Nature et classe grammaticale
La nature ou classe grammaticale d’une unité est la catégorie à laquelle appartient un mot, par exemple : adjectif, substantif, préposition... dans la langue hors emploie, hors phrase.Un mot peut appartenir à une catégorie indépendamment des phrases dans lequel il est utilisé, ça n’a aucun rapport avec leurs utilisation dans une phrase donnée.
Ex : La bouteille est derrière les verres
Je m’aperçois que je peux échanger les mots et ça reste plausible
Mais il y a des échanges que je ne peux pas faire comme par exemple le boire est derrière les verres ça donne une phrase agrammaticale. Ça veut dire qu’il y a des mots qui ont des propriété communes de tels sortes qu’ils peuvent être employé à peu près dans des situations grammaticales et d’autres non.
On postulera donc que les termes qui peuvent être substantifs appartiennent sans doute à la même classe sur l’axe paradigmatique. On peut dire que tous les mots qui sont échangeables dans une même situation grammaticale font partie de la même liste.
Mais ce n’est pas le seul critère, il faut aussi prendre en considération les combinaisons.
Ex : la lecture et lire sont substituables dans la lecture
La lecture est agréable. / Lire est agréable.
Mais cela ne signifie pas que la lecture et lire ont la même nature, comme le montre, en outre le différence de construction de leurs compléments, c’est une variation qui est de l’ordre syntagmatique, de l’ordre des associations que je fais dans une phrase.
Donc certes ils sont échangeables sur le plan paradigmatique mais pas sur le plan syntagmatique, ils n’obéissent pas à la même règle. Pour définir la nature/ classe grammaticale d’un mot je vais me baser sur ces deux choses à la fois sur le critère de l’organisation paradigmatique mais aussi de l’organisation syntagmatique ( combinatoire).
La nature se définit par des critères multiples, ressortissants des deux axes, tandis que la fonction est exclusivement d’ordre combinatoire.
La fonction grammaticale
La fonction c’est le moyen d’organiser les unités dans la phrase, rôle qu’un mot ou groupe de mots joue dans la structure d’ensemble de la phrase ou il est employé.
Elle, elle existe que dans une phrase, parce que c’est le rôle que joue ce mot dans une phrase. Ce qui fait que d’une phrase à l' autre ça change.
Ex: le bureau est solide ( sujet de verbe être ) / J’ai acheté un bureau ( complément d’objet direct)
La classe grammaticale de bureau n’a pas changé mais il joue un rôle différent dans mes exemples donc il a une fonction différente.
On a l’impression que les relations qui unissent les mots dans une phrase que ces relations sont successives parce que quand on parle on dispose les unités grammaticale les unes adores les autres, pareil quand on écrit et du coup on a cette impression, mais en réalité c’est une illusion, ces relations sont plutôt à imaginer comme une pyramide, organigramme. Ces relations sont visibles avec les accords ou non. Les fonctions grammaticales sont les lignes d’un organigramme.
La phrase n’est pas une simple juxtaposition d’éléments les uns à la suite des autres, si c’est ainsi qu’ils apparaissent dans la chaîne parlée, ils sont pourtant pris dans un réseau de relation qui les organisent et permettent à la phrase de remplir son rôle ce sont les fonctions.
C’est pour ça qu’une fonction, c’est toujours une fonction de quelque chose, cod du verbe… sujet de …. Attribut du sujet… donc une fonction c’est une relation entre deux choses dans une phrase.
Il n’y a pas de lien entre nature et fonction, un mot a une nature et il peut avoir plusieurs fonctions.
Ex: étudiant c’est une nom mais il peut avoir plusieurs fonctions
Une même fonction peut être occupée par des mots de nature différentes
Par exemple : une fonction complément circonstanciel
elle peut employer avec un adverbe : Elle boit rapidement
Par groupe prépositionnelle : Elle a bu pendant toute la nuit
Groupe nominale : Elle a bu cette nuit
Elle s’est comportée de manière indépendante.
Non seulement les classes grammaticales ne sont pas réservées pour certaines fonctions mais les fonctions peuvent être occupées par différentes classes grammaticales, donc il n’y a pas de lien obligatoire entre fonction et nature.
En revanche, il y a certaines classes grammaticales qui sont quand même prototypiques de certaines fonctions comme avec la cas de la fonction sujet c’est souvent un groupe nominal ou un pronom, pareil pour la fonction COD. On dira donc que le nom c’est la forme prototypique du COD mais ce n’est pas obligatoire du tout.
Pour définir ou inventer une fonction ,
Une fonction se définit par une conjonction de plusieurs critères:
Il faut penser l’analyse linéaire de la phrase comme quelque chose de hiérarchique.
Dans une phrase on peut dire qu’il existe des fonctions primaires ( qui déterminent la structure fondamental de la phrase) et des fonctions secondaires ( qui se situent à l'intérieur de ses éléments/ de la phrase) c’est à dire qu’il y a certaines fonctions qui sont obligatoire pour certaines fonctions de la phrase, il y a une organisation et il y a d’abord une organisation fondamentale par exemple comme une maison il y a 4 murs et un toit et ensuite pour l'intérieur on répartit les pièces et les cloisons comme on le veut. Dans une phrase il y a une structure fondamentale sans laquelle il n'y a pas de phrase.
Donc les fonctions primaires sont obligatoires.
Ex: le déhanché de ta superbe voisine ne me laisse pas indifférent.
le déhanché de ta superbe voisine c’est le groupe sujet de cette phrase
ne me laisse pas indifférent c’est le groupe verbale.
= c’est l’architecture primaire de la phrase
Mais à l'intérieur de ce groupe sujet, on peut voir d’autres relations entre les mots, le nom déhanché par exemple est relié à un autre groupe qui est de ta superbe voisine, ça c’est une fonction secondaire parce que c’est une fonction qui se trouve à l'intérieur d’un groupe de fonction primaire
Donc la phrase c’est d’abord un groupe sujet un groupe verbale ça c ‘est la structure fondamentale de la phrase.
Ensuite à l' interdire de ce grand groupe je m’aperçois qu’il a un nom avec un adjectif qui est complément du nom, c’est une fonction secondaire. Et à l’intérieur de superbe voisine il y a encore un rapport c’est le rapport, la fonction épithète.
On a trois niveaux d'emboîtement ( primaire, secondaire et à l'intérieur il y a encore un niveau inférieur( avec voisine et superbe)).
De « nature à parties du discours »
C’est juste un tout petit déplacement, la notion de nature ou de classe grammaticale vient de la grammaire traditionnelle, elle se base sur des critères notionnel ( verbe= action ) mais en réalité ça ne marche pas car il y a des noms qui désignent une action comme par exemple la course.
Donc on a préféré des critères morphologique et syntaxique donc on est obligé de changer la nature en partie du discours, c'est-à- dire la nature des mots dans les phrases.
La nature des mots peut changer quelques fois comme par exemple avec bleu qui est un adjectif on peut le transformer en nom « le bleu ». Donc dans certaines situations spéciales un mot peut changer de catégorie grammaticale.
Donc la partie du discours c’est la nature dans une phrase.
3- l’architecture de la phrase et ses constituants
On va essayer de comprendre quelle est la structure de la phrase et les constituant de base.
Pour cela, on va se donner un modèle, c’est une représentation abstraite d’un certain nombre de choses.
Ce modèle c’est le ACI, analyse en constituants immédiat. Analyse ça veut dire qu’on va partir d’un grand truc qu’on va le découper pour le comprendre, on va essayer de déterminer quels sont les constituants et puis quels sont les constituants immédiats. Pour ça on utilise des opérateurs, des tests.
Donc ce modèle, on va rassembler un corpus, grand réservoir de phrase, et ensuite on va découper ces phrases pour délimiter des mots.
Ex : lesenfantsjouentdehors
Lesenfantspartent
Lenfantsortdehors
On va essayer de découper pour isoler des unités, en comparant. Dans les deux premiers, on reconnaît lesenfants. Mais avec l’autre phrase c’est lenfant donc on a réussi à isoler l'enfant etc… On remarque que le découpage est bon si les échanges sont possibles, on va effectuer une opération de segmentation et de substitution.
Ex : le facteur distribue le courrier
il travaille
A partir de cet ensemble quelle est son architecture fondamentale ?
Le facteur distribue d’un côté le courrier de l’autre on va se fier à l’autre exemple (segmentation et substitution) donc la nous on ne dit pas il le courrier il est pas bon, donc on en arrive au facteur d’un côté et distribue le courrier de l’autre.
Donc une phrase ça repose d’un groupe sujet et d’un groupe verbal. ( c’est un modèle)
Le but de la phrase c’est de voir les constituants immédiats, ce qui entre en premier dans un rapport les uns avec les autres, en gros les éléments primaires, la phrase repose sur des constituants immédiats.
Le problème c’est que la phrase peut être un peu plus compliqué
Ex : à 8 heures, le facteur distribue le courrier.
On essaie dès découpage et on fait des substitutions « à 8h le facteur » n’est pas l'équivalent « il », on a un nouveau découpage
P = GS + GV +CdP
« A huit heures » je peux le substituer avec aujourd’hui, ce groupe j’en ai pas besoin contrairement aux autres. Mais je peux le mettre partout et il est facultatif.
Donc il a deux propriétés spéciales: il est supprimable et déplaçable.
Ces constituants c’est les constituants fonctionnels, c’est eux qui assure un rôle, rôle de faire fonctionner grammaticalement la phrase. Maintenant les constituants peuvent avoir des formes différentes, pour jouer le rôle du groupe sujet qui est le premier pilier de la phrase, je peux avoir des groupes différents
Par exemple :
On voit l’architecture fonctionnelle de la phrase: quels sont les constituants de la phrase au plan fonctionnel c'est-à-dire quels sont les grands rôles qui doivent exister pour que le phrase fonctionne ?
Ces grands rôles c’est un groupe sujet et un groupe verbal, et facultativement un complément de phrase.
Ensuite on peut se demander ce qu’est la forme ? Ce rôle est tenu par qui?
Et on voit qu’il est tenu dans la première phrase par un groupe nominal, dans la deuxième par un pronom, dans la troisième un verbe à l’infinitif et pour finir par une proposition subordonnée.
C’est complément de phrase on l’appelle comme ça car il agit sur la phrase, c’est un constituant immédiat au niveau de la phrase.
Le complément de verbe c’est le COD et le COI, il est dans le groupe verbal. Le complément de phrase ( complément circonstanciel) agit à un tout autre niveau au niveau de P (= la phrase), il sert à donner des indications de circonstances sur l’ensemble GS + GV parce que ça agit au même niveau.
On va voir un premier intérêt de cette analyse :
On va prendre deux exemples qui se ressemble :
le travail va se développer dans les prochaines semaines
les événements se fondent sur une situations inédites
Ça se ressemble car il y a un premier groupe qui est un GN puis un verbe et puis on a un groupe prépositionnel.
Pour une prof de grammaire classique « dans les prochaines semaines » et « sur une situation inédite » c’est la même chose CCT pour le premier et CC pour le deuxième.
Syntagme est un groupe nominal organisé autour de règles syntaxiques et de grammaire.
Donc schéma du cas 1 =
C de P car on peut le déplacer, le supprimer et apporter un complément d’information sur le reste de la phrase.
Schéma du cas 2 =
Aucun groupe supprimable ou déplaçable.
Donc se fondent sur une situation inédite c’est le GV
Un autre cas :
Elle lui promet une rencontre à Paris.
( à Paris = supprimable et déplaçable )
On peut l’interpréter de deux manière cette phrase est ambiguë :
On a donc deux phrases. Donc grâce au schéma on comprend.
Partie 2 : Éléments d’analyse du syntagme nominal
Le sujet ça forme la plus connue, prototypique, c’est le syntagme nominal, le nom.
Le syntagme nominal minimal
On peut le décomposer selon les même procédure: un déterminant et un nom
Exemple : le facteur
On ne peut pas utiliser un nom tout seul pour faire des phrases. Il faut toujours un déterminant. Le syntagme nominal minimal parce que c’est le plus petit possible
Le syntagme nominal étendu
Exemple : le facteur de mon village
Nature et classe grammaticale
La nature ou classe grammaticale d’une unité est la catégorie à laquelle appartient un mot, par exemple : adjectif, substantif, préposition... dans la langue hors emploie, hors phrase.Un mot peut appartenir à une catégorie indépendamment des phrases dans lequel il est utilisé, ça n’a aucun rapport avec leurs utilisation dans une phrase donnée.
Ex : La bouteille est derrière les verres
Je m’aperçois que je peux échanger les mots et ça reste plausible
Mais il y a des échanges que je ne peux pas faire comme par exemple le boire est derrière les verres ça donne une phrase agrammaticale. Ça veut dire qu’il y a des mots qui ont des propriété communes de tels sortes qu’ils peuvent être employé à peu près dans des situations grammaticales et d’autres non.
On postulera donc que les termes qui peuvent être substantifs appartiennent sans doute à la même classe sur l’axe paradigmatique. On peut dire que tous les mots qui sont échangeables dans une même situation grammaticale font partie de la même liste.
Mais ce n’est pas le seul critère, il faut aussi prendre en considération les combinaisons.
Ex : la lecture et lire sont substituables dans la lecture
La lecture est agréable. / Lire est agréable.
Mais cela ne signifie pas que la lecture et lire ont la même nature, comme le montre, en outre le différence de construction de leurs compléments, c’est une variation qui est de l’ordre syntagmatique, de l’ordre des associations que je fais dans une phrase.
Donc certes ils sont échangeables sur le plan paradigmatique mais pas sur le plan syntagmatique, ils n’obéissent pas à la même règle. Pour définir la nature/ classe grammaticale d’un mot je vais me baser sur ces deux choses à la fois sur le critère de l’organisation paradigmatique mais aussi de l’organisation syntagmatique ( combinatoire).
La nature se définit par des critères multiples, ressortissants des deux axes, tandis que la fonction est exclusivement d’ordre combinatoire.
La fonction grammaticale
La fonction c’est le moyen d’organiser les unités dans la phrase, rôle qu’un mot ou groupe de mots joue dans la structure d’ensemble de la phrase ou il est employé.
Elle, elle existe que dans une phrase, parce que c’est le rôle que joue ce mot dans une phrase. Ce qui fait que d’une phrase à l' autre ça change.
Ex: le bureau est solide ( sujet de verbe être ) / J’ai acheté un bureau ( complément d’objet direct)
La classe grammaticale de bureau n’a pas changé mais il joue un rôle différent dans mes exemples donc il a une fonction différente.
On a l’impression que les relations qui unissent les mots dans une phrase que ces relations sont successives parce que quand on parle on dispose les unités grammaticale les unes adores les autres, pareil quand on écrit et du coup on a cette impression, mais en réalité c’est une illusion, ces relations sont plutôt à imaginer comme une pyramide, organigramme. Ces relations sont visibles avec les accords ou non. Les fonctions grammaticales sont les lignes d’un organigramme.
La phrase n’est pas une simple juxtaposition d’éléments les uns à la suite des autres, si c’est ainsi qu’ils apparaissent dans la chaîne parlée, ils sont pourtant pris dans un réseau de relation qui les organisent et permettent à la phrase de remplir son rôle ce sont les fonctions.
C’est pour ça qu’une fonction, c’est toujours une fonction de quelque chose, cod du verbe… sujet de …. Attribut du sujet… donc une fonction c’est une relation entre deux choses dans une phrase.
Il n’y a pas de lien entre nature et fonction, un mot a une nature et il peut avoir plusieurs fonctions.
Ex: étudiant c’est une nom mais il peut avoir plusieurs fonctions
Une même fonction peut être occupée par des mots de nature différentes
Par exemple : une fonction complément circonstanciel
elle peut employer avec un adverbe : Elle boit rapidement
Par groupe prépositionnelle : Elle a bu pendant toute la nuit
Groupe nominale : Elle a bu cette nuit
Elle s’est comportée de manière indépendante.
Non seulement les classes grammaticales ne sont pas réservées pour certaines fonctions mais les fonctions peuvent être occupées par différentes classes grammaticales, donc il n’y a pas de lien obligatoire entre fonction et nature.
En revanche, il y a certaines classes grammaticales qui sont quand même prototypiques de certaines fonctions comme avec la cas de la fonction sujet c’est souvent un groupe nominal ou un pronom, pareil pour la fonction COD. On dira donc que le nom c’est la forme prototypique du COD mais ce n’est pas obligatoire du tout.
Pour définir ou inventer une fonction ,
Une fonction se définit par une conjonction de plusieurs critères:
Il faut penser l’analyse linéaire de la phrase comme quelque chose de hiérarchique.
Dans une phrase on peut dire qu’il existe des fonctions primaires ( qui déterminent la structure fondamental de la phrase) et des fonctions secondaires ( qui se situent à l'intérieur de ses éléments/ de la phrase) c’est à dire qu’il y a certaines fonctions qui sont obligatoire pour certaines fonctions de la phrase, il y a une organisation et il y a d’abord une organisation fondamentale par exemple comme une maison il y a 4 murs et un toit et ensuite pour l'intérieur on répartit les pièces et les cloisons comme on le veut. Dans une phrase il y a une structure fondamentale sans laquelle il n'y a pas de phrase.
Donc les fonctions primaires sont obligatoires.
Ex: le déhanché de ta superbe voisine ne me laisse pas indifférent.
le déhanché de ta superbe voisine c’est le groupe sujet de cette phrase
ne me laisse pas indifférent c’est le groupe verbale.
= c’est l’architecture primaire de la phrase
Mais à l'intérieur de ce groupe sujet, on peut voir d’autres relations entre les mots, le nom déhanché par exemple est relié à un autre groupe qui est de ta superbe voisine, ça c’est une fonction secondaire parce que c’est une fonction qui se trouve à l'intérieur d’un groupe de fonction primaire
Donc la phrase c’est d’abord un groupe sujet un groupe verbale ça c ‘est la structure fondamentale de la phrase.
Ensuite à l' interdire de ce grand groupe je m’aperçois qu’il a un nom avec un adjectif qui est complément du nom, c’est une fonction secondaire. Et à l’intérieur de superbe voisine il y a encore un rapport c’est le rapport, la fonction épithète.
On a trois niveaux d'emboîtement ( primaire, secondaire et à l'intérieur il y a encore un niveau inférieur( avec voisine et superbe)).
De « nature à parties du discours »
C’est juste un tout petit déplacement, la notion de nature ou de classe grammaticale vient de la grammaire traditionnelle, elle se base sur des critères notionnel ( verbe= action ) mais en réalité ça ne marche pas car il y a des noms qui désignent une action comme par exemple la course.
Donc on a préféré des critères morphologique et syntaxique donc on est obligé de changer la nature en partie du discours, c'est-à- dire la nature des mots dans les phrases.
La nature des mots peut changer quelques fois comme par exemple avec bleu qui est un adjectif on peut le transformer en nom « le bleu ». Donc dans certaines situations spéciales un mot peut changer de catégorie grammaticale.
Donc la partie du discours c’est la nature dans une phrase.
3- l’architecture de la phrase et ses constituants
On va essayer de comprendre quelle est la structure de la phrase et les constituant de base.
Pour cela, on va se donner un modèle, c’est une représentation abstraite d’un certain nombre de choses.
Ce modèle c’est le ACI, analyse en constituants immédiat. Analyse ça veut dire qu’on va partir d’un grand truc qu’on va le découper pour le comprendre, on va essayer de déterminer quels sont les constituants et puis quels sont les constituants immédiats. Pour ça on utilise des opérateurs, des tests.
Donc ce modèle, on va rassembler un corpus, grand réservoir de phrase, et ensuite on va découper ces phrases pour délimiter des mots.
Ex : lesenfantsjouentdehors
Lesenfantspartent
Lenfantsortdehors
On va essayer de découper pour isoler des unités, en comparant. Dans les deux premiers, on reconnaît lesenfants. Mais avec l’autre phrase c’est lenfant donc on a réussi à isoler l'enfant etc… On remarque que le découpage est bon si les échanges sont possibles, on va effectuer une opération de segmentation et de substitution.
Ex : le facteur distribue le courrier
il travaille
A partir de cet ensemble quelle est son architecture fondamentale ?
Le facteur distribue d’un côté le courrier de l’autre on va se fier à l’autre exemple (segmentation et substitution) donc la nous on ne dit pas il le courrier il est pas bon, donc on en arrive au facteur d’un côté et distribue le courrier de l’autre.
Donc une phrase ça repose d’un groupe sujet et d’un groupe verbal. ( c’est un modèle)
Le but de la phrase c’est de voir les constituants immédiats, ce qui entre en premier dans un rapport les uns avec les autres, en gros les éléments primaires, la phrase repose sur des constituants immédiats.
Le problème c’est que la phrase peut être un peu plus compliqué
Ex : à 8 heures, le facteur distribue le courrier.
On essaie dès découpage et on fait des substitutions « à 8h le facteur » n’est pas l'équivalent « il », on a un nouveau découpage
P = GS + GV +CdP
« A huit heures » je peux le substituer avec aujourd’hui, ce groupe j’en ai pas besoin contrairement aux autres. Mais je peux le mettre partout et il est facultatif.
Donc il a deux propriétés spéciales: il est supprimable et déplaçable.
Ces constituants c’est les constituants fonctionnels, c’est eux qui assure un rôle, rôle de faire fonctionner grammaticalement la phrase. Maintenant les constituants peuvent avoir des formes différentes, pour jouer le rôle du groupe sujet qui est le premier pilier de la phrase, je peux avoir des groupes différents
Par exemple :
On voit l’architecture fonctionnelle de la phrase: quels sont les constituants de la phrase au plan fonctionnel c'est-à-dire quels sont les grands rôles qui doivent exister pour que le phrase fonctionne ?
Ces grands rôles c’est un groupe sujet et un groupe verbal, et facultativement un complément de phrase.
Ensuite on peut se demander ce qu’est la forme ? Ce rôle est tenu par qui?
Et on voit qu’il est tenu dans la première phrase par un groupe nominal, dans la deuxième par un pronom, dans la troisième un verbe à l’infinitif et pour finir par une proposition subordonnée.
C’est complément de phrase on l’appelle comme ça car il agit sur la phrase, c’est un constituant immédiat au niveau de la phrase.
Le complément de verbe c’est le COD et le COI, il est dans le groupe verbal. Le complément de phrase ( complément circonstanciel) agit à un tout autre niveau au niveau de P (= la phrase), il sert à donner des indications de circonstances sur l’ensemble GS + GV parce que ça agit au même niveau.
On va voir un premier intérêt de cette analyse :
On va prendre deux exemples qui se ressemble :
le travail va se développer dans les prochaines semaines
les événements se fondent sur une situations inédites
Ça se ressemble car il y a un premier groupe qui est un GN puis un verbe et puis on a un groupe prépositionnel.
Pour une prof de grammaire classique « dans les prochaines semaines » et « sur une situation inédite » c’est la même chose CCT pour le premier et CC pour le deuxième.
Syntagme est un groupe nominal organisé autour de règles syntaxiques et de grammaire.
Donc schéma du cas 1 =
C de P car on peut le déplacer, le supprimer et apporter un complément d’information sur le reste de la phrase.
Schéma du cas 2 =
Aucun groupe supprimable ou déplaçable.
Donc se fondent sur une situation inédite c’est le GV
Un autre cas :
Elle lui promet une rencontre à Paris.
( à Paris = supprimable et déplaçable )
On peut l’interpréter de deux manière cette phrase est ambiguë :
On a donc deux phrases. Donc grâce au schéma on comprend.
Partie 2 : Éléments d’analyse du syntagme nominal
Le sujet ça forme la plus connue, prototypique, c’est le syntagme nominal, le nom.
Le syntagme nominal minimal
On peut le décomposer selon les même procédure: un déterminant et un nom
Exemple : le facteur
On ne peut pas utiliser un nom tout seul pour faire des phrases. Il faut toujours un déterminant. Le syntagme nominal minimal parce que c’est le plus petit possible
Le syntagme nominal étendu
Exemple : le facteur de mon village