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Lycée
Première

ODG

2. Système de questions réponses, dialogue fictif qui permet à Olympe de Gouges d'impliquer les femmes et de répondre à leurs craintes


- « Ô femmes ! femmes »,apostrophe empathique au pluriel, répétition, le passage du singulier au pluriel tend à incarner l'adresse qui devient plus concrète. (l.7)

- « quand cesserez vous d'être aveugle ? », question rhétorique, adjectif péjoratif, cette question provocatrice rend les femmes responsables de leur servitude pour provoquer une prise de conscience. (l.7à8)

- De « Quels » à « répondre », question réponse en cascade, question rhétorique virgule le discours s'anime par un dialogue fictif entre le pamphlétaire et les femmes. (l8à18)

- « avantage » « mépris », « dédain », oppositions des connotations, antithèses, la connotations positive du mot « avantages » disparaît au profit des termes péjoratifs qui soulignent la dépossession subie par les femmes. (l8à9)

- « régné sur la faiblesse » (l.10) champ lexical du pouvoir, « empire détruit » (l.11) illusoire, « ne…que » (l.10) négation restrictive, « que vous reste il donc ? » (l.11) question rhétorique, les femmes se sont bercées d'illusions et ont tout sauf « la conviction des injustices des hommes ». Cette certitude, moteur de l'action virgule et mise en relief puisqu'elle est la réponse à la question rhétorique qui appelait une réponse décevante. 

- « le bon mot du législateur des noces de Cana », groupe nominal ironique, périphrase désignant Jésus, l'ironie de cette formule cible le caractère fondateur de la république qui place les femmes à un rang inférieur. (l.14)

- « morale longtemps accrochée aux branches de la politique », métaphore comparant la morale à un animal ou à une plante, Olympe de Gouges montre la persistance regrettable de cette « morale » biblique dans la « politique » de l'Etat non laïque qui était la France. (l.15à16)

- « auriez vous », conditionnel présent, elle souffle aux femmes leurs réponse. (l.18) 


3. Olympe de Gouges conseille aux femmes de s'opposer en utilisant les armes des lumières elle projette les femmes dans un avenir de partage égalitaire


- « S’ils » à « principes » (l18à20), « Qu’elles que » à « oppose », propositions subordonnées circonstancielles d’hypothèse puis de concession, Gouges prévoit les obstacles que les hommes pourraient élever face à la démarche des femmes pour affermir et renforcer leur détermination.  

- « opposez, réunissez-vous, déployer », impératif, rythme ternaire, les trois propositions semblent mimer l'amplification du mouvement des femmes pour réclamer leurs droits. (l.20à22)

- « s’obstinaient », « faiblesse », « inconscience », « vaines de prétentions de supériorité », « orgueilleux », « courageusement », « force », « étendards », « énergie »(l.18à22), opposition entre un vocabulaire péjoratif (hommes) et mélioratif (femmes) , Olympe de Gouges invite les combattantes à opposer aux possibles entêtement ridicule des hommes un courage et une détermination sans faille.

- « principes », « raison », « philosophie », « caractère », champ lexical de la pensée et de la sagesse, l'autrice présente les armes à brandir dans ce combat : l'intelligence. (l.20à22)

- pouvoir », « vouloir », il est en notre pouvoir », « ne…que », antithèse, tournure impersonnelle, négation restrictive, l'autrice remet aux femmes la clé de leur combat : c'est à elles qu'appartient de décider si elle veut obtenir l'égalité. (l .25à26)

A retenir :

Conclusion: Olympe de Gouges incite les femmes à agir pour la conquête de leurs droits : convaincre. Selon l'idéal révolutionnaire et selon les valeurs des lumières : raison, loi naturelle, philosophie, liberté et égalité. Triple cible : la religion, les révolutionnaires les femmes ce texte est donc à la fois un acte d'accusation et un discours d’exhortation.

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ODG

2. Système de questions réponses, dialogue fictif qui permet à Olympe de Gouges d'impliquer les femmes et de répondre à leurs craintes


- « Ô femmes ! femmes »,apostrophe empathique au pluriel, répétition, le passage du singulier au pluriel tend à incarner l'adresse qui devient plus concrète. (l.7)

- « quand cesserez vous d'être aveugle ? », question rhétorique, adjectif péjoratif, cette question provocatrice rend les femmes responsables de leur servitude pour provoquer une prise de conscience. (l.7à8)

- De « Quels » à « répondre », question réponse en cascade, question rhétorique virgule le discours s'anime par un dialogue fictif entre le pamphlétaire et les femmes. (l8à18)

- « avantage » « mépris », « dédain », oppositions des connotations, antithèses, la connotations positive du mot « avantages » disparaît au profit des termes péjoratifs qui soulignent la dépossession subie par les femmes. (l8à9)

- « régné sur la faiblesse » (l.10) champ lexical du pouvoir, « empire détruit » (l.11) illusoire, « ne…que » (l.10) négation restrictive, « que vous reste il donc ? » (l.11) question rhétorique, les femmes se sont bercées d'illusions et ont tout sauf « la conviction des injustices des hommes ». Cette certitude, moteur de l'action virgule et mise en relief puisqu'elle est la réponse à la question rhétorique qui appelait une réponse décevante. 

- « le bon mot du législateur des noces de Cana », groupe nominal ironique, périphrase désignant Jésus, l'ironie de cette formule cible le caractère fondateur de la république qui place les femmes à un rang inférieur. (l.14)

- « morale longtemps accrochée aux branches de la politique », métaphore comparant la morale à un animal ou à une plante, Olympe de Gouges montre la persistance regrettable de cette « morale » biblique dans la « politique » de l'Etat non laïque qui était la France. (l.15à16)

- « auriez vous », conditionnel présent, elle souffle aux femmes leurs réponse. (l.18) 


3. Olympe de Gouges conseille aux femmes de s'opposer en utilisant les armes des lumières elle projette les femmes dans un avenir de partage égalitaire


- « S’ils » à « principes » (l18à20), « Qu’elles que » à « oppose », propositions subordonnées circonstancielles d’hypothèse puis de concession, Gouges prévoit les obstacles que les hommes pourraient élever face à la démarche des femmes pour affermir et renforcer leur détermination.  

- « opposez, réunissez-vous, déployer », impératif, rythme ternaire, les trois propositions semblent mimer l'amplification du mouvement des femmes pour réclamer leurs droits. (l.20à22)

- « s’obstinaient », « faiblesse », « inconscience », « vaines de prétentions de supériorité », « orgueilleux », « courageusement », « force », « étendards », « énergie »(l.18à22), opposition entre un vocabulaire péjoratif (hommes) et mélioratif (femmes) , Olympe de Gouges invite les combattantes à opposer aux possibles entêtement ridicule des hommes un courage et une détermination sans faille.

- « principes », « raison », « philosophie », « caractère », champ lexical de la pensée et de la sagesse, l'autrice présente les armes à brandir dans ce combat : l'intelligence. (l.20à22)

- pouvoir », « vouloir », il est en notre pouvoir », « ne…que », antithèse, tournure impersonnelle, négation restrictive, l'autrice remet aux femmes la clé de leur combat : c'est à elles qu'appartient de décider si elle veut obtenir l'égalité. (l .25à26)

A retenir :

Conclusion: Olympe de Gouges incite les femmes à agir pour la conquête de leurs droits : convaincre. Selon l'idéal révolutionnaire et selon les valeurs des lumières : raison, loi naturelle, philosophie, liberté et égalité. Triple cible : la religion, les révolutionnaires les femmes ce texte est donc à la fois un acte d'accusation et un discours d’exhortation.

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