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Lycée
Terminale

Philosophie

Philosophie analytique

A retenir :

Différence entre deux choses :

  • 2+2=4 : C’est une vérité absolue et nécessaire (qui ne peut pas ne pas être)
  • tous les hommes sont mortels : vérité relative dont le contraire est concevable, contingent

« A chacun sa vérité » = relativisme


Si chacun a sa vérité = alors aucune vérité absolue ni universelle.

Sans universel, pas de science commune.

Alors cela voudrait dire qu’il n’y a plus de vérité commune et toutes opinions se doivent, cette vérité dépendra de la perception du sujet.


  • Protagoras, professeur sophiste dit "L’homme est la mesure de toute chose". Ainsi, c’est chaque individu qui détermine ce qui est vrai pour lui.
  • Exemple du relativisme culturel et des différents modes de vérité (ex : l’amour vrai est la monogamie ou la polygamie).


  • La vérité est objective là où l’opinion est subjective, la vérité est universelle alors que l’opinion peut être générale. Il faudrait donc plutôt dire à chacun son opinion.


  • Être philosophe signifie sortir de la caverne de ses illusions dont nos opinions ne sont que des ombres
  • L’opinion désigne l’ignorance qui s’ignore elle même, donc croire savoir, alors rechercher la vérité consiste à prendre conscience de son ignorance.


1) La recherche de la vérité suppose l’opposition au relativisme


  • Putnam nous montre que ce qu’on appel « fait » mélange toujours un aspect descriptif (sans jugements de valeur morale) et un aspect normatif (jugements de valeur morale) : confusion entre les deux aspects
  • exemple : grève = prise d’otage, sauf que la grève est un droit constitutionnel, et la prise d’otage est un crime, absence de liberté, chantage…
  • Si on affirme que la grève est une prise d’otage, cela remet en cause le droit de grève.


2) Du relativisme au doute sceptique


  • Pour le sceptique, toute démonstration servant à prouver quelque chose étant vrai, doit elle même être démontrée.
  • Sauf que l'on ne dispose d’aucun socle de vérité qui n’a pas besoin d’’être démontré : on ne peut donc rien affirmer avec certitude
  • Tout peut donc être mis en doute, y compris les maths et la logique
  • Le doute sceptique est radical : rien n’échappe au doute. Ainsi le sceptique va s’installer dans le doute et ne va pas en sortir.


3) Du doute sceptique au doute méthodique cartésien (=Descartes)

Etapes du doute cartésien :


  • Préjugés (= jugement déjà construit avant réflexion) et opinions oui
  • sens et nos perceptions – hallucinations, mirages, illusion d’optique
  • argument du rêve oui
  • douter de son propre corps – anesthésie, traumatisme/syndrome du membre fantôme oui
  • Peut-on douter des maths, hypothèse du malin génie, faux raisonnement logique oui

SEULE CHOSE INDUBITABLE : « Je pense donc je suis », on ne peut pas douter qu’on doute

Définition

Scepticisme 
accepter de ne pas avoir accès au vrai, aucune vérité, aucune vérité n’existe même pas relative

A retenir :

  • Tandis que les sceptiques s’installent dans le doute et ne veulent pas en sortir, Descartes propose une méthode dans la recherche de quelque chose qui résiste au doute, la recherche d’une donnée indubitable dont le doute n’est pas permis ni possible.

« Je doute donc je pense, je pense donc je suis » : pure vérité absolue et indubitable

Exemple du morceau de cire :

  • Selon Descartes c’est l’activité de l’entendement (inspection de l’esprit) c’est à dire ma capacité de raisonnement logique qui va me permettre de connaître sans erreur le morceau de cire et de façon totalement indépendante des sens
  • .Grace à mon esprit, cire solide et cire liquide sont pareilles mais sous deux formes différentes
  • C’est le principe du rationalisme.
  • Si on se fit juste a notre expérience sensorielle, cire solide et cire liquide sont différentes c’est l’empirisme.


Définition

finalisme
chaque chose est à sa place et a sa raison d’être
déterminisme
telle cause produit nécessairement toujours le même effet, c’est un rapport de nécessité
relativisme
chacun à sa vérité = pas de vérité commune

A retenir :

Conclusion : la vérité scientifique est relative et évolutive


  • Le but premier de la science = de proposer des solutions techniques à des problèmes pratiques (GPS, barrages… pour nous faciliter la vie)
  • Russel dit que la science propose une vérité relative et évolutive mais il n’est pas pour autant relativiste 
  • Ce n’est pas parce qu’une vérité est provisoire qu’elle est fausse, elle vraie pour le moment et elle est universelle .
  • Russel critique le scientisme (tout peut-être expliqué avec la science)
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A retenir :

Différence entre deux choses :

  • 2+2=4 : C’est une vérité absolue et nécessaire (qui ne peut pas ne pas être)
  • tous les hommes sont mortels : vérité relative dont le contraire est concevable, contingent

« A chacun sa vérité » = relativisme


Si chacun a sa vérité = alors aucune vérité absolue ni universelle.

Sans universel, pas de science commune.

Alors cela voudrait dire qu’il n’y a plus de vérité commune et toutes opinions se doivent, cette vérité dépendra de la perception du sujet.


  • Protagoras, professeur sophiste dit "L’homme est la mesure de toute chose". Ainsi, c’est chaque individu qui détermine ce qui est vrai pour lui.
  • Exemple du relativisme culturel et des différents modes de vérité (ex : l’amour vrai est la monogamie ou la polygamie).


  • La vérité est objective là où l’opinion est subjective, la vérité est universelle alors que l’opinion peut être générale. Il faudrait donc plutôt dire à chacun son opinion.


  • Être philosophe signifie sortir de la caverne de ses illusions dont nos opinions ne sont que des ombres
  • L’opinion désigne l’ignorance qui s’ignore elle même, donc croire savoir, alors rechercher la vérité consiste à prendre conscience de son ignorance.


1) La recherche de la vérité suppose l’opposition au relativisme


  • Putnam nous montre que ce qu’on appel « fait » mélange toujours un aspect descriptif (sans jugements de valeur morale) et un aspect normatif (jugements de valeur morale) : confusion entre les deux aspects
  • exemple : grève = prise d’otage, sauf que la grève est un droit constitutionnel, et la prise d’otage est un crime, absence de liberté, chantage…
  • Si on affirme que la grève est une prise d’otage, cela remet en cause le droit de grève.


2) Du relativisme au doute sceptique


  • Pour le sceptique, toute démonstration servant à prouver quelque chose étant vrai, doit elle même être démontrée.
  • Sauf que l'on ne dispose d’aucun socle de vérité qui n’a pas besoin d’’être démontré : on ne peut donc rien affirmer avec certitude
  • Tout peut donc être mis en doute, y compris les maths et la logique
  • Le doute sceptique est radical : rien n’échappe au doute. Ainsi le sceptique va s’installer dans le doute et ne va pas en sortir.


3) Du doute sceptique au doute méthodique cartésien (=Descartes)

Etapes du doute cartésien :


  • Préjugés (= jugement déjà construit avant réflexion) et opinions oui
  • sens et nos perceptions – hallucinations, mirages, illusion d’optique
  • argument du rêve oui
  • douter de son propre corps – anesthésie, traumatisme/syndrome du membre fantôme oui
  • Peut-on douter des maths, hypothèse du malin génie, faux raisonnement logique oui

SEULE CHOSE INDUBITABLE : « Je pense donc je suis », on ne peut pas douter qu’on doute

Définition

Scepticisme 
accepter de ne pas avoir accès au vrai, aucune vérité, aucune vérité n’existe même pas relative

A retenir :

  • Tandis que les sceptiques s’installent dans le doute et ne veulent pas en sortir, Descartes propose une méthode dans la recherche de quelque chose qui résiste au doute, la recherche d’une donnée indubitable dont le doute n’est pas permis ni possible.

« Je doute donc je pense, je pense donc je suis » : pure vérité absolue et indubitable

Exemple du morceau de cire :

  • Selon Descartes c’est l’activité de l’entendement (inspection de l’esprit) c’est à dire ma capacité de raisonnement logique qui va me permettre de connaître sans erreur le morceau de cire et de façon totalement indépendante des sens
  • .Grace à mon esprit, cire solide et cire liquide sont pareilles mais sous deux formes différentes
  • C’est le principe du rationalisme.
  • Si on se fit juste a notre expérience sensorielle, cire solide et cire liquide sont différentes c’est l’empirisme.


Définition

finalisme
chaque chose est à sa place et a sa raison d’être
déterminisme
telle cause produit nécessairement toujours le même effet, c’est un rapport de nécessité
relativisme
chacun à sa vérité = pas de vérité commune

A retenir :

Conclusion : la vérité scientifique est relative et évolutive


  • Le but premier de la science = de proposer des solutions techniques à des problèmes pratiques (GPS, barrages… pour nous faciliter la vie)
  • Russel dit que la science propose une vérité relative et évolutive mais il n’est pas pour autant relativiste 
  • Ce n’est pas parce qu’une vérité est provisoire qu’elle est fausse, elle vraie pour le moment et elle est universelle .
  • Russel critique le scientisme (tout peut-être expliqué avec la science)
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