• Jan van Eyck =considéré comme l’artiste ayant réinventé le portrait, surtout l’autoportrait dans la peinture flamande.
• Autoportait = but de s’avantager ⇒ ex : Dürer portrait sur fond noir = attire uniquement l’attention sur lui + vue frontale (rare pour l’époque ) = cacher son nez proéminent
• miroirs plats n’avaient pas encore été inventés à l’époque = artistes utilisaient les anciens miroirs convexes = devaient réinventer vision plate ou copier le réel en faisant perspective curviligne
• principalement en Italie = peintres ont d’abord abordé l’autoportrait en s’intégrant directement dans la scène= montre que statut social de l’artiste a changé
• souvent regard admoniteur ⇒ artiste se fait immédiatement reconnaitre + permet de montrer son ambition = courant humaniste = “l’Homme est le centre des attentions » ex : Sandro Botticelli, L’Adoration des Mages, vers 1475

• Antiquité les signatures = extrêmement rares
• Renaissance = conception de l’artiste évolue avec apparition de la signature de façon beaucoup plus systématique = devient une valeur d’authentification, mais aussi une valeur marchande.
• Au début = placée en marge oeuvre = statut image icône sacrée doit pas être troublée . Ensuite = incorporée au sein du tableau = image peinte devient une œuvre d’art ⇒ révèle la mutation du statut de l’image
• idée = pas de perturber la visibilité de l’œuvre avec sa signature mais l’intégrer de manière réfléchie dans oeuvre. ex : Giovanni Belinni dans Saint François dans le désert

• commanditaire n’est pas forcément un mécène = commanditaire va payer l’artiste une fois pour sa commande VS mécène ira plus loin ⇒ Sur un temps qui peut être assez long, dans certains cas toute une vie, le mécène offre une protection à l’artiste =
• peut prendre différentes formes : - aide financière -certitude d’avoir des commandes régulières - loger et nourrir l’artiste -Le faire connaître à son entourage -protéger en cas de litige judiciaire. ex : les Médicis avec Michel-Ange ou Costanza Colonna avec Caravage

• nouveau statut de l’artiste à la Renaissance va de pair avec le développement des écrits sur l’art =permet d’attester de leurs compétences intellectuelles.
• ex : Vasari, peintre, qui devient le premier historien de l’art

• 1- L’atelier comme lieu de création :
• lieu où le peintre exécute l’œuvre, c’est également dans l’atelier que l’artiste prépare sa toile = pas à l’époque de boutiques où l’artiste peut acheter les toiles, ses outils, et sa peinture = Tout doit être fait dans l’atelier.

• 2- L’atelier comme lieu de formation:
• lieu où le maître forme continuellement des apprentis :
• forme d’abord ses enfants, que ce soient des garçons ou des filles.
• Certains maitres peuvent être assez proches de leurs élèves, d’autres non
• généralement Maître et élève travaillent de pair. ex : Masolino et Masaccio.
• les élèves se côtoyaient, travaillaient ensemble, aller étudier les œuvres ensemble

• .3 - L’atelier comme lieu de sociabilité :
• La luminosité est une vraie contrainte = quand plus de lumière peuvent plus travailler =l’atelier devient un véritable lieu de rencontre et de discussions.
• moment où l’artiste peut rencontrer ses futures commanditaires, mais aussi les amateurs d’art qui vont venir débattre sur ce qu’est la norme et le bon goût.
• ex : Diderot grand visiteur d’atelier et aimait parler avec les artistes

Naissance académie :

• pourquoi on décida de fonder des académies d’art = situation sociale de l’art à Florence à la Renaissance ⇒ problèmes de formation+ problème au niveau du statut de l’artiste ⇒ peintres et les sculpteurs appartenaient depuis le Moyen Âge à une corporation ou une compagnie :
• Florence ex : L’Arte dei Fabbricanti regroupait tous les travailleurs de la pierre, dont les sculpteurs. ⇒ obligatoire pour les peintres et les sculpteurs d’appartenir à une corporation s’il voulait travailler à Florence
• corporations = associations religieuses = bon artiste était alors un artiste religieux.
• Après chamboulement Humanisme = corporations et les compagnies ont perdu une grande partie de leurs pouvoir ⇒ Georgio Vasari profita de cela pour imposer la première académie.

L’Accademia del disegno :

• la première académie moderne ⇒ posa les bases de celles que l’on aura au XVIIe et XVIIIe siècle
• Fondée par Vasari, présenté le projet lors des funérailles de Pontormo le 24 mai 1562
• Vasari persuada le grand-duc, Cosme Ier de Toscane d’accorder sa protection à l’Académie et d’en assurer la présidence. Le 13 janvier 1563, le règlement reçut son approbation, et Cosme et Michel-Ange furent solennellement nommés présidents = institution hautement significative de l’évolution de la position sociale de l’artiste.
• Buts de l’Académie selon Vasari = 1. rupture avec les corporations = libérer l’art de l’artisanat = rupture est avant tout intellectuelle et non institutionnelle 2. la formation des débutants = l’art du disegno (dessin)
• L’Accademia est également considérée comme l’autorité suprême en matière artistique
• 1571, les artistes de l’Accademia sont exemptés d’appartenir à une corporation
• modèle italien d’académie n’a pas réussi à mettre en place une véritable institution organisée d’enseignement de l’art = Pour atteindre ce but, il manquait aux assemblées italiennes des structures fortes, des moyens financiers et surtout politiques assez importants

• Création et missions de l’académie :
• création de l’Académie royale de peinture et sculpture en 1648 ne résulte nullement d’une initiative royale = certain nombre d’artistes se regroupèrent en une structure inspirée des académies italiennes, et demandèrent au roi d’accorder à leur société le privilège d’échapper au système de la maîtrise
• la fondation d’une académie qui naquit d’un conflit professionnel avec les corporations = artistes parisiens souhaitaient avant tout rompre brutalement avec les maîtres des corporations
• 1656, l’Académie s’installa au Louvre où, depuis Henri IV, la plupart des artistes du roi avaient eu leur ateliers
• 1661 fut nommé un nouveau vice protecteur (représentant du roi) = Jean-Baptiste Colbert = consacra son énergie à asseoir et consolider le pouvoir social de l’académie.
• 1663 tous les peintres et sculpteurs de la Cour doivent rejoindre l’Académie, à défaut de quoi ils perdent leurs privilèges
• académie = institution très hiérarchisée.
• éléments essentiels de l’Académie royale de Paris =débattre de questions relatives à l’art à Paris, présentent des artistes en séjour à Paris +transmettre à ses membres les principes de l’art par le biais de conférences.
• deux grands projets = l’axe sur théorie de l’art + axe de l’apprentissage, de la transmission.

• Devenir un peintre ou un sculpteur au XVII-XVIIIe siècle :

1. Rentrer dans l’atelier d’un artiste académicien
2. Obtenir un billet de réception
3. Rentrer à l’Académie
4. Apprentissage du dessin (tout en restant dans l’atelier du maitre en parallèle) 1- Tracer des lignes 2- Recopier des gravures et dessins de professeurs 3- Copier des rondes bosses modernes et antiques 4- Dessiner à partir du modèle vivant
5. Passer des Prix : Prix de quartiers ou Petits prix (Possibilité de s’arrêter ici pour travailler chez un sculpteur ou ouvrir son atelier)
6. Grand Prix de Rome
7. Part étudier 3/4 ans à l’Académie de France à Rome ( Possibilité de s’arrêter ici…)
8. Propose un morceau d’Agrément pour monter dans hiérarchie académie
9. si agrée : Expose aux Salons (peut s’arrêter ici..)
10. Propose un morceau de Réception pour monter hierarchie et devenir peintre roi + académicien

• artiste du roi = privilèges : roit de demander un logement/atelier au Louvre + obtenir une pension

• Les académies d’art en Province :
• écoles sont fondées par des artistes qui ont d’abord été membre de l’Académie royale de Paris.
• Toulouse au XVIIIe siècle :
• Guillaume Cammas = après retour formation à Paris = nommé peintre officiel de la Ville en 1736 + fonde le 13 janvier 1751 :
• l’Académie de Toulouse ⇒ la seule (en province) à bénéficier du patronage royal + ⇒ propose pas seulement de former des artistes, mais aussi des artisans destinés aux industries environnantes et des ingénieurs = D’où la jonction d’architecture en plus de la peinture et de la sculpture.
• Académies de province fonctionnent exactement pareil que celle de Paris.

• 1711, on voit apparaître les premières mises en place pour promouvoir et protéger les œuvres britanniques, mais aussi éduquer les générations d’artistes
• but d’aboutir à une école d’art nationale +concurrencer la France = quête d’une identité artistique pour aller avec identité nationale
• création de plusieurs petites académies au départ, mais il y en a une qui va se distinguer principalement celle de Saint Martin Lane dès 1735, sous la direction de William Hogarth, qui est un peintre célèbre.
• académie privée va vouloir plus de notoriété et de prestige, ce qui ne peut être conféré que par l’instance de consécration royale. Cette protection du roi George III, leur sera accordée en 1768 – ce qui la transformera en Royal Academy of Arts.

• changé plusieurs fois de noms depuis sa création en 1754 mais elle reste toujours active
• école des beaux-arts = le même système que l’Angleterre
• mettre en place une académie = va de pair avec la volonté d’officialiser un art national + conforter la position des artistes en tant qu’intellectuel éduquer les jeunes artistes + faire progresser la diffusion et l’épanouissement de l’art.
• NicolaI Eigtved qui est vraiment à l’origine de ce projet, en installant une prémices d’Académie deux/trois ans auparavant mais il va être un peu mis de côté et finalement il sera remplacé par le sculpteur français Jacques Saly, qui sera directeur de 1754 à 1771