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philo moral

A retenir :

  1. Critères du bien et de la bonté : La réflexion s'articule autour de l'idée que l'éthique implique un souci pour l'autre et nécessite des méthodes pour agir pour le bien dans la vie collective.
  2. Trois courants éthiques :
  • Éthique de la vertu (Aristote) : Une bonne personne cultive des vertus comme le courage et la justice. Cependant, cette approche peut justifier des inégalités, comme l'esclavage, en centrant l'éthique sur l'individu.
  • Éthique déontologique (Kant) : Fondée sur des lois morales universelles, elle insiste sur l'intention et l'impératif catégorique : agir de manière à ce que la maxime de son action puisse être universalisée. Elle considère chaque individu comme une fin en soi.
  • Éthique conséquentialiste : Mettant l'accent sur les conséquences des actions, notamment dans l'utilitarisme de Bentham et Mill, cette approche pose la question de la responsabilité morale face aux effets de nos actions.
  1. Éthique minimale (Ruwen Ogien) : Ogien propose de ne pas nuire à autrui comme principe éthique fondamental. Contrairement aux philosophies maximalistes qui cherchent à imposer une vision du bien, l'éthique minimale souligne l'importance de la subjectivité et de la non-intervention.
  2. Critères de nuisance : Pour déterminer ce qui est nuisible, Ogien définit quatre critères : l’intention, la conscience, le choix et le consentement de l'autre.

En somme, le cours invite à réfléchir sur les différentes approches de l'éthique et sur la manière dont elles définissent la bonne personne et ses actions dans un cadre moral.

4o mini

A retenir :


Éthique de la vertu : Aristote

1. Le bien suprême : le bonheur (eudaimonia)

  • Le bonheur est la fin ultime recherchée pour lui-même, non comme moyen pour autre chose.
  • Il s’atteint en vivant conformément à notre nature d’êtres raisonnables et rationnels (logos).

2. Vision anthropologique

  • L'homme est un être finalisé, tendu vers une finalité.
  • La morale ne se résume pas à une liste d'actions, mais à l’étude de l’action humaine libre, animée par la quête du bien.
  • Le bonheur s'accomplit au sein de la société, en réalisant notre nature humaine et en jouant un rôle social.

3. Distinction entre deux formes de biens

  • Bien sensible : lié à l’appétit sensible (plaisir/douleur).
  • Bien intelligible : lié à l’appétit intellectuel, où l’homme agit selon la raison.

4. Les âmes chez Aristote

  • Âme végétative : nutrition.
  • Âme sensitive : perception et désirs.
  • Âme motrice : mouvement.
  • Âme intellective : capacité de raisonner.
  • Les âmes sensitive et intellective peuvent entrer en conflit.

5. Perfectibilité et perfectionnement

  • L'insoumission du désir à la raison résulte d'un manque d'éducation, pas d’un défaut naturel.
  • Devenir vertueux nécessite un effort de perfectionnement personnel.
  • Une bonne personne cultive sa raison et, avec le temps, les conflits entre raison et désir s'estompent.

6. La vertu comme disposition stable

  • La vertu est une qualité stable qui pousse à agir de manière morale.
  • Le plaisir d'agir bien est un signe de vertu.
  • Un homme juste agit non pas par obligation, mais parce qu'il en retire du plaisir.

7. Praxis et hexis

  • Praxis : pratique régulière des vertus.
  • Hexis : état ou disposition stable, résultant de l’acquisition de la vertu.
  • Être une bonne personne implique d’intégrer les vertus à son caractère (ethos) par la pratique.


Présentation des vertus aristotéliciennes

Objectif : Toutes les vertus visent le bien suprême.

1. Vertus intellectuelles (dianoétiques)

  • Prudence (phronesis) : Capacité de délibérer sur ce qui est bon et utile pour la vie bonne, reliant la sphère morale et la vie pratique.
  • Science (épistémè) : Recherche de vérités sur des objets nécessaires.
  • Art (technè) : Savoir-faire dans un domaine spécifique.
  • Intelligence et sagesse : Compréhension profonde et claire des vérités.

2. Vertus morales (éthiques)

  • Courage : Affronter la peur pour une cause juste ; le courage est contextuel.
  • Tempérance : Attitude mesurée face aux plaisirs du corps.
  • Justice : Respect des lois et souci d’équité dans les relations avec autrui.
  • Générosité : Juste milieu entre prodigalité et avarice, donner ce qui est approprié.
  • Magnificence : Dépenses significatives dans des contextes justifiés.
  • Magnanimité : Reconnaissance de sa grandeur, agir selon cette perception.
  • Ambition mesurée : Équilibre entre excès et inertie.
  • Douceur : Équilibre entre irritation et indifférence.
  • Amabilité : Acceptation des autres tout en maintenant des limites.
  • Franchise : Rapport juste à soi-même, reconnaissance de ses qualités et défauts.
  • Enjouement : Capacité à s'amuser avec tact, entre bouffonnerie et rustre.
  • Pudeur : Crainte de l’infamie, entre honte excessive et indifférence.

3. Caractéristiques des vertus

  • Juste milieu : Chaque vertu se situe entre deux extrêmes (ex. : courage entre témérité et lâcheté).
  • Interconnexion : Les vertus morales sont nourries par la prudence ; la prudence elle-même est essentielle pour toutes les vertus.


Éthique d'Aristote

1. Prudence et Science

  • Prudence (phronesis) : Excellence de la pensée désirante, liant vie pratique et morale. Capacité à délibérer sur ce qui est bon pour soi.
  • Science (épistémè) : Connaissance des vérités nécessaires et éternelles. Se concentre sur ce qui ne peut être autrement.
  • Art (technè) : Capacité à produire rationnellement.
  • Intelligence (noûs) : Saisir les principes indémontrables, fondement de la science.
  • Sagesse (sophia) : Virtué intellectuelle ultime, supérieure à la prudence, englobant intelligence et science.

2. Question du Bonheur

  • Bonheur : La vie contemplative est la plus conforme à la vertu (sagesse, intelligence).
  • La contemplation permet de vivre des activités éternelles, continues et plaisantes.
  • La vie contemplative se distingue par sa libération des nécessités matérielles, permettant une approche divine.
  • Continuïté : La prudence et la science créent une praxis régulière qui incarne l’eupraxia.

3. La Justice, Vertu des Vertus

  • Justice : Considérée comme la vertu finale, elle englobe toutes les autres vertus (courage, tempérance, etc.).
  • La justice vise non seulement à agir correctement, mais aussi à souhaiter agir de manière juste.
  • Rapport à autrui : La justice nécessite une vision juste des situations sociales et un comportement équitable.

4. Types de Justice

  • Justice Légale : Respect des lois, qui sont l’expression du bien commun. A une fonction éducative pour favoriser la praxis vertueuse.
  • Justice Équitable : Appliquer la loi avec discernement dans des cas particuliers.

5. Formes de Justice Particulières

  • Justice Distributive : Partage proportionnel des biens (richesse, honneur) selon le mérite et les capacités des individus.
  • Justice Corrective (Commutative) : Liée aux échanges commerciaux et aux droits.


Justice et Vertu

1. Justice et Échanges

  • Types d'Échanges :
  • Échanges Volontaires : Comportent des transactions commerciales où les parties s'accordent librement.
  • Échanges Involontaires : Concernent les crimes et délits, où une injustice est subie par une victime.
  • Rétablissement de l'Équilibre : La justice vise à corriger l'inégalité créée par l'injustice, en restaurant un rapport d’égalité.
  • Concept de Justice : Juste milieu entre l'injustice commise et subie. Ignorer l'injustice crée un climat où les injustices ne sont pas punies.
  • Position sur l'Injustice : En désaccord avec Socrate, Aristote estime qu'il est préférable de rétablir la justice plutôt que de subir une injustice sans agir.

2. Comment Devenir Vertueux ?

2.1 Esquisses Éthiques
  • Rechercher des Moyens : Trouver des méthodes pour être vertueux malgré les complexités des affaires humaines.
2.2 Développement des Vertus
  • Action et Pratique : La vertu se développe par l'engagement dans des actions vertueuses et la pratique régulière des vertus.
2.3 Rôle de l'Éducation
  • Importance de l'Éducation : Essentielle pour acquérir les vertus. L'éducation aide à former le caractère et à orienter les désirs vers le bien.
  • Phantasia (Imagination) : Utilisée pour envisager des actions vertueuses, par exemple à travers le théâtre, qui offre des modèles de comportements.
2.4 Fréquentation de Gens Vertueux
  • Rôle de la Philia : L'amitié (philia) et la communauté morale sont cruciales. Se rapprocher des gens vertueux permet de s’inspirer et de devenir soi-même vertueux.


A retenir :

L’Éthique de la Convention chez Emmanuel Kant

2.1 À la Recherche d’Impératifs pour Guider l’Action

2.1.1 Que Dois-je Faire ?
  • Philosophie Critique : Kant examine les fondements, l’étendue et les limites de la connaissance, de la morale, et du jugement esthétique.
  • Questions Fondamentales :
  • Que puis-je connaître ?
  • Que dois-je faire ?
  • Que suis-je en droit d’espérer ?
  • Lois Morales Universelles : Kant cherche des lois morales applicables à tous, indépendantes des circonstances. Ces lois doivent être :
  • A priori : Impliquées indépendamment des situations.
  • Absolues et Nécessaires : Pour avoir une valeur morale, elles doivent impliquer une nécessité absolue.
  • Raison et Liberté : La raison pure permet de découvrir ces lois, offrant une liberté humaine qui dépasse les instincts et les désirs sensibles. La liberté chez Kant est synonyme d'autonomie : se donner ses propres lois grâce à la raison.
2.1.2 L’Élaboration des Impératifs
  • Impératifs : Commandements de la raison qui relient loi objective et volonté subjective.
  • Types d’Impératifs :
  • Hypothétiques : Conditionnels, liés à des moyens pour atteindre une fin (ex. : "Si tu veux X, fais Y"). Ils ne sont pas universels.
  • Catégoriques : Inconditionnels et universels. Ils sont des commandements absolus. Exprimés par la maxime : "Agis selon la maxime que tu souhaites voir devenir une loi universelle."
  • Fondement de la Loi Morale : La loi morale est ancrée dans la raison, définie comme capacité universelle qui relie chaque individu à l’humanité.

2.2 Exemples et Application

  • Exemple du Suicide : Un individu souffrant envisage le suicide par amour pour lui-même. Il doit se demander si cette action pourrait être érigée en loi universelle. Cependant, ce n’est pas universalisable, car la nature humaine tend à préserver la vie.

L’Éthique de la Convention chez Emmanuel Kant (Suite)

2.3 La Nature et l'Impératif Universel

  • Suicide et Lois de la Nature :
  • Le suicide ne peut pas être envisagé comme une loi universelle, car il va à l’encontre des lois de la nature qui privilégient la préservation de la vie.
  • Un individu ne peut vouloir le suicide pour tous, ce qui le rend incompatible avec l'impératif universel du devoir.

2.4 Impératif Pratique

  • Formulation de l'Impératif Pratique :
  • "Agis de telle sorte que tu traites l'humanité, aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre, toujours en même temps comme une fin, et jamais simplement comme un moyen."
2.4.1 Rapport Moral à Soi
  • Utilisation de Soi comme un Moyen :
  • Se servir de soi-même (ex. : suicide ou masturbation) pour atteindre une fin (plaisir ou évasion) revient à se traiter comme un objet, ce qui est contraire à la dignité humaine.
  • Cela constitue un manque de respect envers soi-même et envers l’humanité.

2.5 Respect de la Dignité

  • Dignité Humaine :
  • Le respect de soi et des autres est fondamental. Traiter autrui uniquement comme un moyen est une violation de leur dignité.
  • La moralité exige que nous voyions chaque individu comme une fin en soi, respectant ainsi leur valeur intrinsèque.



philo moral

A retenir :

  1. Critères du bien et de la bonté : La réflexion s'articule autour de l'idée que l'éthique implique un souci pour l'autre et nécessite des méthodes pour agir pour le bien dans la vie collective.
  2. Trois courants éthiques :
  • Éthique de la vertu (Aristote) : Une bonne personne cultive des vertus comme le courage et la justice. Cependant, cette approche peut justifier des inégalités, comme l'esclavage, en centrant l'éthique sur l'individu.
  • Éthique déontologique (Kant) : Fondée sur des lois morales universelles, elle insiste sur l'intention et l'impératif catégorique : agir de manière à ce que la maxime de son action puisse être universalisée. Elle considère chaque individu comme une fin en soi.
  • Éthique conséquentialiste : Mettant l'accent sur les conséquences des actions, notamment dans l'utilitarisme de Bentham et Mill, cette approche pose la question de la responsabilité morale face aux effets de nos actions.
  1. Éthique minimale (Ruwen Ogien) : Ogien propose de ne pas nuire à autrui comme principe éthique fondamental. Contrairement aux philosophies maximalistes qui cherchent à imposer une vision du bien, l'éthique minimale souligne l'importance de la subjectivité et de la non-intervention.
  2. Critères de nuisance : Pour déterminer ce qui est nuisible, Ogien définit quatre critères : l’intention, la conscience, le choix et le consentement de l'autre.

En somme, le cours invite à réfléchir sur les différentes approches de l'éthique et sur la manière dont elles définissent la bonne personne et ses actions dans un cadre moral.

4o mini

A retenir :


Éthique de la vertu : Aristote

1. Le bien suprême : le bonheur (eudaimonia)

  • Le bonheur est la fin ultime recherchée pour lui-même, non comme moyen pour autre chose.
  • Il s’atteint en vivant conformément à notre nature d’êtres raisonnables et rationnels (logos).

2. Vision anthropologique

  • L'homme est un être finalisé, tendu vers une finalité.
  • La morale ne se résume pas à une liste d'actions, mais à l’étude de l’action humaine libre, animée par la quête du bien.
  • Le bonheur s'accomplit au sein de la société, en réalisant notre nature humaine et en jouant un rôle social.

3. Distinction entre deux formes de biens

  • Bien sensible : lié à l’appétit sensible (plaisir/douleur).
  • Bien intelligible : lié à l’appétit intellectuel, où l’homme agit selon la raison.

4. Les âmes chez Aristote

  • Âme végétative : nutrition.
  • Âme sensitive : perception et désirs.
  • Âme motrice : mouvement.
  • Âme intellective : capacité de raisonner.
  • Les âmes sensitive et intellective peuvent entrer en conflit.

5. Perfectibilité et perfectionnement

  • L'insoumission du désir à la raison résulte d'un manque d'éducation, pas d’un défaut naturel.
  • Devenir vertueux nécessite un effort de perfectionnement personnel.
  • Une bonne personne cultive sa raison et, avec le temps, les conflits entre raison et désir s'estompent.

6. La vertu comme disposition stable

  • La vertu est une qualité stable qui pousse à agir de manière morale.
  • Le plaisir d'agir bien est un signe de vertu.
  • Un homme juste agit non pas par obligation, mais parce qu'il en retire du plaisir.

7. Praxis et hexis

  • Praxis : pratique régulière des vertus.
  • Hexis : état ou disposition stable, résultant de l’acquisition de la vertu.
  • Être une bonne personne implique d’intégrer les vertus à son caractère (ethos) par la pratique.


Présentation des vertus aristotéliciennes

Objectif : Toutes les vertus visent le bien suprême.

1. Vertus intellectuelles (dianoétiques)

  • Prudence (phronesis) : Capacité de délibérer sur ce qui est bon et utile pour la vie bonne, reliant la sphère morale et la vie pratique.
  • Science (épistémè) : Recherche de vérités sur des objets nécessaires.
  • Art (technè) : Savoir-faire dans un domaine spécifique.
  • Intelligence et sagesse : Compréhension profonde et claire des vérités.

2. Vertus morales (éthiques)

  • Courage : Affronter la peur pour une cause juste ; le courage est contextuel.
  • Tempérance : Attitude mesurée face aux plaisirs du corps.
  • Justice : Respect des lois et souci d’équité dans les relations avec autrui.
  • Générosité : Juste milieu entre prodigalité et avarice, donner ce qui est approprié.
  • Magnificence : Dépenses significatives dans des contextes justifiés.
  • Magnanimité : Reconnaissance de sa grandeur, agir selon cette perception.
  • Ambition mesurée : Équilibre entre excès et inertie.
  • Douceur : Équilibre entre irritation et indifférence.
  • Amabilité : Acceptation des autres tout en maintenant des limites.
  • Franchise : Rapport juste à soi-même, reconnaissance de ses qualités et défauts.
  • Enjouement : Capacité à s'amuser avec tact, entre bouffonnerie et rustre.
  • Pudeur : Crainte de l’infamie, entre honte excessive et indifférence.

3. Caractéristiques des vertus

  • Juste milieu : Chaque vertu se situe entre deux extrêmes (ex. : courage entre témérité et lâcheté).
  • Interconnexion : Les vertus morales sont nourries par la prudence ; la prudence elle-même est essentielle pour toutes les vertus.


Éthique d'Aristote

1. Prudence et Science

  • Prudence (phronesis) : Excellence de la pensée désirante, liant vie pratique et morale. Capacité à délibérer sur ce qui est bon pour soi.
  • Science (épistémè) : Connaissance des vérités nécessaires et éternelles. Se concentre sur ce qui ne peut être autrement.
  • Art (technè) : Capacité à produire rationnellement.
  • Intelligence (noûs) : Saisir les principes indémontrables, fondement de la science.
  • Sagesse (sophia) : Virtué intellectuelle ultime, supérieure à la prudence, englobant intelligence et science.

2. Question du Bonheur

  • Bonheur : La vie contemplative est la plus conforme à la vertu (sagesse, intelligence).
  • La contemplation permet de vivre des activités éternelles, continues et plaisantes.
  • La vie contemplative se distingue par sa libération des nécessités matérielles, permettant une approche divine.
  • Continuïté : La prudence et la science créent une praxis régulière qui incarne l’eupraxia.

3. La Justice, Vertu des Vertus

  • Justice : Considérée comme la vertu finale, elle englobe toutes les autres vertus (courage, tempérance, etc.).
  • La justice vise non seulement à agir correctement, mais aussi à souhaiter agir de manière juste.
  • Rapport à autrui : La justice nécessite une vision juste des situations sociales et un comportement équitable.

4. Types de Justice

  • Justice Légale : Respect des lois, qui sont l’expression du bien commun. A une fonction éducative pour favoriser la praxis vertueuse.
  • Justice Équitable : Appliquer la loi avec discernement dans des cas particuliers.

5. Formes de Justice Particulières

  • Justice Distributive : Partage proportionnel des biens (richesse, honneur) selon le mérite et les capacités des individus.
  • Justice Corrective (Commutative) : Liée aux échanges commerciaux et aux droits.


Justice et Vertu

1. Justice et Échanges

  • Types d'Échanges :
  • Échanges Volontaires : Comportent des transactions commerciales où les parties s'accordent librement.
  • Échanges Involontaires : Concernent les crimes et délits, où une injustice est subie par une victime.
  • Rétablissement de l'Équilibre : La justice vise à corriger l'inégalité créée par l'injustice, en restaurant un rapport d’égalité.
  • Concept de Justice : Juste milieu entre l'injustice commise et subie. Ignorer l'injustice crée un climat où les injustices ne sont pas punies.
  • Position sur l'Injustice : En désaccord avec Socrate, Aristote estime qu'il est préférable de rétablir la justice plutôt que de subir une injustice sans agir.

2. Comment Devenir Vertueux ?

2.1 Esquisses Éthiques
  • Rechercher des Moyens : Trouver des méthodes pour être vertueux malgré les complexités des affaires humaines.
2.2 Développement des Vertus
  • Action et Pratique : La vertu se développe par l'engagement dans des actions vertueuses et la pratique régulière des vertus.
2.3 Rôle de l'Éducation
  • Importance de l'Éducation : Essentielle pour acquérir les vertus. L'éducation aide à former le caractère et à orienter les désirs vers le bien.
  • Phantasia (Imagination) : Utilisée pour envisager des actions vertueuses, par exemple à travers le théâtre, qui offre des modèles de comportements.
2.4 Fréquentation de Gens Vertueux
  • Rôle de la Philia : L'amitié (philia) et la communauté morale sont cruciales. Se rapprocher des gens vertueux permet de s’inspirer et de devenir soi-même vertueux.


A retenir :

L’Éthique de la Convention chez Emmanuel Kant

2.1 À la Recherche d’Impératifs pour Guider l’Action

2.1.1 Que Dois-je Faire ?
  • Philosophie Critique : Kant examine les fondements, l’étendue et les limites de la connaissance, de la morale, et du jugement esthétique.
  • Questions Fondamentales :
  • Que puis-je connaître ?
  • Que dois-je faire ?
  • Que suis-je en droit d’espérer ?
  • Lois Morales Universelles : Kant cherche des lois morales applicables à tous, indépendantes des circonstances. Ces lois doivent être :
  • A priori : Impliquées indépendamment des situations.
  • Absolues et Nécessaires : Pour avoir une valeur morale, elles doivent impliquer une nécessité absolue.
  • Raison et Liberté : La raison pure permet de découvrir ces lois, offrant une liberté humaine qui dépasse les instincts et les désirs sensibles. La liberté chez Kant est synonyme d'autonomie : se donner ses propres lois grâce à la raison.
2.1.2 L’Élaboration des Impératifs
  • Impératifs : Commandements de la raison qui relient loi objective et volonté subjective.
  • Types d’Impératifs :
  • Hypothétiques : Conditionnels, liés à des moyens pour atteindre une fin (ex. : "Si tu veux X, fais Y"). Ils ne sont pas universels.
  • Catégoriques : Inconditionnels et universels. Ils sont des commandements absolus. Exprimés par la maxime : "Agis selon la maxime que tu souhaites voir devenir une loi universelle."
  • Fondement de la Loi Morale : La loi morale est ancrée dans la raison, définie comme capacité universelle qui relie chaque individu à l’humanité.

2.2 Exemples et Application

  • Exemple du Suicide : Un individu souffrant envisage le suicide par amour pour lui-même. Il doit se demander si cette action pourrait être érigée en loi universelle. Cependant, ce n’est pas universalisable, car la nature humaine tend à préserver la vie.

L’Éthique de la Convention chez Emmanuel Kant (Suite)

2.3 La Nature et l'Impératif Universel

  • Suicide et Lois de la Nature :
  • Le suicide ne peut pas être envisagé comme une loi universelle, car il va à l’encontre des lois de la nature qui privilégient la préservation de la vie.
  • Un individu ne peut vouloir le suicide pour tous, ce qui le rend incompatible avec l'impératif universel du devoir.

2.4 Impératif Pratique

  • Formulation de l'Impératif Pratique :
  • "Agis de telle sorte que tu traites l'humanité, aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre, toujours en même temps comme une fin, et jamais simplement comme un moyen."
2.4.1 Rapport Moral à Soi
  • Utilisation de Soi comme un Moyen :
  • Se servir de soi-même (ex. : suicide ou masturbation) pour atteindre une fin (plaisir ou évasion) revient à se traiter comme un objet, ce qui est contraire à la dignité humaine.
  • Cela constitue un manque de respect envers soi-même et envers l’humanité.

2.5 Respect de la Dignité

  • Dignité Humaine :
  • Le respect de soi et des autres est fondamental. Traiter autrui uniquement comme un moyen est une violation de leur dignité.
  • La moralité exige que nous voyions chaque individu comme une fin en soi, respectant ainsi leur valeur intrinsèque.


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