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Oxygènothérapie

Insuffisance respiratoire aiguë

Définition

IRA
État pathologique caractérisé par une baisse significative de la quantité d’oxygène dans le sang (hypoxémie).

A retenir :

Critère diagnostique principal : PaO2 (pression partielle d’O2 dans le sang artériel) < 60 mmHg, ou < 55 mmHg pour les patients ayant des antécédents respiratoires.

Urgence vitale : Peut rapidement compromettre la survie si non traitée.

Symptômes courants :

  • Dyspnée (difficulté à respirer), cyanose (teinte bleutée de la peau), confusion mentale, troubles de la conscience.

L’oxygène : Nature et importance


Définition

O2
Gaz incolore, inodore, représentant environ 21% de l’air atmosphérique. Essentiel pour la respiration cellulaire et la production d’énergie.

L’oxygène médical est considéré comme un médicament : il doit être prescrit en respectant une posologie, des indications spécifiques, et peut avoir des effets indésirables.

A retenir :

En cas de détresse respiratoire aiguë, l’oxygène peut être administré immédiatement sans prescription pour répondre à une urgence vitale.

Modes d’administration de l’oxygénothérapie

Choix de l’interface dépendant de l’état du patient et des objectifs de saturation :

  • Lunettes nasales : Débit entre 0,5 à 6 l/min, pour les hypoxies modérées.
  • Masque simple : Jusqu’à 10 l/min, en cas d’hypoxie plus sévère.
  • Masque à haute concentration : Jusqu’à 15 l/min, pour une hypoxie sévère nécessitant des apports élevés d’O2.
  • Oxygénothérapie à Haut Débit (OHD) : Débit entre 40 à 60 l/min, avec humidification et chauffage, souvent pour des hypoxies sévères nécessitant une haute FiO2 (fraction inspirée en O2).
  • Ventilation Non-Invasive (VNI) ou Ventilation Invasive : pour les insuffisances respiratoires très sévères ou en cas de détérioration rapide de l’état respiratoire.

Critères de sélection de l’interface :

  • Gravité de l’hypoxie, tolérance du patient, pathologie sous-jacente (ex. : BPCO).


Indications de l’oxygénothérapie

Hypoxémie confirmée : Saturation en oxygène (SpO2) < 90% ou PaO2 < 60 mmHg.

Hypoxie suspectée :

  • Situations médicales ou chirurgicales graves nécessitant une oxygénation accrue (état de choc, infarctus du myocarde, embolie pulmonaire).

Insuffisance respiratoire aiguë :

  • Urgence absolue avec nécessité d’apport en O2 pour prévenir des complications sévères.

Maladies chroniques :

  • Ex. : BPCO et autres insuffisances respiratoires chroniques (hypoxémie persistante).

Objectif de saturation (SpO2) :

  • Généralement entre 88 et 92% pour les BPCO (éviter l’hypercapnie).
  • SpO2 de 92 à 96% pour d’autres patients en insuffisance respiratoire aiguë sans risque d’hypercapnie.


Effets indésirables de l’oxygénothérapie

Aggravation de l’hypercapnie :

  • Particulièrement chez les patients avec insuffisance respiratoire chronique obstructive (BPCO) qui tolèrent une hypoxémie relative. Une hyperoxie excessive peut supprimer le réflexe ventilatoire, provoquant un coma hypercapnique.
  • Objectif spécifique de SpO2 pour BPCO : 88-90%.

Effets toxiques directs de l’hyperoxie :

  • Peut aggraver la toxicité de certains agents (ex. : bléomycine, paraquat).
  • Les effets toxiques pulmonaires directs sont rares mais possibles en cas d’oxygénothérapie prolongée à haute dose.

Autres risques :

  • Incendies : Risque accru en cas de tabagisme.
  • Lésions des muqueuses nasales : En cas de débit élevé sans humidification.
  • Ruptures gastriques : Lors d’utilisation de sondes nasales.


Résumé des précautions à prendre

A retenir :

  • Personnaliser les cibles de SpO2 en fonction des besoins spécifiques du patient (en particulier pour les BPCO).
  • Éviter une hyperoxie prolongée pour minimiser les risques d’hypercapnie et d’effets toxiques.
  • Humidifier l’oxygène à des débits élevés pour éviter la dessiccation des muqueuses.
  • Augmentation rapide des besoins en oxygène : signe d’alarme de dégradation clinique nécessitant une réévaluation urgente.



Oxygènothérapie

Insuffisance respiratoire aiguë

Définition

IRA
État pathologique caractérisé par une baisse significative de la quantité d’oxygène dans le sang (hypoxémie).

A retenir :

Critère diagnostique principal : PaO2 (pression partielle d’O2 dans le sang artériel) < 60 mmHg, ou < 55 mmHg pour les patients ayant des antécédents respiratoires.

Urgence vitale : Peut rapidement compromettre la survie si non traitée.

Symptômes courants :

  • Dyspnée (difficulté à respirer), cyanose (teinte bleutée de la peau), confusion mentale, troubles de la conscience.

L’oxygène : Nature et importance


Définition

O2
Gaz incolore, inodore, représentant environ 21% de l’air atmosphérique. Essentiel pour la respiration cellulaire et la production d’énergie.

L’oxygène médical est considéré comme un médicament : il doit être prescrit en respectant une posologie, des indications spécifiques, et peut avoir des effets indésirables.

A retenir :

En cas de détresse respiratoire aiguë, l’oxygène peut être administré immédiatement sans prescription pour répondre à une urgence vitale.

Modes d’administration de l’oxygénothérapie

Choix de l’interface dépendant de l’état du patient et des objectifs de saturation :

  • Lunettes nasales : Débit entre 0,5 à 6 l/min, pour les hypoxies modérées.
  • Masque simple : Jusqu’à 10 l/min, en cas d’hypoxie plus sévère.
  • Masque à haute concentration : Jusqu’à 15 l/min, pour une hypoxie sévère nécessitant des apports élevés d’O2.
  • Oxygénothérapie à Haut Débit (OHD) : Débit entre 40 à 60 l/min, avec humidification et chauffage, souvent pour des hypoxies sévères nécessitant une haute FiO2 (fraction inspirée en O2).
  • Ventilation Non-Invasive (VNI) ou Ventilation Invasive : pour les insuffisances respiratoires très sévères ou en cas de détérioration rapide de l’état respiratoire.

Critères de sélection de l’interface :

  • Gravité de l’hypoxie, tolérance du patient, pathologie sous-jacente (ex. : BPCO).


Indications de l’oxygénothérapie

Hypoxémie confirmée : Saturation en oxygène (SpO2) < 90% ou PaO2 < 60 mmHg.

Hypoxie suspectée :

  • Situations médicales ou chirurgicales graves nécessitant une oxygénation accrue (état de choc, infarctus du myocarde, embolie pulmonaire).

Insuffisance respiratoire aiguë :

  • Urgence absolue avec nécessité d’apport en O2 pour prévenir des complications sévères.

Maladies chroniques :

  • Ex. : BPCO et autres insuffisances respiratoires chroniques (hypoxémie persistante).

Objectif de saturation (SpO2) :

  • Généralement entre 88 et 92% pour les BPCO (éviter l’hypercapnie).
  • SpO2 de 92 à 96% pour d’autres patients en insuffisance respiratoire aiguë sans risque d’hypercapnie.


Effets indésirables de l’oxygénothérapie

Aggravation de l’hypercapnie :

  • Particulièrement chez les patients avec insuffisance respiratoire chronique obstructive (BPCO) qui tolèrent une hypoxémie relative. Une hyperoxie excessive peut supprimer le réflexe ventilatoire, provoquant un coma hypercapnique.
  • Objectif spécifique de SpO2 pour BPCO : 88-90%.

Effets toxiques directs de l’hyperoxie :

  • Peut aggraver la toxicité de certains agents (ex. : bléomycine, paraquat).
  • Les effets toxiques pulmonaires directs sont rares mais possibles en cas d’oxygénothérapie prolongée à haute dose.

Autres risques :

  • Incendies : Risque accru en cas de tabagisme.
  • Lésions des muqueuses nasales : En cas de débit élevé sans humidification.
  • Ruptures gastriques : Lors d’utilisation de sondes nasales.


Résumé des précautions à prendre

A retenir :

  • Personnaliser les cibles de SpO2 en fonction des besoins spécifiques du patient (en particulier pour les BPCO).
  • Éviter une hyperoxie prolongée pour minimiser les risques d’hypercapnie et d’effets toxiques.
  • Humidifier l’oxygène à des débits élevés pour éviter la dessiccation des muqueuses.
  • Augmentation rapide des besoins en oxygène : signe d’alarme de dégradation clinique nécessitant une réévaluation urgente.


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