Augmente avec l’âge (60% après 80 ans)
-Environ 80% des patients ayant un calcul vésiculaire n’ont jamais
aucun symptôme
-Complication dans 20% des cas : migration du calcul dans canal
cystique ou dans la voie biliaire principale
20% des pays occidentaux
2-4% des français développeront au mins une complication nécessitant une exploration de la voie biliaire
Facteurs de risque :
3 types de calculs biliaires : cholesteroliques (80%) , pigmentaire (20%), mixtes
FD de la lithiase cholesteroliques
-âge , femme , surpoids , multiparité , jeune prolongé , hypertriglyceridemie , certaines médicaments
FR de la lithiase pigmentaire :
-augmentation de production de la bilurubine , infections biliaires , obstacles biliaires , certaines origines géographiques
Diagnostic :
Le calcul vésiculaire symptomatique : colique hépatique
COLIQUE HÉPATIQUE : mise en tension des voies biliaires
par blocage transitoire d’un calcul, soit dans le canal cystique,
soit dans la voie biliaire principale
Douleur brutale souvent intense, permanente, dans
l’épigastre ou l’hypochondre droit, inhibant l’inspiration
forcée et irradiant vers l’épaule droite ou la fosse lombaire
droite.
Par définition : pas de signes inflammatoires, ni rétention biliaire
prolongée (ictère) car blocage transitoire
Examen clinique
Recherche signe de Murphy à l’inspiration profonde et la
palpation simultanée de l’aire vésiculaire
Examens biologiques
Elévation plus ou moins importante et fugace (48 h) des
transaminases (ASAT, ALAT) : migration lithiasique
Enzymes de cholestase (GGT, PAL) rarement élevées sauf présence d’un obstacle biliaire persistant
Echographie en 1ère intention car vision très sensible des
calculs vésiculaires, jusqu’à « microlithiase » biliaire
Complications :
Lithiase symptomatique: colique hépatique
Lithiase compliquée: complication infectieuse et /ou obstructive
Cholécystite aiguë
Infection aigue de la vésicule biliaire, due à obstruction prolongée du canal cystique
- Syndrome infectieux, douleurs de l'hypochondre droit (
- Rare ictère car VBP peu concernée par cette obstruction (<
- 10% syndrome de Mirizzi)
- Douleur avec parfois défense de l'HCD et fièvre;
- Hyperleucocytose,
Rechercher perturbations du bilan hépatique ou réaction pancréatique
Angiocholite aiguë
catectidans amplaP auvent due à enclavement dun
Penser toujours aux causes parasitaires : ascaris, douve
Sténose tumorale (Choloangio K ou K pancréas)
Maneuvre endoscopique (CPRE) rarement en cause
Syndrome infectieux au premier rang, parfois choc septique
Echographie 1ère intention mais cholangio-IRM et échoendoscopie souvent nécessaires
Pancréatite aiguë biliaire
Associée ou non à une angiocholite ou une cholécystite
Écho confirme le diag :
épaississement des parois vésiculaires >4 mm
-présence d’un calcul vésiculaire
-recherche signes de complication :
abcès de la paroi vésiculaire , dilatation de la voie biliaire principale , each ment peri-vesiculaire
complication : péritonite biliaire , fistulisation biliaire dans le duodenum ou colon -> iléus bialire
Principes thérapeutiques
En fonction du type de complication, le traitement repose sur :
Traitement de la douleur, prise en charge du syndrome
infectieux, désobstruction de la VBP, ablation de la vésicule
(CHOLECYSTECTOMIE)
Calcul vésiculaire non symptomatique
Majoritairement : aucun traitement nécessaire
Colique hépatique
Traitement de la douleur par IV, si crise calmée et sans obstacle
de la VBP : cholécystectomie dans un délai d’1 mois afin d’éviter
récidive ou complication.
Cholecystitque aiguë
Remplissage IV, antibiothérapie large spectre, traitement de la douleur, cholécystectomie à réaliser en urgence.
Angiocholite aiguë Même traitement médical que cholécystite aiguë, transfert en soins intensifs selon état du malade
Désobstruction de la voie biliaire par sphinctérotomie
endoscopique biliaire lors d’une cholangiographie rétrograde endoscopique (CPRE) est l’urgence
Risque de complications : 5 - 10 %
Si calculs de la VBP de découverte fortuite : désobstruction
(sauf contre-indications opératoires) et cholécystectom