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Post-Bac
2

philosophie cours 1

philosophie

Définition

Philosophie de l'éducation
" Recherche et position de principes fondateurs, de conditions de possibilité de l’éducation, réflexion éthique, ainsi se présente en premier lieu, le recours global à la philosophie lorsqu’il s’agit de comprendre l’acte de l’éducation " Levêque et Best, in Debesse et Mialaret (1969). Traité des sciences pédagogiques, paris
Libre (foulquié)
"qui se détermine par lui-même, pour des motifs ou des raisons, et non sous l’action de forces soit extérieures soit intérieures"
Liberté (foulquié)
« condition de celui qui est libre, c’est-à-dire qui n’est pas déterminé par des contraintes extérieures (liberté physique) ou par des forces intérieures (émotion, passion, habitudes invétérées…) »
libertaire (foulquié)
qui, soit en pratique soit en théorie, n’admet aucune restriction à l’exercice de la liberté individuelle (en fait, de la liberté d’action), comprise comme le droit de faire ce qu’on juge bon »
l'autonomie (foray)
capacité à se gouverner soi-même en vertu des seules lois qu’il s’est prescrites, « capacité qu’a une personne de se diriger elle-même dans le monde »


Selon Michel Fabre la philosophie de l'éducation possède 3 fonctions cardinales:

La fonction axiologique

  • Participe à la réflexion sur les valeurs, les principes et les finalités qui doivent guider l’action pédagogique
  • une philosophie pour l'éducation

La fonction élucidatrice

C’est une démarche de compréhension, de recherche du sens, des significations des réalités éducatives, des valeurs auxquelles elles sont articulées.


La fonction épistémologique

-       Démarche d’étude critique des savoirs élaborés par les sciences de l’éducation

-       Comment construit-on les savoirs sur l’éducation ?

-       Quelle est la scientificité des sciences de l’éducation ?




3 périodes de réflexion au 20e siècle`

?-       1911 Dictionnaire de Ferdinand Buisson

-       Années 1970 Dictionnaires de Leif et Foulquié

-       Années 2000 Dictionnaires de Van Zanten et Miriez



L’éducation comme processus pour former un homme libre et autonome

Pour Alain Vergnioux « le processus éducatif a pour but de former un homme libre et autonome ».

Vergnioux A. (1999) Liberté. In Houssaye. Questions pédagogiques

1/ Autonomie de l’élève face aux apprentissages, évaluation critique sur le savoir -> penser par lui-même

2/ Apprentissage de la solidarité au sein d’un groupe, participation à des processus de délibération et de prise de décisions -> engagement de chacun envers les règles pédagogiques et institutionnelles

3/ conduire l’élève vers la conscience de ses responsabilités, de ses droits et des ses devoirs dans un espace public commun -> devenir citoyen ; devenir adulte


Emile n’a qu’un but : former un homme libre, capable de se défendre contre toutes les contraintes ; et pour former un homme libre, il n’est qu’un seul moyen : le traiter en être libre, respecter la liberté de l’enfant. 




Kant était quant à lui pour la contrainte, les règles, la discipline, l’effort, la capacité à se contrôler, la patience (mais on interdit ou limite la liberté que lorsque cela a un sens en vue d’une inscription dans une société qui comporte des règles nécessaires au vivre ensemble)

: « comment unir la soumission sous une contrainte légale avec la faculté de se servir de sa liberté ? »



Rousseau, dans Emile ou de l’éducation, fait de la liberté un moyen pour l’éducation (on laisse l’enfant libre de jouer, d’apprendre selon ses curiosités et envies, se développer sans contraintes…, mais le pédagogue doit guetter toutes les occasions d’apprentissages utile dans le quotidien de l’enfant)


Adolphe Ferrière (1879 – 1960) fut une figure du mouvement de l’éducation nouvelle. Auteur de « la liberté de l’enfant à l’école active » et « l’autonomie des écoliers ».

"Liberté et ordre sont complémentaires"



Maria Montessori (PEN 1927-29)« La discipline et la liberté »

Liberté et discipline ne s’opposent pas, et même, ne peuvent aller l’une sans l’autre. La vraie obéissance n’est pas une soumission due à la peur de la sanction. Faire place à la liberté de l’enfant c’est respecter son développement spontané, le laisser vivre et expérimenter.



Washburne, (PEN n°31, 1927)Washburne, PEN n°31, 1927)

« La liberté d’un individu doit nécessairement être limitée par le droit à la liberté des autres » ; « la liberté n’est pas synonyme d’anarchie. […] l’éducation en vue de la liberté doit tenir compte de la responsabilité sociale » 

La liberté est conçue comme un objectif, une finalité, à laquelle on accède par l’éducation.



L’éducation fonctionnelle, 1931)

Apprendre par l’expérience

« Nous ne pouvons accomplir ce miracle de préparer les enfants à être de libres citoyens obéissants à des mobiles intérieurs, en leur apprenant vingt années durant à n’être que des sujets soumis à une autorité extérieure. 

La liberté est pensée comme un moyen : l’apprentissage de la liberté se fait par l’exercice de la liberté.



A retenir :

  • les définitions
  • les fonctions cardinales
  • les périodes de réflexion
  • les différents philosophes et leurs analyse
  • l'évolution du débat sur la liberté comme moyen d'éducation


Post-Bac
2

philosophie cours 1

philosophie

Définition

Philosophie de l'éducation
" Recherche et position de principes fondateurs, de conditions de possibilité de l’éducation, réflexion éthique, ainsi se présente en premier lieu, le recours global à la philosophie lorsqu’il s’agit de comprendre l’acte de l’éducation " Levêque et Best, in Debesse et Mialaret (1969). Traité des sciences pédagogiques, paris
Libre (foulquié)
"qui se détermine par lui-même, pour des motifs ou des raisons, et non sous l’action de forces soit extérieures soit intérieures"
Liberté (foulquié)
« condition de celui qui est libre, c’est-à-dire qui n’est pas déterminé par des contraintes extérieures (liberté physique) ou par des forces intérieures (émotion, passion, habitudes invétérées…) »
libertaire (foulquié)
qui, soit en pratique soit en théorie, n’admet aucune restriction à l’exercice de la liberté individuelle (en fait, de la liberté d’action), comprise comme le droit de faire ce qu’on juge bon »
l'autonomie (foray)
capacité à se gouverner soi-même en vertu des seules lois qu’il s’est prescrites, « capacité qu’a une personne de se diriger elle-même dans le monde »


Selon Michel Fabre la philosophie de l'éducation possède 3 fonctions cardinales:

La fonction axiologique

  • Participe à la réflexion sur les valeurs, les principes et les finalités qui doivent guider l’action pédagogique
  • une philosophie pour l'éducation

La fonction élucidatrice

C’est une démarche de compréhension, de recherche du sens, des significations des réalités éducatives, des valeurs auxquelles elles sont articulées.


La fonction épistémologique

-       Démarche d’étude critique des savoirs élaborés par les sciences de l’éducation

-       Comment construit-on les savoirs sur l’éducation ?

-       Quelle est la scientificité des sciences de l’éducation ?




3 périodes de réflexion au 20e siècle`

?-       1911 Dictionnaire de Ferdinand Buisson

-       Années 1970 Dictionnaires de Leif et Foulquié

-       Années 2000 Dictionnaires de Van Zanten et Miriez



L’éducation comme processus pour former un homme libre et autonome

Pour Alain Vergnioux « le processus éducatif a pour but de former un homme libre et autonome ».

Vergnioux A. (1999) Liberté. In Houssaye. Questions pédagogiques

1/ Autonomie de l’élève face aux apprentissages, évaluation critique sur le savoir -> penser par lui-même

2/ Apprentissage de la solidarité au sein d’un groupe, participation à des processus de délibération et de prise de décisions -> engagement de chacun envers les règles pédagogiques et institutionnelles

3/ conduire l’élève vers la conscience de ses responsabilités, de ses droits et des ses devoirs dans un espace public commun -> devenir citoyen ; devenir adulte


Emile n’a qu’un but : former un homme libre, capable de se défendre contre toutes les contraintes ; et pour former un homme libre, il n’est qu’un seul moyen : le traiter en être libre, respecter la liberté de l’enfant. 




Kant était quant à lui pour la contrainte, les règles, la discipline, l’effort, la capacité à se contrôler, la patience (mais on interdit ou limite la liberté que lorsque cela a un sens en vue d’une inscription dans une société qui comporte des règles nécessaires au vivre ensemble)

: « comment unir la soumission sous une contrainte légale avec la faculté de se servir de sa liberté ? »



Rousseau, dans Emile ou de l’éducation, fait de la liberté un moyen pour l’éducation (on laisse l’enfant libre de jouer, d’apprendre selon ses curiosités et envies, se développer sans contraintes…, mais le pédagogue doit guetter toutes les occasions d’apprentissages utile dans le quotidien de l’enfant)


Adolphe Ferrière (1879 – 1960) fut une figure du mouvement de l’éducation nouvelle. Auteur de « la liberté de l’enfant à l’école active » et « l’autonomie des écoliers ».

"Liberté et ordre sont complémentaires"



Maria Montessori (PEN 1927-29)« La discipline et la liberté »

Liberté et discipline ne s’opposent pas, et même, ne peuvent aller l’une sans l’autre. La vraie obéissance n’est pas une soumission due à la peur de la sanction. Faire place à la liberté de l’enfant c’est respecter son développement spontané, le laisser vivre et expérimenter.



Washburne, (PEN n°31, 1927)Washburne, PEN n°31, 1927)

« La liberté d’un individu doit nécessairement être limitée par le droit à la liberté des autres » ; « la liberté n’est pas synonyme d’anarchie. […] l’éducation en vue de la liberté doit tenir compte de la responsabilité sociale » 

La liberté est conçue comme un objectif, une finalité, à laquelle on accède par l’éducation.



L’éducation fonctionnelle, 1931)

Apprendre par l’expérience

« Nous ne pouvons accomplir ce miracle de préparer les enfants à être de libres citoyens obéissants à des mobiles intérieurs, en leur apprenant vingt années durant à n’être que des sujets soumis à une autorité extérieure. 

La liberté est pensée comme un moyen : l’apprentissage de la liberté se fait par l’exercice de la liberté.



A retenir :

  • les définitions
  • les fonctions cardinales
  • les périodes de réflexion
  • les différents philosophes et leurs analyse
  • l'évolution du débat sur la liberté comme moyen d'éducation


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