Ce cours explore les tensions environnementales aux États-Unis à travers l'exemple de la chasse au grizzly, illustrant les conflits d'usages et de compétences, ainsi que l'évolution de la relation entre les Américains et leur environnement. Voici un résumé détaillé de ses principaux éléments :
Introduction
- Les États-Unis : État fédéral avec une diversité bioclimatique et un rôle important dans les enjeux environnementaux globaux.
- **La question environnementale** : Comprend les interactions entre les sociétés humaines et leur milieu, engendrant des tensions à diverses échelles (fédérale vs. étatique, États-Unis vs. monde).
- Contrastes : Les réponses à ces enjeux ne sont pas fixes et varient selon les acteurs et les contextes.
Problématique
- Conflits d'acteurs : Pourquoi s'opposent-ils et quels enjeux cela soulève-t-il au niveau national et international ?
I. L’environnement aux États-Unis
A. S’approprier l’espace pour exploiter les ressources
1. Un rapport spécifique à la nature :
- Les premiers colons voient la nature sauvage comme un espace vierge à dominer, créant ainsi le mythe de la « wilderness ».
- Cette wilderness, perçue comme une menace, est aussi une opportunité de créer une nouvelle société.
2. Contradictions historiques :
- Deux visions émergent : celle de Thomas Jefferson, favorisant une démocratie agrarienne, et celle d'Alexander Hamilton, prônant l'industrialisation.
- Henry David Thoreau défend une approche transcendantaliste, valorisant l'harmonie avec la nature, contrastant avec l'industrialisation.
3. Exploitation des ressources :
- La conquête de l'Ouest (XIXe siècle) illustre la transformation rapide des milieux naturels pour extraire des ressources, aboutissant à des catastrophes environnementales.
B. Exemple du bison d'Amérique
- Exploitation prédatrice :
- Avant l'arrivée des colons, environ 30 millions de bisons vivent sur le territoire. Leur massacre (12 millions abattus entre 1870-1875) vise à affamer les populations amérindiennes et étendre les terres agricoles.
- Cette extermination amène à la création du mouvement environnementaliste et à des lois de protection.
II. La prise de conscience de la finitude des ressources
1. Naissance de la conservation et de la préservation :
- Conservation : Gérée par Gifford Pinchot, elle vise à utiliser les ressources de manière raisonnée tout en continuant à les exploiter.
- Préservation : Portée par John Muir, elle milite pour la protection intégrale de la nature, en lui attribuant une valeur intrinsèque.
2. Évolution des mouvements environnementaux :
- Environnementalisme dominant : Approche anthropocentrique visant à gérer les ressources pour le bénéfice humain.
- Deep Ecology : Mouvement radical qui plaide pour l'égalité des droits entre toutes les espèces, redéfinissant notre rapport à la nature.
Ce cours montre comment l’histoire des États-Unis, marquée par la colonisation et l'exploitation intensive des ressources naturelles, a conduit à des mouvements contradictoires de conservation et de préservation. Les tensions actuelles autour de la chasse au grizzly et d'autres enjeux environnementaux témoignent de l'héritage complexe de cette relation à la nature, où la recherche d'équilibre entre exploitation et protection reste un défi contemporain majeur.
Ces tensions, que ce soit entre différents acteurs (gouvernement fédéral, États fédérés, lobbys) ou entre visions politiques, soulignent l'importance de trouver un consensus sur la gestion des ressources naturelles et la protection de l'environnement aux États-Unis.
2. L’exploitation des ressources et ses conséquences
Mise en valeur du territoire
- Homestead Act de 1862 : Ce texte a permis l'attribution gratuite de 65 hectares de terres à toute personne s'engageant à s'installer à l'Ouest des États-Unis. Cela a contribué à la colonisation et à l’agriculture, favorisant une pensée agrarienne inspirée par Thomas Jefferson. Environ 100 millions d’hectares ont été distribués grâce à cette loi.
- Progrès agricoles : La révolution agricole a été marquée par des innovations comme les machines, les engrais, et plus tard, les pesticides et OGM, qui ont intensifié la production agricole.
- Maîtrise technique : Le développement du réseau ferroviaire, le plus étendu au monde en 1914 avec 500 000 km, a été crucial pour le transport de ressources et de matières premières, facilitant l’exploitation de régions éloignées.
- Exploitation des matières premières : L'ouverture de milliers de mines, notamment dans les Appalaches pour le charbon et les premiers gisements de pétrole découverts au milieu du XIXe siècle, illustre cette dynamique d’exploitation.
Conséquences environnementales
- Détérioration de l’environnement : La carte présentée indique des zones gravement affectées par des activités économiques, comme la pollution liée aux mines et l’urbanisation. Des régions terrestres (comme les Appalaches) et aquatiques (pollution des Grands Lacs et du Golfe du Mexique) souffrent de cette exploitation.
- Agriculture intensive et Dust Bowl : Ce phénomène des années 1930, caractérisé par de graves sécheresses et l'érosion des sols sur des terres cultivées intensément, a entraîné des conditions catastrophiques dans les Grandes Plaines. Les nuages de poussière ont détruit les cultures et obligé de nombreuses personnes à fuir.
3. L'American Way of Life et son impact environnemental
Gaspillage et pollution
- Consommation excessive : Un infographie montre que le mode de vie américain est extrêmement énergivore. Par exemple, si tous les habitants de la planète adoptaient ce mode de vie, les ressources renouvelables de la Terre seraient épuisées dès le 15 mars.
- Empreinte écologique : L’empreinte écologique des États-Unis nécessiterait cinq planètes pour soutenir tous les besoins si l'ensemble de l'humanité vivait comme un Américain moyen.
Urbanisation et ses effets
- États-Unis et étalement urbain : Ce phénomène entraîne une consommation massive de terres et de ressources naturelles, accentuant la dépendance à l’automobile et augmentant la pollution. Phoenix, par exemple, est une ville en forte expansion, située dans un désert, dépendante du fleuve Colorado pour son approvisionnement en eau.
- Pollution urbaine : Les grandes villes américaines souffrent de smog, conséquence de la pollution automobile et industrielle, impactant la qualité de vie et la santé publique.
B. Prise de conscience de la protection de la nature
Actions de protection
- Création de parcs nationaux : La carte illustre des zones protégées, telles que le parc national de Yellowstone, établi en 1872, le premier du monde. Cela répond à une nécessité croissante de préserver des espaces naturels face à l’exploitation.
- Mouvement environnementaliste : La quasi-extinction des bisons a suscité une réaction de protection de la nature. Des lois, comme le Yosemite Act de 1890, ont été adoptées pour reconnaître la nécessité de protéger les espaces naturels.
- Évolution des politiques : Sous Theodore Roosevelt, une conscience écologique s’est affirmée avec des efforts de conservation. Roosevelt a créé plusieurs réserves et parcs, et a plaidé pour la gestion durable des ressources.
Mesures législatives et efforts continus
- Conservation vs. préservation : Alors que les politiques de préservation visent à protéger la nature des activités humaines, la conservation promeut une gestion équilibrée des écosystèmes. Roosevelt a posé les bases de cette approche plus intégrée.
- Initiatives modernes : Sous Franklin D. Roosevelt, le Civilian Conservation Corps (CCC) a mené des initiatives de reboisement, illustrant la continuité des efforts pour la protection de l'environnement.
Ici est mis en lumière les différentes dynamiques entre exploitation des ressources, dégradations environnementales et les réponses politiques face à ces défis.
Voici un résumé détaillé du cours sur le rôle des parcs nationaux aux États-Unis et les efforts de protection de l'environnement.
1. Rôle des parcs nationaux : préserver la nature sauvage
Carte projetée : Répartition des parcs nationaux
- Les parcs nationaux sont principalement concentrés dans l'Ouest des États-Unis, avec une histoire liée à la création de Yellowstone en 1872, le premier parc national. Ce parc, créé pour être un espace "exempt d'exploitation mercantile", s'étend sur 8 938 km², surpassant la superficie de la Corse.
- À l'origine, lorsque le National Park Service a été établi en 1916, tous les 14 parcs étaient situés dans l'Ouest.
- Actuellement, il y a 61 parcs nationaux répartis sur 29 États, avec des concentrations notables :
- 9 parcs en Californie
- 8 parcs en Alaska
- La côte Est dispose de moins de parcs en comparaison à la côte Ouest.
Diversité des milieux naturels
- Les parcs nationaux protègent une grande diversité d'écosystèmes allant des régions du Grand Nord (Alaska) aux zones tropicales (Everglades en Floride) en passant par des zones tempérées et arides (Grand Canyon).
- L’exploitation forestière et minière y est interdite, et la flore et la faune sont protégées.
Pressions anthropiques sur les parcs
- Bien que 14 parcs soient classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, ils subissent des pressions :
- L'eau du parc Yosemite est pompée pour San Francisco, affectant l'écosystème local.
- Les Everglades souffrent de l'irrigation agricole qui assèche les marais.
- La surfréquentation touristique menace l’équilibre écologique, par exemple, le parc des Great Smoky Mountains reçoit 11 millions de visiteurs par an.
Gestion des parcs
- Gérés par le National Park Service, qui emploie plus de 20 000 personnes, ces parcs dépendent également de 154 000 bénévoles pour leur fonctionnement.
- En 2019, un projet de loi a été adopté pour renforcer la protection des parcs et retirer les droits d’extraction minière près de Yellowstone.
2. Législation environnementale et prise de conscience
Prise de conscience des enjeux environnementaux
- Les années 1960 marquent un tournant avec la publication de "Printemps silencieux" par Rachel Carson, soulignant les effets des pesticides.
- Des événements marquants, comme l’eutrophisation du lac Érié et l’incendie de la rivière Cuyahoga, ont éveillé les consciences sur la pollution.
Initiatives fédérales
- La création de l’EPA en 1970 et l'adoption du Clean Air Act sont des réponses aux crises environnementales.
- La loi sur les espèces en danger (1973) et le Coastal Zone Management Act (1973) illustrent l'engagement fédéral envers la protection de l’environnement.
3. Protection environnementale à l'échelle des États
Autonomie des États
- Les États-Unis étant une fédération, les États peuvent adopter des politiques environnementales distinctes.
- Par exemple, l'État de New York a promulgué le Climate and Communities Protection Act pour réduire les gaz à effet de serre et s'engager vers un objectif "zéro carbone" d'ici 2050, en réponse à la politique fédérale sous Trump.
Exemples d'initiatives étatiques
- En Californie, pionnière dans la protection environnementale, des mesures législatives visent à atteindre 100% d'énergie renouvelable d'ici 2045, malgré des défis comme la dépendance aux énergies fossiles dans le secteur des transports.
- Les initiatives des entreprises technologiques, comme celles de Google et Apple pour utiliser des énergies renouvelables, montrent également un engagement vers la durabilité, même si elles sont parfois perçues comme du "greenwashing".
4. Mobilisation citoyenne et ONG
- Les ONG jouent un rôle crucial dans la protection de l'environnement, en faisant pression sur le gouvernement et en organisant des actions de sensibilisation.
- Des citoyens, comme Erin Brockovich, et des mouvements tels que la coalition "We Are Still In" montrent une mobilisation croissante pour défendre la justice environnementale et faire face aux crises écologiques, notamment les impacts disproportionnés sur les communautés marginalisées.
les efforts continus pour préserver les parcs nationaux et les écosystèmes aux États-Unis, tout en soulignant les défis auxquels ils sont confrontés, notamment la surfréquentation, la pollution et la nécessité d'une gestion proactive à différents niveaux de gouvernance.
II - Les États-Unis et l’environnement à l’échelle internationale
A - La question de la responsabilité des États-Unis dans le changement climatique global
1. Rôle des États-Unis dans les émissions de CO2 :
- Les États-Unis émettent **4,5 milliards de tonnes de CO2**, représentant 14 % des émissions mondiales, se classant derrière la Chine (10 milliards de tonnes) et devant l'Inde (2,3 milliards de tonnes).
- Malgré leur rôle de deuxième contributeur mondial aux gaz à effet de serre (GES), les États-Unis sont premiers en termes d’émissions par habitant. En 2017, les Américains émettaient 16 tonnes par habitant , bien au-dessus de la moyenne mondiale de 4,9 tonnes.
2.Mode de vie énergivore :
- Si tous les habitants de la planète adoptaient le mode de vie américain, il faudrait cinq planètes pour satisfaire leurs besoins.
- Les États-Unis, ayant bâti leur puissance sur une exploitation massive des énergies fossiles, sont devenus une superpuissance industrielle.
3. Contradiction entre responsabilité et action :
- Malgré la signature de la convention climat en 1992, les États-Unis ont continué à consommer des énergies fossiles.
- Leur baisse d’émissions, bien que présente depuis le milieu des années 2000, est liée à des facteurs économiques (désindustrialisation, transition vers le gaz) plutôt qu’à une politique climatique active.
4. Influence politique sur le climat :
- Le discours du Parti républicain, qui a exercé le pouvoir entre 2017 et 2021, a eu un impact significatif sur les politiques environnementales. Des personnalités comme G. W. Bush et Donald Trump ont exprimé des opinions sceptiques sur le changement climatique et ont rejeté les accords internationaux, favorisant un climat de climato-scepticisme.
5.Contributions scientifiques :
- Malgré leur scepticisme, les États-Unis ont été à la pointe de la recherche sur le climat depuis les années 1970. Les experts américains ont contribué à définir le changement climatique, mais cette expertise n'a pas été traduite en politiques publiques efficaces.
B - Les États-Unis et les conférences internationales sur le climat
1. Tradition isolationniste :
- Les États-Unis, en raison de leur tradition politique isolationniste, montrent une faible participation aux accords climatiques multilatéraux. Dès le Sommet de la Terre de Rio en 1992, le président George H. Bush refuse toute restriction sur le « mode de vie américain ».
2.Protocole de Kyoto :
- Lors de la COP 3 à Kyoto en 1997, bien que l'administration Clinton signe le protocole, le Sénat américain refuse sa ratification, argumentant que les pays en développement ne subissaient pas les mêmes restrictions.
3. Réaction aux négociations internationales :
- Les administrations Bush et Obama ont eu des positions opposées. Bush rejette le protocole de Kyoto et souligne le besoin de maintenir la puissance industrielle, tandis qu’Obama, lors de la COP21 en 2015, s'engage à réduire les émissions dans le cadre de l'Accord de Paris. Cet accord est caractérisé par des engagements volontaires et une flexibilité permettant d’éviter la ratification par un Sénat hostile.
4. Retraits et controverses :
- L'administration Trump a ensuite annulé des engagements pris par Obama, affirmant que des mesures telles que le plan "clean power" étaient trop coûteuses et nuisibles à l’économie.
Les États-Unis, malgré leur expertise scientifique et leur responsabilité en matière de changement climatique, sont marqués par un climat politique qui freine les initiatives globales. Leur position est caractérisée par une résistance à la contrainte internationale, une préférence pour la souveraineté nationale et un scepticisme vis-à-vis du changement climatique, reflétant ainsi les complexités de la gouvernance climatique mondiale.
Voici un résumé détaillé du cours sur Donald Trump et la question environnementale :
document 2 : Donald Trump et la question environnementale
- Contexte général : Le dessin caricatural montre Donald Trump en tant que dirigeant du secteur industriel du charbon, un secteur largement critiqué pour ses émissions de gaz à effet de serre (GES). Le dessinateur critique la position de Trump qui soutient l’industrie minière, ignorant les effets néfastes sur l'environnement.
- Retrait de l’Accord de Paris : Le 4 novembre 2019, les États-Unis annoncent leur retrait de l'Accord de Paris sur le climat, tandis que Trump se vante de la relance de l’emploi dans le secteur du charbon, malgré la perte de 200 000 emplois sur cinq ans.
- Promesses électorales : En 2016, Trump promet de revitaliser l’industrie du charbon, notamment en s'opposant aux réglementations environnementales mises en place par l’administration Obama. Les États où le charbon est dominant lui ont largement apporté leur soutien.
- Actions légales : En 2019, des États et villes américaines intentent un procès pour contrecarrer les efforts de Trump visant à ralentir la fermeture des centrales à charbon, un processus initié par son prédécesseur.
- Démantèlement des régulations : Le Clean Power Plan est abrogé et l'Agence fédérale de l'environnement voit son budget réduit et sa direction confiée à Scott Pruitt, un climatosceptique.
- Politisation de la question climatique : La campagne de 2016 a politisé la question climatique avec des slogans tels que « America First » et « Make America Great Again ». Trump a officiellement annoncé le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris le 2 juillet 2017.
Document 3 : Justifications du retrait de l’Accord de Paris
- Discours du 1er juin 2017 : Trump justifie le retrait par la protection de l'économie américaine, affirmant que l’Accord pénaliserait les emplois et l’industrie nationale. Il se présente comme le défenseur des intérêts américains face à des accords qu'il considère injustes.
- Climatoscepticisme : Sa décision, prise peu après son investiture, répond à son engagement de campagne en faveur des emplois. Il se positionne contre les négociations internationales qui pourraient limiter la croissance économique des États-Unis.
- Influence internationale : Bien que les États-Unis se soient retirés, ils ont continué à influencer les négociations climatiques, notamment en collaborant avec des pays producteurs de pétrole pour atténuer les engagements du GIEC lors des conférences climatiques.
Résistance et initiatives locales face à la politique fédérale
- Engagements à l’échelle des États et des villes : De nombreux États, comme le Nouveau-Mexique, ont élaboré des plans d'action pour réduire les GES. La Californie a signé un accord respectant le Protocole de Kyoto, avec des sanctions pour non-conformité.
- Initiatives des villes : Des villes comme Seattle ont formé l'US Mayors Climate Protection Agreement, regroupant environ 850 maires pour continuer à agir contre le changement climatique malgré la politique fédérale.
- Initiatives communautaires : L’initiative « We Are Still In » a été formée en réponse au retrait de l’Accord de Paris, rassemblant des villes, des États et des entreprises souhaitant maintenir les objectifs de réduction des GES.
- America’s Pledge on Climate Change (APCC) : Lancé par Michael Bloomberg et Jerry Brown, ce mouvement réunit divers acteurs pour promouvoir des mesures climatiques et garantir que les États-Unis restent leaders dans la lutte contre le changement climatique.
Réactions de la société civile et des ONG
- Mobilisations de la société civile : Des mouvements citoyens se sont organisés, notamment lors de marches pour le climat. En 2019, 250 000 jeunes ont manifesté à Manhattan, exigeant des actions concrètes contre le changement climatique.
- ONG environnementales : Deux des plus grandes ONG environnementales américaines, TNC et WCS, jouent un rôle essentiel dans la protection de l'environnement mondial, en se concentrant sur la gestion des espaces protégés.
Divisions au sein du mouvement écologiste
- Shallow Ecology vs Deep Ecology : Le mouvement écologiste est divisé en deux courants. La « shallow ecology » se concentre sur des actions de lobbying et des réformes au niveau local, tandis que la « deep ecology » aborde des questions de justice environnementale, souvent associées aux communautés minoritaires.
- Justice environnementale : Cette notion souligne que toutes les communautés devraient avoir une protection égale contre les risques environnementaux. Des cas comme Love Canal et la Cancer Valley illustrent les inégalités en matière d'exposition à la pollution.
Conclusion
L’évolution des relations des États-Unis avec les questions environnementales montre des tensions entre logiques de développement économique et initiatives de protection de l’environnement. Les grandes entreprises ont une influence significative sur la politique, tout en faisant face à une résistance croissante de la part des citoyens, des États et des ONG. Des initiatives pour une croissance verte émergent, mais les défis demeurent nombreux, notamment face à des projets controversés de milliardaires et à des politiques fédérales régressives.