Selon Michel Fabre la philosophie de l'éducation possède 3 fonctions cardinales:
La fonction axiologique
La fonction élucidatrice
C’est une démarche de compréhension, de recherche du sens, des significations des réalités éducatives, des valeurs auxquelles elles sont articulées.
La fonction épistémologique
- Démarche d’étude critique des savoirs élaborés par les sciences de l’éducation
- Comment construit-on les savoirs sur l’éducation ?
- Quelle est la scientificité des sciences de l’éducation ?
3 périodes de réflexion au 20e siècle`
?- 1911 Dictionnaire de Ferdinand Buisson
- Années 1970 Dictionnaires de Leif et Foulquié
- Années 2000 Dictionnaires de Van Zanten et Miriez
L’éducation comme processus pour former un homme libre et autonome
Pour Alain Vergnioux « le processus éducatif a pour but de former un homme libre et autonome ».
Vergnioux A. (1999) Liberté. In Houssaye. Questions pédagogiques
1/ Autonomie de l’élève face aux apprentissages, évaluation critique sur le savoir -> penser par lui-même
2/ Apprentissage de la solidarité au sein d’un groupe, participation à des processus de délibération et de prise de décisions -> engagement de chacun envers les règles pédagogiques et institutionnelles
3/ conduire l’élève vers la conscience de ses responsabilités, de ses droits et des ses devoirs dans un espace public commun -> devenir citoyen ; devenir adulte
Emile n’a qu’un but : former un homme libre, capable de se défendre contre toutes les contraintes ; et pour former un homme libre, il n’est qu’un seul moyen : le traiter en être libre, respecter la liberté de l’enfant.
Kant était quant à lui pour la contrainte, les règles, la discipline, l’effort, la capacité à se contrôler, la patience (mais on interdit ou limite la liberté que lorsque cela a un sens en vue d’une inscription dans une société qui comporte des règles nécessaires au vivre ensemble)
: « comment unir la soumission sous une contrainte légale avec la faculté de se servir de sa liberté ? »
Rousseau, dans Emile ou de l’éducation, fait de la liberté un moyen pour l’éducation (on laisse l’enfant libre de jouer, d’apprendre selon ses curiosités et envies, se développer sans contraintes…, mais le pédagogue doit guetter toutes les occasions d’apprentissages utile dans le quotidien de l’enfant)
Adolphe Ferrière (1879 – 1960) fut une figure du mouvement de l’éducation nouvelle. Auteur de « la liberté de l’enfant à l’école active » et « l’autonomie des écoliers ».
"Liberté et ordre sont complémentaires"
Maria Montessori (PEN 1927-29)« La discipline et la liberté »
Liberté et discipline ne s’opposent pas, et même, ne peuvent aller l’une sans l’autre. La vraie obéissance n’est pas une soumission due à la peur de la sanction. Faire place à la liberté de l’enfant c’est respecter son développement spontané, le laisser vivre et expérimenter.
Washburne, (PEN n°31, 1927)Washburne, PEN n°31, 1927)
« La liberté d’un individu doit nécessairement être limitée par le droit à la liberté des autres » ; « la liberté n’est pas synonyme d’anarchie. […] l’éducation en vue de la liberté doit tenir compte de la responsabilité sociale »
La liberté est conçue comme un objectif, une finalité, à laquelle on accède par l’éducation.
L’éducation fonctionnelle, 1931)
Apprendre par l’expérience
« Nous ne pouvons accomplir ce miracle de préparer les enfants à être de libres citoyens obéissants à des mobiles intérieurs, en leur apprenant vingt années durant à n’être que des sujets soumis à une autorité extérieure.
La liberté est pensée comme un moyen : l’apprentissage de la liberté se fait par l’exercice de la liberté.
Selon Michel Fabre la philosophie de l'éducation possède 3 fonctions cardinales:
La fonction axiologique
La fonction élucidatrice
C’est une démarche de compréhension, de recherche du sens, des significations des réalités éducatives, des valeurs auxquelles elles sont articulées.
La fonction épistémologique
- Démarche d’étude critique des savoirs élaborés par les sciences de l’éducation
- Comment construit-on les savoirs sur l’éducation ?
- Quelle est la scientificité des sciences de l’éducation ?
3 périodes de réflexion au 20e siècle`
?- 1911 Dictionnaire de Ferdinand Buisson
- Années 1970 Dictionnaires de Leif et Foulquié
- Années 2000 Dictionnaires de Van Zanten et Miriez
L’éducation comme processus pour former un homme libre et autonome
Pour Alain Vergnioux « le processus éducatif a pour but de former un homme libre et autonome ».
Vergnioux A. (1999) Liberté. In Houssaye. Questions pédagogiques
1/ Autonomie de l’élève face aux apprentissages, évaluation critique sur le savoir -> penser par lui-même
2/ Apprentissage de la solidarité au sein d’un groupe, participation à des processus de délibération et de prise de décisions -> engagement de chacun envers les règles pédagogiques et institutionnelles
3/ conduire l’élève vers la conscience de ses responsabilités, de ses droits et des ses devoirs dans un espace public commun -> devenir citoyen ; devenir adulte
Emile n’a qu’un but : former un homme libre, capable de se défendre contre toutes les contraintes ; et pour former un homme libre, il n’est qu’un seul moyen : le traiter en être libre, respecter la liberté de l’enfant.
Kant était quant à lui pour la contrainte, les règles, la discipline, l’effort, la capacité à se contrôler, la patience (mais on interdit ou limite la liberté que lorsque cela a un sens en vue d’une inscription dans une société qui comporte des règles nécessaires au vivre ensemble)
: « comment unir la soumission sous une contrainte légale avec la faculté de se servir de sa liberté ? »
Rousseau, dans Emile ou de l’éducation, fait de la liberté un moyen pour l’éducation (on laisse l’enfant libre de jouer, d’apprendre selon ses curiosités et envies, se développer sans contraintes…, mais le pédagogue doit guetter toutes les occasions d’apprentissages utile dans le quotidien de l’enfant)
Adolphe Ferrière (1879 – 1960) fut une figure du mouvement de l’éducation nouvelle. Auteur de « la liberté de l’enfant à l’école active » et « l’autonomie des écoliers ».
"Liberté et ordre sont complémentaires"
Maria Montessori (PEN 1927-29)« La discipline et la liberté »
Liberté et discipline ne s’opposent pas, et même, ne peuvent aller l’une sans l’autre. La vraie obéissance n’est pas une soumission due à la peur de la sanction. Faire place à la liberté de l’enfant c’est respecter son développement spontané, le laisser vivre et expérimenter.
Washburne, (PEN n°31, 1927)Washburne, PEN n°31, 1927)
« La liberté d’un individu doit nécessairement être limitée par le droit à la liberté des autres » ; « la liberté n’est pas synonyme d’anarchie. […] l’éducation en vue de la liberté doit tenir compte de la responsabilité sociale »
La liberté est conçue comme un objectif, une finalité, à laquelle on accède par l’éducation.
L’éducation fonctionnelle, 1931)
Apprendre par l’expérience
« Nous ne pouvons accomplir ce miracle de préparer les enfants à être de libres citoyens obéissants à des mobiles intérieurs, en leur apprenant vingt années durant à n’être que des sujets soumis à une autorité extérieure.
La liberté est pensée comme un moyen : l’apprentissage de la liberté se fait par l’exercice de la liberté.