) : Formation du tissu de granulation
  • Constituants : Leucocytes, fibroblastes (cellules conjonctives), et néo-vaisseaux sanguins.
  • Migration des fibroblastes dans la zone inflammatoire, formant un tissu œdémateux et pauvre en collagène.
  • Progressivement, le tissu devient plus riche en collagène et moins œdémateux, et la néovascularisation permet l'apport de plasma.
  • Réduction du volume du bourgeon par diminution de l’œdème.
  • Ce tissu permet le comblement de la perte de substance.


  • L'épithélialisation : Formation d’un nouveau tissu de recouvrement
  • Durée : Environ 1 à 3 semaines.
  • Processus : L'épithélium se reforme de la périphérie vers le centre, recouvrant le tissu de granulation.
  • Cela rend la plaie plus sèche en résorbant l’œdème et donne naissance à une nouvelle peau, d'abord fragile et rosée.
  • Cicatrisation primaire : Lorsque la plaie est suturée (cicatrisation de 1ère intention).
  • Cicatrisation secondaire : Dans les autres cas, bonne circulation est nécessaire pour une formation optimale du bourgeon charnu.


Schéma des différentes étapes de la cicatrisation tissulaire

Tableau des différentes étapes de réparation tissulaire

Types de cicatrices


  • Cicatrice fibreuse :
  • Formée par dépôt de tissu conjonctif riche en collagène.
  • Structure moins élastique et plus dure que le tissu initial.
  • Remodelage : La cicatrice devient plus souple, plus lisse et plus claire avec le temps (jusqu’à 2 ans).


  • Cicatrice hypertrophique :
  • Prolifération excessive de cellules cutanées et de collagène.
  • Cicatrice chéloïde : Prolifération anormale des fibroblastes, entraînant une cicatrice plus volumineuse, souvent rouge et surélevée.


  • Complications de la cicatrisation :
  • Déformations superficielles : Par exemple, après une brûlure, liée à un excès de bourgeonnement.
  • Cicatrices hypertrophiques et chéloïdes : Formation excessive de tissu cicatriciel.
  • Traitement : Corticoïdes pour inhiber la prolifération cellulaire.


Schéma des différents types de cicatrices

Exemples de cicatrisation spécifique


  • Plaie : Le caillot sanguin permet l’apport de cellules et leucocytes pour nettoyer la plaie.


  • Cicatrisation osseuse : Le cal osseux se forme pour reconstruire l'os, puis se remodelé sous les contraintes mécaniques.


  • Infarctus du myocarde : Tissu cicatriciel formé dans le muscle cardiaque après un infarctus. La zone perd de sa contractilité et peut entraîner une insuffisance cardiaque.


Conclusion


Le processus de réparation tissulaire suit des étapes successives et immuables :

  1. Détersion : Nettoyage des tissus lésés.
  2. Bourgeonnement : Formation du tissu conjonctif pour combler la perte de substance.
  3. Epithélialisation : Formation de la peau de recouvrement.


Dans les cas idéaux, le processus aboutit à une restitutio ad integrum (réparation totale). Cependant, dans les cas moins favorables, il y a formation d’une cicatrice fibreuse, qui se remodelera avec le temps mais restera moins élastique et résistante que le tissu initial.


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Processus de réparation

Processus de réparation tissulaire


Le processus de réparation fait suite à une inflammation, qui peut être causée par :

  • Infection
  • Intervention chirurgicale
  • Blessure (plaie, fracture…)

Objectifs du processus de réparation :

  • Restreindre le site du dommage
  • Éliminer les agents nocifs et les tissus endommagés
  • Rétablir la fonction tissulaire : "restitutio ad integrum" = réparation intégrale = guérison totale après une phase inflammatoire

Cependant, une cicatrice peut parfois persister, résultant de l’échec de la restitution intégrale.


Étapes de la réparation tissulaire et cicatrisation (3 étapes principales)


  • La détersion : Fondamentale dans le processus de réparation
  • Détersion interne : Nettoyage du foyer lésionnel par phagocytose des cellules nécrosées et des agents pathogènes. L’œdème est aussi éliminé vers la circulation lymphatique.
  • Phagocytes : Polynucléaires neutrophiles et macrophages digèrent les particules étrangères.
  • Cette phase est essentielle pour éviter l'évolution de l'inflammation aiguë vers une inflammation chronique.
  • Détersion externe : Nettoyage à l'extérieur des tissus enflammés, souvent nécessaire lorsque le tissu lésé est trop étendu.
  • Spontanée (fistulisation) : Formation de pus ou de caséum, éliminé par fistule.
  • Chirurgicale : Nécessaire lorsque la lésion est trop étendue ou contaminée, risquant d'entraîner une septicémie.


  • Le bourgeonnement (granulation) : Formation du tissu de granulation
  • Constituants : Leucocytes, fibroblastes (cellules conjonctives), et néo-vaisseaux sanguins.
  • Migration des fibroblastes dans la zone inflammatoire, formant un tissu œdémateux et pauvre en collagène.
  • Progressivement, le tissu devient plus riche en collagène et moins œdémateux, et la néovascularisation permet l'apport de plasma.
  • Réduction du volume du bourgeon par diminution de l’œdème.
  • Ce tissu permet le comblement de la perte de substance.


  • L'épithélialisation : Formation d’un nouveau tissu de recouvrement
  • Durée : Environ 1 à 3 semaines.
  • Processus : L'épithélium se reforme de la périphérie vers le centre, recouvrant le tissu de granulation.
  • Cela rend la plaie plus sèche en résorbant l’œdème et donne naissance à une nouvelle peau, d'abord fragile et rosée.
  • Cicatrisation primaire : Lorsque la plaie est suturée (cicatrisation de 1ère intention).
  • Cicatrisation secondaire : Dans les autres cas, bonne circulation est nécessaire pour une formation optimale du bourgeon charnu.


Schéma des différentes étapes de la cicatrisation tissulaire

Tableau des différentes étapes de réparation tissulaire

Types de cicatrices


  • Cicatrice fibreuse :
  • Formée par dépôt de tissu conjonctif riche en collagène.
  • Structure moins élastique et plus dure que le tissu initial.
  • Remodelage : La cicatrice devient plus souple, plus lisse et plus claire avec le temps (jusqu’à 2 ans).


  • Cicatrice hypertrophique :
  • Prolifération excessive de cellules cutanées et de collagène.
  • Cicatrice chéloïde : Prolifération anormale des fibroblastes, entraînant une cicatrice plus volumineuse, souvent rouge et surélevée.


  • Complications de la cicatrisation :
  • Déformations superficielles : Par exemple, après une brûlure, liée à un excès de bourgeonnement.
  • Cicatrices hypertrophiques et chéloïdes : Formation excessive de tissu cicatriciel.
  • Traitement : Corticoïdes pour inhiber la prolifération cellulaire.


Schéma des différents types de cicatrices

Exemples de cicatrisation spécifique


  • Plaie : Le caillot sanguin permet l’apport de cellules et leucocytes pour nettoyer la plaie.


  • Cicatrisation osseuse : Le cal osseux se forme pour reconstruire l'os, puis se remodelé sous les contraintes mécaniques.


  • Infarctus du myocarde : Tissu cicatriciel formé dans le muscle cardiaque après un infarctus. La zone perd de sa contractilité et peut entraîner une insuffisance cardiaque.


Conclusion


Le processus de réparation tissulaire suit des étapes successives et immuables :

  1. Détersion : Nettoyage des tissus lésés.
  2. Bourgeonnement : Formation du tissu conjonctif pour combler la perte de substance.
  3. Epithélialisation : Formation de la peau de recouvrement.


Dans les cas idéaux, le processus aboutit à une restitutio ad integrum (réparation totale). Cependant, dans les cas moins favorables, il y a formation d’une cicatrice fibreuse, qui se remodelera avec le temps mais restera moins élastique et résistante que le tissu initial.


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