Philosophie et Bonheur selon Épicure
- But central de la philosophie : Être heureux grâce à une méthode basée sur le raisonnement et le discernement, non pas sur l'accumulation de biens ou de plaisirs fugaces. La philosophie est une activité curative qui libère des « maladies de l'âme ».
- Définition du bonheur : État de quiétude (ataraxie) et absence de douleur (aponie), atteignables par des pratiques rationnelles et le respect de la nature.
Les Quatre Remèdes d'Épicure (Pharmakon)
- Absence de crainte envers les dieux :
- Les dieux existent, mais ils sont bienheureux, incorruptibles, et n'interviennent pas dans la vie humaine. Toute crainte envers eux repose sur des idées fausses (religion populaire et savante).
- La vraie piété consiste à accepter cette idée des dieux, qui vivent dans une quiétude parfaite.
- Absence de crainte de la mort :
- La mort est privation de sensations et donc, n’est rien pour nous.
- Les angoisses liées à la mort (enfer, souffrance du cadavre, privation) sont dissipées par une compréhension matérialiste : l’âme, composée d’atomes, se dissipe après la mort.
- La peur de la mort engendre ambition, quête de richesse, gloire... des vices contraires à la paix intérieure.
- Maîtrise des désirs :
- Classification des désirs :
- Désirs naturels et nécessaires (essentiels à la vie et au bonheur, ex. boire pour apaiser la soif).
- Désirs naturels mais non nécessaires (ex. plaisir esthétique ou gastronomique).
- Désirs vains (illimités et reposant sur l’opinion, ex. désir de gloire, richesse infinie).
- Règle de conduite : Réduire ses désirs aux seuls naturels et nécessaires pour atteindre un équilibre stable (plaisir en repos).
- Capacité à endurer la douleur :
- La douleur est signe de désordre dans la nature. Cependant, elle est soit intense et brève, soit faible et durable.
- La compréhension philosophique permet de relativiser la douleur, et dans les cas extrêmes, la mort met fin à la souffrance.
Concepts-clés :
- Ataraxie et Aponie : États idéaux d'absence de trouble de l'âme et de douleur corporelle, garants d’un bonheur stable et durable.
- Plaisir « en repos » (catastématique) : Plaisir stable qui résulte de la satisfaction des besoins fondamentaux et de l'élimination des troubles.
- La philosophie comme thérapie : Une activité indispensable pour discerner entre désirs légitimes et vains, et pour guider les choix rationnels.
Méthodologie épicurienne :
- Discernement constant entre désirs et plaisirs : Il faut rapporter chaque action ou choix à la finalité naturelle (ce qui est conforme à notre nature humaine).
- Rôle de la prudence : Déterminer quels plaisirs méritent d’être recherchés et quelles douleurs doivent être acceptées en vue d’un plus grand bien.
Philosophie et Bonheur selon Épicure
- But central de la philosophie : Être heureux grâce à une méthode basée sur le raisonnement et le discernement, non pas sur l'accumulation de biens ou de plaisirs fugaces. La philosophie est une activité curative qui libère des « maladies de l'âme ».
- Définition du bonheur : État de quiétude (ataraxie) et absence de douleur (aponie), atteignables par des pratiques rationnelles et le respect de la nature.
Les Quatre Remèdes d'Épicure (Pharmakon)
- Absence de crainte envers les dieux :
- Les dieux existent, mais ils sont bienheureux, incorruptibles, et n'interviennent pas dans la vie humaine. Toute crainte envers eux repose sur des idées fausses (religion populaire et savante).
- La vraie piété consiste à accepter cette idée des dieux, qui vivent dans une quiétude parfaite.
- Absence de crainte de la mort :
- La mort est privation de sensations et donc, n’est rien pour nous.
- Les angoisses liées à la mort (enfer, souffrance du cadavre, privation) sont dissipées par une compréhension matérialiste : l’âme, composée d’atomes, se dissipe après la mort.
- La peur de la mort engendre ambition, quête de richesse, gloire... des vices contraires à la paix intérieure.
- Maîtrise des désirs :
- Classification des désirs :
- Désirs naturels et nécessaires (essentiels à la vie et au bonheur, ex. boire pour apaiser la soif).
- Désirs naturels mais non nécessaires (ex. plaisir esthétique ou gastronomique).
- Désirs vains (illimités et reposant sur l’opinion, ex. désir de gloire, richesse infinie).
- Règle de conduite : Réduire ses désirs aux seuls naturels et nécessaires pour atteindre un équilibre stable (plaisir en repos).
- Capacité à endurer la douleur :
- La douleur est signe de désordre dans la nature. Cependant, elle est soit intense et brève, soit faible et durable.
- La compréhension philosophique permet de relativiser la douleur, et dans les cas extrêmes, la mort met fin à la souffrance.
Concepts-clés :
- Ataraxie et Aponie : États idéaux d'absence de trouble de l'âme et de douleur corporelle, garants d’un bonheur stable et durable.
- Plaisir « en repos » (catastématique) : Plaisir stable qui résulte de la satisfaction des besoins fondamentaux et de l'élimination des troubles.
- La philosophie comme thérapie : Une activité indispensable pour discerner entre désirs légitimes et vains, et pour guider les choix rationnels.
Méthodologie épicurienne :
- Discernement constant entre désirs et plaisirs : Il faut rapporter chaque action ou choix à la finalité naturelle (ce qui est conforme à notre nature humaine).
- Rôle de la prudence : Déterminer quels plaisirs méritent d’être recherchés et quelles douleurs doivent être acceptées en vue d’un plus grand bien.