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Post-Bac
1

Levée de tension

Pratique

Définition

Levée de tension
Technique développée par le Dr Fred Mitchell. contraction volontaire d’un muscle dans une direction précise, contre la résistance manuelle d’un thérapeute.

Bases neuropsychologiques


1. États musculaires

  • Actifs : contracté / relâché
  • Passifs : étiré / raccourci (forces extérieures)


2. Réflexes impliqués

  • Myotatique (fuseaux neuromusculaires)
  • → Régule la longueur musculaire.
  • → L’étirement entraîne une contraction réflexe pour revenir à la longueur initiale.
  • Myotatique inverse (organes tendineux de Golgi)
  • → Inhibe la contraction musculaire excessive (protection).
  • Innervation réciproque de Sherrington
  • → Contraction d’un muscle inhibe son antagoniste via des interneurones inhibiteurs.


Techniques principales


1. Étirement post-isométrique (ou RPI – « contracté/relâché » – MET Mitchell)


  • But : détendre un muscle spasmé ou contracturé.
  • Indications : restriction de mobilité d’origine musculaire (sur-sollicitation, séquelles traumatiques).
  • Contre-indications :
  • Pathologies musculaires récentes
  • Tendinopathies aiguës
  • Infections, tumeurs, douleurs à la contraction


Déroulement :

  1. Contraction isométrique 6-8 sec contre résistance, en inspiration.
  2. Relâchement 1-2 sec.
  3. Étirement passif en expiration jusqu’à la barrière motrice, maintenu 10 sec.
  4. Répéter 5 fois.


2. Isométrique-Isotonique


  • But / indications : comme RPI, mais utilisée quand la contraction isométrique est douloureuse.
  • Contre-indications : Même contre-indications que RPI.


Déroulement :

  1. Positionnement proche de la barrière motrice.
  2. Contraction isométrique 6-8 sec (inspiration).
  3. Transition progressive vers une contraction concentrique contre faible résistance (expiration).
  4. Étirement passif en fin de mouvement possible (posture).


3. Inhibition réciproque (Sherrington)


  • Mécanisme : contraction de l’agoniste inhibe le tonus de l’antagoniste.
  • Indications :
  • Spasmes musculaires (ex : torticolis)
  • Mobilisation contre une barrière articulaire


Déroulement :

  • 3 cycles de 3 contractions isométriques de 10–20 sec.
  • Intensité : 20 % de la force musculaire.
  • Ciblage : muscle antagoniste.


4. Technique myotensive de mobilisation osseuse


  • Utilisée pour corriger une restriction articulaire par mobilisation osseuse indirecte.


Déroulement :

  1. Placer l’articulation contre la barrière.
  2. Fixer l’insertion distale, laisser mobile la proximale.
  3. 3 cycles de 3 contractions isométriques fortes (plusieurs kilos), 3 sec chacune.
  4. Entre chaque, chercher une nouvelle barrière.


Mécanisme : la traction fait déplacer l’os en position de correction ➝ gain de mobilité.


Effets et précautions


  • Douleurs musculaires possibles dans les 36h.
  • Ne pas surutiliser.
  • Technique active, nécessitant participation du patient.
  • Demande une bonne installation : prise et contre-prise.


Les contractures musculaires

Définition

Contracture musculaire
Contractions involontaires d’un ou plusieurs muscles, accompagnées de raideur résistante à l’étirement passif : Intermittentes : quelques minutes Permanentes : prolongées Elles ne doivent pas être confondues avec le tonus musculaire anormal.
Types de contractures musculaires

Tableau récapitulatif des différents types de contractures musculaires

Points gâchettes (Trigger Point)


Trigger point :


  • Point hyperirritable dans une bande musculaire tendue
  • Douleur à la compression, à l’étirement ou à la sollicitation
  • Actifs : douleur au repos, irradiation
  • Latents : indolores mais responsables d’inconfort ou de fatigue musculaire


Causes :


  • Surmenage, mouvements brusques
  • Mauvaises postures / sommeil
  • Cicatrices, mauvaise vascularisation


Traitements :


  • Étirements, massages, TENS, chaleur, aiguilles, renforcement, posture, ergonomie…


A retenir :


Contractures ≠ cordons musculaires, indurations ou trigger points isolés

Un muscle cliniquement sain peut présenter ces signes sans contracture.


Physiopathologie


A. Contractures antalgiques


Réflexe protecteur secondaire à une douleur primitive (souvent articulaire)


Circuit :

Récepteur nociceptif → moelle via nerf mixte → motoneurone alpha → contraction réflexe protectrice (paravertébraux, adducteurs…)


Caractéristique : disparaissent à l’arrêt de la stimulation douloureuse.


B. Contractures algiques


La contracture est la cause de la douleur, liée à :

  • Désorganisation chimique musculaire
  • Anomalie de commande centrale (SNC)

Ex : crampes, spasticité, contractures métaboliques.


C. Contractures analgiques (myostatiques)


Secondaires à immobilisation prolongée

  • diminution des Fibres musculaires (surtout type II)
  • augmentation de la Fibrose, tissu graisseux
  • Altération irréversible de l’extensibilité musculaire


Thérapeutiques


Approche pluridisciplinaire :

  • Exercices musculaires (tous types de contractions)
  • Étirements passifs/actifs
  • Mobilisations
  • Physiothérapie, balnéothérapie
  • Orthèses
  • Chirurgie (ténotomie, libérations) pour contractures fixées


Rôles des fascias et tensions myofasciales


Les tensions musculaires se propagent via les chaînes fasciales :

  • Fascia = tissu conjonctif enveloppant muscles, organes, vaisseaux…
  • Contractures → tensions fasciales → limitation de mobilité locale ou à distance


Objectifs thérapeutiques :

  • Libérer les tensions myofasciales (techniques manuelles, levées de tension…)
  • Restaurer la qualité tissulaire (élasticité, mobilité, glissement)


A retenir :


  • Une contracture musculaire = déséquilibre entre contraction et relâchement, souvent involontaire.


  • Elle résulte d’un phénomène réflexe ou tissulaire, et nécessite une prise en charge globale et adaptée.


  • Le fascia joue un rôle fondamental dans la propagation, la compensation et la chronicité des tensions.


Levée de tension

Triceps brachial


ORIGINE : CHEF LONG : TUBERCULE INFRA-GLÉNOÏDIEN

CHEF LATÉRAL : FACE POSTÉRIEURE DE L’HUMÉRUS, AU-DESSUS DU SILLON DU NERF RADIAL

CHEF MÉDIAL : FACE POSTÉRIEURE DE L’HUMÉRUS, EN DESSOUS DU SILLON DU NERF RADIAL


TERMINAISON : OLÉCRANE


ACTION : EXTENSION DU COUDE, EXTENSION ÉPAULE



Afin de réaliser la levée de tensionn il faut réaliser un bloc de force afin de fermer la pince et de maintenir au niveau thoracique.


Si ça ne tire pas, augmenter davantage la flexion


demander au patien l’action de tendre le bras


Si flessum de coude (origine musculo-tendineux) on n’ira pas au maximum de l’amplitude et ce n’est pas l’objectif recherché.


Patient en position assise et le praticien proche et derrière

Patient en DL

Dentelé antérieur


ORIGINE : BORD SPINAL FACE ANTÉRIEURE SCAPULA


TERMINAISON : COTES 1 À 10


ACTION : ANTÉPULSEUR DU MOIGNON DE L’ÉPAULE ET

ABDUCTEUR DE LA SCAPULA


Patient DV ; prise englobante de la scapula (repérer angle inférieur (le rapprocher vers les épines) et supérieur) et réaliser une rétropulsion et une sonnette interne


demander au patient de rapprocher l’épaule vers la table contre la main gauche du praticien


Accentuer sur l’expiration


Patient DV

Grand pectoral


ORIGINE : 1. FAISCEAU CLAVICULAIRE (SUPÉRIEUR) : BORD ANTÉRIEUR DE LA CLAVICULE (MOITIÉ MÉDIALE)

2. FAISCEAU STERNO-COSTAL (MOYEN) : FACE ANTÉRIEURE DU STERNUM + CARTILAGES COSTAUX DES

1ÈRE À 6E CÔTES (PARFOIS JUSQU’À LA 7E)

3. FAISCEAU ABDOMINAL (INFÉRIEUR) : GAINE DU DROIT DE L’ABDOMEN (APONÉVROSE)


TERMINAISON : CRÊTE DU TUBERCULE MAJEUR DE L'HUMÉRUS (LÈVRE EXTERNE DU SILLON INTERTUBERCULAIRE = COULISSE BICIPITALE)


ACTION : - ADDUCTION DE L’ÉPAULE

  • ROTATION MÉDIALE DE L’HUMÉRUS
  • FLEXION DU BRAS (SURTOUT FAISCEAU CLAVICULAIRE)
  • INSPIRATEUR ACCESSOIRE (SI L’ÉPAULE EST FIXÉE)


Le praticien est en fente et sert de support au patient


contre prise : sternum


prise : berceau dans le prolongement de la clavicule


demander au patient de faire une adduction pour la levée de tension


faisceau supérieur : 60°°

faisceau moyen : 90°

faisceau inférieur : 120°


Position assise

Étirement du faisceau moyen 90° du grand pectoral (changer uniquement l’angle) -> sterno-costal

DD : Humérus en rotation latéral et étirement du faisceau inférieur et étirer les fascias dans un premier temps

Petit pectoral


ORIGINE : CORACOÏDE


TERMINAISON : COTES 3 4 5


ACTION : BASCULE ANTÉRIEURE DE LA SCAPULA ET INSPIRATEUR ACCESSOIRE


Couple de force : bascule postérieur et demander au patient de pousser contre la main en réalisant une bascule antérieur


Muscle important car si contracture : passage du défilé du plexus thoraco-brachial et intéressant de le décontracturer si le patient ressent des fourmillements pour relâcher la zone et éviter les compressions


Trapèze moyen et inférieur


ORIGINE : MOYEN : PROCESSUS ÉPINEUX C7 T4

INFÉRIEUR : PROCESSUS ÉPINEUX T5-T12


TERMINAISON : ÉPINE DE L’OMOPLATE, ACROMION (M)


ACTION : ABAISSEUR, ADDUCTEUR ET FIXATEUR DE LA

SCAPULA


Le praticien se positionne en contre-latéral et en fente


demander au patient de serrer les scapulas et accentuer


Si trapèze inf demander au patient de lever le bras

Étirement du trapèze moyen

Sub clavier


ORIGINE : FACE SUPÉRIEURE DE LA 1ERE CÔTE (CARTILAGE)


TERMINAISON : FACE INFÉRIEURE DE LA CLAVICULE DANS

SA PARTIE LATÉRALE


ACTION : INSPIRATEUR ACCESSOIRE, FERMETURE DE

LA PINCE CLAVICUlAIRE


CONSIGNE : SOUFFLEZ PUIS INSPIREZ


PARTICULARITÉS : SYNDROME DES DÉFILÉS EN FERMANT LA PINCE COSTO-- CLAVICULAIRE, INSUFFISANTS RESPIRATOIRE, CYPHOSE


Faire glisser le piriforme par dessus la clavicule


Rhomboïde


Patient en DV, main au niveau du moignon de l’épaule et rester sur le plan de la table


dans un deuxième temps repérer l’angle supéro-médial de la scapula avec une prise en L et emmener en sonnette latérale en bas et en dehors


Demander rapprocher les deux scapulas


accentuer le mouvement sur l’expiration


Le rhomboïde est un muscle plus profond (moins de sensation)



Le SCOM


Commencer le pompage cervical



ORIGINE : PARTIE SUPÉRIEURE DU STERNUM ET 1/3

INTERNE CLAVICULE


TERMINAISON : OCCIPUT ET MASTOÏDE


ACTION : - ANTÉPULSION, EXTENSION RACHIS CERVICAL

  • SUPÉRIEUR ET FLEXION RACHIS CERVICAL INFÉRIEUR.
  • ROTATION CONTROLATÉRAL, INCLINAISON
  • HOMOLATÉRALE INSPIRATEUR ACCESSOIRE
  • HOMOLATÉRALE INSPIRATEUR ACCESSOIRE


Prise bi-mentonnière : extension cervicale basse et flexion cervicale haute


inclinaison controlatérale et rotation homolatérale


CONSIGNE :

POUSSEZ CONTRE MA MAIN EN DIRECTION DE LA TABLE


Accentuer en demandant une expiration


Élévateur de la scapula


Origine : angle supéro médial de la scapula


terminaison : apophyse transverse C1-C2


action : élévateur de la scapula, inclinaison homolatérale et rotation homolatérale


prise : chercher le bord supéro médial et chercher vers l’extérieur



Trapèze


ORIGINE : LIGNE NUCALE SUPÉRIEURE, LIGAMENT NUCHAL,

VERTÈBRES CERVICALES C1-C7, OCCIPUT


TERMINAISON : BORD LATÉRAL DU TIERS EXTERNE DE LA

CLAVICULE


ACTION : - INCLINAISON HOMOLATÉRALE ET

  • ROTATION CONTROLATÉRALE, ÉLÉVATION ET SONNETTE EXTERNE SCAPULA


Inclinaison controlatérale, Rotation homolatérale et Flexion


veiller à ne pas perdre de la rotation lors de la flexion !


Prise : se mettre près du bord de la table et s’aider de la hanche pour pousser ; pousser au niveau de la scapula en bas et en dehors


demander au patient de pousser contre la table (pour la levée de tension)


Pompage cervical


GÉNÉRALEMENT COMMENCER PAR LA PRISE DE CONTACT


Prise bi-mentonnière et une main sous les cervicales


libérer les articulations au niveau du disque

Post-Bac
1

Levée de tension

Pratique

Définition

Levée de tension
Technique développée par le Dr Fred Mitchell. contraction volontaire d’un muscle dans une direction précise, contre la résistance manuelle d’un thérapeute.

Bases neuropsychologiques


1. États musculaires

  • Actifs : contracté / relâché
  • Passifs : étiré / raccourci (forces extérieures)


2. Réflexes impliqués

  • Myotatique (fuseaux neuromusculaires)
  • → Régule la longueur musculaire.
  • → L’étirement entraîne une contraction réflexe pour revenir à la longueur initiale.
  • Myotatique inverse (organes tendineux de Golgi)
  • → Inhibe la contraction musculaire excessive (protection).
  • Innervation réciproque de Sherrington
  • → Contraction d’un muscle inhibe son antagoniste via des interneurones inhibiteurs.


Techniques principales


1. Étirement post-isométrique (ou RPI – « contracté/relâché » – MET Mitchell)


  • But : détendre un muscle spasmé ou contracturé.
  • Indications : restriction de mobilité d’origine musculaire (sur-sollicitation, séquelles traumatiques).
  • Contre-indications :
  • Pathologies musculaires récentes
  • Tendinopathies aiguës
  • Infections, tumeurs, douleurs à la contraction


Déroulement :

  1. Contraction isométrique 6-8 sec contre résistance, en inspiration.
  2. Relâchement 1-2 sec.
  3. Étirement passif en expiration jusqu’à la barrière motrice, maintenu 10 sec.
  4. Répéter 5 fois.


2. Isométrique-Isotonique


  • But / indications : comme RPI, mais utilisée quand la contraction isométrique est douloureuse.
  • Contre-indications : Même contre-indications que RPI.


Déroulement :

  1. Positionnement proche de la barrière motrice.
  2. Contraction isométrique 6-8 sec (inspiration).
  3. Transition progressive vers une contraction concentrique contre faible résistance (expiration).
  4. Étirement passif en fin de mouvement possible (posture).


3. Inhibition réciproque (Sherrington)


  • Mécanisme : contraction de l’agoniste inhibe le tonus de l’antagoniste.
  • Indications :
  • Spasmes musculaires (ex : torticolis)
  • Mobilisation contre une barrière articulaire


Déroulement :

  • 3 cycles de 3 contractions isométriques de 10–20 sec.
  • Intensité : 20 % de la force musculaire.
  • Ciblage : muscle antagoniste.


4. Technique myotensive de mobilisation osseuse


  • Utilisée pour corriger une restriction articulaire par mobilisation osseuse indirecte.


Déroulement :

  1. Placer l’articulation contre la barrière.
  2. Fixer l’insertion distale, laisser mobile la proximale.
  3. 3 cycles de 3 contractions isométriques fortes (plusieurs kilos), 3 sec chacune.
  4. Entre chaque, chercher une nouvelle barrière.


Mécanisme : la traction fait déplacer l’os en position de correction ➝ gain de mobilité.


Effets et précautions


  • Douleurs musculaires possibles dans les 36h.
  • Ne pas surutiliser.
  • Technique active, nécessitant participation du patient.
  • Demande une bonne installation : prise et contre-prise.


Les contractures musculaires

Définition

Contracture musculaire
Contractions involontaires d’un ou plusieurs muscles, accompagnées de raideur résistante à l’étirement passif : Intermittentes : quelques minutes Permanentes : prolongées Elles ne doivent pas être confondues avec le tonus musculaire anormal.
Types de contractures musculaires

Tableau récapitulatif des différents types de contractures musculaires

Points gâchettes (Trigger Point)


Trigger point :


  • Point hyperirritable dans une bande musculaire tendue
  • Douleur à la compression, à l’étirement ou à la sollicitation
  • Actifs : douleur au repos, irradiation
  • Latents : indolores mais responsables d’inconfort ou de fatigue musculaire


Causes :


  • Surmenage, mouvements brusques
  • Mauvaises postures / sommeil
  • Cicatrices, mauvaise vascularisation


Traitements :


  • Étirements, massages, TENS, chaleur, aiguilles, renforcement, posture, ergonomie…


A retenir :


Contractures ≠ cordons musculaires, indurations ou trigger points isolés

Un muscle cliniquement sain peut présenter ces signes sans contracture.


Physiopathologie


A. Contractures antalgiques


Réflexe protecteur secondaire à une douleur primitive (souvent articulaire)


Circuit :

Récepteur nociceptif → moelle via nerf mixte → motoneurone alpha → contraction réflexe protectrice (paravertébraux, adducteurs…)


Caractéristique : disparaissent à l’arrêt de la stimulation douloureuse.


B. Contractures algiques


La contracture est la cause de la douleur, liée à :

  • Désorganisation chimique musculaire
  • Anomalie de commande centrale (SNC)

Ex : crampes, spasticité, contractures métaboliques.


C. Contractures analgiques (myostatiques)


Secondaires à immobilisation prolongée

  • diminution des Fibres musculaires (surtout type II)
  • augmentation de la Fibrose, tissu graisseux
  • Altération irréversible de l’extensibilité musculaire


Thérapeutiques


Approche pluridisciplinaire :

  • Exercices musculaires (tous types de contractions)
  • Étirements passifs/actifs
  • Mobilisations
  • Physiothérapie, balnéothérapie
  • Orthèses
  • Chirurgie (ténotomie, libérations) pour contractures fixées


Rôles des fascias et tensions myofasciales


Les tensions musculaires se propagent via les chaînes fasciales :

  • Fascia = tissu conjonctif enveloppant muscles, organes, vaisseaux…
  • Contractures → tensions fasciales → limitation de mobilité locale ou à distance


Objectifs thérapeutiques :

  • Libérer les tensions myofasciales (techniques manuelles, levées de tension…)
  • Restaurer la qualité tissulaire (élasticité, mobilité, glissement)


A retenir :


  • Une contracture musculaire = déséquilibre entre contraction et relâchement, souvent involontaire.


  • Elle résulte d’un phénomène réflexe ou tissulaire, et nécessite une prise en charge globale et adaptée.


  • Le fascia joue un rôle fondamental dans la propagation, la compensation et la chronicité des tensions.


Levée de tension

Triceps brachial


ORIGINE : CHEF LONG : TUBERCULE INFRA-GLÉNOÏDIEN

CHEF LATÉRAL : FACE POSTÉRIEURE DE L’HUMÉRUS, AU-DESSUS DU SILLON DU NERF RADIAL

CHEF MÉDIAL : FACE POSTÉRIEURE DE L’HUMÉRUS, EN DESSOUS DU SILLON DU NERF RADIAL


TERMINAISON : OLÉCRANE


ACTION : EXTENSION DU COUDE, EXTENSION ÉPAULE



Afin de réaliser la levée de tensionn il faut réaliser un bloc de force afin de fermer la pince et de maintenir au niveau thoracique.


Si ça ne tire pas, augmenter davantage la flexion


demander au patien l’action de tendre le bras


Si flessum de coude (origine musculo-tendineux) on n’ira pas au maximum de l’amplitude et ce n’est pas l’objectif recherché.


Patient en position assise et le praticien proche et derrière

Patient en DL

Dentelé antérieur


ORIGINE : BORD SPINAL FACE ANTÉRIEURE SCAPULA


TERMINAISON : COTES 1 À 10


ACTION : ANTÉPULSEUR DU MOIGNON DE L’ÉPAULE ET

ABDUCTEUR DE LA SCAPULA


Patient DV ; prise englobante de la scapula (repérer angle inférieur (le rapprocher vers les épines) et supérieur) et réaliser une rétropulsion et une sonnette interne


demander au patient de rapprocher l’épaule vers la table contre la main gauche du praticien


Accentuer sur l’expiration


Patient DV

Grand pectoral


ORIGINE : 1. FAISCEAU CLAVICULAIRE (SUPÉRIEUR) : BORD ANTÉRIEUR DE LA CLAVICULE (MOITIÉ MÉDIALE)

2. FAISCEAU STERNO-COSTAL (MOYEN) : FACE ANTÉRIEURE DU STERNUM + CARTILAGES COSTAUX DES

1ÈRE À 6E CÔTES (PARFOIS JUSQU’À LA 7E)

3. FAISCEAU ABDOMINAL (INFÉRIEUR) : GAINE DU DROIT DE L’ABDOMEN (APONÉVROSE)


TERMINAISON : CRÊTE DU TUBERCULE MAJEUR DE L'HUMÉRUS (LÈVRE EXTERNE DU SILLON INTERTUBERCULAIRE = COULISSE BICIPITALE)


ACTION : - ADDUCTION DE L’ÉPAULE

  • ROTATION MÉDIALE DE L’HUMÉRUS
  • FLEXION DU BRAS (SURTOUT FAISCEAU CLAVICULAIRE)
  • INSPIRATEUR ACCESSOIRE (SI L’ÉPAULE EST FIXÉE)


Le praticien est en fente et sert de support au patient


contre prise : sternum


prise : berceau dans le prolongement de la clavicule


demander au patient de faire une adduction pour la levée de tension


faisceau supérieur : 60°°

faisceau moyen : 90°

faisceau inférieur : 120°


Position assise

Étirement du faisceau moyen 90° du grand pectoral (changer uniquement l’angle) -> sterno-costal

DD : Humérus en rotation latéral et étirement du faisceau inférieur et étirer les fascias dans un premier temps

Petit pectoral


ORIGINE : CORACOÏDE


TERMINAISON : COTES 3 4 5


ACTION : BASCULE ANTÉRIEURE DE LA SCAPULA ET INSPIRATEUR ACCESSOIRE


Couple de force : bascule postérieur et demander au patient de pousser contre la main en réalisant une bascule antérieur


Muscle important car si contracture : passage du défilé du plexus thoraco-brachial et intéressant de le décontracturer si le patient ressent des fourmillements pour relâcher la zone et éviter les compressions


Trapèze moyen et inférieur


ORIGINE : MOYEN : PROCESSUS ÉPINEUX C7 T4

INFÉRIEUR : PROCESSUS ÉPINEUX T5-T12


TERMINAISON : ÉPINE DE L’OMOPLATE, ACROMION (M)


ACTION : ABAISSEUR, ADDUCTEUR ET FIXATEUR DE LA

SCAPULA


Le praticien se positionne en contre-latéral et en fente


demander au patient de serrer les scapulas et accentuer


Si trapèze inf demander au patient de lever le bras

Étirement du trapèze moyen

Sub clavier


ORIGINE : FACE SUPÉRIEURE DE LA 1ERE CÔTE (CARTILAGE)


TERMINAISON : FACE INFÉRIEURE DE LA CLAVICULE DANS

SA PARTIE LATÉRALE


ACTION : INSPIRATEUR ACCESSOIRE, FERMETURE DE

LA PINCE CLAVICUlAIRE


CONSIGNE : SOUFFLEZ PUIS INSPIREZ


PARTICULARITÉS : SYNDROME DES DÉFILÉS EN FERMANT LA PINCE COSTO-- CLAVICULAIRE, INSUFFISANTS RESPIRATOIRE, CYPHOSE


Faire glisser le piriforme par dessus la clavicule


Rhomboïde


Patient en DV, main au niveau du moignon de l’épaule et rester sur le plan de la table


dans un deuxième temps repérer l’angle supéro-médial de la scapula avec une prise en L et emmener en sonnette latérale en bas et en dehors


Demander rapprocher les deux scapulas


accentuer le mouvement sur l’expiration


Le rhomboïde est un muscle plus profond (moins de sensation)



Le SCOM


Commencer le pompage cervical



ORIGINE : PARTIE SUPÉRIEURE DU STERNUM ET 1/3

INTERNE CLAVICULE


TERMINAISON : OCCIPUT ET MASTOÏDE


ACTION : - ANTÉPULSION, EXTENSION RACHIS CERVICAL

  • SUPÉRIEUR ET FLEXION RACHIS CERVICAL INFÉRIEUR.
  • ROTATION CONTROLATÉRAL, INCLINAISON
  • HOMOLATÉRALE INSPIRATEUR ACCESSOIRE
  • HOMOLATÉRALE INSPIRATEUR ACCESSOIRE


Prise bi-mentonnière : extension cervicale basse et flexion cervicale haute


inclinaison controlatérale et rotation homolatérale


CONSIGNE :

POUSSEZ CONTRE MA MAIN EN DIRECTION DE LA TABLE


Accentuer en demandant une expiration


Élévateur de la scapula


Origine : angle supéro médial de la scapula


terminaison : apophyse transverse C1-C2


action : élévateur de la scapula, inclinaison homolatérale et rotation homolatérale


prise : chercher le bord supéro médial et chercher vers l’extérieur



Trapèze


ORIGINE : LIGNE NUCALE SUPÉRIEURE, LIGAMENT NUCHAL,

VERTÈBRES CERVICALES C1-C7, OCCIPUT


TERMINAISON : BORD LATÉRAL DU TIERS EXTERNE DE LA

CLAVICULE


ACTION : - INCLINAISON HOMOLATÉRALE ET

  • ROTATION CONTROLATÉRALE, ÉLÉVATION ET SONNETTE EXTERNE SCAPULA


Inclinaison controlatérale, Rotation homolatérale et Flexion


veiller à ne pas perdre de la rotation lors de la flexion !


Prise : se mettre près du bord de la table et s’aider de la hanche pour pousser ; pousser au niveau de la scapula en bas et en dehors


demander au patient de pousser contre la table (pour la levée de tension)


Pompage cervical


GÉNÉRALEMENT COMMENCER PAR LA PRISE DE CONTACT


Prise bi-mentonnière et une main sous les cervicales


libérer les articulations au niveau du disque

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