Partielo | Ma bohème

Voici une fiche de révision fidèle et structurée du commentaire linéaire sur « Ma bohème » d'Arthur Rimbaud :

Écrit en août 1870, Rimbaud a 16 ans.
Fugue et compose 22 poèmes durant ses errances, publiés dans « Les cahiers de Douai ».
Paul Verlaine le surnomme « l’homme aux semelles de vent ».
« Ma bohème » : sonnet évoquant le vagabondage, la liberté, la nature et l’amour de la poésie.

En quoi ce sonnet célèbre-t-il le monde et la liberté du poète ?

Autoportrait du poète voyageur :
Répétitions : « je m’en allais », « j’allais » → mouvement, errance.
Liberté du poète visible dans la forme → alexandrin à césure irrégulière (après la 4e syllabe).
Dimension autobiographique :
Marque du « je » + déterminant possessif mes → récit personnel.
Lexique de la pauvreté : crevés, paletot.
Lieu vague : « sous le ciel » → liberté totale, sans attaches.
Lien avec la muse :
Apostrophe Muse, tutoiement, terme féale → intimité avec l’inspiration poétique.
Langage oral et enthousiasme :
Interjection « ô là là », expression spontanée → joie, vivacité.
Poète en conteur / rêveur :
Métaphore « petit Poucet rêveur » → rimes = cailloux → poésie comme guide.
Rejet au vers 7 : « j’ai grené dans ma course » → volonté de semer la poésie partout.

Nature maternelle et protectrice :
Déterminants possessifs : mon, mes.
Allitérations et assonances : m, ou → douceur, harmonie (mon auberge, mes étoiles, frou-frou).
Métaphores et personnifications :
« mon auberge était à la Grande Ourse ».
« mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou ».
Structure innovante du sonnet :
Second quatrain se prolonge dans le tercet → sonnet libertin, modernité formelle.
Nature nourricière :
« je sentais des gouttes de rosée à mon front » → image du vin : « comme un vin de vigueur » → énergie vitale.
Amour de la poésie :
Rime rimes/rimant → naissance de l’inspiration.
Comparaison originale : élastiques de ses souliers = cordes de lyre → mythe d’Orphée.
Rime insolite : fantastique/élastique → créativité du poète errant.
Chute non traditionnelle (concetto) :
« un pied près de mon cœur » : image poétique de l’errance + lien symbolique entre marche et émotion/poésie.
(Anecdote : possible prémonition de son amputation → à citer en option.)

Rimbaud fait l’éloge du bonheur simple de l’errance.
La nature est une source de liberté physique, intellectuelle et poétique.
Modernité formelle : rupture avec les règles classiques du sonnet (césure, construction, lexique).
La poésie naît du réel, même le plus modeste (souliers, ciel, étoiles).
Le texte incarne une poésie vivante, libre, ouverte sur le monde.

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