1ere méditation métaphysique : remise en question de la validité des connaissances issues des sens et de l’intellect.
l) Douter des opinions fondées sur les sens : Descartes montre que nos sens peuvent être trompeurs + remet en question leur fiabilité.
- Argument des sens trompeurs (Extrait 2) : nos sens peuvent nos tromper (ex : illusions) cpdt on sait id les conditions d’erreurs (distance) = en dehors de ces conditions il serait déraisonnable de douter de la perception sensible
- Argument de la folie (Extrait 2) : certaines personnes (les insensés #lesfous) ont une vision erronée de la réalité cpdt on peut pas généraliser = se régler sur les fous reviendrait à fragiliser une démarche qui repose sur la séparation raison/déraison
- Argument du sommeil (Extrait 2) : quand on rêve nos perceptions paraissent aussi réel que lorsqu’on est éveillé. Du coup comment différencier la réalité de l’illusion ?
- La distinction entre l’illusion et la réalité (Extrait 3) : certaines vérités sont irrévocables (comme la certitude que 2+2 = 4) ALORS dans quelle mesure serait-il possible de douter de ces vérités ?
ll) Douter des certitudes intellectuelles : Descartes pousse le doute encore + loin avec remise en cause mm des vérités mathématiques x rationnelles.
- Argument du Dieu trompeur (Extrait 4) : nous dépendons d’une puissance infinie = Dieu tout-puissant qui pourrait ns tromper en permanence => DOUTE RADICAL. Cet argument sert à remettre en question toutes nos connaissances et à chercher une base solide et indubitable pour la connaissance. On peut quand mm accéder à la vérité mais on a pas la garantie d’échapper à l’erreur. On doit alors partir du principe que tout est faux car douteux.
- La question de l’origine de mon être (Extrait 5) : possibilité que Dieu trompeur à l’origine de notre existence cpdt :
1ère objection : Si Dieu est un être infini il est parfait DONC peut pas être trompeur
-> réponse : Dieu ne veut pas me tromper mais permet que je me fie à la certitude subjective de mes pensées
2e objection : Ceux qui refusent d’admettre cette hypothèse le font par crainte de fragiliser l’accès à la vérité
-> réponse : objecteurs ne peuvent éviter la question de « mon origine »
Quelle est mon origine ? Trois hypothèses :
- Destin ou fatalité
- Hasard
- Déterminisme matériel
Si Dieu n’est pas la cause de notre origine alors - possible d’accéder au vrai. Ma connaissance est donc plus fragile.
- La supposition du malin génie (Extrait 6) : Descartes imagine un être tout-puissant qui le tromperait en permanence -> introduit le doute radical : tt ce que je perçois pourrait être faux, y compris les maths. Je dois douter de tout et ne peut rien affirmer comme vrai.
- La difficulté de douter de tout (Extrait 7) : doute total difficile car ns sommes habitués à croire ce que ns percevons. L’éducation et les préjugés ns empêchent souvent d’adopter une démarche critique. -> mauvaise habitudes / erreur vient souvent de notre facilité à croire plutôt qu’à questionner = paresseux (facilite des opinions). Les humains préfèrent une illusion agréable à une vérité douloureuse.
2e méditation métaphysique : doute universel = il faut douter de tout pr atteindre une vérité absolue.
- L’accès à la vérité première : « je suis, j’existe » (Extrait 1) : on est sûr d’une chose : on ne peut pas douter du fait qu’on doute. Or douter = penser DONC penser prouve notre existence = « Je pense, donc je suis » (vérité absolue, indiscutable).
- La connaissance de « ce que je suis, moi qui suis certain que je suis » (Extrait 2) : distinction entre la certitude de soi (« je suis, j’existe ») et la connaissance de soi (« ce que je suis »). Descartes distingue le corps et l’âme.
Corps : substance matérielle, perçue par les sens, mais trompeuse.
Âme : substance pesante, seule chose certaine (peut pas être détachée de moi).
= « Je suis une chose qui pense », un esprit ou une raison.
- La vérité première (Extrait 3) : je suis une chose qui pense. « Qu’est-ce qu’une chose qui pense ? »