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Module 3

Définition

psychologie
science qui étudie les faits psychiques et les conduites. Elle est constituée de théories et d’une pratique associée. Au niveau étymologique, psychologie signifie science de l’âme (psychè et logos).
clinique
Étymologiquement le terme de clinique désigne l’activité « au lit du malade ». Il s’agit d’un acte reposant sur une rencontre entre deux individus à visée d’évaluation ou d’accompagnement. Elle désigne aussi la constitution d’un savoir in vivo individualisé, au contraire du savoir in vitro qui vise lui à l’établissement d’une théorie globale à partir de données générales. Les 2 notions peuvent se compléter, l’une pouvant renseigner l’autre sur la nature des éléments observés.
psychologie clinique
C’est une branche de la psychologie ayant pour objet l’étude la plus exhaustive possible des processus psychiques d’un individu ou d’un groupe dans la totalité de sa situation et de son évolution. étudie le normal et le pathologique

Les précurseurs

deux périodes :

  • XVIII et XIX siècles

évolution dans la connaissance de la nature humaine d'un point de vue philosophique et médical

Foucault dans Naissance de la clinique cite Xavier Bichat (médecine) et Maine de Biran (philosophie) = précurseurs

  • XX siècle

la discipline va réellement se constituer et s'orgaiser en temps que telle pour reconnaitre l'individualité de chaque être humain, la part de subjectivité de son activité psychique mais subjectivité appréhendable scientifiquement

Les fondateurs

  • fin du XIXe siècle = apparition du terme psychologie clinique
  • Lightner Witmer = ouvre sa "psychological Clinic" + emploie le terme psychologie clinique en 1896
  • 1919 APA ouvre section clinique = prise en charge des patients
  • Pierre Janet = en France a une méthode clinique
  • Freud = participe à l'éclosion de la psychologie clinique

=> impact en France = confondu avec la psychanalyse

A retenir :

qualités essentielles pour un clinicien : l'observation et de l'écoute

constitution de la discipline

Période d'après-guerre :

  • S'affirmera en tant que discipline stable et autonome
  • 1947 : L'APA donne un statut à la psychologie clinique en posant les bases d'un enseignement et un cadre de recherche propre
  • En France : associée aux philosophes, psychiatres. Daniel Lagache = la présentera comme
"L’étude de la conduite humaine individuelle et de ses conditions (hérédité, maturation, conditions physiologiques et pathologiques, histoire de vie), en un mot, l’étude de la personne totale « en situation »"
  • Notion de conduite importante = différence entre psychologie (étude des conduites) et psychiatrie (notion de maladie mentale)
  • Juliette Favez-Boutonier = création en 1966 du certificat de psychologie clinique à la Sorbonne + 1968 Unité d'étude et de recherche de sciences humaines cliniques + 1er diplôme de psychologue clinicien en 1971
  • Didier Anzieu : Lagache + 3 postulats de base supplémentaires : un postulat dynamique/interactionniste et génétique
  • Lagache : synthèse entre approche clinique et approche expérimentale + usage du test clinique + instruments privilégiés de ce qu'il nomme une "clinique armée" => 1er a introduire en France le test de Rorschach avec méthode suisse Carrad

+ avec Lacan critique l'utilisation de tests

  • Juliette Favez-Boutonier se sépare d'eux => "critique a main nue"
  • Henri Pieron critique méthode ou étalonnage 2ndaire car pas systématisée
  • Michel Tort " Le quotient intellectuel" 1974 -> test = "un dispositif idéologique de classe" pour le maintient de l'ordre bourgeois

toujours question autour méthode en psychologie clinique

-> en France l'engouement pour la psychanalyse impact le développement de la clinique / au vu de son histoire garde la clinique à "main nu" plutôt que "armée" (test...)

situation actuelle

Aujourd'hui France deux courants :

  • Humaniste : primauté à l'individualité et à la subjectivité du sujet = tend à refuser de généraliser des résultats observés par une méthode plus objectivante et normée
  • Rapproche du modèle des sciences de la vie : sans renier l'intêret pour l'étude de la singularité ni importance des faits rationnels => méthodologie la plus objectivante possible = Janet, Pieron ...

différence entre les Anglo-saxon/Français

  • Anglo-saxon : psychologie clinique = domaine d'intervention (personne avec trauma)
  • France : renvoie à une méthode 1er + démarche qui va s'appliquer a un domaine d'intervention 2ndaire


Aux USA

  • ex: un psychologue exerçant en oncologie va être désigné par son domaine d’intervention, psycho-oncologue France 1er cliniciens qui après se trouve a exercer en oncologie

modèle anglo-saxon s'impose de plus en plus

lien entre psychopathologie et psychologie clinique

les 2 même objets d'étude : étude du déséquilibre psychique

tout bilan fait par un clinicien = modèle psychopathologique

MAIS différence = clinique peut avoir d'autres objets que la psychopathologie => insertion sociale, milieu scolaire, soin palliatif


On peut dire qu’est la clinique est ce qui suit une méthode clinique dans le champ du psychique, ce qui inclut la psychopathologie, mais ne peut se réduire à elle.


+ psychopathologie psychopathologie se distingue par utilisation d'autres méthodes (expérimentale, modèle animal …)


Cependant, dans le cadre de la psychologie clinique, la psychopathologie renverra obligatoirement au sens (ce qui n’est pas le cas avec les autres méthodes). 

la méthode clinique

rencontre avec le patient

clinique = "au lit du patient"

en psychologie clinique ceci exclu :

  • les présupposés concernant le patient et ce dont il est éventuellement atteint
  • les inférences insuffisamment étayées sur le fonctionnement psychique du sujet
  • les placages des théories sur la personne du patient 

le psychologue doit aménager sa théorie à la réalité de la rencontre = être pret a décrire + donner du sens à conduites + processus qui ≠ à la pureté d'un tableau clinique

place de la subjectivité :

La psychologie clinique fait face à trois formes de subjectivité :

  1. la subjectivité du sujet (qui énonce ce qui il est à un moment donné et son éventuelle problématique)
  2. la subjectivité du praticien qui reçoit les informations et qui y réagit cognitivement, émotionnellement, affectivement
  3. la subjectivité inhérente à la situation elle-même

différence avec la psychologie expérimentale ou cognitive

cognitive = cherche des invariants dans le fonctionnement psychique + analyse et compréhension de la variance des processus psychiques

méthode expérimentale = isoler des variables dans un contexte controlé + laboratoire + lien causalité entre facteur interne/externe au sujet

les différents niveaux de la méthode clinique

deux méthode en fonction de l'objectif fixé :

  • recueil d'information autour d'une problématique apporté par le patient = observation directe = construction de l'anamnèse
  • analyse plus exhaustive = analyse holistique de la dynamique psychique de l'individu = étude de cas = comprendre l'individu avant tout que son problème


quel que soit l'objectif fixé le psychologue clinicien = différents outils : observation, entretient, test, échelle …

Définition

anamnèse
première étape pour aboutir a un diagnostic Ensemble des renseignements fournis par le malade ou par son entourage sur l'histoire d'une maladie ou les circonstances qui l'ont précédée. L'anamnèse est synonyme d'histoire de la maladie, et retrace les antécédents médicaux et l'historique de la plainte actuelle du patient, avec les résultats des différentes explorations déjà faites et les traitements entrepris. Elle est recueillie en général suite à un interrogatoire auprès du patient ou de l'un de ses

clinique à main nue

entretient

= forme plus courante de cette clinique MAIS nature va dépendre de l'objectif fixé : évaluation, soutien, accompagnement

grâce a lui que le psychologue a accès a la subjectivité du patient + attitudes du psychologue toujours active interactive pour faciliter l'expression du patient + attitude de neutralité bienveillante

=> significations différentes : Carl Rogers (humniste) "attention positive inconditionnelle" + 5 conditions nécessaire + suffisante ^pour amener un changement chez le patient


observation

= généralement simultanée à l'entretien avec la perception + analyse du non verbal

peut constituer une méthode à part entière pour se centrer sur le patient ou sa famille

peut être direct ou indirect = vidéo receuil d'info libre + exhustif

la clinique armée

utilisation de test et d'échelles = notion de psychométrie = évaluation à partir d'outils standardisés + scientifiquement validés

plupart de ces outils sont juridiquement protégés = seul un psychologue a le droit de les utiliser

disponible auprès d'un organisme agréé = Edition du Centre de Psychologie Appliquée (ECPA)

objectif : objectivation du clinicien pour établissement d'un diagnostic

A retenir :

un des 1er test conçus = test de QI de Alfred Binet et Théodore Simon 1905 pour le dépistage des arriérations

l'évaluation en psychologie clinique

le bilan psychologique

= activité principale du psychologues clinicien

= forger l'identité professionnelle du psychologue -> seuls les psy formé et habilités à faire passer des test psychologique dans cadre code déontologique

objectif = aide au diagnostic + aide à la définition d'un projet thérapeutique + pour évaluer des changements auprès une prise en charge

en général = la demande du bilan ≠ venir du patient = vient d'un tiers psychiatres, médecin, psychologue scolaire

compte rendu du bilan

après le bilan => déontologie impose : un retour au sujet lors d'un entretient de "restitution" =

+ revenir sur le motif du bilan

+ reprendre la ou les questions de départ

+ présenter une réponse aux test

+ laisser la possibilité de les questionner

compte rendu = document présentant une synthèse adressée à un destinataire précisément identifié = but : répondre à la question qui avait motivé la demande du bilan = nombre restreint d'info par rapport à tout ce que le psychologue extrait de l'analyse globale du bilan

analyse doit être claire et reposée sur la sélection d'éléments pertinents issus de la masse totale d'info recueillie + transcrit dans un langage compréhensible

A retenir :

Les tests ne sont que des outils qui ne pourront jamais refléter l’exhaustivité et la complexité d’un sujet. Il ne s’agit donc pas de réduire et d’enfermer un sujet aux conclusions d’un bilan qui doit pouvoir s’exprimer, acquiescer, réfuter ou compléter les observations du psychologue.

les différents outils :

  • entretien

point de départ du bilan = permet au patient de se sentir écouté/compris ... + sert à préciser les symptômes + explore l'individualité du sujet

  • test d'efficience intellectuelle

D. Wechsler (développé initialement en 1939) = un des plus utilisés

la WAIS = adultes / WISC = enfants

Le K ABC de Kaufman et Kaufman = développé dans les années 80 spécialement pour les enfants

=> L’obtention d’un QI à lui seul ≠ signification = échelles permettent d’obtenir un profil détaillé des compétences dans différents secteurs d’activités intellectuelles + situent le sujet en fonction de ses performances dans une population référente (âge)

  • test psychométriques

= évaluer des caractéristiques propres au fonctionnement psychique de l'individu

le MMPI (Inventaire multiphasique de personnalité du Minnesota) = tests + utilisés par psychologues en psychiatrie = 567 questions = en passant en revue la plupart des symptômes psychopathologiques

permet de dégager des profils névrotiques/psychotiques ou mixtes/des profils de caractère.

Le NEOPI-R = plutôt utilisé en recherche = repose sur le modèle de personnalité des « Big Five » issu des travaux de psychologie différentielle = 240 questions, un profil de personnalité pour le sujet est tracé autour de cinq dimensions principales : traits névrotiques, extraversion, ouverture, altruisme et caractère consciencieux + dimension se décompose en 6 facettes.

  • test projectifs

= sujet projette une partie de lui même => objectif = révéler une partie de son monde interne singulier + laisse un grande liberté de réponse

Le TAT (Thematic Apperception Test) => Henry Murray en 1943 = sujet raconte une histoire à partir de gravures en noir et blanc + le psychologue note : récit/silences/manifestations comportementales (agitation, soupir…).

utilisation de cet outil s’inscrit dans le référentiel psychanalytique théorique de Freud et Melanie Kein.

En 1921, Hermann Rorschach crée le test des taches d’encre, appelé aujourd’hui le Rorschach = débat sur ce qu'il permet de mesurer : perception, inconscient, personnalité ...

pratiques professionnelles

code déontologique = règles professionnelles pour protéger le public + psychologues contre les mésusages de la psychologie

repose sur une réflexion étique dans l'observance des grands principes suivants :

Réflexion éthique :

  1. Respect des droits de la personne : le psychologue n’intervient qu’avec le consentement libre/éclairé des personnes concernées, + nul n’est tenu de révéler quoi que ce soit sur lui-même + préserve la vie privée des personnes en garantissant le respect du secret professionnel
  2. Compétence : Le psychologue s’engage à mettre à jour ses connaissances régulièrement (formation continue).
  3. Responsabilité : Le psychologue a une responsabilité professionnelle rappelée par le Code de déontologie.
  4. Probité : se fonde sur l’observance des règles déontologiques
  5. Qualité scientifique : les modes d’intervention choisies doivent pouvoir faire l’objet d’une explication raisonnée de leurs fondements théoriques et de leur construction
  6. Respect du but assigné : les méthodes mises en œuvre répondent aux motifs de ses interventions
  7. Indépendance professionnelle.

Clause de conscience : dans toutes les circonstances où le psychologue estime ne pas pouvoir respecter ces principes, il est en droit de faire jouer la clause de conscience.

diversité de pratique

  • exercice libéral

ayant l'esprit libéral + il assume toutes les charges  (loyers, cotisations URSSAF, assurance vieillesse, taxe professionnelle etc.)

2 activités principales du psychologues en cabinet = l'expertise (évaluations + bilans psychologiques) et le suivi (prise en charge de patient en psychothérapie

  • institution

le psychologue =salarié et son activité est régie par une fiche de poste et un contrat de travail

deux activités principales = les évaluations (entretien, bilan) et les suivis (thérapie de soutien ou psychothérapie) + les institutions peuvent être privées (maison de retraite, entreprises…) / associatives (point écoute santé, centre d’accueil…) ou bien publiques (hôpitaux, lycée)

  • thérapie de soutien

consiste en un travail d’accompagnement dans « l’ici et maintenant » afin de soutenir le patient aux prises avec une difficulté précise et circonstanciée. L’objectif est d’aider le patient à mobiliser des ressources lui permettant de mieux gérer une situation donnée, source de déséquilibre et ayant des répercussions sur sa dynamique psychique.

  • Psychothérapie

Prise en charge psychologique d’un trouble psychique chez un patient. Ce trouble peut être dû à un déséquilibre purement psychologique, ou en répercussion à un événement autre (deuil, annonce de diagnostic, traumatisme physique…). Emploi d’un savoir faire développé dans le cadre d’un modèle psychopathologique donné (psychodynamique, TCC, systémique…).


Module 3

Définition

psychologie
science qui étudie les faits psychiques et les conduites. Elle est constituée de théories et d’une pratique associée. Au niveau étymologique, psychologie signifie science de l’âme (psychè et logos).
clinique
Étymologiquement le terme de clinique désigne l’activité « au lit du malade ». Il s’agit d’un acte reposant sur une rencontre entre deux individus à visée d’évaluation ou d’accompagnement. Elle désigne aussi la constitution d’un savoir in vivo individualisé, au contraire du savoir in vitro qui vise lui à l’établissement d’une théorie globale à partir de données générales. Les 2 notions peuvent se compléter, l’une pouvant renseigner l’autre sur la nature des éléments observés.
psychologie clinique
C’est une branche de la psychologie ayant pour objet l’étude la plus exhaustive possible des processus psychiques d’un individu ou d’un groupe dans la totalité de sa situation et de son évolution. étudie le normal et le pathologique

Les précurseurs

deux périodes :

  • XVIII et XIX siècles

évolution dans la connaissance de la nature humaine d'un point de vue philosophique et médical

Foucault dans Naissance de la clinique cite Xavier Bichat (médecine) et Maine de Biran (philosophie) = précurseurs

  • XX siècle

la discipline va réellement se constituer et s'orgaiser en temps que telle pour reconnaitre l'individualité de chaque être humain, la part de subjectivité de son activité psychique mais subjectivité appréhendable scientifiquement

Les fondateurs

  • fin du XIXe siècle = apparition du terme psychologie clinique
  • Lightner Witmer = ouvre sa "psychological Clinic" + emploie le terme psychologie clinique en 1896
  • 1919 APA ouvre section clinique = prise en charge des patients
  • Pierre Janet = en France a une méthode clinique
  • Freud = participe à l'éclosion de la psychologie clinique

=> impact en France = confondu avec la psychanalyse

A retenir :

qualités essentielles pour un clinicien : l'observation et de l'écoute

constitution de la discipline

Période d'après-guerre :

  • S'affirmera en tant que discipline stable et autonome
  • 1947 : L'APA donne un statut à la psychologie clinique en posant les bases d'un enseignement et un cadre de recherche propre
  • En France : associée aux philosophes, psychiatres. Daniel Lagache = la présentera comme
"L’étude de la conduite humaine individuelle et de ses conditions (hérédité, maturation, conditions physiologiques et pathologiques, histoire de vie), en un mot, l’étude de la personne totale « en situation »"
  • Notion de conduite importante = différence entre psychologie (étude des conduites) et psychiatrie (notion de maladie mentale)
  • Juliette Favez-Boutonier = création en 1966 du certificat de psychologie clinique à la Sorbonne + 1968 Unité d'étude et de recherche de sciences humaines cliniques + 1er diplôme de psychologue clinicien en 1971
  • Didier Anzieu : Lagache + 3 postulats de base supplémentaires : un postulat dynamique/interactionniste et génétique
  • Lagache : synthèse entre approche clinique et approche expérimentale + usage du test clinique + instruments privilégiés de ce qu'il nomme une "clinique armée" => 1er a introduire en France le test de Rorschach avec méthode suisse Carrad

+ avec Lacan critique l'utilisation de tests

  • Juliette Favez-Boutonier se sépare d'eux => "critique a main nue"
  • Henri Pieron critique méthode ou étalonnage 2ndaire car pas systématisée
  • Michel Tort " Le quotient intellectuel" 1974 -> test = "un dispositif idéologique de classe" pour le maintient de l'ordre bourgeois

toujours question autour méthode en psychologie clinique

-> en France l'engouement pour la psychanalyse impact le développement de la clinique / au vu de son histoire garde la clinique à "main nu" plutôt que "armée" (test...)

situation actuelle

Aujourd'hui France deux courants :

  • Humaniste : primauté à l'individualité et à la subjectivité du sujet = tend à refuser de généraliser des résultats observés par une méthode plus objectivante et normée
  • Rapproche du modèle des sciences de la vie : sans renier l'intêret pour l'étude de la singularité ni importance des faits rationnels => méthodologie la plus objectivante possible = Janet, Pieron ...

différence entre les Anglo-saxon/Français

  • Anglo-saxon : psychologie clinique = domaine d'intervention (personne avec trauma)
  • France : renvoie à une méthode 1er + démarche qui va s'appliquer a un domaine d'intervention 2ndaire


Aux USA

  • ex: un psychologue exerçant en oncologie va être désigné par son domaine d’intervention, psycho-oncologue France 1er cliniciens qui après se trouve a exercer en oncologie

modèle anglo-saxon s'impose de plus en plus

lien entre psychopathologie et psychologie clinique

les 2 même objets d'étude : étude du déséquilibre psychique

tout bilan fait par un clinicien = modèle psychopathologique

MAIS différence = clinique peut avoir d'autres objets que la psychopathologie => insertion sociale, milieu scolaire, soin palliatif


On peut dire qu’est la clinique est ce qui suit une méthode clinique dans le champ du psychique, ce qui inclut la psychopathologie, mais ne peut se réduire à elle.


+ psychopathologie psychopathologie se distingue par utilisation d'autres méthodes (expérimentale, modèle animal …)


Cependant, dans le cadre de la psychologie clinique, la psychopathologie renverra obligatoirement au sens (ce qui n’est pas le cas avec les autres méthodes). 

la méthode clinique

rencontre avec le patient

clinique = "au lit du patient"

en psychologie clinique ceci exclu :

  • les présupposés concernant le patient et ce dont il est éventuellement atteint
  • les inférences insuffisamment étayées sur le fonctionnement psychique du sujet
  • les placages des théories sur la personne du patient 

le psychologue doit aménager sa théorie à la réalité de la rencontre = être pret a décrire + donner du sens à conduites + processus qui ≠ à la pureté d'un tableau clinique

place de la subjectivité :

La psychologie clinique fait face à trois formes de subjectivité :

  1. la subjectivité du sujet (qui énonce ce qui il est à un moment donné et son éventuelle problématique)
  2. la subjectivité du praticien qui reçoit les informations et qui y réagit cognitivement, émotionnellement, affectivement
  3. la subjectivité inhérente à la situation elle-même

différence avec la psychologie expérimentale ou cognitive

cognitive = cherche des invariants dans le fonctionnement psychique + analyse et compréhension de la variance des processus psychiques

méthode expérimentale = isoler des variables dans un contexte controlé + laboratoire + lien causalité entre facteur interne/externe au sujet

les différents niveaux de la méthode clinique

deux méthode en fonction de l'objectif fixé :

  • recueil d'information autour d'une problématique apporté par le patient = observation directe = construction de l'anamnèse
  • analyse plus exhaustive = analyse holistique de la dynamique psychique de l'individu = étude de cas = comprendre l'individu avant tout que son problème


quel que soit l'objectif fixé le psychologue clinicien = différents outils : observation, entretient, test, échelle …

Définition

anamnèse
première étape pour aboutir a un diagnostic Ensemble des renseignements fournis par le malade ou par son entourage sur l'histoire d'une maladie ou les circonstances qui l'ont précédée. L'anamnèse est synonyme d'histoire de la maladie, et retrace les antécédents médicaux et l'historique de la plainte actuelle du patient, avec les résultats des différentes explorations déjà faites et les traitements entrepris. Elle est recueillie en général suite à un interrogatoire auprès du patient ou de l'un de ses

clinique à main nue

entretient

= forme plus courante de cette clinique MAIS nature va dépendre de l'objectif fixé : évaluation, soutien, accompagnement

grâce a lui que le psychologue a accès a la subjectivité du patient + attitudes du psychologue toujours active interactive pour faciliter l'expression du patient + attitude de neutralité bienveillante

=> significations différentes : Carl Rogers (humniste) "attention positive inconditionnelle" + 5 conditions nécessaire + suffisante ^pour amener un changement chez le patient


observation

= généralement simultanée à l'entretien avec la perception + analyse du non verbal

peut constituer une méthode à part entière pour se centrer sur le patient ou sa famille

peut être direct ou indirect = vidéo receuil d'info libre + exhustif

la clinique armée

utilisation de test et d'échelles = notion de psychométrie = évaluation à partir d'outils standardisés + scientifiquement validés

plupart de ces outils sont juridiquement protégés = seul un psychologue a le droit de les utiliser

disponible auprès d'un organisme agréé = Edition du Centre de Psychologie Appliquée (ECPA)

objectif : objectivation du clinicien pour établissement d'un diagnostic

A retenir :

un des 1er test conçus = test de QI de Alfred Binet et Théodore Simon 1905 pour le dépistage des arriérations

l'évaluation en psychologie clinique

le bilan psychologique

= activité principale du psychologues clinicien

= forger l'identité professionnelle du psychologue -> seuls les psy formé et habilités à faire passer des test psychologique dans cadre code déontologique

objectif = aide au diagnostic + aide à la définition d'un projet thérapeutique + pour évaluer des changements auprès une prise en charge

en général = la demande du bilan ≠ venir du patient = vient d'un tiers psychiatres, médecin, psychologue scolaire

compte rendu du bilan

après le bilan => déontologie impose : un retour au sujet lors d'un entretient de "restitution" =

+ revenir sur le motif du bilan

+ reprendre la ou les questions de départ

+ présenter une réponse aux test

+ laisser la possibilité de les questionner

compte rendu = document présentant une synthèse adressée à un destinataire précisément identifié = but : répondre à la question qui avait motivé la demande du bilan = nombre restreint d'info par rapport à tout ce que le psychologue extrait de l'analyse globale du bilan

analyse doit être claire et reposée sur la sélection d'éléments pertinents issus de la masse totale d'info recueillie + transcrit dans un langage compréhensible

A retenir :

Les tests ne sont que des outils qui ne pourront jamais refléter l’exhaustivité et la complexité d’un sujet. Il ne s’agit donc pas de réduire et d’enfermer un sujet aux conclusions d’un bilan qui doit pouvoir s’exprimer, acquiescer, réfuter ou compléter les observations du psychologue.

les différents outils :

  • entretien

point de départ du bilan = permet au patient de se sentir écouté/compris ... + sert à préciser les symptômes + explore l'individualité du sujet

  • test d'efficience intellectuelle

D. Wechsler (développé initialement en 1939) = un des plus utilisés

la WAIS = adultes / WISC = enfants

Le K ABC de Kaufman et Kaufman = développé dans les années 80 spécialement pour les enfants

=> L’obtention d’un QI à lui seul ≠ signification = échelles permettent d’obtenir un profil détaillé des compétences dans différents secteurs d’activités intellectuelles + situent le sujet en fonction de ses performances dans une population référente (âge)

  • test psychométriques

= évaluer des caractéristiques propres au fonctionnement psychique de l'individu

le MMPI (Inventaire multiphasique de personnalité du Minnesota) = tests + utilisés par psychologues en psychiatrie = 567 questions = en passant en revue la plupart des symptômes psychopathologiques

permet de dégager des profils névrotiques/psychotiques ou mixtes/des profils de caractère.

Le NEOPI-R = plutôt utilisé en recherche = repose sur le modèle de personnalité des « Big Five » issu des travaux de psychologie différentielle = 240 questions, un profil de personnalité pour le sujet est tracé autour de cinq dimensions principales : traits névrotiques, extraversion, ouverture, altruisme et caractère consciencieux + dimension se décompose en 6 facettes.

  • test projectifs

= sujet projette une partie de lui même => objectif = révéler une partie de son monde interne singulier + laisse un grande liberté de réponse

Le TAT (Thematic Apperception Test) => Henry Murray en 1943 = sujet raconte une histoire à partir de gravures en noir et blanc + le psychologue note : récit/silences/manifestations comportementales (agitation, soupir…).

utilisation de cet outil s’inscrit dans le référentiel psychanalytique théorique de Freud et Melanie Kein.

En 1921, Hermann Rorschach crée le test des taches d’encre, appelé aujourd’hui le Rorschach = débat sur ce qu'il permet de mesurer : perception, inconscient, personnalité ...

pratiques professionnelles

code déontologique = règles professionnelles pour protéger le public + psychologues contre les mésusages de la psychologie

repose sur une réflexion étique dans l'observance des grands principes suivants :

Réflexion éthique :

  1. Respect des droits de la personne : le psychologue n’intervient qu’avec le consentement libre/éclairé des personnes concernées, + nul n’est tenu de révéler quoi que ce soit sur lui-même + préserve la vie privée des personnes en garantissant le respect du secret professionnel
  2. Compétence : Le psychologue s’engage à mettre à jour ses connaissances régulièrement (formation continue).
  3. Responsabilité : Le psychologue a une responsabilité professionnelle rappelée par le Code de déontologie.
  4. Probité : se fonde sur l’observance des règles déontologiques
  5. Qualité scientifique : les modes d’intervention choisies doivent pouvoir faire l’objet d’une explication raisonnée de leurs fondements théoriques et de leur construction
  6. Respect du but assigné : les méthodes mises en œuvre répondent aux motifs de ses interventions
  7. Indépendance professionnelle.

Clause de conscience : dans toutes les circonstances où le psychologue estime ne pas pouvoir respecter ces principes, il est en droit de faire jouer la clause de conscience.

diversité de pratique

  • exercice libéral

ayant l'esprit libéral + il assume toutes les charges  (loyers, cotisations URSSAF, assurance vieillesse, taxe professionnelle etc.)

2 activités principales du psychologues en cabinet = l'expertise (évaluations + bilans psychologiques) et le suivi (prise en charge de patient en psychothérapie

  • institution

le psychologue =salarié et son activité est régie par une fiche de poste et un contrat de travail

deux activités principales = les évaluations (entretien, bilan) et les suivis (thérapie de soutien ou psychothérapie) + les institutions peuvent être privées (maison de retraite, entreprises…) / associatives (point écoute santé, centre d’accueil…) ou bien publiques (hôpitaux, lycée)

  • thérapie de soutien

consiste en un travail d’accompagnement dans « l’ici et maintenant » afin de soutenir le patient aux prises avec une difficulté précise et circonstanciée. L’objectif est d’aider le patient à mobiliser des ressources lui permettant de mieux gérer une situation donnée, source de déséquilibre et ayant des répercussions sur sa dynamique psychique.

  • Psychothérapie

Prise en charge psychologique d’un trouble psychique chez un patient. Ce trouble peut être dû à un déséquilibre purement psychologique, ou en répercussion à un événement autre (deuil, annonce de diagnostic, traumatisme physique…). Emploi d’un savoir faire développé dans le cadre d’un modèle psychopathologique donné (psychodynamique, TCC, systémique…).

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