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Post-Bac
1

Présentation générale de quelques grands processus

Psychologie

I. La perception

a) Définition de la perception

  • Connaissance consciente que nous avons du monde par l’intermédiaire des sens = connaissance explicite
  • Fonction fondamentale sans laquelle les autres fonctions n’existeraient sans doute pas
  • Résulte des interactions entre l’organisme et son milieu interne et externe
  • Sensation : processus par lesquels nos récepteurs sensorielles et notre système nerveux reçoivent et représentent les énergies du stimulus provenant de notre environnement
  • = correspondrait aux processus élémentaires du traitement du signal visuel

b) La sensibilité sensorielle

Est-ce que toute stimulation sensorielle produite une connaissance ?

Connaissance consciente du monde à Stimulation visuelle

Limite inférieur et supérieur de fonctionnement

  • Seuil perceptif inférieur
  • Seuil supérieur

Gustave Fechner à étudié notre conscience de ces faibles stimulations --> seuil absolu.

  • Des déficits individuels observés dans des tâches cognitives ne traduisent pas nécessairement un handicap cognitif !
  • Création d’une nouvelle discipline en 1860 psychologie = entre la physiologie et la philosophie
  • Phénomènes mentaux à sensations --> Quelles relations mathématiques --> Phénomènes corporels

Seuil absolu 

  • Seuil de détection à stimulation minimale nécessaire pour détecter un stimulus particulier
  • = intensité nécessaire à la détection d’un stimulus dans 50% des cas,

Stimuli subliminaux

Stimuli en dessous du seuil de 50%

  • = stimuli considérés comme non perçus
  • Est-ce qu’une stimulation subliminale peut influencer notre comportement ?
  • Préfère les mesures indirectes au mesures explicites des processus mentaux

Seuil différentiel

  • Différence minimale qu’une personne peut détecter entre 2 stimuli quelconques dans 50% des cas.
  • Augmente avec la magnitude du stimulus
  • Les récepteurs --> Isoler les différents processus perceptifs --> sorties motrices

Hiérarchie de traitement 

  • Traitement A --> traitement B --> traitement C …

Définition

Psychophysique
"science exacte des rapports fonctionnels ou de dépendance existante entre l’âme et le corps et le corps et en générale, entre le monde corporel et spirituel, physique et psychique » = science de la mesure des sensations

c) Mise en évidence d'une hiérarchie de traitement

  • S’il existe une hiérarchie de traitement et si chaque traitement prend du temps, alors + il y a de traitement impliqué, + le temps de réponses devrait augmenter
  • Méthode des temps de réaction pour mesurer la vitesse de la pensée
  • Le temps nécessaire aux impressions sensitives et motrices était considéré comme infiniment petit, nul et non mesurable
  • Etude sur la vitesse de transmission nerveuse dès 1845 (Hermann Von Helmholtz)
  • Première mesure du « temps physiologique » ou temps de réaction simple (1862) Adolph Hirsch
  • Mesure de la vitesse de la pensée (acte mentale) (Franciscus Cornelis Donders, 1818-1889)
  • + il y a de traitement impliqué plus le temps de réponse est long
  • Chaque traitement prend du temps que l’on peut estimer
  • Perception = succession de traitements 

II. Quelques caractéristiques des processus perceptifs visuels

La psychologie cognitive se réfère à tous les processus par lesquels l'entrée sensorielle est transformée, réduite, élaborée, stockée, rappelée et utilisée

a) Transformation de l'entrée sensorielle

Les entrées sensorielles à 5 sens + la fonction kinésthésique

  • Odorat, toucher, vision, audition, goût
  • Transformation d’une énergie en une autre utilisable par le cerveau

Tous nos sens :

  • Reçoivent des informations en utilisant souvent des cellules réceptrices spécialisées
  • Transforment cette stimulation en influx nerveux
  • Délivrent cette information neuronale au cerveau
  • = Transduction

b) La délimitation des contours/surfaces des formes

La perception des formes selon la Gestalt

  • Kurt Koffka (1886-1941)
  • Wolgang Kohlër (1887-1967)
  • Max Wertheimer (1880-1943)

Nous percevons d’abord l’information globales = Principe d’émergence

Quelques grandes propriétés de la perception

Définition

Emergence
Processus par lequel les formes complexes sont perçus comme un tout unifié et ceci avant d’avoir identifié les parties qui forment le tout. Le tout est perçu avant les parties le formant
Réification
aspect de la perception grâce auquel ce qui est perçu contient plus d’informations explicites que le stimulus visuel à partir duquel cette perception a émergé --> illustre bien le ; fait que la perception est « construction » influencée par nos connaissances
Multistabilité
Tendance de la perception à osciller de façon instable entre plusieurs interprétations alternatives
Invariance
Propriété de la perception grâce à laquelle les objets sont identifiées indépendamment de leur rotation, leur translation et de leur échelle, des conditions de luminosité…

Le problème de la figure et du fond

  • Une des premières tâches perceptives est d’appréhender la forme (« figure » / objet) comme distincte de son environnement (« fond » ou contexte visuelle)
  • Tendance à un regroupement d’éléments de la scène

Les lois de regroupement de la Gestalt

  • Sont perçus comme formant un groupe
  • Des éléments proches les uns des autres par rapport à l’arrangement des autres éléments de la figure --> loi de proximité
  • Des éléments qui bougent de façon synchrone --> Loi du destin commun
  • Des éléments similaires les uns des autres --> Loi de similarité
  • Des éléments qui sont connectés les uns avec les autres --> loi de connexion des éléments
  • Des éléments enfermés dans une même région close --> loi de la région commune
  • Des éléments qui sont alignés ensemble à loi de la continuité
  • Des éléments qui font partie d’une figure close = lorsque des éléments d’une figure sont manquants, la perception peut combler les espaces et percevoir la figure close dans son intégralité --> Loi de clôture
  • Des éléments qui font partie d’un pattern qui est une bonne forme à savoir ordonnée, la + simple, équilibrée, unifiée, cohérente, régulière --> loi de la bonne forme
  • Des éléments qui ont souvent été vus étant groupés dans le passé --> Loi de la familiarité
  • Des éléments qui sont souvent symétriques les uns des autres à Loi de la symétrie 

La perception des objets 3D :

  • Voir en 3d : utilisation de plusieurs indices et connaissances

Le masquage et la perspective

  • La perspective consiste à faire converger les parallèles vers un point de fuite

Le gradient et la texture

  • Augmentation de la densité des éléments
  • Diminution de leur grosseur

La psychologie cognitive se réfère à tous les processus par lesquels l’entrée sensorielle est transformée, réduite, élaborée, stockée, rappelée et utilisée » Ulric Neisser

  • Définition de la Psychologie Cognitive selon Ulric Neisser = Ajout à l’entrée sensorielle « Je crois ce que je vois »… mais surtout je vois ce que je crois

La perception n’est jamais entièrement et uniquement déterminée par le contenu du message ou signal sensoriel

  • La perception dépend du contexte
  • La perception dépend de nos attentes
  • Jérôme Bruner --> l’objet perçu est construite par l’observateur : La série de lettres/chiffres induit des attentes cognitives particulières qui facilite l’identification des stimuli compatibles avec cette catégorie
  • = La perception est prédictive et catégorielle

La réduction ou le filtrage de l’information

  • Ouvrir les yeux = confrontation à une quantité innombrable d’informations que nous ne pouvons traiter
  • Capacités biologiques / psychologiques limitées
  • Sélection de l’information permanente
  • Privilégier certaines informations et ignorer les autres

Différents types de processus attentionnels :

  • Le rôle de l’attention sélective : capacités limitées à un instant T
  • Vigilance : capacités limitées dans le temps
  • Des processus qui peuvent être automatiques 

Quelques caractéristiques des processus réceptifs

Des processus qui peuvent être automatiques et appris

  • Ces processus de transformation, réduction, d’élaboration de l’entrée sensorielle sont le plus souvent mobilisées de manière automatique
  • Augmentation du temps de réponse dû à un conflit --> effet STROOP

II. Apprentissage et mémoire

Les concepts d’apprentissage et de mémoire se réfèrent à des réalités psychologiques proches… Mais quelle est la différence ?

Leur utilisation est liée aux courants :

  • De l’antiquité aux débuts de la psychologie expérimentale à mémoire
  • Avec l’arrivée du behaviorisme à apprentissage

Ces termes renvoient aujourd’hui à des notions légèrement différentes :

  • Apprentissage : désigne la modification du comportement, ou « modification de sa capacité de réaliser une tâche sous l’effet des interaction avec son environnement »
  • Mémoire : désigne l’ensemble des structures qui permettent ces modifications

Comment un individu peut ‘il apprendre et retenir ce qu’il apprend ? --> Flexibilité, capacité d’adaptation…

Quelles sont les différentes manières d’apprendre ?

Apprentissage par expérience directe

  • Conditionnement classique
  • Conditionnement opérant
  • Nous apprenons à prévoir et anticiper des évènements importants tels que l’alimentation ou la douleur (conditionnement classique), à répéter des actes qui apportent des résultats bénéfiques et à éviter ceux qui entrainent des désagréments (conditionnement opérant).

Apprentissage en situation sociale

  • Par exemple, nous apprenons de nouveaux comportements en observant les évènements ou en regardant les autres et par le langage nous apprenons des choses dont nous n’avons jamais eu l’expérience et que nous n‘avons jamais observés ? apprentissage par observation, imitation, enseignement, apprentissage coactif.

Béhaviorisme – Pavlov (1849-1936)

  • Etude sur la digestion et la fonction gastrique du chient --> Découverte « fortuite » des lois fondamentales de l’acquisition et la perte des réflexes conditionnels
  • Objectif initial : étudier la sécrétion salivaire et biologique du chien en réponse aux aliments ?
  • Mesurer et analyser la salive produite dans différentes conditions en recueillant les sécrétions des glandes salivaires
  • Découverte d’une sécrétion psychique (salivation suite à d’autre stimulation : la vue de la viande, vue de la personne qui apporte à manger, etc.)
  • Nouvel objectif : Etudier la sécrétion salivaire psychique du chien ? Tester la présence de sécrétion salivaire dans différentes conditions dans lesquelles il fait varier les stimuli survenant avant la présentation des aliments. 

  • Psychologue américain, fondateur du behaviorisme Watson déclare l’indépendance de la psychologie behavioriste par apport a la psychologie traditionnelle qu’il rejette
  • Il considère toute conduite comme l’élaboration d’un réflexe conditionné et, sur cette base prétend expliquer toute action humaine comme étant purement et simplement une réponse une réponse de l’organisme à une simulation
  • « L’homme est le reflet de son milieu, le résultat des conditionnements qu’il subit »

Les lois associées au conditionnement classique

La généralisation :

  • De la réponse conditionnelle à des stimulations présentant des caractéristiques proches de celles de SC, l’amplitude de la réponse conditionnelle étant inversement proportionnelle à l’écart physique séparant le stimulus du SC d’origine
  • Experience : Albert 11 ans et son obsession pour les rats
  • Stimulus inconditionnel : bruit de marteau
  • Réponse inconditionnel : stress suite au bruit du marteau
  • Stimulus Conditionnel (conditionné) : vue du rat après apprentissage qui induit du stress
  • Réponse conditionnel (conditionné) : source de stress apprise
  • Stimulus neutre : la vision du rat
  • Lorsque SI n'est plus présenté, RC faiblit jusqu'à disparaître
  • Mais SC ne redevient pas SN

Différences :

Conditionnement classique :

  • SN devient conditionnel en s’intégrant à une liaison innée
  • Intéresse plutôt les réflexes, les réponses glandulaires et viscérales (muscles lisses contrôlés par le système nerveux autonomes)

Conditionnement opérant ;

  • Est la sélection par le renforcement d’une réponse dans le répertoire comportemental
  • En général, porte spécialement sur la musculature volontaire (mais possible de conditionner de manière opérante la musculature lisse gérée par le système nerveux autonome (biofeedback)

Critique du behaviorisme : Tolman (1886-1959)

  • Apprentissage latent : mémorisation d’éléments de la situation sans qu’il y ait de signes visibles avant une phase test
  • Behaviorisme : L’apprentissage ne se fait que par le système de récompense

Critique du Behaviorisme : la conception de l’apprentissage selon la Gestalt

  • La Getsalt fait la distinction entre apprentissage reproductif et apprentissage productif (apprentissage discontinue sous ‘les fées d’un mécanisme de restructuration)

Le conditionnement classique va rendre possible une réaction reflexe anticipée à une stimulation signifiante qui pourra "prévenir" le sujet

  • D'un danger
  • D'un évènement intéressant ou appétitif sur le point d'apparaitre

Période d'attente du SI est propice à un nouveau type d'apprentissage + complexe qui concerne les comportements adéquats à émettre

La loi de l'exercice

  • La répétition de la séquence permet au sujet de renforcer l'association entre cette situation et ce comportement
  • Les apprentissages sont renforcés par la pratique

La loi de l'effet :

  • La réapparition d'un comportement est fonction des conséquences qui l'ont suivi auparavant
  • un comportement régulièrement accompagnée de conséquences aversives ("punitions") tendra à disparaitre
  • Un comportement régulièrement accompagnée de conséquences positives (stimulations appétitives ou "récompenses") tendra à être reproduit
  • = association (stimulus-comportement) est fonction des conséquences du comportement

Skinner

  • Skinner est le disciple de Watson
  • Etudie l'importance du conditionnement opérant dans différents domaines : éducation parentale, éducation scolaire, vie sociale

Behaviorisme : conditionnement classique / opérant :

  • Conditionnement opérant = production d'un comportement
  • Conditionnement classique = réaction

De nombreux points communs :

  • Contiguïté temporelle, avance du signal (SN ou SD), renforcement (ou SI), extinction…

Différences :

Conditionnement classique :

  • SN devient conditionnel en s’intégrant à une liaison innée [SI à RI]. SN s’ajoute en quelque sorte à un autre réflexe.
  • Le conditionnement classique intéresse plutôt les reflexes, les réponses glandulaires et viscérales (muscles lisses contrôlés par le système nerveux autonomes)
Post-Bac
1

Présentation générale de quelques grands processus

Psychologie

I. La perception

a) Définition de la perception

  • Connaissance consciente que nous avons du monde par l’intermédiaire des sens = connaissance explicite
  • Fonction fondamentale sans laquelle les autres fonctions n’existeraient sans doute pas
  • Résulte des interactions entre l’organisme et son milieu interne et externe
  • Sensation : processus par lesquels nos récepteurs sensorielles et notre système nerveux reçoivent et représentent les énergies du stimulus provenant de notre environnement
  • = correspondrait aux processus élémentaires du traitement du signal visuel

b) La sensibilité sensorielle

Est-ce que toute stimulation sensorielle produite une connaissance ?

Connaissance consciente du monde à Stimulation visuelle

Limite inférieur et supérieur de fonctionnement

  • Seuil perceptif inférieur
  • Seuil supérieur

Gustave Fechner à étudié notre conscience de ces faibles stimulations --> seuil absolu.

  • Des déficits individuels observés dans des tâches cognitives ne traduisent pas nécessairement un handicap cognitif !
  • Création d’une nouvelle discipline en 1860 psychologie = entre la physiologie et la philosophie
  • Phénomènes mentaux à sensations --> Quelles relations mathématiques --> Phénomènes corporels

Seuil absolu 

  • Seuil de détection à stimulation minimale nécessaire pour détecter un stimulus particulier
  • = intensité nécessaire à la détection d’un stimulus dans 50% des cas,

Stimuli subliminaux

Stimuli en dessous du seuil de 50%

  • = stimuli considérés comme non perçus
  • Est-ce qu’une stimulation subliminale peut influencer notre comportement ?
  • Préfère les mesures indirectes au mesures explicites des processus mentaux

Seuil différentiel

  • Différence minimale qu’une personne peut détecter entre 2 stimuli quelconques dans 50% des cas.
  • Augmente avec la magnitude du stimulus
  • Les récepteurs --> Isoler les différents processus perceptifs --> sorties motrices

Hiérarchie de traitement 

  • Traitement A --> traitement B --> traitement C …

Définition

Psychophysique
"science exacte des rapports fonctionnels ou de dépendance existante entre l’âme et le corps et le corps et en générale, entre le monde corporel et spirituel, physique et psychique » = science de la mesure des sensations

c) Mise en évidence d'une hiérarchie de traitement

  • S’il existe une hiérarchie de traitement et si chaque traitement prend du temps, alors + il y a de traitement impliqué, + le temps de réponses devrait augmenter
  • Méthode des temps de réaction pour mesurer la vitesse de la pensée
  • Le temps nécessaire aux impressions sensitives et motrices était considéré comme infiniment petit, nul et non mesurable
  • Etude sur la vitesse de transmission nerveuse dès 1845 (Hermann Von Helmholtz)
  • Première mesure du « temps physiologique » ou temps de réaction simple (1862) Adolph Hirsch
  • Mesure de la vitesse de la pensée (acte mentale) (Franciscus Cornelis Donders, 1818-1889)
  • + il y a de traitement impliqué plus le temps de réponse est long
  • Chaque traitement prend du temps que l’on peut estimer
  • Perception = succession de traitements 

II. Quelques caractéristiques des processus perceptifs visuels

La psychologie cognitive se réfère à tous les processus par lesquels l'entrée sensorielle est transformée, réduite, élaborée, stockée, rappelée et utilisée

a) Transformation de l'entrée sensorielle

Les entrées sensorielles à 5 sens + la fonction kinésthésique

  • Odorat, toucher, vision, audition, goût
  • Transformation d’une énergie en une autre utilisable par le cerveau

Tous nos sens :

  • Reçoivent des informations en utilisant souvent des cellules réceptrices spécialisées
  • Transforment cette stimulation en influx nerveux
  • Délivrent cette information neuronale au cerveau
  • = Transduction

b) La délimitation des contours/surfaces des formes

La perception des formes selon la Gestalt

  • Kurt Koffka (1886-1941)
  • Wolgang Kohlër (1887-1967)
  • Max Wertheimer (1880-1943)

Nous percevons d’abord l’information globales = Principe d’émergence

Quelques grandes propriétés de la perception

Définition

Emergence
Processus par lequel les formes complexes sont perçus comme un tout unifié et ceci avant d’avoir identifié les parties qui forment le tout. Le tout est perçu avant les parties le formant
Réification
aspect de la perception grâce auquel ce qui est perçu contient plus d’informations explicites que le stimulus visuel à partir duquel cette perception a émergé --> illustre bien le ; fait que la perception est « construction » influencée par nos connaissances
Multistabilité
Tendance de la perception à osciller de façon instable entre plusieurs interprétations alternatives
Invariance
Propriété de la perception grâce à laquelle les objets sont identifiées indépendamment de leur rotation, leur translation et de leur échelle, des conditions de luminosité…

Le problème de la figure et du fond

  • Une des premières tâches perceptives est d’appréhender la forme (« figure » / objet) comme distincte de son environnement (« fond » ou contexte visuelle)
  • Tendance à un regroupement d’éléments de la scène

Les lois de regroupement de la Gestalt

  • Sont perçus comme formant un groupe
  • Des éléments proches les uns des autres par rapport à l’arrangement des autres éléments de la figure --> loi de proximité
  • Des éléments qui bougent de façon synchrone --> Loi du destin commun
  • Des éléments similaires les uns des autres --> Loi de similarité
  • Des éléments qui sont connectés les uns avec les autres --> loi de connexion des éléments
  • Des éléments enfermés dans une même région close --> loi de la région commune
  • Des éléments qui sont alignés ensemble à loi de la continuité
  • Des éléments qui font partie d’une figure close = lorsque des éléments d’une figure sont manquants, la perception peut combler les espaces et percevoir la figure close dans son intégralité --> Loi de clôture
  • Des éléments qui font partie d’un pattern qui est une bonne forme à savoir ordonnée, la + simple, équilibrée, unifiée, cohérente, régulière --> loi de la bonne forme
  • Des éléments qui ont souvent été vus étant groupés dans le passé --> Loi de la familiarité
  • Des éléments qui sont souvent symétriques les uns des autres à Loi de la symétrie 

La perception des objets 3D :

  • Voir en 3d : utilisation de plusieurs indices et connaissances

Le masquage et la perspective

  • La perspective consiste à faire converger les parallèles vers un point de fuite

Le gradient et la texture

  • Augmentation de la densité des éléments
  • Diminution de leur grosseur

La psychologie cognitive se réfère à tous les processus par lesquels l’entrée sensorielle est transformée, réduite, élaborée, stockée, rappelée et utilisée » Ulric Neisser

  • Définition de la Psychologie Cognitive selon Ulric Neisser = Ajout à l’entrée sensorielle « Je crois ce que je vois »… mais surtout je vois ce que je crois

La perception n’est jamais entièrement et uniquement déterminée par le contenu du message ou signal sensoriel

  • La perception dépend du contexte
  • La perception dépend de nos attentes
  • Jérôme Bruner --> l’objet perçu est construite par l’observateur : La série de lettres/chiffres induit des attentes cognitives particulières qui facilite l’identification des stimuli compatibles avec cette catégorie
  • = La perception est prédictive et catégorielle

La réduction ou le filtrage de l’information

  • Ouvrir les yeux = confrontation à une quantité innombrable d’informations que nous ne pouvons traiter
  • Capacités biologiques / psychologiques limitées
  • Sélection de l’information permanente
  • Privilégier certaines informations et ignorer les autres

Différents types de processus attentionnels :

  • Le rôle de l’attention sélective : capacités limitées à un instant T
  • Vigilance : capacités limitées dans le temps
  • Des processus qui peuvent être automatiques 

Quelques caractéristiques des processus réceptifs

Des processus qui peuvent être automatiques et appris

  • Ces processus de transformation, réduction, d’élaboration de l’entrée sensorielle sont le plus souvent mobilisées de manière automatique
  • Augmentation du temps de réponse dû à un conflit --> effet STROOP

II. Apprentissage et mémoire

Les concepts d’apprentissage et de mémoire se réfèrent à des réalités psychologiques proches… Mais quelle est la différence ?

Leur utilisation est liée aux courants :

  • De l’antiquité aux débuts de la psychologie expérimentale à mémoire
  • Avec l’arrivée du behaviorisme à apprentissage

Ces termes renvoient aujourd’hui à des notions légèrement différentes :

  • Apprentissage : désigne la modification du comportement, ou « modification de sa capacité de réaliser une tâche sous l’effet des interaction avec son environnement »
  • Mémoire : désigne l’ensemble des structures qui permettent ces modifications

Comment un individu peut ‘il apprendre et retenir ce qu’il apprend ? --> Flexibilité, capacité d’adaptation…

Quelles sont les différentes manières d’apprendre ?

Apprentissage par expérience directe

  • Conditionnement classique
  • Conditionnement opérant
  • Nous apprenons à prévoir et anticiper des évènements importants tels que l’alimentation ou la douleur (conditionnement classique), à répéter des actes qui apportent des résultats bénéfiques et à éviter ceux qui entrainent des désagréments (conditionnement opérant).

Apprentissage en situation sociale

  • Par exemple, nous apprenons de nouveaux comportements en observant les évènements ou en regardant les autres et par le langage nous apprenons des choses dont nous n’avons jamais eu l’expérience et que nous n‘avons jamais observés ? apprentissage par observation, imitation, enseignement, apprentissage coactif.

Béhaviorisme – Pavlov (1849-1936)

  • Etude sur la digestion et la fonction gastrique du chient --> Découverte « fortuite » des lois fondamentales de l’acquisition et la perte des réflexes conditionnels
  • Objectif initial : étudier la sécrétion salivaire et biologique du chien en réponse aux aliments ?
  • Mesurer et analyser la salive produite dans différentes conditions en recueillant les sécrétions des glandes salivaires
  • Découverte d’une sécrétion psychique (salivation suite à d’autre stimulation : la vue de la viande, vue de la personne qui apporte à manger, etc.)
  • Nouvel objectif : Etudier la sécrétion salivaire psychique du chien ? Tester la présence de sécrétion salivaire dans différentes conditions dans lesquelles il fait varier les stimuli survenant avant la présentation des aliments. 

  • Psychologue américain, fondateur du behaviorisme Watson déclare l’indépendance de la psychologie behavioriste par apport a la psychologie traditionnelle qu’il rejette
  • Il considère toute conduite comme l’élaboration d’un réflexe conditionné et, sur cette base prétend expliquer toute action humaine comme étant purement et simplement une réponse une réponse de l’organisme à une simulation
  • « L’homme est le reflet de son milieu, le résultat des conditionnements qu’il subit »

Les lois associées au conditionnement classique

La généralisation :

  • De la réponse conditionnelle à des stimulations présentant des caractéristiques proches de celles de SC, l’amplitude de la réponse conditionnelle étant inversement proportionnelle à l’écart physique séparant le stimulus du SC d’origine
  • Experience : Albert 11 ans et son obsession pour les rats
  • Stimulus inconditionnel : bruit de marteau
  • Réponse inconditionnel : stress suite au bruit du marteau
  • Stimulus Conditionnel (conditionné) : vue du rat après apprentissage qui induit du stress
  • Réponse conditionnel (conditionné) : source de stress apprise
  • Stimulus neutre : la vision du rat
  • Lorsque SI n'est plus présenté, RC faiblit jusqu'à disparaître
  • Mais SC ne redevient pas SN

Différences :

Conditionnement classique :

  • SN devient conditionnel en s’intégrant à une liaison innée
  • Intéresse plutôt les réflexes, les réponses glandulaires et viscérales (muscles lisses contrôlés par le système nerveux autonomes)

Conditionnement opérant ;

  • Est la sélection par le renforcement d’une réponse dans le répertoire comportemental
  • En général, porte spécialement sur la musculature volontaire (mais possible de conditionner de manière opérante la musculature lisse gérée par le système nerveux autonome (biofeedback)

Critique du behaviorisme : Tolman (1886-1959)

  • Apprentissage latent : mémorisation d’éléments de la situation sans qu’il y ait de signes visibles avant une phase test
  • Behaviorisme : L’apprentissage ne se fait que par le système de récompense

Critique du Behaviorisme : la conception de l’apprentissage selon la Gestalt

  • La Getsalt fait la distinction entre apprentissage reproductif et apprentissage productif (apprentissage discontinue sous ‘les fées d’un mécanisme de restructuration)

Le conditionnement classique va rendre possible une réaction reflexe anticipée à une stimulation signifiante qui pourra "prévenir" le sujet

  • D'un danger
  • D'un évènement intéressant ou appétitif sur le point d'apparaitre

Période d'attente du SI est propice à un nouveau type d'apprentissage + complexe qui concerne les comportements adéquats à émettre

La loi de l'exercice

  • La répétition de la séquence permet au sujet de renforcer l'association entre cette situation et ce comportement
  • Les apprentissages sont renforcés par la pratique

La loi de l'effet :

  • La réapparition d'un comportement est fonction des conséquences qui l'ont suivi auparavant
  • un comportement régulièrement accompagnée de conséquences aversives ("punitions") tendra à disparaitre
  • Un comportement régulièrement accompagnée de conséquences positives (stimulations appétitives ou "récompenses") tendra à être reproduit
  • = association (stimulus-comportement) est fonction des conséquences du comportement

Skinner

  • Skinner est le disciple de Watson
  • Etudie l'importance du conditionnement opérant dans différents domaines : éducation parentale, éducation scolaire, vie sociale

Behaviorisme : conditionnement classique / opérant :

  • Conditionnement opérant = production d'un comportement
  • Conditionnement classique = réaction

De nombreux points communs :

  • Contiguïté temporelle, avance du signal (SN ou SD), renforcement (ou SI), extinction…

Différences :

Conditionnement classique :

  • SN devient conditionnel en s’intégrant à une liaison innée [SI à RI]. SN s’ajoute en quelque sorte à un autre réflexe.
  • Le conditionnement classique intéresse plutôt les reflexes, les réponses glandulaires et viscérales (muscles lisses contrôlés par le système nerveux autonomes)
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